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  • Les inégalités au travail : continuons le combat !

    Les inégalités au travail : continuons le combat !

    Si l’on entend beaucoup parler de l’égalité hommes/femmes dans le monde du travail, disons-le d’emblée, nous en sommes encore très loin !

    Le constat est sans appel…

    Certains secteurs et métiers sont encore aujourd’hui toujours réservés à la gent masculine. Et c’est sans parler des inégalités salariales…

    Dans cet article, je vais juste tenter de faire le point sur la condition des femmes dans le monde professionnel. Tout d’abord je ferai un petit retour en arrière. Ensuite, j’évoquerai le monde d’aujourd’hui, et ce que nous pouvons espérer dans l’avenir.

    Mais qu’appelle-t-on égalité hommes/femmes ?

    Quels sont les critères utilisés pour la mesurer ? Il y en a quatre :

    • L’obligation d’égalité salariale entre hommes et femmes
    • L’interdiction à la discrimination à l’embauche,
    • L’obligation d’égalité dans le déroulement de carrière,
    • Et enfin l’obligation de parité dans les conseils d’administration.

    Quelle était la situation des femmes d’hier ?

     Avant 1945, la plupart des femmes étaient professionnellement inactives.

    Ce n’est qu’après la fin de la seconde guerre mondiale que le pourcentage de femmes qui travaillent a commencé à augmenter progressivement. Les femmes se divisent alors en deux groupes : celles qui travaillent toute leur vie et celles qui alternent entre vie professionnelle et vie de femme au foyer. C’est à partir des années 70, que l’on observe une continuité de l’activité professionnelle.  À partir de cette date, et pour encourager les femmes à s’insérer encore plus dans la vie active, plusieurs lois sont votées. Les principales sont :

    • En 1972, est proclamée l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes
    • En 1983, l’égalité professionnelle
    • En 1986, une circulaire qui préconise la féminisation des termes de métiers, grades et une politique volontariste. Le but est de diminuer les discriminations dont sont encore victimes les femmes au travail.

    Qu’en est-il, aujourd’hui, de cette volonté à l’égalité hommes/femmes au travail ?

    Quel est le constat aujourd’hui ?

    Aujourd’hui, et fort heureusement, il est ancré dans les esprits (la plupart) qu’il est normal qu’une femme travaille au même titre qu’un homme. En revanche, force est de constater qu’il existe encore de nombreuses différences.

    Déjà, il existe une disparité importante dans la nature des métiers exercés. De nombreux métiers sont quasiment exclusivement féminins (sage-femme, assistante maternelle, aide-soignante, etc.). Certes la situation évolue, mais que c’est lent… !

     La présence croissante des femmes dans certains métiers dits « d’hommes »

    En effet, les femmes sont de plus en plus présentes dans des métiers auparavant réservés exclusivement aux hommes. Elles ont eu accès au fil du temps à des postes de cadres, d’ingénieurs et aussi aux professions libérales, par exemple. Elles sont aussi de plus en plus représentées comme commerciales, leurs atouts dans les négociations ayant été reconnus. Elles seraient même meilleures négociatrices que les hommes !

    Mais certains secteurs et métiers restent exclusivement masculins

    Par choix ou par la force des choses

    Certains secteurs comme le bâtiment, l’énergie, l’informatique, l’électronique, la mécanique et des métiers physiques comme manutentionnaire, bûcheron, maçon, reconnaissons-le, n’attirent pas les femmes. Ces derniers étant très physiques, voire même « trop », peu de femmes y postulent.

    Et dans les autres secteurs ?

    Si certaines femmes font le choix de ne pas se diriger vers certains secteurs ou métiers, qu’en est-il des autres ?  Bien que les femmes semblent faire leur place dans des métiers jusqu’ici encore très « masculins », le chemin paraît encore long dans certains domaines pourtant « accessibles » comme la politique, l’entrepreunariat et les postes à responsabilité. La « parité hommes/femmes » pour accéder à ses métiers est encore loin d’être une évidence.

    Une situation qui s’améliore mais des inégalités qui persistent …

    Le plafond de verre

    Selon la Banque Mondiale, la France fait partie des six pays du monde où les droits des femmes sont les plus respectés. Dans les faits, c’est beaucoup moins rose !

    En effet, malgré une place croissante des femmes dans le monde du travail, elles restent encore largement minoritaires aux postes de décisions (cadres, entrepreneurs, politiques…). Il existe, en effet, ce que l’on appelle le « plafond de verre » ou encore « glass ceiling » qui entrave leur carrière. Cette expression, apparue aux États-Unis à la fin des années 1970, décrit l’ensemble des obstacles que rencontrent les femmes dans leur chemin pour accéder à des postes à responsabilités ou plus généralement dans des postes plus élevés dans la hiérarchie professionnelle. Je vous conseille la lecture de cet excellent article si vous voulez en savoir plus : https://www.scienceshumaines.com/peut-on-en-finir-avec-le-plafond-de-verre_fr_22408.html.

    Pire encore, nombreuses sont celles qui ont été confrontées à ce que l’on appelle « la promotion canapé »… C’est-à-dire qu’elles ont dû « coucher » pour bénéficier d’une évolution. Même si ce sujet est plutôt tabou, il n’en reste pas moins une triste réalité pour un bon nombre de femmes encore aujourd’hui.

    Les inégalités salariales

    Et lorsqu’elles arrivent à gravir les échelons reste encore le problème de l’inégalité salariale. En effet, à postes égaux, trop de femmes restent encore moins payées que les hommes. En 2019, d’après le collectif féministe « Les Glorieuses », les Françaises ont commencé à travailler “bénévolement” le mardi 5 novembre 2019.

    Quelques données pour décrypter ces inégalités :

    • 17,4%, c’est le pourcentage de différence entre ce que gagne une femme et un homme à temps plein sur une année.
    • 21%, c’est le pourcentage d’écart qui existe entre les hommes et les femmes pour un poste de cadre équivalent.
    • 8,4%, c’est le taux représentant des inégalités de salaire liées aux discriminations ou aux stéréotypes, qui peuvent bloquer l’avancement salarial des travailleuses.

    Même si des lois ont été mises en place ces dernières années et que des efforts sont réalisés, ne pouvons-nous pas faire plus en faveur d’une égalité encore meilleure entre les hommes et les femmes au travail ?

    Qu’en sera-t-il demain ?

     La priorité semble être donnée à l’abolition des inégalités salariales.

    « Avant la fin du quinquennat, les femmes seront aussi bien payées que les hommes dans les entreprises », selon les mots de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, mardi 23 octobre 2018. Elle a ajouté qu’à partir du 1er janvier 2019, les sociétés de plus de 50 salariés où des inégalités salariales entre femmes et hommes auront été constatées, disposeront de trois ans pour agir. En faveur de l’égalité salariale. Si cette loi n’est pas respectée, une sanction financière équivalente à 1% de leur chiffre d’affaires leur sera appliquée.

    « Dans cinq ans, il faut que l’on ait réglé ce problème qui est une honte et qui est mauvais pour les femmes et pour l’économie”, a-t-elle annoncé.

    A priori, c’est l’inspection du travail qui doit réaliser des contrôles… 7 000 contrôles étaient prévus dans les entreprises de plus de 1 000 salariés en 2019. Ont-ils été menés ? Et quid des sanctions… et des entreprises plus petites qui sont les plus nombreuses ?

    Alors, oui, il y a des progrès, mais que c’est lent ! Surtout lorsque l’on est directement concernée en tant que femme…

    Mais, essayons de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide et démarrons l’année pleines d’enthousiasme. Continuons à nous battre pour une meilleure égalité et pour l’abolition des différentes inégalités (salaire, discrimination à l’embauche, sexisme etc.). Le combat n’est pas terminé et je suis sûre qu’il ne sera pas vain !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

     

     

  • S’aimer : c’est avant tout accepter ses défauts autant que ses qualités

    S’aimer : c’est avant tout accepter ses défauts autant que ses qualités

    Je suis nulle, je ne suis pas capable de…, je suis trop ceci, pas assez cela ! Avez-vous remarqué que l’on passe plus de temps à focuser sur nos défauts plutôt que sur nos qualités ? Qui se lève le matin, en se disant : waouh ! Que je suis quelqu’un de bien ! Mis à part quelques narcissiques, nous avons tous tendance à nous dévaloriser plutôt qu’à nous valoriser.

    Pourtant inverser cette tendance vaut le coup d’y réfléchir ! Car à force de ne se focaliser que sur ses défauts, on ne profite pas de grand-chose en fait. Voire pire, ça peut nous miner.

    S’aimer soi-même n’est pourtant pas vraiment différent que d’aimer quelqu’un d’autre. Quand on aime une personne, c’est bien sûr pour ses qualités, mais tant que l’amour est là, on accepte aussi ses défauts. Alors pourquoi n’est-ce pas la même chose pour soi-même ?

    Et sauf preuve du contraire, nul n’est parfait. Tout le monde a des défauts. Cela fait partie de la personnalité de chacun. Y compris de soi-même. Il faut faire avec.

    Alors comment faire pour que nos propres défauts ne nous rendent malheureux (ou malheureuse) ? Comment les accepter ?

    La première étape : identifier nos défauts et le type de défauts

    Accepter ses défauts, c’est avant tout bien les identifier. Ici, je parlerai plus de défauts liés à la personnalité. « Les défauts » dits physiques relèvent très souvent de nos critères sociétaux… Et là, on pourrait aussi en parler des heures. C’est pourquoi, ici, j’ai choisi d’aborder, dans un souci de clarté, les défauts en lien avec notre personnalité.

    Parmi les nombreux traits de caractère qui définissent une personne, il y a plusieurs catégories de défauts :

    • Ceux qui nous pourrissent la vie, ou celle de notre entourage, et qu’il faut donc corriger (radin, égoïste, jaloux…).
    • Et il y a ceux qui font partie intégrante de notre personnalité, et peut-être de notre charme (exubérant, timide…)

    Inutile de les masquer, acceptons-les, comme on les accepte chez autrui.

    Ensuite, une fois identifié(s), il faut essayer de le(les) corriger

    Dans la première catégorie, celle des défauts qui empoisonnent la vie, on peut donc citer la jalousie, par exemple. Il s’agit d’un sentiment interne, violent, destructeur. Non seulement il faut savoir le reconnaître, mais il est nécessaire de travailler sur soi pour s’en défaire.

    Pourquoi est-on ainsi ? Pourquoi toujours comparer sa situation à celles des autres ? Est-ce leur vie que nous vivons ? Pourquoi pense-t-on que ce que possède l’autre le rend meilleur ou plus heureux ? Pourquoi ne pas se concentrer sur ce que l’on détient soi-même et que les autres n’ont pas ?

    Cela ne se règle bien sûr pas en une journée. Il s’agit d’un processus assez long qui demande patience et persévérance. Vous pouvez, pour ce faire, essayer d’en parler avec un professionnel, ou chercher les causes via l’hypnose. N’hésitez pas à me contacter si vous en souffrez ! C’est mon travail…

    Car, une fois le travail accompli, vous vous sentirez soulagé, libéré, mieux avec vous-même et donc mieux avec les autres.

    Ce type de défaut a toujours une cause. Et dès lors, qu’elle est identifiée, que l’on en parle, il existe des solutions pour la traiter.

    Faites de vos défauts un atout

    Dans la deuxième catégorie de défauts, celle des défauts qui font partie intégrante de nous, Il est également possible, bien sûr, de les « traiter », mais peut-être est-il plus intéressant de les maîtriser.

    Prenons l’exemple de la timidité. On conseille souvent aux gens timides de se mettre à faire du théâtre, de se glisser dans la peau d’un personnage, ce qui permet de s’oublier soi-même et donc de laisser libre court à son expression. On propose aussi aux timides de se « mettre en danger », de sortir de leur zone de confort en prenant la parole en public.

    À apprendre à surpasser ses hésitations, à ne pas paniquer au premier bafouillage.

    Et c’est là que les timides peuvent alors s’apercevoir combien leur auditoire porte sur leur prestation un regard beaucoup moins sévère que celui qu’ils portent eux-mêmes sur eux.

    Mais, ce n’est pas pour autant qu’il faut anéantir à jamais sa timidité. Celle-ci fait partie de vous, et votre entourage vous apprécie également pour cela. Pour votre réserve, votre pudeur, votre façon de ne jamais parler pour ne rien dire. Il ne s’agit pas de se défaire de votre timidité, mais de jouer avec elle, de la prendre à contre-pied, et surtout d’en faire un atout.

    Sachez par exemple que la quasi-totalité des grands chanteurs, musiciens et acteurs de théâtre sont tenaillés par le trac quand ils doivent monter sur scène. Mais c’est un défaut qui les stimule, car ils l’ont accepté. Ils ne peuvent d’ailleurs même plus s’en passer.

    Mes défauts sont aussi des qualités

    Accepter ses défauts, c’est aussi reconnaître qu’ils vous donnent des qualités. Essayez  de visualiser et de formaliser autrement vos défauts ! Exemples :

    • Vous êtes têtu(e) ? Non : vous être opiniâtre, déterminé(e).
    • Vous êtes prétentieux ? Non : Vous faites preuve d’assurance.
    • Vous êtes trouillard(e) ? Non : vous êtes prudent(e).
    • Vous êtes radin(e) ? Non : vous dépensez l’argent à bon escient.
    • Vous êtes exigeant(e), perfectionniste ? Non : Vous aimez surtout le travail bien fait.

    C’est comme pour un entretien d’embauche où les candidats qui se sont préparés à la question-piège classique : « Quels sont vos trois principaux défauts ? », transforment systématiquement leurs défauts comme une force pour le poste convoité.

    Alors, listez vos défauts et transformez-les en des mots positifs. Vous serez surpris !

    Accepter les critiques et les compliments

    Mais il est vrai que ce n’est pas si simple. Surtout lorsque des critiques nous parviennent des autres. Ah… Le regard des autres…

    Eh bien, sachez que reconnaître ses défauts, puis les accepter permet aussi d’anticiper le fait de se vexer suite à une critique. En effet, il peut arriver que de manière inattendue, un proche, un collègue, un employeur nous reproche un trait de caractère.

    S’il s’agit d’un défaut que nous avons déjà identifié, sur lequel nous avons travaillé, en l’acceptant ou en le corrigeant, on accepte plus facilement la critique.

    S’il s’agit d’un reproche que l’on ne nous a jamais fait jusqu’alors, alors il convient de prendre note de l’information, de l’analyser calmement et ensuite d’y travailler.

    Vous vous apercevrez qu’accepter la critique vous rend beaucoup plus zen.

    C’est d’ailleurs tout aussi vrai pour un compliment. Il faut savoir l’accepter avec lucidité. Ne pas le rejeter, si on le juge excessif au premier abord. L’analyser et l’accepter comme tel, c’est-à-dire le considérer légitime, ne pas ressentir le fameux syndrome de l’imposteur.

     

    Alors… Et si vous tentiez de relever le défi ?

    Vous n’êtes pas parfaite et alors ? Êtes-vous pour autant moins bien qu’un(e) autre ?

    Non.

    Y a-t-il parmi les huit milliards d’humains dans le monde ne serait-ce qu’une seule personne qui soit parfaite ?

    Aucune.

    Avoir un défaut n’est pas une faiblesse. L’accepter vous rend plus fort. Et surtout plus zen. Alors, posez-vous quelques minutes. Faites le point sur « vos défauts », faites le tri aussi, et prenez-les en main. Vous verrez que vous y gagnerez énormément surtout sur l’amour que vous vous portez, amour qui est essentiel pour avancer.

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

     

  • Passer de salarié à autoentrepreneur : on franchit le pas ?

    Passer de salarié à autoentrepreneur : on franchit le pas ?

    Dimanche midi… Ça y est, elle arrive, vous la sentez… cette boule à l’estomac que l’on ressent quand on sait que demain, lundi, il va falloir y retourner. Rebelote, se lever à 6 heures, prendre le métro ou sa voiture, pour aller rejoindre ses collègues, et surtout son patron que l’on se supporte plus. En plus, vous avez au moins 3 réunions prévues cette semaine… Et votre collègue qui fait un pot, pile jeudi soir, le jour où vous avez sport ! Ça va encore être les éternels blablas pour poser les congés et les RTT, et vous allez encore vous faire avoir. Encore un dimanche après-midi gâché, comme tant d’autres… !

    Pourtant vous avez des compétences, des idées… L’envie de quitter le monde du salariat vous trotte dans la tête, mais vous y pensez sans vraiment y croire. Alors pourquoi, cette fois, ne pas vous y pencher sérieusement ? C’est ce que j’ai fait ! Et croyez-moi, je ne le regrette pas.

    Tout d’abord quelques chiffres

    Déjà sachez que vous n’êtes pas le seul à vivre cette situation, et que beaucoup se lancent !

    D’après l‘INSEE, 691 000 entreprises ont été créées en France en 2018. Ce chiffre est en constante augmentation : +17 % en un an. Le nombre d’autoentrepreneurs a fait un bond de 20 % en un an.

    36 % des Français avouent avoir déjà fait un burn-out et 70 % disent avoir l’impression d’être une machine… d’après une enquête publiée ici. Bref, on sait qu’il y a un certain mal-être pour beaucoup de salariés.

    Le monde de l’entreprenariat tente donc de plus en plus d’individus. Et c’est vrai qu’il présente des avantages ! Mais pas que. Tout n’est pas tout rose non plus. L’ayant vécu, je suis bien placée pour vous en parler.

    Avantages et inconvénients du statut d’autoentrepreneur

    Principaux avantages

    L’indépendance

    Indéniablement, l’avantage incontestable du statut d’autoentrepreneur est de gagner en liberté et en autonomie. Vous êtes libre de travailler quand vous le souhaitez aux horaires qui vous conviennent. Et bien sûr, avec un seul chef ! Vous-même. Envie de faire vos courses à 14 heures le mardi ? Aucun problème, vous travaillerez plus tard le soir ! Vous n’êtes pas du matin ? Pas grave, vous commencerez à travailler à 10 heures et finirez à 19 heures Cette liberté n’a pas de prix. Enfin si, elle en a un, mais nous y reviendrons plus tard.

    Pas de comptes à rendre

    En lien direct avec la rubrique précédente, un point non négligeable, est le fait de ne pas être obligé d’obéir et de rendre des comptes. Vous avez du retard, c’est vous qui le gérez. Vous avez envie de passer du temps sur Facebook ou d’appeler votre chéri ? Personne ne vous fera une remarque désagréable ou vous regardera de travers. Plus personne ne vous surveille. C’est vous qui vous mettez votre propre pression (et bien sûr vos clients).

    La valorisation

    La plupart des salariés souffrent d’un manque de valorisation. On travaille mais les compliments sont rares même lorsqu’ils sont mérités. Il faut avouer qu’il n’y a rien de plus démotivant que de bosser, et de n’avoir aucun retour, voire de la jalousie de la part des autres. Lorsque l’on est entrepreneur, le plaisir éprouvé lorsque l’on obtient ses premiers clients, ses premiers résultats sont grisants à un point difficilement descriptible. En tout cas, rien à voir avec ce que l’on ressent dans le monde du salariat !

    Travailler de chez soi ou du monde entier

    La plupart des activités des autoentrepreneurs permettent de travailler de chez soi, dans un coworking, voire de n’importe où dans le monde ! En tout cas, dans les débuts. Fini les temps de transport interminables, le bureau lugubre ou l’open space qui vous rend sourd. Un ordi, un téléphone, un bureau que vous aménagez à votre convenance. C’est incontestablement un confort significatif et un sacré gain de temps (et d’argent). Même si ce chiffre est une moyenne, les résultats d’une étude du ministère du travail montraient que les Français mettaient en moyenne 50 minutes pour l’aller-retour domicile travail (Le Monde, 2015).

    Principaux inconvénients

    Fini les congés payés (et les arrêts maladie)

    Eh oui, quand on est à son compte, et pour une majorité d’activités, quand un autoentrepreneur ne travaille pas, il n’est pas payé, contrairement au salarié ! Ce manque à gagner est tout de même loin d’être négligeable. On prend rarement 25 CA et 15 RTT quand on est autoentrepreneur. Idem pour les arrêts maladie… Sauf si vous prenez une assurance. Mais le montant est très élevé, le délai de carence est long et ne s’applique donc que pour de très longs arrêts maladie.

    Attention en cas de perte d’activité

    Même si la loi semble évoluer dans le bon sens, à date, les travailleurs indépendants n’ont pas droit au chômage (ils ne cotisent pas). En revanche, on peut profiter d’une période de chômage pour lancer son activité.

    Prévoyez d’intégrer vos charges sociales dans votre chiffre d’affaires

    Un autoentrepreneur doit s’inscrire à la SSI (anciennement RSI) et payer ses charges sociales. Même si avec le statut d’autoentrepreneur, elles sont moins élevées qu’avec le statut de SARL ou de SAS, elles ne sont pas négligeables. Renseignez-vous sur des sites sérieux tel celui-ci. Il y a en effet d’autres charges à prévoir.

    La solitude

    Si en tant que salarié, vous ne supportiez plus l’ambiance du boulot, l’open space, là, les autres ne risquent plus de vous déranger. Si ce n’est que le fait d’être vraiment tout seul, tout le temps et pour presque tout, peut également être pesant. D’où l’importance de se travailler son réseau.

    Il y a bien sûr beaucoup d’autres avantages et d’autres inconvénients. Mais l’objet ici n’est pas de les lister. Il est surtout d’alerter. Mais croyez-moi, si vous avez cette fameuse douleur à l’estomac dès le dimanche midi comme je l’ai eue pendant quelques années, prenez le temps de réfléchir sérieusement, car vous êtes quasiment prêt à quitter le monde du salariat. Car quoi que l’on dise, l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Le plus souvent, ce n’est pas son métier que l’on n’aime pas. C’est la façon dont on l’exerce qui ne nous plaît pas, et donc le monde du salariat, tel qu’il est aujourd’hui.

    Alors quelles sont les principales clés pour passer du salariat à l’entreprenariat ?

    Y croire et avoir confiance en vous !

    En effet, la première chose essentielle lorsque l’on veut quitter le monde du salariat, c’est de croire non seulement en son projet, mais surtout en soi. C’est très certainement l’obstacle le plus important (et le plus difficile) à franchir. Prendre la fameuse décision de quitter SA zone de confort et de se lancer seul. C’est effectivement effrayant tant le salarié est protégé de nos jours, et c’est à ce stade que beaucoup renoncent. Eh bien, non ! Plein y sont parvenus alors pourquoi pas vous ?

    Quant au projet, s’il est en adéquation avec votre personnalité, en adéquation avec les besoins du marché, vous avez déjà le principal.

    Parlez-en autour de vous

    Dans cette étape indécise, n’hésitez pas à parler de votre projet autour de vous, et de la façon la plus large possible. Déjà, vous aurez des retours, et certains peuvent être utiles. D’autres vous demanderont, pourquoi ? Votre objectif ? Bref, des questions qui vous obligent à réfléchir. Vous bénéficierez aussi peut-être de l’expérience de ceux qui sont passés par là. Puis, lorsque l’on commence une activité, seul, le réseau de connaissances prend une importance considérable. On ne peut souvent pas tout faire tout seul, simplement par manque de temps.

    Ne vous précipitez pas

    Si vous avez peur de vous lancer, rien ne vous empêche de commencer à monter votre projet en tant que salarié ou dans une période de chômage. Certes, ce sera plus long, mais vous vous sentirez plus rassuré. D’autant qu’en tant que salarié ou demandeur d’emploi, vous pouvez bénéficier du financement d’un bilan de compétences. Avec un bon bilan de compétences, vous aurez une idée beaucoup étoffée de vos compétences professionnelles et personnelles et de vos véritables motivations. Dans certains cas, si le projet est déjà plus ou moins mûr, on vous orientera vers les formations dont vous avez besoin.

    Planifiez les étapes, fixez-vous des limites et surtout relativisez

    Quitter son emploi fait toujours peur. Et c’est bien normal. Mais si vous ne tentez pas l’expérience, vous aurez très certainement des regrets. Combien se disent « j’aurai dû le faire quand j’étais plus jeune ! » ? Ce qu’il faut, c’est avoir une vision lucide de la situation. Dès cette étape franchie, faites un rétroplanning et fixez-vous des dates butoirs. Dites-vous  « je me donne 1 an », par exemple, et ayez en tête que même si ça ne fonctionne pas, il ne sera jamais trop tard pour retourner dans le monde du salariat. Mais vous aurez vécu une belle expérience, et vous n’aurez aucun regret.

    Alors ? Et si vous vous lanciez…

    Sauter le pas n’est pas évident, je vous l’accorde volontiers. Mais c’est le prix de la liberté. En revanche, le prix de la liberté ce sont les responsabilités… Et ce n’est pas toujours facile d’assumer seul toutes ces responsabilités. Mais croyez-moi, devenir son propre patron, gérer son temps à sa guise, donner plus de sens à sa vie professionnelle (donc personnelle), être fier d’avoir franchi des étapes, c’est vraiment hyper épanouissant !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Comment bien préparer la rentrée avec dynamisme et joie ?

    Comment bien préparer la rentrée avec dynamisme et joie ?

    Toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit !

    Je déteste ce proverbe et pourtant il est bien vrai. On tourne la page des vacances et on commence le nouveau chapitre de la rentrée. Mais qui a dit que septembre doit rimer avec méandres ? Pourquoi pas avec détendre ou surprendre ? Et rentrée avec été, profiter, jouer, chanter, danser ? Car, oui, même à la rentrée, il fait beau, chaud, le soleil brille encore et il n’y a aucune raison de ne pas en profiter !

    Mais quand le blues voire le stress s’invite au barbecue de fin d’été comment faire ? Comment gérer la panique de la rentrée ? Comment s’y préparer au mieux afin qu’elle se fasse dans la joie et la bonne humeur ? Comment adapter son corps à un nouveau rythme de vie ? Comment réadapter le sommeil, l’alimentation, le sport, quand le programme était plutôt au farniente et aux apéritifs ?

    Oui, je vous l’accorde, ce n’est pas de gaieté de cœur que l’on renonce à tout cela, mais avec quelques pensées positives, la transition peut être moins douloureuse. Alors comment se réapproprier le quotidien en douceur et avec le sourire ?

    Une reprise en douceur sans stress ni déprime

    On a tous connu ce petit coup de blues de la rentrée qui vient nous tirailler le ventre quelques jours avant le « D day ». Pas de panique, c’est normal ! Mais ne laissons pas ce vague à l’âme se transformer en un stress paralysant ! Dites-vous que tout le monde vit la même chose en même temps que vous, et que ce « deuil » des vacances est difficile au début mais qu’il n’est pas du tout insurmontable.

    Alors, oui ! La rentrée est souvent synonyme de rush, de réunions, de nouveaux projets… Une effervescence qui contraste radicalement avec l’oisiveté des vacances, mais il ne faut pas pour autant céder au surmenage ! On s’organise ! On se donne des petits objectifs à atteindre et on choisit de vivre cette rentrée au jour le jour sans se mettre la pression.

    Au travail, le maître mot : Hiérarchiser ! On traite les tâches importantes d’abord, sans se laisser déborder par la tonne de travail qui nous attend. On s’organise et on trie. Et surtout, on ne procrastine pas ! Remettre au lendemain ce que l’on aurait pu faire le jour même va nous mettre en retard sur notre planning des tâches à accomplir et ainsi, augmenter notre stress et diminuer notre estime de soi. On applique également cette technique pour le traitement des 2 millions de mails qui saturent notre boîte :

    • Commencer par un tri rapide, et les répartir dans 3 boîtes (« à faire dans les 24-48 heures », « à faire dans la semaine », « pas urgent »)
    • Les lire en plusieurs fois (par paquets de 50 ou 100)
    • Le faire plutôt le matin en arrivant : c’est mieux de commencer par le plus rébarbatif
    • Gérer un mail à la fois.

    Et on ne se prive pas des pauses habituelles avec les collègues pour se remémorer ensemble les bons moments de l’été ! On continue les petits plaisirs des vacances et on s’octroie une tomate mozza en terrasse entre midi et deux !

    Les plaisirs de l’été que l’on fait perdurer…

    Pourquoi se mettre au régime strict et bosser comme un acharné dès le premier septembre? Pourquoi ne pas continuer à s’octroyer les petits plaisirs de cet été ? Une fois que nous avons accompli les tâches de la journée au travail, il n’y a aucune raison de s’empêcher de déguster un bon petit apéro en terrasse entre amis. Au contraire ! Une reprise réussie, c’est aussi ça. On continue de prendre du temps pour soi, pour ceux que l’on aime, on profite des moments de détente en solo et les moments de partage entre amis. On fait le marché, on se balade dans la nature ou au bord de l’eau le week-end… On se fait plaisir sans culpabiliser.

    Et pourquoi ne pas adopter ce mode « détente », « stressless » au travail ? Ne serait-il pas bénéfique ? Ne travaillons-nous pas mieux lorsque ce n’est pas dans l’urgence ? Laissons un peu s’inviter dans notre bureau le calme et la détente et chassons l’urgence, la pression et l’angoisse.

    Du boulot, d’accord ! Mais dans un dynamisme positif et avec le sourire. On prend un peu de recul et surtout beaucoup de plaisir.

    Comment bien préparer la rentrée avec joie ?

    Malgré tout, il y a quelques petits efforts à faire…

    Eh oui ! Si la rentrée doit être vécue de la manière la plus positive qu’il soit, notre corps va avoir besoin d’un léger rééquilibrage au niveau du sommeil, de l’alimentation et de l’activité physique ! Un « mal » nécessaire pour qu’il vous accompagne au mieux dans ce nouveau rythme de vie. Alors on s’y met doucement mais sûrement !

    On commence par reprendre de bonnes habitudes alimentaires sans pour autant bannir les petits plaisirs des vacances. On adopte le « un peu moins, et un peu plus » :

    • un peu moins de rosé et un peu plus d’eau
    • un peu moins de chips et un peu plus de légumes
    • un peu moins de glace et un peu plus de fruits
    • On n’oublie pas non plus le sommeil, facteur très important pour redémarrer sur de bonnes bases. Voici donc 2 ou 3 petits conseils pour un sommeil réparateur :
    • on évite de boire de l’alcool trop tard le soir…  
    • on apaise son corps et son esprit en finissant le bon bouquin des vacances

    Et pour finir, on continue ou on reprend une activité physique régulière pour se décharger du stress, de la pression, et faire du bien à notre corps et à notre esprit. Inutile de se fixer des résolutions de sportif de haut niveau : on va à son rythme, l’essentiel est dans l’action.

    On se fait plaisir et surtout du bien ! On peut le faire solo ou entre amis, dans un parc, le long d’un fleuve, sur la plage ou en montagne, peu importe. On se défoule et on prend son pied ! On court, on pédale, on nage et on se détend aussi…

    On s’oxygène et on se recentre sur soi et sur l’essentiel

    On se défoule mais pas que ! On laisse aussi la place à la détente de notre esprit et de notre corps. On s’oxygène, on respire et on apaise toutes les mauvaises tensions liées au stress de la rentrée. Et rien de mieux pour cela que les activités comme le yoga, la méditation ou encore la sophrologie. Les jours sont encore longs, alors on profite jusqu’au bout du beau temps et de la lumière apaisante du soir pour aller faire notre activité dans le jardin ou dans un parc pour respirer l’air frais et pur de la nature. Mais quels sont les bienfaits de ces trois techniques ?

    Le yoga, tout d’abord, peut, grâce à certaines postures, avoir des effets stimulants qui vont nous faire un bien fou. Certaines ont un effet apaisant, d’autres procurent de l’énergie en produisant de la dopamine, et d’autres encore réduisent notre stress en diminuant le taux de cortisol.

    La sophrologie, elle, en jouant sur les organes et la circulation sanguine, permet de maintenir notre corps en bonne santé. Le travail se fait au niveau corporel, émotionnel et mental. Elle va aussi entraîner le renforcement de nos connexions neuronales, utiles au travail !

    Et enfin, la méditation, va nous apaiser en nous recentrant sur nous-même et sur notre environnement.

    N’oubliez que si vous souhaitez des renseignements, je suis à votre disposition !

    Mieux qu’un smoothie détox, ces activités nous apportent l’énergie mais aussi l’apaisement nécessaires à la remise en route de notre corps et notre cerveau.

    Alors…

    C’est la rentrée… Oui, mais on ne se met pas la rate au court-bouillon pour autant ! Pas de stress, pas de panique ! Inutile de mettre en place un régime drastique car vous ne ferez qu’augmenter le blues de la rentrée ! On effectue un rééquilibrage en douceur sans pour autant se priver des petits plaisirs de cet été. De la méthode sans frustrations !

    Alors, bonne rentrée à tous sous le soleil et avec quand même quelques petits cocktails (avec modération bien sûr !).

    Charlotte Vallet -Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

     

  • Des idées pour améliorer le bien-être au travail

    Des idées pour améliorer le bien-être au travail

     

    Il a fallu de longues années avant que l’on admette le lien direct entre la performance d’une entreprise et le ressenti des salariés. La faute aux premières démarches qualité ? En effet, ces dernières ont longtemps orienté les managers à prioriser la satisfaction des clients, laquelle était souvent obtenue au détriment de la satisfaction des salariés. Quelle erreur… ! D’autant plus que parallèlement, les rapports au travail se modifiaient radicalement avec l’arrivée dans le monde du travail de la génération Y puis de la génération Z, à la recherche, entre autres, d’un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle. Bref… Ne nous éternisons pas sur les causes et les conséquences, puisque ça y est : il est désormais acquis (ou presque…) qu’un salarié heureux est plus performant ! La mise en place d’une politique de bien-être au travail devient quasiment incontournable. L’objet de cet article n’est pas d’en faire la promotion, mais de vous donner des idées concrètes pour la mettre en place.

    Mais avant de vous livrer ces idées, quelques chiffres pour les récalcitrants

    La notion de bien-être est très difficile à définir et à chiffrer, tant nous sommes différents, et tant les secteurs d’activité sont différents. De nombreux sociologues ou experts en RH se sont penchés sur la notion et l’impact de la satisfaction des salariés. Mais ce qui a véritablement fait bouger les choses, ce sont les premières réglementations concernant l’obligation pour l’employeur d’évaluer les risques, et notamment les risques professionnels puis psychosociaux, dont les conséquences pouvaient être dramatiques. Rappelons ici la vague de suicide chez Orange, il y a dix ans…

    Mais il ne faut pas confondre risques psychosociaux et bien-être au travail. On peut juste dire que la mise en place d’actions en faveur du bien-être au travail est l’un des axes (parmi beaucoup d’autres) qu’il faut développer pour diminuer les risques psychosociaux.

    Parmi les études les plus récentes, citons celles du Cabinet Stimulus et des Cabinets Amarok/Malakoff-Médéric dont les résultats ont été synthétisés sans un article fort intéressant dans la revue Capital.

    • 70 % des salariés déclarent avoir un travail nerveusement.
    • 52 % des salariés se disent anxieux au travail.
    • 29 % présentent un niveau dépressif élevé et 6 % sont probablement en dépression.
    • 18 % des salariés affirment avoir été victimes d’un burn-out (syndrome d’épuisement professionnel).

    Et ci-dessous quelques autres chiffres plutôt significatifs…

     

     Un employé qui ne sent pas bien commence par poser des arrêts maladie et finit par partir !

    Le cout caché moyen de l’absentéisme s’établirait chaque année à 4 059 euros par salarié. En multipliant ce chiffre par 26,6 millions, soit la population active française, on obtient donc une facture de 107,9 milliards par an (d’après le journal Les Échos).

    Et c’est sans compter les coûts du turn-over, et donc des nouveaux recrutements, qui sont également énormes pour les entreprises…

    Alors, on y va ?

    Les idées pour améliorer le bien-être au travail

     

    Bien sûr tout dépend de la taille de votre entreprise et du budget qu’elle aura à disposition (ou plus exactement qu’elle priorisera ou non… : ne dit-on pas que tout est une question de priorité ?). Mais croyez-moi, il y en a pour tous les goûts et à tous les prix.

    Réaliser un questionnaire pour recueillir des idées émanant des salariés ou pour recueillir leurs besoins

    La première étape est sans conteste, d’interroger les salariés. Inutile de mettre un babyfoot si l’équipe est composé de 90 % de filles ! J’exagère… je le sais, mais n’oublions que cette fois, nous sommes centré sur la satisfaction des salariés. Par exemple, pour des postes stressants ou pour des postes pour lesquels l’essentiel de la rémunération est lié à des primes, beaucoup de salariés réclament des ateliers pour apprendre à gérer le stress, type séance de sophrologie. Nous y reviendrons en fin d’article. Vous l’aurez compris, quitte à faire plaisir aux salariés, autant leur demander ce qu’ils souhaitent ! Les salariés sont suffisamment intelligents pour rester raisonnables…

    Optimiser la décoration et l’agencement des locaux

    Quoi de plus démotivant que d’arriver le matin, déjà un peu groggy…, dans des locaux tristes, voire lugubres, sans âme ? Un petit rafraîchissement des lieux, quelques petits objets décoratifs, quelques plantes vertes (avec un responsable des plantes vertes J), quelques affiches un peu fun, et le tour est joué ! Bon, je ne parle pas de la machine à café… C’est la base.

    De même l’agencement des bureaux peut aussi être modifié pour rendre l’espace plus convivial.

    Créer des espaces différents

    Mais la convivialité a ses limites ! Être sans cesse les uns sur les autres, au bout d’un moment… Vous m’avez comprise ! Il faut donc également penser à la détente, à l’isolement, au repos… En fait, il faut envisager des espaces de natures différentes. Des lieux de vie (et de travail), des lieux de détente (salle de jeux, installation de canapés bien confortables), et des lieux où l’on peut s’isoler et faire une sieste, par exemple.

    Proposer des activités ludiques en externe ou en interne

    Organiser des évènements en externe

    Pas tous les jours, bien sûr ! Mais de nombreuses entreprises misent beaucoup, et à juste titre, sur l’organisation d’évènements sur le temps de travail. Les entreprises anglo-saxonnes n’hésitent pas à consacrer un vendredi après-midi par mois à un événement qui rassemblent les salariés. De toutes les manières, soyons lucide : qui est hyperconcentré le vendredi après-midi 🙂 ? Alors pourquoi ne pas retourner cela à l’avantage de l’entreprise ?

    • Un pique-nique ?
    • Une virée sur les bords de Seine ?
    • Une chasse au trésor ?
    • Se rendre dans un Espace Game ?

    Des indispensables pour souder les équipes… Normalement… !

    Organiser des évènements en interne

    Dans le même esprit, les événements peuvent être organisés en interne. Aujourd’hui, il existe de nombreuses plateformes qui proposent au RH des activités de toute nature. Par exemple, sur le site Yuco.co, des centaines de programmes et d’activités sont proposées aux entreprises. Sur cette plateforme, vous trouverez des activités dans les domaines suivants :

    • Développement personnel
    • Leadership et le management
    • Le sport
    • Le bien-être et la relaxation
    • L’art et la culture

    De l’Aromathérapie, à l’œnologie, au yoga, à la boxe, aux cours de cuisine, relaxation, technique de respiration… Impossible de ne pas y trouver son bonheur !

    Organiser des ateliers de sophrologie et/ou de lâcher prise : l’atelier le plus prisé

    En  lien direct avec ce que j’ai écrit précédemment, la sophrologie fait partie des demandes récurrentes. En effet, vaincre ou simplement gérer le stress, l’angoisse est l’un des ateliers les plus prisés. Sophrologue à Paris, je peux intervenir dans votre entreprise ! N’hésitez pas à me contacter :-).

    Quelques autres petites idées en vrac…

    • Faire livrer de temps en temps de petits-déjeuners ou des fruits.
    • Apprendre à récompenser et à féliciter ses salariés (n’est-ce pas Mesdames et Messieurs les managers… ?)
    • Veillez à la bonne intégration des nouveaux. Un salarié bien intégré sera plus rapidement opérationnel !
    • Travaillez sur la flexibilité des horaires (et notamment sur le télétravail) et sur les congés payés.
    • Organisez une journée famille ! Durant laquelle le salarié peut montrer à ses proches, son cadre de travail.
    • Et pour finir, je vais peut-être en choquer certains, mais parfois, il ne suffit pas de grand-chose… Un simple bonjour aimable, un minimum d’intérêt et de respect peuvent aussi suffire aux salariés… Et ça, ce n’est pas très onéreux…

    Conclusion

    D’après une étude menée par Harvard/MIT, les salariés heureux sont :

    • 31 % plus productifs
    • Deux fois moins malades
    • Six fois moins absents
    • Neuf fois plus loyaux

    Alors, ça vaut peut-être le coup d’investir ?

    En même temps, savez-vous vraiment le temps que vous passez au travail ???

    12 % de votre vie… !! Alors que c’était 40 % au début du 20e siècle et 70 % durant la 3e République. (Source Regionjob : . https://www.regionsjob.com/actualites/chiffres-cles-monde-travail.html )

    À ce rythme, dans 50 ans… la question ne se posera plus 🙂 !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

     

     

     

     

     

     

  • L’échec est-il nécessaire pour réussir ?

    L’échec est-il nécessaire pour réussir ?

    « L’échec est le fondement de la réussite » a dit un jour le sage chinois Lao-Tseu. Et si c’était vrai ? Et si nous devions échouer avant de connaître le succès ?

    Pour pouvoir répondre à ces questions, je me suis quand même interrogée sur la définition du mot « échec ». Qu’est-ce que l’échec ? Ce que j’ai pu constater, en faisant mes recherches, c’est déjà qu’il existe une réelle différence dans la perception de l’échec en France et dans les pays Anglo-saxons. Si en France l’échec est une défaite voire une honte, dans les pays anglo-saxons, il est un élément à part entière du parcours vers la réussite voire nécessaire pour réussir. Si les Français ont plutôt tendance à cacher ces « ratages », les Américains, eux, en font les acteurs principaux de leur « story telling » !

    Mais alors, faut-il avoir une considération négative de l’échec à la française ou au contraire, prendre cela comme un enrichissement ? Est-ce que nous devons lier les 2 termes ou les dissocier ? L’échec est-il fatal ? Faut-il avoir peur d’échouer ? L’échec invalide-t-il un projet ? Faut-il rater pour réussir ? Comment vit-on l’échec ?

    L’échec : une même définition pour tout le monde ?

    Charles Pépin, auteur des « Vertus de l’échec » définit l’échec comme « une erreur doublée d’un sentiment de défaite. Certaines erreurs peuvent être rectifiées sans nous affecter plus que ça. D’autres nous terrassent car nous y avons joué une part de nous-mêmes, liée à ce que Freud appelait l’idéal du moi : c’est notre valeur même qui est remise en question. Ce qui nous accable, c’est le fait de confondre notre personne avec notre ratage, plutôt que de l’observer comme un fait à analyser, comme l’occasion d’un apprentissage. »

    En France, une (très) mauvaise perception de l’échec

    Si nous avons si peur de l’échec en France, c’est que ce dernier est plutôt mal perçu, et ce, depuis notre plus tendre enfance. En effet, nous sommes, dès le plus jeune âge, valorisés lorsque nous respectons les règles et les consignes données par nos parents ou le système éducatif, ce qui laisse peu de place à l’erreur. Tout au long de notre parcours scolaire, les erreurs sont la base de notre notation, chaque faute faisant dégringoler notre note finale. Il est donc clair que le système éducatif français tend à comparer les personnes et leur travail selon le nombre d’erreurs qu’ils ont faites et non à ce qu’ils ont appris de ces erreurs. Et chacun retrouvera le même mode de fonctionnement plus tard dans le monde du travail et de l’entrepreunariat. En France, celui qui échoue est donc celui qui aurait mal fait son job ou qui n’aurait pas respecté les consignes et cet échec serait donc synonyme de défaite pour celui qui le vit. L’expérience est donc vécue comme une honte, et la confiance en cette personne tend à diminuer. Rare est la place pour une seconde chance !

    Mais si l’échec en France rime avec défaite et est donc mal vécu pour la plupart d’entre nous, en est-il de même partout ? Eh bien non !

    Une vision différente de l’échec dans les pays scandinaves et anglo-saxons

    Dans ces pays, à l’inverse du modèle français, on prône la culture de l’échec. En effet, il est davantage valorisé et est totalement inhérent à l’aventure humaine. Il est signe d’audace, de persévérance et de volonté d’entreprendre. Il permet de prendre de meilleures décisions ou de les ajuster. Cette valorisation des échecs permet d’ôter une partie de « peur » qui y est souvent associée. Ce n’est donc pas un cercle vicieux mais bien un cercle vertueux qui s’instaure, la défaite n’étant plus source d’erreur et de fatalité mais une source d’enrichissement pour les projets futurs. De nombreux exemples de réussites américaines le démontrent. Rappelons rapidement le parcours de Steve Jobs qui illustre parfaitement cette vision. Après quelques années à la tête de cette grande entreprise Apple, qui est la sienne, il a été renvoyé. Loin de se décourager, il rachète Pixar et en fait l’un des piliers du cinéma d’animations. Puis il reviendra finalement chez Apple qui deviendra la première marque mondiale. Morale de cette histoire : il ne faut jamais baisser les bras suite à un échec mais plutôt en faire une force pour atteindre son objectif avec succès.

    Selon Freud, quand on échoue, on comprend mieux comment on peut réussir. Ainsi, le succès est pavé d’échecs. L’idée que le succès soit possible sans jamais échouer est absurde. Il est impossible d’arriver directement au succès, la réussite passe par l’action et donc par l’échec. Ces deux termes seraient donc totalement liés, indissociables. L’un n’irait donc pas sans l’autre. Mais est-ce réellement le cas pour tout le monde ? Et si nous n’arrivions pas à nous relever suite à un échec ? Avons-nous tous la force, la motivation, et les outils nécessaires pour rebondir ? Ne peut-il pas être fatal parfois ?

     

    Avons-nous tous la capacité à nous relever suite à un échec ?

     Bien sûr ! Comme un enfant qui tombe lors de son apprentissage de la marche, nous pouvons apprendre à nous relever suite à un échec. Certains vont avoir besoin de plus de temps que d’autres, voire même besoin d’une aide extérieure …

    Mais il ne faut pas prendre ce problème à la légère…

    Sommes-nous réellement TOUS capables de surmonter les échecs ?

     Comme toujours, tout n’est pas blanc ou noir ! Si la plupart des gens réussissent à se remettre de leurs échecs et à avancer, certains, en revanche, sont plus durement affectés. Un échec, perçu différemment par chacun d’entre nous, a donc des conséquences plus ou moins graves.

    Quelles sont-elles ?

    • Une incapacité à faire de nouveaux projets par peur d’échouer
    • Une incapacité à retrouver confiance en soi au travail ou dans son couple
    • Une maladie physique
    • Une maladie psychologique ou psychiatrique
    • Et, dans les cas les plus dramatiques, certaines personnes ne peuvent plus affronter la vie et se suicident.

    Alors, il est primordial de savoir où l’on se situe, et  de trouver la manière pour rebondir.

    Quelques pistes… 

    Les principales étapes nécessaires pour repartir plus fort vers le succès:

    • Accepter l’échec
    • Prendre du recul
    • Se questionner sur les raisons de l’échec
    • Corriger

    Ce n’est que lorsque vous trouverez les causes que vous pourrez rebondir et aller de l’avant sans réitérer les mêmes erreurs et réussir à atteindre votre but.

    Voici une liste non exhaustive de questions auxquelles vous pourriez tenter de répondre, s’il s’agit d’un projet professionnel :

    • Qu’est-ce qui a provoqué cet échec ?
    • Suis-je entièrement responsable ?
    • À quel moment ai-je perdu le contrôle ? Pourquoi ?
    • Ai-je bien fait de m’engager dans ce projet ?
    • Ai-je manqué d’outils pour réussir ?
    • Ai-je manqué de motivation ? Pourquoi ?

    S’il s’agit d’un échec personnel :

    • Quelle est ma part de responsabilité ?
    • Quelles erreurs ai-je faites et pourquoi ?
    • Comment ne pas les reproduire ?
    • Que dois-je changer ?

    Quelle que soit la situation donc le problème, il faut en trouver la cause (la vraie). Seule la cause vous permet de trouver la solution. Pour celles et ceux que cela intéresse, je vous conseille fortement la méthode des 5 pourquoi.

     Et si cette introspection ne suffit pas à vous donner toutes les clés pour repartir plus fort vers le succès, vous pouvez très bien associer cet exercice à une aide extérieure. Vous pourriez, par exemple, suivre une thérapie pour livrer votre ressenti sur cette expérience douloureuse et reprendre confiance en vous. Mais aussi, pratiquer une activité comme le yoga, la sophrologie ou encore la méditation pour vous permettre de « lâcher-prise », de vous recentrer sur vous et de vous détendre.

    Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à me contacter !

    Conclusion

    Il semblerait que la réponse à la question « l’échec est-il nécessaire pour réussir ? » soit bien plus complexe qu’un simple « oui » ou « non ». Notre vision de l’échec étant différente d’une personne à l’autre et aussi d’une population à une autre, il serait judicieux de dire que nous apprenons tous les jours de nos expériences. Elles nous enrichissent, nous renforcent, nous donnent des leçons qui vont nous permettre d’évoluer et d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés (personnels et professionnels). Selon notre degré d’acceptation de l’échec, ce dernier pourra nous booster pour avancer ou au contraire nous affaiblir. Mais il n’est pas fatal ! Accepter et rebondir s’apprend ! Et ce qui est important, n’est-ce pas le chemin parcouru pour arriver à destination ?

    Je finirai par une phrase de Charles Pépin qui a dit : «  Qui n’a jamais connu l’échec a raté sa vie ». Alors tombez, relevez-vous et tombez encore jusqu’à ce que votre objectif soit atteint. Faites de votre vie un perpétuel apprentissage, et de vos projets une joie au quotidien !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

  • CAP sur 2019 : Choisissez votre résolution.

    CAP sur 2019 : Choisissez votre résolution.

    Nous voici en 2019, nouveau départ, et comme d’habitude nouvelles résolutions !

    La nouvelle année, c’est souvent une façon pour tout un chacun de se libérer du passé (et de ses mauvaises habitudes) et de recommencer sur de nouvelles bases en essayant d’être quelqu’un de “mieux”. Du moins, c’est parfois l’illusion que nous avons face à cette nouvelle ligne de départ.

    Le mois de janvier, c’est aussi une période « d’amour » au cours de laquelle nous exprimons nos voeux et nos sentiments envers autrui. Qui n’a pas entendu les mots doux ci-dessous ?

    “Bonne année à toutes les choses, au monde, à la mer, aux forêts.
    Bonne année à toutes les roses que l’hiver prépare en secret.
    Bonne année à tous ceux qui m’aiment et qui m’entendent ici-bas.
    Et bonne année aussi, quand même, à tous ceux qui ne m’aiment pas.”

    Quoi qu’il en soit, se fixer des objectifs est essentiel pour avancer. C’est aussi une histoire de fierté personnelle. Dès lors que l’on est dans cette démarche, on se sent déjà mieux, comme si on s’aimait déjà un peu plus, je dirais.

    Mais attention à ne pas se mentir… Se fixer des objectifs intenables, comme une liste de 10 résolutions, ne sert à rien, bien au contraire… Mieux vaut se fixer un objectif et l’atteindre, que 10, et n’en atteindre aucun. Alors fixez-vous, une et une seule résolution, et donnez-vous à 100 % pour la tenir.

    Vouloir à la fois arrêter de fumer, se mettre au sport, arrêter de procrastiner, se fixer un voyage, c’est très certainement un peu prétentieux. Mieux vaut être réaliste et moins exigeant.

    Dans cet article, je vous ai dressé une liste de résolutions classées par thématique. Ce ne sont bien sûr que des propositions. À vous de vous les approprier, en fonction de votre personnalité.

    « L’essentiel n’est pas de vivre, mais de bien vivre » 

    Dormir plus

    C’est essentiel : respectez-vous et tentez de dormir au minimum 8 heures par nuit. Votre corps vous le rendra au centuple. Très souvent, on imagine que l’hygiène de vie passe par la nourriture. Certes, ce n’est pas faux. Mais le sommeil est prioritaire, d’autant que lorsque l’on manque de sommeil, on a plus tendance à manger en plus grandes quantités.

    Boire plus

    Même si l’on a moins soif en hiver, je vous l’accorde, il est important de continuer à s’hydrater de la même façon qu’en été. En effet, avec le froid, le corps se dessèche considérablement, et il est primordial de boire au minimum 1,5 litres de liquide par jour. Je vous conseille de vous préparer des smoothies dès le réveil, ainsi qu’un jus de citron tiède. Vous démarrerez alors la journée avec déjà une dose correcte de liquide.

    Bouteille d'eau en plastique imprimé Maisons du monde

    Utiliser un humidificateur chez soi

    Je n’avais pas vraiment conscience de l’apport d’un humidificateur avant que l’on ne m’en parle et que je lise des articles sur ce sujet. Eh bien, je fais toute la différence depuis que j’en utilise un. Je suis beaucoup moins malade et mon sommeil s’est nettement amélioré.

    S’inscrire à une course à pied

    Pour ma part, je me suis inscrite à un marathon cette année. Rien que le fait de m’entraîner régulièrement pour cette épreuve, somme toute difficile, me procure de bonnes sensations et des vibrations positives. C’est un véritable challenge et je ne suis pas certaine de relever ce défi…, mais je suis déjà très fière de moi que de m’être inscrite.

    Aller voir un magnétiseur

    J’ai déjà écrit un article sur mon blog sur deux jeunes femmes superbes qui font des miracles en la matière. C’est idéal en cas de manque de motivation et de petit coup de mou. Elles font en sorte que vos énergies circulent mieux dans votre corps.

    J’ai rendez-vous demain avec un autre praticien qui est situé dans le 17e arrondissement de Paris. Je souhaite qu’il m’aide à accélérer le processus de diminution de mon inflammation sur le visage (liée au laser ablatif). Je vous écrirai un article sur cette expérience et vous donnerai ses coordonnées, si bien sûr, ça fonctionne !

    Faire de la méditation

    La méditation n’est pas “seulement” un phénomène de mode. C’est une méthode qui a été éprouvée en termes de bénéfices sur la santé mentale. Pratiquer un peu de méditation avec l’application “Petit Bambou”, chaque jour, peut être une solution pour aller mieux. Ce serait une ” sage ” résolution…

    New Moon Vibes: Our New Moon Ritual + Guided Meditation | Wabi-Sabi Well

    Se reposer en cas de fatigue sans aucune culpabilité

    On parle toujours de procrastination lorsque l’on prend l’habitude de tout remettre au lendemain. Cela dit, se reposer en cas de grosse fatigue au lieu de répondre à ses objectifs du jour, ne doit pas engendrer de la culpabilité. D’autant que vous ne serez pas efficace. Alors faites de 2019, une année sans culpabilité.

    Un soin du visage tous les 1 mois et demi

    Avec la pollution très présente à Paris, il est essentiel de prendre soin de son visage. Alors, parfois on y pense, mais on a souvent tendance à négliger l’importance de faire des soins. Pourtant, il existe de nombreux endroits où l’on peut faire de très bons soins du visage à des prix attractifs à Paris. Et si vous ne pouvez pas, commencez déjà par bien vous démaquiller et vous nettoyer le visage le soir, et de l’hydrater quotidiennement.

    Se mettre au sauna

    Les bienfaits du sauna sont nombreux et apportent surtout une relaxation simple et accessible à l’ensemble du corps. Et aujourd’hui, nous avons la chance de trouver des saunas accessibles facilement dans les salles de gym, par exemple. Je vous conseille de faire 3 sessions de 15 minutes, en  vous douchant à l’eau froide, entre chaque session.

    Mettre au repos son estomac

    Depuis quelque temps, j’essaie de faire en sorte de reposer mon estomac, durant 13 heures au minimum. Je dîne vers 19 heures et je ne petit-déjeune pas avant 9 heures. Vous vous sentez tellement plus léger au réveil. Je me suis organisée pour travailler de chez moi, jusqu’au petit déjeuner, de façon à me préparer un succulent encas plein de fibres et de vitamines, que j’absorbe avec délectation, à 9 heures pétantes !

    Salade pommes et noix Plus

    Penser aux protéines alternatives

    J’ai renoncé à manger de la viande, et je suppose que d’autres personnes sont dans le même cas que moi. Aussi, et pour pallier le manque de protéines, j’ai trouvé, récemment, en magasin bio, une petite perle qui s’appelle ” l’Éveil du Bouddha “. C’est une poudre que vous mélangez à du lait végétal (ou même du lait de vache si vous préférez) et qui est un délice pour les papilles. Elle existe sous différents parfums : ma préférée est celle au cacao.

    Diminuer le temps d’écran sur le téléphone au profit d’un livre

    Il est difficile de trouver du temps pour lire un livre, je vous l’accorde ! En revanche, nous en trouvons pour le passer sur notre écran de téléphone …  Et si vous avez un IPhone, vous avez désormais droit à un rapport quotidien du temps passé sur votre écran… et c’est assez alarmant. Et si nous tentions de diminuer le temps passé à cette ” activité ” ? En la divisant par deux, on pourrait déjà, à nouveau lire ou rire !

    Se mettre à la sophrologie

    Ce n’est pas parce que je suis sophrologue que je vous encourage à essayer la sophrologie. C’est surtout parce que vous y mettre vous fera un bien fou. Croyez-moi, c’est presque magique. La respiration est la clé du bien-être. Alors, essayez !

     

    « Le langage structure tout de la relation humaine »

    Être plus gratifiant envers soi et envers les autres

    Apprenez à dire MERCI ! Cela semble évident, mais pas tant que cela. On prend l’habitude d’évoluer avec ceux qui nous entourent, et sans même que ce soit volontaire parfois, on oublie de dire Merci. Pourtant, être reconnaissant envers les gens qui nous accompagnent au quotidien est la moindre des choses. Le leur dire leur fera un bien fou. Et à vous aussi d’ailleurs. Il faut être conscient que c’est une véritable chance d’être soutenu. Alors, on ose dire merci, mais surtout, on y pense !

    Avouer à une personne qu’on l’aime

    Sans amour la vie ne mérite pas d’être vécue… C’est, en effet, le Saint Graal pour avancer et être en paix avec soi-même. En ce début 2019, avouez aux personnes qui vous sont chères que vous les aimez, mais surtout à votre bien aimé(e) caché(e) ou pas. Il faut mettre sa fierté de côté pour être en accord avec soi-même. Qu’avons-nous à perdre ?

    Faire preuve de sincérité en toute circonstance

    La sincérité est le pilier de toutes les relations. Sans elle, il est impossible d’avancer. Soyez toujours sincère avec les autres, et par la même occasion avec vous-même. Je vous invite à lire mon article sur ce thème (qui m’est très cher) et qui sera très prochainement publié !

    Renouer avec un vieil ami

    Il est possible qu’un vieil ami vous ait fait du mal… beaucoup de mal. Et si vous faisiez un effort pour analyser la situation… Et si cette personne était quelqu’un de bon qui vous a blessé(e) sans le vouloir, lui pardonneriez-vous ? Débarrassez-vous de vos rancoeurs.

    First kisses immortalized in photos.

    « Le voyage est un retour vers l’essentiel »

    Prévoir un road trip 

    Il est temps pour vous de voyager et de parcourir le monde. Contrairement à ce que l’on pense, le voyage n’est pas une question de chance mais réellement d’envies. Si l’on a vraiment envie de voyager, c’est toujours possible.

    Découvrir l’Afrique

    C’est encore un continent méconnu de la plupart des gens. Et pourtant et j’ai beaucoup voyagé !  C’est en Afrique que vous pourrez découvrir les plus beaux paysage du monde !

    Afrique: le style à l'état pur!

     

     

    « Le plus grand échec est de ne pas avoir le courage d’oser »

    Faire du camping

    “L’aventure est dans chaque souffle de vent” ! Faire du camping permet de découvrir de nombreuses facettes que nous ne connaissons pas toujours ! La vie en société, la vie sans confort… et plein d’autres choses encore…

    Monter le Kilimandjaro

    “Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même… On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues…”. Certes, ce n’est pas donné à tout le monde… Mais quelle merveilleuse aventure !

    Sauter en parachute

     “La vie est un voyage en parachute.” Ok, ok… Mais un vrai saut en parachute… ça décoiffe ! Ça par exemple, ce peut être une deuxième résolution que vous pouvez programmer dans l’année.

    Voyager seul

    “ La solitude est un art ”. C’est lorsque l’on est fasse à soi-même que l’on apprend le plus de choses.

    Vivre à l’étranger au moins une fois dans sa vie

    “Rien ne développe l’intelligence comme les voyages”. Honnêtement, c’est le must du must pour s’ouvrir l’esprit.

    Démarrer une entreprise 

     “Chaque fois que vous voyez une entreprise qui réussit, dites-vous que c’est parce qu’un jour, quelqu’un a pris une décision courageuse.”. Aujourd’hui, si vous avez une passion (et quelques compétences tout de même), rien de plus facile que de vous lancer dans l’aventure de l’entrepreunariat.

     

    « Connais-toi toi-même »

    Avoir toujours un livre de chevet à portée de mains

    “La lecture est l’apothéose de l’écriture”…

    Apprendre une deuxième langue

    De nos jours, il existe de nombreuses méthodes pour apprendre une nouvelle langue à des prix attractifs. Plus besoin de passer par des organismes qui vous feront payer des tarifs exorbitants. Vous pouvez même apprendre une langue grâce à des formules en ligne gratuites ou des applications téléchargeables.

    Aller seule au cinéma

    Croyez-moi ou non mais c’est une bulle de confort absolu. Personne pour vous parler durant le film, ou pour vous piquer vos pop-corps (rires). Des émotions au plus profond de nous-même.

    Écouter des podcasts comme « Nouvelle École »

     Mon podcast de l’année ? Vous le trouverez principalement sur Apple Podcast mais aussi sur YouTube.

    Lecture

    « Le bonheur est né de l’altruisme »

    Donner son sang

    “Évalue ta richesse à l’importance de ce que tu donnes.”

    Avoir un animal de compagnie et lui donner beaucoup d’amour

    On n’est jamais aussi heureux que dans le bonheur qu’on donne. Donner, c’est recevoir.” C’est une sacrée résolution mais que de bonheur !

    Faire du bénévolat 

    Donner est un plaisir plus durable que recevoir, car celui des deux qui donne est celui que se souvient le plus longtemps.”

     

    « La nature donne les mouvements, et l’art les enseignements »

    Aller plus souvent à la campagne

    Souvent, on se trouve des excuses pour ne pas bouger ! Et pourtant, vous pouvez aller vous aérer l’esprit et prendre l’air sans avoir de maison de campagne. Il existe de nombreuses promenades en forêt, et non loin de Paris. Je suis tombée récemment sur un article qui m’a donné quelques idées de balades : https://www.lesothers.com/11-randonnees-paris/?fbclid=IwAR3tSCvkNpU3BRsm121lAIZreJTpt38APM6g_CGBqPGraQxvjSM5osioM3o

    Acheter des plantes et leur donner de l’amour

    Il est prouvé que lorsque vous parlez à vos plantes et que vous vous montrez bienveillantes envers elles, elles poussent plus vite. Faites l’expérience, c’est intéressant !

    Trier ses poubelles

    Et si nous terminions par une résolution écologique ? Certes, ce n’est pas évident de le faire tous les jours, mais pas impossible non plus. Prévoyez chez vous deux poubelles, une pour le verre et une pour le reste au minimum. Le compost est intéressant et marrant à faire aussi. “Le compost est économique et gratuit.  À la maison, chacun de nous peut rediriger une bonne partie des déchets destinés à la poubelle vers le tri sélectif (verre, papier, carton, plastiques, textiles, boites de conserves…). Après ce tri, la moitié de la portion qu’il reste, est composée de déchets organiques compostables. Il s’agit aussi bien du trognon de pomme que du restant de repas, du marc de café avec son filtre ou encore des épluchures de pomme de terre et les feuilles de journal qui l’entourent sont des déchets.”

     

    Autumn in Park City, Utah 16 Incredibly Beautiful Aerial Pictures Of The American West

     

    Alors ? Quelle résolution avez-vous choisie ? 

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue 

     

  • DEVENIR AUTO-ENTREPRENEUR : LA CLÉ DE LA LIBERTÉ

    DEVENIR AUTO-ENTREPRENEUR : LA CLÉ DE LA LIBERTÉ

    Voici un article qu’il me tardait d’écrire, car je vis depuis plus d’un an maintenant un réel tournant dans ma vie professionnelle. Je suis passée d’une vie de salarié « classique » avec des horaires, un cadre, une hiérarchie, des règles, un salaire … à une vie de FREELANCE avec un statut d’auto-entrepreneur.

    Et, croyez-moi, même si j’ai mis du temps et si j’ai consacré de l’énergie pour m’habituer à cette nouvelle vie, c’est l’une des meilleures décisions que j’ai prise dans ma vie.

    Pour résumer, je me suis reconvertie, après sept années passées, dans le marketing.

    Pourquoi ? Pour répondre à un besoin existentiel d’inclure un « sens à mes journées ». Et surtout pour me tourner vers un domaine qui m’est cher depuis belle lurette : le bien-être et le conseil pour aider autrui à évoluer.

    Après avoir suivi une formation à distance, en plus de mes différents contrats précédents dans le marketing, j’ai tout quitté pour enfin mettre en place cette nouvelle activité.

    Mais, quand tu sors de sept ans dans des grands groupes, des grosses usines dans lesquelles l’organisation règne, comment s’y prendre ?

    Justement, je vous explique tout.

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    LE STATUT : Comment devient-on auto-entrepreneur ?

    Rien de plus simple, on s’inscrit, en quelques clics, sur les sites suivants :

    www.lautoentrepreneur.fr
    www.guichet-entreprises.fr

    MAIS, faites attention car certains sites internet facturent la création de votre micro-entreprise. Soyez vigilant au moment où vous créez votre statut. Il est abusif de payer des charges supplémentaires pour créer un statut : c’est GRATUIT. 

    TOUTE PERSONNE peut devenir auto-entrepreneur. Il suffit d’être majeur, et ce peu importe le domaine professionnel. C’est MAGIQUE et proposé à tous.

    La création du statut se fait en remplissant un formulaire purement administratif avec vos informations principales (coordonnées classiques). Et ceci s’effectue, en l’espace de 15 minutes pour les plus rapides et de 45 minutes pour les plus lents d’entre vous 🙂 .

    Vous recevez votre statut (en version papier) sous 15 jours dans votre boîte aux lettres. C’est un peu le cadeau du mois que vous attendiez tant. 

    À compter de cette date, vous avez alors la possibilité d’exercer en tant qu’auto-entrepreneur.

    LA DÉCLARATION À L’URSAFF

    Alors, le principal avantage du statut auto-entrepreneur, c’est la facilité dans la déclaration. Elle se fait directement sur le site de l’URSAFF, mensuellement ou trimestriellement, c’est à vous de choisir.

    Les charges sont ensuite prélevées directement sur votre compte en banque, après validation de la déclaration. La déclaration s’effectue en 10 minutes maximum. Aucune perte de temps.

    Les charges sont de 24 % dans la majorité des cas, à moins que vous ayez moins de 26 ans, et que vous puissiez bénéficier de l’ACCRE (aide de l’état pour les jeunes). Dans ce cas, vos charges sont réduites à 5 %, les deux premières années.

    Ce qui n’est pas mon cas, mais je m’y suis faite (rire) !

    Un exemple : Dans la situation où les charges sont de 24 %, si vous avez gagné 2 000 euros le mois dernier, vous paierez alors 480 euros de charges. Cela représente une certaine somme, en effet, mais croyez-moi, vous gagnez en liberté, je vous l’assure !

    Pour les petits chanceux qui ont moins de 26 ans, vous ne paierez alors que 100 euros de charges, pour un chiffre d’affaires de 2 000 €.

    Multi-potentiel

    TROUVER DES CLIENTS : DÉMARCHER DES ENTREPRISES

    Bon, vous voilà auto-entrepreneur, mais, petit problème… vous n’avez pas de clients.

    Rassurez-vous, c’est normal !

    On n’a rien sans rien dans la vie. Et il faut donc réaliser un travail important de communication pour se faire connaître.

    J’interviens, pour ma part, dans le domaine du bien-être. Mon objectif est de suivre des patients pour améliorer leur vie.

    Même si j’ai déjà de nombreux patients, tous aussi chaleureux les uns-que les autres, je ne vis pas encore pleinement de cette activité. Et je dois donc sans cesse communiquer.

    Mais quoi qu’il en soit, le cheminement en termes de communication est le même pour tout le monde.

    Réussir à se faire connaître nécessite de disposer d’un minimum de supports :

    La parole est la plus belle des ARMES, mais il est important d’avoir des documents à laisser à vos prospects pour qu’ils se souviennent de vous.

    • Un site internet : vous pouvez  trouver un freelance qui vous le fera sur https://www.codeur.com ou en envoyant des mails aux écoles. Parfois les étudiants doivent développer des sites internet pour des projets (vous ferez des économies).
    • Des cartes de visite : Vista print
    • Un blog : WordPress
    • Des flyers (pourquoi pas ? Même si cela devient un peu obsolète).

    Il faut également connaître les sites sur lesquels on peut trouver des missions et gagner en lisibilité :

    Pour exemple : les graphistes, les photographes, les CM peuvent trouver des missions sur :

    Pour ceux qui se sont spécialisées dans le bien-être (naturopathes, prof de yoga/sport/pilates, coach, médium…), la communication se fait davantage sur Instagram et LinkedIn.

    On critique souvent les réseaux sociaux, et je suis la première à m’en éloigner le plus possible. Mais il ne faut pas pour autant les négliger. On y rencontre parfois des personnes fantastiques qui peuvent être de véritables tremplins dans votre activité.

    LE CADRE ET LES HORAIRES

    Ahhh, c’est une partie importante de mon article, car ce n’est pas évident de se créer un cadre de travail alors que l’on vous l’imposait auparavant.

    Il y a encore un an et demi, mon réveil sonnait le matin à 7 heures, et cela 5 jours sur 7. Mon réveil était programmé sur une semaine de 5 jours de travail et toutes mes journées se ressemblaient.

    Le lundi : c’était la journée la plus cruelle, car la plus éloignée du prochain week-end. Mais pourtant, elle était strictement identique à ma journée du vendredi en termes de missions et d’objectifs.

    En fait, je prends conscience, maintenant et seulement maintenant, que tous ceux qui haïssent autant le lundi sont aussi ceux qui ne se sentent pas très bien dans leur vie professionnelle.

    Car, quand tu aimes vraiment ce que tu fais, tu donnes autant d’amour à un lundi qu’à un vendredi.

    En effet, en y réfléchissant, pourquoi une journée mériterait plus de considération qu’une autre ? La vie est courte, il faut profiter de chaque journée.

    Petit récapitulatif de ce que je vivais auparavant :

    J’arrivais au travail à 9h30 pétante sans une minute de retard. Sinon, je me faisais dévisager par mon manager avec ses grands yeux de Velociraptor. Eh oui ! Dans les grands groupes, on a souvent affaire à une population vieillissante, les jeunes préfèrent de plus en plus entreprendre.

    Belle généralité que je viens de faire. Tout ce que je déteste, et à la fois je suis souvent tombée dans des grandes structures où la moyenne d’âge était de 10 ans supérieure à mon âge.

    Pour en revenir au regard de mon manager : mais pourquoi me regardait-il ainsi ? Perdre quelques minutes le matin ralentit-il l’entreprise dans sa course au profit ? 

    Je ne crois pas, mais je pense que le principe du manager, c’est d’apprécier donner un cadre et des ordres les plus conformistes, sans vrai sens … en imposant et respectant  une structure qui lui ait également imposée. Et c’est souvent comme cela et pas autrement.

    Sans se demander si ses salariés / son équipe sont vraiment dans la productivité.

    Ce que je détestais le plus auparavant, c’était cette routine et les horaires.

    Aujourd’hui, c’est tout l’inverse. Mais attention ! Ce n’est pas pour autant une ambiance CLUB MED… bien au contraire.

    Si vous voulez construire quelque chose de concret, il faut se bouger, et deux fois plus que lorsque vous travaillez pour quelqu’un.

    Mais l’avantage, c’est que c’est vous qui vous fixez votre propre cadre, en fonction de qui vous êtes et de vos propres valeurs.

    PETITS CONSEILS

    Même si vous travaillez pour vous, il est important de se réveiller chaque matin de bonne heure. Même en cas d’insomnies ou de fatigue intense : on se réveille !! Vos alarmes ne seront pas forcément à la même heure chaque jour, mais il faudra vous astreindre à les faire sonner.

    On s’oblige donc à faire sonner son réveil à la même heure que 80 % des gens : entre 7 heures et 8 heures.

    Et, on ne lésine pas sur ses nuits. Il est impératif d’avoir ses 8 heures de sommeil par nuit pour être productif.

    Dès le réveil, accordez-vous une séance de sport. C’est essentiel pour la forme et c’est un défoulement. On se sent aussi plus fort et on croit plus en nous. La séance de sport libère des endorphines, et vous vous sentez plus heureux dans cette période durant laquelle on peut éprouver quelques doutes..

    Attention à ne pas se perdre dans le ratio TEMPS vs ARGENT.

    Les deux sont importants pour développer sa nouvelle activité, mais croyez-moi ou non, le temps c’est l’UNITÉ. 

    On établit un budget pour savoir combien il faut pour vivre en début d’activité. Bien souvent, il est compliqué de vivre pleinement de sa nouvelle activité. On cumule alors avec son ancienne activité (en cas de reconversion) car on oublie pas que l’on a aussi des compétences dans ce domaine

    Aussi, gardez du temps pour bien penser. Faites-vous un budget bien défini pour avoir un CADRE sans trop vous fatiguer avec des missions « alimentaires » (qui seront presque obligatoires dans les débuts, même s’il ne faut pas que cela dure trop longtemps).

    Autre petit conseil : trouver un lieu où vous vous sentez bien pour travailler (dans les moments ou vous n’êtes pas chez le client ou avec un patient). Par exemple, le Starbucks, dans les moments de calme (pas à 18 heures) ou bien dans un coworking. À Paris, il y en a tout de même un certain nombre à des tarifs accessibles.

    Mais, surtout, ne restez jamais en caleçon et petite culotte dans votre canapé moelleux : c’est la catastrophe assurée !!!!

    practiciens yoursmiles mes bonnes adresses

    LA RÉMUNÉRATION

    Pour ma part, je suis en début d’activité, je continue donc à répondre à des missions marketing qui ne durent pas très longtemps. Je me laisse jusqu’à janvier, et l’oiseau décollera (rires).

    Bien sûr, je souhaite vivre pleinement de ma nouvelle activité de Sophrologue/coach de vie. Mais au début, et c’est normal, « on n’a rien sans rien » !  Je le répète.

    Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours où tout tombe du ciel, loin de là même ! Et il faut bien en tenir compte.

    Alors voici comment je procède pour la partie rémunération.

    Pour la partie marketing, je propose un devis avec une estimation du prix de la mission à mon client. Il le valide ou non.

    Dans le cas où il valide, j’exécute la mission. Et je lui fais une facture en fin de mission.

    Le client a 30 jours pour faire le virement (c’est écrit dans les mentions légales qu’il doit respecter).

    Pensez bien aussi à bien ranger l’intégralité de vos documents (devis et factures dans des dossiers bien prédéfinis) sur votre bureau d’ordinateur. Cet aspect organisationnel est important, il fait gagner du temps. Ou tout au moins, il permet de ne pas en perdre lorsque l’on recherche un document. On ne se perd pas, on trie, on range et on devient davantage maniaque, même si on ne l’était pas auparavant.

    Pour ce qui est de la rémunération en tant que freelance, elle faut bien se mettre en tête qu’elle ne sera pas fixe. C’est souvent les montagnes russes. Vous aurez des mois où ce sera clairement la « dèche » … et des mois où vous aurez l’impression de gagner au loto : JACKPOT. 

    Ce qui procure aussi quelques excitations supplémentaires à la vie ! Mais, ne le cachons pas, on ressent aussi un « petit stress » supplémentaire. Un peu de méditation dans ce contexte n’est alors jamais de trop.

    Vous pouvez alors gagner 500 euros un mois, comme 6 000 euros le mois d’après. Cela dépend aussi du moment où le client vous paye. Parfois, vous courrez clairement plusieurs semaines après votre argent. Et, dans ce genre de situations, le temps vous paraît très très lonnnng !

    ÊTRE SON PROPRE PATRON / LE RAPPORT À LA LIBERTÉ

    Être son propre patron, c’est plutôt excitant et gratifiant. Vous travaillez pour vous, en fonction de vos aspirations premières et de vos valeurs. Vous prenez davantage conscience de ce que vous voulez ou de ce que vous ne voulez plus dans la vie.

    La vie professionnelle et la vie personnelle deviennent étroitement liées.

    Et lorsque nous travaillons pour autrui, nous nous perdons souvent face à ce que « l’autre » attend de nous.

    Dorénavant, c’est à vous de décider de ce que vous voulez ou non dans votre quotidien, et de ce que vous êtes prêt à accepter ou non. Personne ne vous imposera rien.

    Je suis assez d’accord avec la définition générale de la LIBERTÉ : ” La liberté est l’état d’une personne ou d’un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère. C’est aussi l’état d’une personne qui n’est ni prisonnière ni sous la dépendance de quelqu’un “.

    La liberté peut être définie de manière positive comme l’autonomie et la spontanéité d’une personne douée de raison. La liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d’un système politique ou social, dans la mesure où l’on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique.

    C’est exactement ce que je ressens au quotidien, le fait de ne plus être soumis à autrui et de n’écouter que mes envies.

    La vie est courte : je suis jeune certes, mais les années à venir passeront tellement vite, alors, pourquoi faudrait-il que je m’inflige des contraintes ?

    LES VACANCES D’UN AUTO-ENTREPRENEUR

    Ce n’est pas forcément un aspect que je priorise, et c’est la raison pour laquelle je l’ai mis en fin d’article. Mais il faut savoir que lorsque vous vous mettez à votre compte, vous avez certes plus de temps pour voyager, mais aussi plus de responsabilités. Vos voyages deviennent parfois/souvent secondaires.

    J’ai toujours été une sacrée voyageuse, et je le suis encore dans l’âme. Mais, désormais, je me dois de faire des sacrifices et des concessions. Après, j’ai eu la chance, très jeune, de faire un tour du monde, donc il serait mal venu que je me plaigne sur ce sujet.

    Quoi qu’il arrive, c’est un peu l’inconvénient quand vous avez une activité d’indépendant : les congés payés, ça n’existe pas !! Si vous décidez de prendre 2 semaines de vacances, c’est à vos frais ! Cela dit, cela responsabilise terriblement. Vous prenez alors conscience que le statut de salarié, sur ce point, est plutôt avantageux.

    CONCLUSION

    Il n’y a aucune vérité, surtout de nos jours. Le monde du travail évolue à toute vitesse, et chacun y trouve son compte, à sa manière.

    En tant qu’auto-entrepreneur, vous pouvez travailler de jour comme de nuit, les semaines comme les week-end, 35 heures comme 15 heures comme 102 heures, en France ou à l’étranger, pour vous ou pour les autres…  Ce qui compte, c’est d’y trouver son équilibre et le bonheur.

    Mais, c’est plutôt très agréable de se réveiller le matin en prenant plaisir à débuter la journée, en allant au travail (votre notion du travail) avec le sourire ou du moins sans la fameuse “boule au ventre” (on a tous déjà connu cela).

    La vie est si courte et si belle à la fois quand on la prend du bon côté. Alors autant faire une activité que l’on aime.

    La vie d’auto-entrepreneur est un bon compromis avant de monter son entreprise. Vous y apprendrez de nombreuses notions importantes, notamment au niveau de la comptabilité.

    Les responsabilités sont importantes, les rencontres nombreuses (si vous vous donnez les moyens et que vous démarchez les bonnes personnes / on met de côté sa timidité) et l’autonomie vous aide à prendre confiance en vous.

    Hormis le fait que les charges sont importantes (bienvenue en France :)), et que votre salaire est irrégulier et que vous devez anticiper les dépenses, être à son compte est véritablement une solution pour faire de sa vie professionnelle une réelle source d’épanouissement.

     

     

  • Je Switch, tu Switch, il Switch… nous Switchons …. ! 

    Je Switch, tu Switch, il Switch… nous Switchons …. ! 

    Vous est-il déjà peut-être arrivé de vous demander si vous aimez réellement ce que vous faites dans la vie ? Je veux dire par là : avez-vous une forte passion pour votre métier, ou l’exercez-vous de façon linéaire juste pour répondre aux besoins vitaux quotidiens : payer son loyer, payer ses factures, rembourser son prêt … manger à sa faim, et réussir à aller au cinéma une fois de temps en temps ?

    La raison ou la passion ?

    Selon une étude menée par BFM, 2 français sur 5 souhaiteraient transformer leur métier en passion, mais sont actuellement même dans une position où leur métier n’est qu’alimentaire alors qu’il est perçu comme « prestigieux » pour beaucoup de leur entourage. Comme quoi l’entourage, il faut parfois le laisser où il est, et n’écouter que son cœur.

    Quand je dis alimentaire, il s’agit souvent d’un métier qui a été choisi dans la continuité d’études ou d’une formation exercée ou même influencée par le souhait d’une personne extérieure « mon père veut que je sois dans l’immobilier, il veut que je sois médecin », ou alors d’un métier choisi par obligation, car aucune étude n’a été faite.

    Souvent, ces personnes se disent alors « c’est comme ça et pas autrement … mon boulot je l’exerce depuis des années, et puis j’avance dans l’âge, ce ne sont plus des questions à me poser ».  

    Meditation

    Même si nous ne passons finalement que 12 % de notre vie au travail, soit 10 ans si nous aplatissons le tout, c’est déjà énorme, surtout si vous allez chaque jour à reculons au travail. Imaginez, 10 ans de trop à souffrir d’un mal-être professionnel, ou d’un ennui profond.  Et puis, tous les petits tracas mentaux sont source de maladies graves. Il faut vraiment y remédier … !

    Beaucoup n’aiment pas leur travail mais se disent , « oui mais que puis-je faire si je n’ai finalement des compétences que dans ce domaine? ». Faux et archi faux. Chaque être humain a des compétences multiples, et surtout, sans le savoir, dans des secteurs souvent enfouis.

    Le problème de fond c’est qu’ils ne se connaissent pas assez, car ils ne se posent pas les bonnes questions, au bon moment. Ces personnes-là suivent le mouvement – et ce que le conformisme et le jugement de la société – veulent faire d’eux.

    D’un point de vue personnel

    J’ai fait partie intégrante de ces personnes pendant 7 ans de ma vie professionnelle. Et encore, je n’ai que 28 ans, je suis jeune, et je ne fais pas partie de ces personnes qui switchent après 30 ans de carrière. Je ne suis peut-être pas l’exemple parfait… Mais j’admire ces personnes qui osent franchir le pas.

    De mon côté, j’ai fait des études en marketing durant 5 ans, il fallait alors de façon linéaire que je travaille dans un grand groupe, car il y a une plus forte NOTORIÉTÉ quand vous travaillez chez L’Oréal , que dans une start-up à faible budget. Ma foi, ce ne sont que des étiquettes et des étiquettes, c’est tout ce que je déteste, mais j’ai été victime de ces étiquettes, extraites de l’élitisme à la française.

    Et puis de façon toute aussi robotisée, il fallait que je sois en CDI, car en France c’est le seul et unique graal… et pour finir il fallait que je passe plus de 2 ans dans une entreprise à chaque fois, car cas contraire, tu es considérée comme une personne « perdue », et qui semble être instable.

    Sauf que de mon côté, j’aurais pu m’attacher aux signes d’un besoin de changement, bien plus rapidement qu’après 7 ans de contrat.

    Je changeais de travail (tout en respectant mon idée de rester dans de grands groupes), tous les ans, et puis je n’étais pas tant que ça attachée au CDI, car je n’aimais pas me sentir enfermée dans un cadre. A l’heure actuelle où j’écris ces lignes, je n’aime toujours pas cela…Pour en finir avec mon passé professionnel, la hiérarchie plus qu’ancrée du grand groupe, et les lourdeurs administratives n’étaient pas faites pour moi.

    Bien que ces signes étaient bien présents je continuais à me dire que j’aimais le marketing, j’aimais les grands groupes, j’aimais les Open Space, j’aimais le conformisme car tout simplement il fallait aimer cela, sous peine d’être montrée du doigt comme une personne « marginale » et « différente ».

    Une vraie prise de conscience

    Les années ont passé, j’ai pris le temps de voyager, de voir autre chose, de partir loin de tout, de m’aérer, et puis je me suis officiellement découverte, en effet comme une personne « différente » clairement, « marginale » sûrement pas, mais qui comprenait que les mœurs et la notion du travail pour chacun d’entre nous évoluaient et qu’il fallait l’assumer et s’assumer.

    Le travail n’a plus la même valeur qu’il y a 30 ans et il faut le comprendre. A l’époque, dans la génération de nos parents, il fallait à tout prix être « stable » en évoluant dans une même entreprise et un même secteur toute sa vie. Il ne fallait pas déjouer son schéma de vie. Aujourd’hui vous pouvez être boulanger, puis restaurateur, puis comptable, puis entrepreneur dans l’It… et cela en une seule vie.

    Tout va très vite, voire trop vite,  notamment grâce à la montée en puissance d’internet, et du surplus d’informations reçuu à la minute. Ce qui n’existait pas à l’époque de nos parents… La vie est ainsi ! Ils ne faut pas rester fermé dans une case.

    « Charlotte, tu es faite pour conseiller les autres »

    De mon côté je commençais à prendre goût pour les métiers liés au social et à l’introspection; j’étais déjà « la psychologue » de beaucoup de mes amis et on me répétait sans cesse « Charlotte tu es faite pour conseiller les autres et les faire clairement évoluer. » Certes j’étais faite pour conseiller, mais je ne savais pas par où commencer et de quelle façon pour m’implanter dans ce domaine.

    Fallait-il que je refasse des études, ou juste une formation à distance ? Est-ce qu’il fallait lire des livres en particulier ? Est-ce qu’il fallait que je me tourne vers des personnes précises ?

    Toutes ces questions qui me trottaient dans la tête, me faisaient un mal fou car elles me confrontaient à la réalité de ma vie… mais à la fois m’ont permises de me connaître.

    SWITCH COLLECTIVE ? Qu’est-ce ?

    Un jour, une amie me parle de Switch Collective, nouvelle start-up d’accompagnement vers la reconversion professionnelle.  Elle me dit « Charlotte, c’est une formation qui dure un mois et demi, à hauteur d’un jour par semaine.  Nous sommes un groupe de 40 personnes de tout âge, et je suis d’ailleurs la plus jeune. 40 personnes qui veulent se reconvertir mais qui ne savent pas par où commencer.  Tu vas rencontrer des gens fabuleux, tu vas faire des exercices très profonds, qui vont changer ta vie ».

    Switch Collective me disait-elle ? Je cherche sur internet, je regarde le groupe Facebook, je regarde des vidéos You Tube et ma décision était prise : il faut que je le fasse !!

    Inscription archi facile, pas grand-chose à remplir (la corvée administrative que chacun évite), et puis des contacts forts réactifs. Dix jours avant le commencement, il y a eu une phase de travail en amont. Réception de mail chaque jour, ou nous devions répondre à des test de personnalités, de valeurs, d’habitudes… !  Il fallait arriver dans la Switch house avec un minimum (je dirais même un maximum de contenus) sur soi.

    « Moi différente ? Moi marginale ? »

    Arrivée la bas le premier jour, je me suis dit pour la première fois de ma vie : « Moi différente? Un peu marginale? « Qui file un mauvais coton » ? Absolument PAS. Je me retrouve avec 40 personnalités extrêmement fortes et affirmées, et en effet de tout âge.

    Des personnes qui ont évolué dans des domaines différents. Certains étaient dans la banque, dans la finance, dans le commercial, le marketing, d’autres comédiens, d’autres dans l’informatique… beaucoup avaient des postes à fortes responsabilités avant de décider de Switcher. Assez impressionnant d’ailleurs !!!  Quoi qu’il arrive nous étions tous là pour « switcher ».  Alors Switchons et faisons le bilan de façon progressive et ludique. C’est parti !!!

    Il fallait choisir un binôme qui serait une sorte de miroir à soi, durant toute la formation. Les consignes des exercices se donnaient  en groupe, mais nos réponses étaient analysées par notre binôme. Quelle puissance de devoir se livrer avec tant de liberté et de sincérité à un inconnu.

    Les exercices sont des exercices pour apprendre à se connaître et ressortir après 6 semaines de formation, avec une personnalité encore plus affirmée, assumée, et dans la direction d’un nouveau métier.

    Tu fais le bilan à travers des exercices de 30 minutes/ 1heures qui répondent à :  d’où tu viens ? Quelles sont tes qualités principales? Tes défauts principaux ? Tes soutiens dans la vie ? Tes inspirations au quotidien? Tes rêves réalisables ou plus difficilement atteignables? Ton rapport aux règles ? Ta capacité à juger? Ton rapport aux émotions… ? Les pensées qui traversent le plus souvent ton cerveau…? Tes plus grandes déceptions dans la vie? Tes moments les plus marquants? Ton rapport à ton corps? Ce qui aggrave tes peurs, ta nervosité …. ?

     

    L’objectif principal est d’apprendre à se connaître par cœur, à tel point de réussir à savoir ce que tu ne feras plus jamais, ce qui va à l’encontre de ce que tu es, de tes valeurs… Et surtout prendre confiance en soi pour se lancer dans une nouvelle vie professionnelle, malgré le fait que ce soit certes difficile.

    Quitter une zone de confort, tirer une croix sur l’aspect financier régulier, les horaires cadrées, les consignes… ! Faire preuve d’indépendance, en passant certes par des moments difficiles, mais pour la bonne cause : celle d’être enfin heureux.

    Comme le disait si bien Confucius «  Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour dans votre vie ».  

    Vous trouverez ci-dessus, trois vidéos de switcher, qui ont parlé de leur Switch avec aisance devant des sessions d’élèves Switch Collective.

    Cette formation a officiellement changé ma vie et ma perception envers le changement et le fait de se poser des questions. Notez bien qu’il existe de nombreuses formations de ce type, à prix variés, et que je ne fais aucunement une publicité pour cette entreprise en particulier, mais plutôt un article sur le concept.

    C’est finalement la meilleure chose qui puisse nous arriver. Creusez, et découvrez ce qu’il y a en vous !!! On ne se le demande malheureusement pas assez, par peur de souffrir, ou d’être mal vus !

    Aujourd’hui je suis officiellement sophrologue, et je vous en parle dans d’autres articles de ce blog, en espérant que cela vous intéresse.

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue