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  • Comment être heureuse seule ? Guide pour s’épanouir en solo et kiffer sa solitude

    Comment être heureuse seule ? Guide pour s’épanouir en solo et kiffer sa solitude

    Tu cherches à te réapproprier ta vie et à cultiver l’amour de soi ? Se demander comment être heureuse seule est une question cruciale dans notre développement personnel. Cette question touche d’ailleurs particulièrement les femmes et ce n’est pas un hasard : nous portons dans nos gènes ce qu’on appelle une “dette émotionnelle”, une peur viscérale de l’abandon qui nous suit depuis des générations. Cette peur, ancrée dans notre passé et notre corps, diffère radicalement de celle des hommes, qui eux sont plutôt terrifiés par le rejet social et professionnel. C’est fascinant de voir à quel point ces schémas sont profondément enracinés en nous ! Cette forme de dépendance émotionnelle peut, sans prise de conscience, nous empêcher d’apprécier notre propre compagnie et décupler notre fragilité émotionnelle.

    La vérité qui dérange sur ton rapport à la solitude

    La société nous a vendu un sacré mytho : elle nous bombarde de messages négatifs sur la solitude.

    Les réseaux sociaux, les films, la famille… tout nous pousse à croire qu’une personne seule ne peut pas accéder à son propre bonheur. Quelle connerie ! Cette croyance toxique nous pousse à développer une vraie phobie de la solitude, peut conduire au stress, voire à la dépression. Le truc, c’est que notre corps et notre esprit sont programmés pour chercher la connexion – normal, on est des êtres sociaux. Mais il existe une différence fondamentale entre maintenir des liens de qualité et développer une dépendance affective qui nous éloigne de notre estime de soi.

    La science elle, nous révèle une chose fascinante : tu peux être entourée de mille personnes et te sentir terriblement seule, ou être seule et te sentir parfaitement heureuse. Pourquoi ? Parce que le sentiment de solitude n’est pas lié à la présence ou l’absence des autres, mais à la relation que tu entretiens avec toi-même.

    charlotte vallet, coach et experte en émancipation féminine

    La réponse ? Apprendre à s’aimer demande d’accepter de traverser une phase de “désintoxication émotionnelle”. Oui je sais, c’est un comble quand on a précisément peur de se retrouver seule ! C’est comme si tu devais réapprendre à respirer par toi-même après avoir toujours utilisé un respirateur. Cette dette émotionnelle que nous portons nous pousse naturellement à fuir la solitude, à chercher notre valeur personnelle dans le regard de l’homme avec qui on vit. Mais les ressources pour être heureuse seule sont déjà en toi, elles l’ont toujours été. Il faut juste accepter de traverser cette longue phase de vide affectif, jusqu’au moment où ton corps te dira “Ah, mais en fait c’est bon, tu as les clés en toi pour surmonter ça”.

    Il faut accepter de traverser une phase de vide émotionnel, comme un passage obligé vers une meilleure connaissance de soi.

    Le piège des relations “pansements” qui t’empêchent d’être heureuse seule

    J’ai envie de te parler cash : combien de fois t’es-tu jetée dans une relation pas authentique, ou as-tu maintenu des amitiés superficielles juste pour éviter d’être seule ? C’est comme mettre un pansement sur une plaie infectée : ça cache le problème, mais ça ne le guérit pas. Prenons un exemple concret : tu passes peut-être ton temps à appeler des amis, à multiplier les activités, à remplir ton agenda d’événements… Mais une fois dans ton espace personnel, tu ressens ce vide qui te rend malheureuse. C’est comme si tu étais en perpétuel besoin de distractions pour ne pas faire face à toi-même.

    Je l’ai vécu personnellement : pendant des années, j’ai multiplié les relations, les voyages accompagnés, les sorties en groupe. Je pensais que c’était ça, vivre. J’avais énormément d’amis “fun”, mais qui n’apportaient rien. En fait, ça venait juste nourrir mon manque affectif. Ces relations-là étaient superficielles, et derrière j’étais tout de même seule. Mon voyage en 2014 en tour du monde a tout changé. Je ne suis pas partie avec mon amie comme prévu suite à un concours de circonstances, et ça a été le début de la solitude réparatrice qui a fait celle que je suis.

    Trouver son équilibre solo : la méthode qui marche pour être heureuse seule

    La première étape, c’est d’arrêter de te mentir. Ces soirées où tu sors alors que t’as pas envie, ces relations que tu maintiens par habitude, par loyauté passive sous prétexte qu’ils sont dans le décor depuis déjà longtemps… Stop ! C’est le moment de faire le tri. Comme je dis souvent à mes clientes : “Mieux vaut deux amies en or que dix qui ne te tirent pas vers le haut”. La qualité plutôt que la quantité, toujours.

    L’art de se reconnecter à soi-même pour être heureuse seule

    Tu sais quoi ? La solitude, c’est comme un muscle : plus tu l’exerces, plus elle devient confortable. Commence petit à petit :

    • Une soirée par semaine dédiée à toi seule
    • Un resto ou un ciné en solo (oui, tu peux !)
    • Un week-end d’introspection sans ton téléphone

    Ce sont des petits pas, ça ne va pas te transformer direct. Mais c’est déjà bien si tu arrives. Et tu verras que si tu commences par ça, tu viseras bientôt beaucoup plus grand. Voyage seule, monte une boîte seule ! Tu risques bien de te surprendre…

    Ce qui est fascinant, c’est qu’en apprenant à être bien seule, tu développes une force intérieure incroyable. Tu n’es plus sensible au regard des autres, tu oses dire non, tu fais des choix qui te correspondent vraiment. C’est là que la vraie confiance en soi se construit.

    Les obstacles courants qui t’empêchent de cultiver ta solitude

    Le syndrome du “mais qu’est-ce qu’ils vont penser ?”

    La peur du jugement, parlons-en ! Combien de fois as-tu évité de faire quelque chose seule par peur du regard des autres ? Cette peur est courante, mais elle ne doit pas te freiner. Rappelle-toi : les gens sont tellement occupés avec leurs propres histoires qu’ils ne te jugent pas autant que tu le penses.charlotte vallet, coach et experte en émancipation féminine

    Gérer les moments difficiles

    Même quand tu commences à apprécier la solitude, il y aura des moments plus compliqués. Des jours où tu te sentiras plus faible, plus sensible. C’est normal, ça fait partie du processus. L’important est d’avoir des outils pour y faire face :

    • Tenir un journal intime
    • Pratiquer la méditation
    • Développer des rituels qui te font du bien
    • Et tout ce qui te fait du bien !

    De la solitude subie à la solitude choisie

    Transformer son rapport à la solitude demande du temps et de la patience. C’est un véritable travail sur soi qui peut nécessiter un accompagnement. En tant que coach spécialisée en émancipation féminine, j’aide mes clientes à dépasser leurs peurs profondes et à se reconnecter à leur force intérieure. Si tu te sens prête à entreprendre ce voyage vers toi-même, n’hésite pas à me contacter pour un coaching personnalisé. Je peux t’accompagner dans cette transformation avec bienveillance et des outils concrets. En attendant, retrouve-moi sur Instagram pour plus de conseils et d’inspiration au quotidien.

    N’oublie jamais : être heureuse seule n’est pas impossible, c’est une compétence qui s’apprend. Et crois-moi, une fois que tu l’as acquise, c’est pour la vie !

  • Mieux vaut-il être seul(e) que mal accompagné(e) ?

    Mieux vaut-il être seul(e) que mal accompagné(e) ?

    « Mieux vaut être seul que mal accompagné » disait Pierre Gringoire au XVe siècle… Qui ne connaît pas ce proverbe ? Nous l’avons tous prononcé au moins une fois dans notre vie à une amie pour la réconforter après une rupture non ? Mais le pensons-nous vraiment ? Car en y réfléchissant c’est tout de même plus facile à dire qu’à faire. Si cet adage paraît d’une logique implacable à la première lecture, dans les faits, tout est plus compliqué. En effet, une question me vient à l’esprit : comment est-il possible de savoir si nous sommes bien ou mal accompagnés ? Car, si j’utilise une autre expression pour expliquer mon interrogation, je pourrais dire que nous savons tous que « L’amour rend aveugle », non ? Et s’il n’y a plus d’amour, l’ego, le confort ou la peur de la solitude peuvent nous entraîner dans une forme de déni, et nous faire croire que nous sommes bien accompagné. Alors si en effet, pour les autres, c’est facile de leur dire qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné, pour ce qui nous concerne n’avons-nous pas tendance à faire l’autruche quand ça nous arrange ? D’autant que certains affirment haut et fort que la solitude peut être néfaste. Alors que faire ?

    La solitude, pourquoi peut-elle être néfaste ?

     Que nous ayons ou non le tempérament d’un solitaire ne change rien à l’affaire : être seul trop longtemps n’est pas bon ni pour le moral ni pour notre santé. En effet, comme nous l’explique le neurobiologiste Philippe Vernier, à la tête de l’Institut des neurosciences de Paris-Saclay, « l’espèce humaine est éminemment sociale et bon nombre de nos fonctions cognitives sont dévolues aux interactions avec ceux que nous rencontrons, nos proches, nos amis, nos collègues … ». Analyser ce que dit l’autre, l’écouter, imaginer ses intentions, tout un travail cognitif qui serait bon pour notre santé mentale.

    La solitude, en revanche, tend à nous focaliser sur le côté négatif de l’autre et plus on reste seul longtemps plus cette tendance va s’installer, au point même, peut-être, de ne plus pouvoir se socialiser du tout. Mais ce n’est pas la seule conséquence. En effet, la solitude, à long terme, entraîne un repli sur soi, une perte de confiance et un regard négatif sur soi-même. Elle augmente aussi les hormones du stress, la tension artérielle, diminue les défenses immunitaires, crée des troubles du sommeil, ou pire, nous mène vers la dépression. Car avouons-le, notre société porte un regard très méfiant sur les solitaires, ce qui leur renvoie une image dégradée d’eux-mêmes. Sans compter tous les messages qui nous sont transmis dans le but de nous dire que vivre entouré est bénéfique pour notre équilibre psychique et pour notre bien-être.

     

    À deux, c’est donc toujours mieux ?

    L’amour, le partage, la complicité, la tendresse … Qui ne rêve pas de cette idylle parfaite avec son/sa conjoint(e) ? S’endormir à deux, aller au restaurant, voyager, se remémorer des souvenirs en regardant les albums photos… Autant de petites choses du quotidien qu’il est beau et plaisant de partager avec sa moitié.

    Et c’est cet amour simple, sage, entier qui nous enrichit et qui rend notre vie plus censée, complète et édifiante. Mais toutes les histoires ne se passent pas toujours comme un conte de fées. Le romantisme, la passion, le soutien… Force est de constater que ça ne dure pas toute une vie… Certains ont en effet la chance de s’unir dans l’amour et de partager cette magnifique aventure jusqu’à la fin. Mais, reconnaissons que c’est de moins en moins vrai. Alors que faire lorsque tout n’est pas (ou plus) si « rose » ? Que faire lorsque notre histoire bat de l’aile ? Que faire lorsque l’on est accompagné d’une personne toxique ?

    Lorsque nous avons l’impression d’avoir tout donné pour sauver notre couple ou lorsque l’on ouvre les yeux sur la personne qui nous accompagne et qu’elle ne nous correspond pas (ou plus), n’est-ce pas le moment de dire STOP ? Bien que difficile et douloureuse parfois, une rupture n’est-elle pas plus bénéfique qu’une mauvaise relation, triste, illogique voire parfois destructrice.

     

    Pourquoi restons-nous parfois dans des relations qui nous nuisent ?

    Je pense que nous serons tous d’accord pour affirmer que toutes les relations de couple ne sont pas bonnes à vivre. Qu’elles soient justes banales, tristes, sans réel attachement ou au contraire illogiques, nocives voire perverses et destructrices, certaines relations ne valent pas le coup d’être vécues ou pire doivent être fuies à tout prix ! Mais alors pourquoi restons-nous parfois des années avec cette même personne qui ne nous correspond apparemment pas ? Parce que l’amour rend aveugle, me répondrez-vous. Oui, mais pas seulement ! Il y a plusieurs raisons qui retiennent une personne à se conforter dans une relation médiocre : le besoin être reconnu, le sentiment de sécurité, la peur de la solitude … Si la vie en couple peut être compliquée, certains, par confort, la préféreront au célibat pour de multiples raisons.

    Le besoin de reconnaissance

    Ne me dites pas que vous ne ressentez pas un immense plaisir à savoir que vous êtes le centre du monde pour autre personne ? On est d’accord… Parce que nous vivons en communauté depuis notre naissance, parce que l’autre fait partie de notre vie, nous avons tous un besoin de reconnaissance. Et c’est à travers les yeux de l’autre que nous pouvons combler ce besoin. Mais aussi grâce à ses gestes, ses mots, ses actions du quotidien. Aimer et recevoir cet amour en retour renforce l’estime que nous avons de nous-même. Nous avons besoin de reconnaissance pour nous sentir appréciés, utiles, dignes d’intérêt, dignes d’exister tout simplement ! Mais attention à la dépendance…

    Le sentiment de sécurité

    Vivre à deux, partager les tâches quotidiennes, les dépenses, les projets mais aussi les peines et les difficultés peuvent procurer un sentiment de sécurité pour beaucoup d’entre nous. En effet, nous ne sommes pas seuls pour affronter notre quotidien et tous ses tracas et imprévus, ouf ! Lorsque nous avons une maison à rembourser, les factures à payer, une famille à nourrir, être à deux peut s’avérer très sécurisant. Deux salaires valent mieux qu’un non… Si la peur du manque d’argent est l’une des raisons principales pour laquelle certains couples restent ensemble, elle n’est pas la seule. Le conjoint se révèle être une béquille nécessaire lorsqu’on se sent faible psychologiquement et physiquement. Il nous aide à traverser les baisses de moral, les problèmes au travail, la maladie… C’est un soutien qui peut être indispensable. Et c’est pour toutes ces raisons que la vie à deux nous sécurise et que nous avons tant de mal à la quitter.

    La peur de la solitude

    C’est pour ce besoin de reconnaissance et de sécurité au quotidien que nous avons peur de la solitude. Cette peur peut être si intense que beaucoup font le choix de rester en couple même si la relation amoureuse n’est pas, ou plus bénéfique. Devoir déménager, n’avoir plus personne à attendre le soir pour partager les moments de la journée, devoir assumer les dépenses du quotidien seul, ne plus partager de moments intimes et tendres… Quelle horreur ! Certaines personnes sont tellement terrifiées face à cette montagne qu’elles ne préfèrent même pas essayer de la grimper. Elles préfèrent, consciemment ou inconsciemment rester en couple plutôt que se retrouver seules. Car disons-le, il faut du courage pour quitter l’autre et se retrouver seul et oser envisager de TOUT recommencer.

    Mais si l’amour ou l’ego rendent si « aveugle », est-il possible que nous ne puissions pas nous rendre compte qu’une relation soit nocive pour nous ? Et si le choix de rester en couple était seulement dû au fait que nous ne voyons pas la situation telle qu’elle est réellement ? Et lorsque nous ouvrons enfin les yeux sur cette réalité décevante n’est-il parfois pas trop tard ?

    Courage, fuyons ! La solitude aussi du bon

    Ok, le célibat, ce n’est pas toujours drôle ! Mais n’a-t-il pas aussi ses avantages ? Lorsqu’une relation amoureuse devient chaotique et destructrice, croyez-moi, il vaut mieux prendre ses cliques et ses claques et partir. Pour les sceptiques, lisez bien ce qui suit car les raisons de préférer un peu de solitude quotidienne sont nombreuses :

    • Se retrouver seul permet de faire le bilan sur notre relation passée et de lister ce que l’on ne veut plus à l’avenir. On se recentre sur soi, et sur ce que l’on veut vraiment
    • Se laisser du temps pour profiter de la vie, se faire du bien quand on veut et avec qui on veut
    • Sortir avec ses amis plus souvent, rencontrer de nouvelles personnes et pourquoi pas un nouveau chéri !
    • Vivre de nouvelles expériences. Et oui, le célibat peut être le moment de tester de nouvelles choses ou de faire toutes les choses que l’on n’a pas pu faire.
    • Sortir du cercle vicieux de « l’habitude de vivre en couple » qui nous retient à l’autre et qui ne procure plus aucun plaisir
    • Ne plus vivre dans le mensonge. Être honnête avec l’autre et avec soi et oser affronter la situation : notre relation ne vaut plus d’être vécue
    • Se quitter avant de se déchirer ou de tomber en dépression
    • Retrouver de la liberté, sa liberté
    • Retrouver de la confiance en soi en réalisant des tâches que l’on n’imaginait même pas pouvoir faire
    • Retrouver de l’estime de soi souvent dégradée lorsqu’une relation bat de l’aile

    Mieux vaut-il être seul(e) que mal accompagné(e) ?

     

    Conclusion

    Si d’après la médecine et la sociologie, la solitude est néfaste pour notre santé à long terme, ce qui est sûrement vrai, une relation amoureuse qui déchante peut l’être tout autant. Si l’amour nous donne des ailes, il peut aussi nous rendre dépendant au point, parfois, de nous faire sombrer vers la dépression.

    Alors seuls ou mal accompagnés ? Eh bien, il semblerait que la réponse ne soit pas SI évidente que cela… Nous sommes tous uniques et donc tous différents. Nous n’avons pas les mêmes envies, les mêmes objectifs, la même façon de voir la vie et de vivre nos histoires d’amour. Si pour certains il est facile de tout stopper et de vivre seuls, pour d’autres, cette situation paraît inenvisageable tellement la peur et les angoisses les envahissent. Et finalement, il y a ceux qui ne se rendent pas compte que leur couple n’est plus ce qu’il était, aveuglés par l’amour ou par l’habitude.

    Alors juste un mot pour conclure : faites le meilleur choix pour vous et votre bien-être ! Ouvrez les yeux sur la situation et écoutez ce que vous dit la petite voix qui est en vous.

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

  • Fais de ta solitude une force !

    Fais de ta solitude une force !

    Lorsque l’on tape le mot « solitude » sur le Net, on s’aperçoit rapidement que la solitude est presque unanimement présentée comme un fléau, un problème à traiter. Les titres des articles sur ce sujet sont très évocateurs : Comment vaincre la solitude ? Comment lutter contre la solitude ? Comment sortir de la solitude, etc., etc.

    La solitude est donc souvent comparée à une maladie.  Même avoir le statut de célibataire est parfois assimilé à une malédiction. « Tiens, elle est seule, elle doit avoir un problème ! ». Ou alors, on provoque la pitié « oh, elle est seule, la pauvre ! »

    De nos jours, la norme veut que l’on soit en couple, et que l’on soit entouré(e) d’amis, de plein d’amis ! Sinon, on est considéré comme « bizarre ».

    Mais souvent, deux choses sont confondues : la solitude et l’isolement. Dans le premier cas, la solitude peut être « voulue ». Dans le second cas, en effet, elle est « subie ». Mais dans un cas comme dans l’autre, ce n’est pas pour autant que la solitude doit faire l’objet d’un jugement.

    Je suis plutôt solitaire, et je peux vous dire, que je vis plutôt très bien cette solitude ! Quand c’est un choix (enfin presque), la solitude « voulue » est un véritable levier pour son épanouissement personnel.

    Solitude

    Mais tout d’abord quelques nuances

    En effet, en écrivant ces mots, je m’aperçois que le mot « voulu » n’est peut-être pas le bon. En fait, on ne fait jamais vraiment le choix d’être seul. En effet, on rêve tous et toutes de partager notre vie en parfaite osmose avec quelqu’un.

    Mais ce n’est malheureusement pas toujours possible. Et c’est là que se trouve toute la nuance.

    Pour ma part, je préfère vivre seul(e) qu’avec quelqu’un qui ne me correspond pas. D’autres feront un choix différent parce que justement, ils craignent la solitude.

    Et c’est à ce stade que se fait toute la différence : soit on assume sa solitude, soit on ne l’assume pas.

    On parlera donc plus de solitude « assumée » plutôt que de solitude « voulue ». Dans le sens où certains vivront leur solitude comme une aubaine, alors que d’autres la vivront comme un calvaire.

    Pour résumé, nous pouvons dire qu’il y a donc 2 grands types de solitude :

    • Une solitude qui peut être épanouissante
    • Une solitude subie qui est plutôt destructrice

    Commençons par la dernière.

    La solitude subie

    La solitude subie, c’est lorsque l’on n’a pas choisi d’être seul(e), et qu’on vit mal cette situation. Cet état engendre un sentiment d’exclusion, qui est, en général, accompagné d’anxiété et d’un véritable mal-être.

    Je n’ai pas fait de sondage… mais il semble que dans la majorité des cas, c’est ainsi qu’est vécue la solitude.

    Je ne sais pas ce qui nous différencie les uns des autres, mais en effet, pour une majorité, la solitude est quelque chose d’effrayant, d’inenvisageable, de douloureux. La solitude est synonyme de rejet, d’échec. Elle renvoie à un manque d’amour.

    Et parfois, ces sentiments sont si violents qu’ils conduisent certains à faire n’importe quoi pour créer du lien, quitte à avoir des relations superficielles ou nocives. Ces individus ont un besoin vital de vivre à travers le regard des autres.

    En général, ce sont les mêmes qui ont plus de 1 000 amis sur Facebook… et qui ne peuvent vivre sans avoir un lien permanent avec le monde extérieur.

    Mais elles n’en sont en rien responsables ! C’est notre société qui nous fait croire que notre vie se résume à l’attention que l’on nous porte. Les réseaux sociaux en sont la parfaite illustration. Il faut exposer sa vie sociale, et bien sûr avoir le plus de « j’aime » possibles sur ses photos…

    En tout cas, il est clair que l’on nous incite à penser que la solitude est un état anormal contre lequel il faut se battre. Et je ne suis pas vraiment d’accord !

     

    La solitude épanouissante

    En effet, si l’on y regarde de plus près, la solitude peut aussi être une véritable aubaine. Bien sûr, je le répète, c’est toujours mieux d’être accompagné(e) de son alter ego, mais lorsque l’on n’en a pas, tout n’est pas si sombre ! Et voici quelques avantages… en tout cas, les principaux.

    Solitude

    Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e)

    Qu’y a-t-il de plus pénible que de se retrouver dans une relation qui ne nous correspond pas ou plus ? Franchement, j’ai vécu une relation extrêmement nocive, et je peux vous affirmer qu’elle revit depuis que cette relation s’est terminée. Car ce n’est pas parce que l’on est deux, ou à plusieurs, que l’on ne sent pas seul(e).

    Désolée de le dire si abruptement, mais beaucoup de personnes, en couple, subissent leurs relations, sans pour autant les rompre.  Dans ce cas, il s’agit d’incompréhension, de relations toxiques, de dépendance affective…

    De même, on peut se retrouver en soirée et s’ennuyer à cent sous de l’heure, car on se retrouve avec des amis… ou plutôt des gens… avec lesquels on n’a pas vraiment envie d’être, mais on y est « parce qu’il faut que » l’on y soit. C’est la pression sociale…

    Ça me fait penser, à ces fameuses soirées de Nouvel An. Socialement parlant, si quelqu’un vous demande « tu fais quoi pour le nouvel an ? », et que vous répondez « je reste chez moi, et je suis seule », vous passez pour un extraterrestre. Voire quelqu’un d’asocial(e).

    Eh bien, croyez-moi ou pas, mieux vaut être seule avec sa bouteille de champagne, qu’à une soirée où tout le monde (ou presque) se force à faire acte de présence, parce que c’est le Nouvel An, et que ce n’est pas « bien vu », de ne rien faire au Nouvel An.

     

    On est vraiment libre

    Se retrouver seul(e), et c’est une réalité, c’est la liberté à l’état pur. Non seulement libre au sens, avoir la possibilité de faire tout ce que l’on veut, au moment où on le veut, mais aussi en termes d’indépendance. Oui ces deux notions se rejoignent, mais je les distingue volontairement.

    Car d’une façon générale, les personnes qui craignent la solitude, sont des personnes dépendantes, qui vivent beaucoup en fonction des autres. Elles ont besoin de l’avis des autres, de leur approbation. Elles n’existent qu’à travers l’autre.

    Ainsi lorsque l’on assume sa solitude, on profite non seulement de sa liberté d’agir, et mais on ne dépend plus d’un autre (ou des autres). On gagne en sincérité envers soi-même et envers les autres.

    Quoi de plus agréable de ne plus se sentir « obligée de » ! Se lever quand on veut, traîner en pyjama, les cheveux ébouriffés toute la journée, regarder ce que l’on veut à la télé, manger ce que l’on veut à l’heure où on veut, etc., etc.

     

    On gagne une sacrée en confiance en soi

    Être seul(e), c’est aussi s’apercevoir de capacités que l’on ne se connaissait même pas. En effet, lorsque l’on dépend des autres, on ne sait même plus ce que l’on est capable de faire ou pas. Et être seul(e), nous confronte obligatoirement à des situations complexes que l’on est obligé(e) de résoudre seul(e). Et on y arrive ! Et c’est plutôt valorisant !

    Combien de femmes pensent qu’elles ne sont pas capables de réparer un volet électrique, de purger un radiateur, etc. Eh bien, croyez-moi, quand on seul(e), on se débrouille !

    Réussir à résoudre des problèmes, c’est une excellente façon de gagner en confiance. « On est capable de ». On s’aperçoit que l’on se sous-estimait. L’ego est valorisé. On prend confiance.

    Lecture

    Faire le point et réapprendre à être soi-même

    Quand on n’est pas seul(e), très souvent, on manque de temps. On se laisse envahir par la vie, par tout ce qui nous parvient de l’extérieur. Sans compter les informations que l’on nous transmet, il y a aussi tous ces messages subliminaux : il faut être comme ceci, il faut être comme cela, il faut, il faut, il faut…

    Et selon notre personnalité, l’influence de ce monde extérieur, peut nous dépasser, nous dévorer même. Combien se calquent à ce que l’on attend d’eux ? Jusqu’à en perdre leur propre personnalité. Ils deviennent des autres.

    Être seul permet de se retrouver. Parfois même de se trouver. On prend conscience de ce que l’on aime vraiment. On apprend à se connaître. Et comme on a beaucoup plus de temps, on peut réaliser certains rêves personnels que l’on ne vivrait pas à deux ou se consacrer à ses passions. Là encore, c’est plutôt très épanouissant.

     

    Conclusion

    On rêve tous d’une parfaite osmose avec quelqu’un. Mais malheureusement, ce n’est pas toujours possible. Certains préféreront alors opter pour une vie à deux qui est devenue médiocre, d’autres essaieront de se faire des amis à tout prix, d’autres assumeront leur solitude et en feront plutôt une force.

    Je fais partie de ces gens qui pensent que la solitude n’est ni un fardeau, ni une maladie, comme on voudrait souvent nous le faire croire.

    Bien sûr, il y a des moments parfois difficiles, il ne faut pas non plus se le cacher !

    Mais lorsque l’on fait la balance entre ces moments difficiles et tous les autres avantages que peut procurer la solitude quand on apprend à la gérer, on s’aperçoit que les avantages prennent largement le pas sur les inconvénients.

    Et pour ceux qui ont vraiment du mal à vivre la solitude, n’oubliez pas ce proverbe : « aime-toi, et les autres t’aimeront ». Vivez cette solitude pour réapprendre à vous aimer, et le reste suivra !

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue