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Étiquette : salarié
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		 Passer de salarié à autoentrepreneur : on franchit le pas ?Dimanche midi… Ça y est, elle arrive, vous la sentez… cette boule à l’estomac que l’on ressent quand on sait que demain, lundi, il va falloir y retourner. Rebelote, se lever à 6 heures, prendre le métro ou sa voiture, pour aller rejoindre ses collègues, et surtout son patron que l’on se supporte plus. En plus, vous avez au moins 3 réunions prévues cette semaine… Et votre collègue qui fait un pot, pile jeudi soir, le jour où vous avez sport ! Ça va encore être les éternels blablas pour poser les congés et les RTT, et vous allez encore vous faire avoir. Encore un dimanche après-midi gâché, comme tant d’autres… ! Pourtant vous avez des compétences, des idées… L’envie de quitter le monde du salariat vous trotte dans la tête, mais vous y pensez sans vraiment y croire. Alors pourquoi, cette fois, ne pas vous y pencher sérieusement ? C’est ce que j’ai fait ! Et croyez-moi, je ne le regrette pas.  Tout d’abord quelques chiffresDéjà sachez que vous n’êtes pas le seul à vivre cette situation, et que beaucoup se lancent ! D’après l‘INSEE, 691 000 entreprises ont été créées en France en 2018. Ce chiffre est en constante augmentation : +17 % en un an. Le nombre d’autoentrepreneurs a fait un bond de 20 % en un an. 36 % des Français avouent avoir déjà fait un burn-out et 70 % disent avoir l’impression d’être une machine… d’après une enquête publiée ici. Bref, on sait qu’il y a un certain mal-être pour beaucoup de salariés. Le monde de l’entreprenariat tente donc de plus en plus d’individus. Et c’est vrai qu’il présente des avantages ! Mais pas que. Tout n’est pas tout rose non plus. L’ayant vécu, je suis bien placée pour vous en parler.  Avantages et inconvénients du statut d’autoentrepreneurPrincipaux avantagesL’indépendanceIndéniablement, l’avantage incontestable du statut d’autoentrepreneur est de gagner en liberté et en autonomie. Vous êtes libre de travailler quand vous le souhaitez aux horaires qui vous conviennent. Et bien sûr, avec un seul chef ! Vous-même. Envie de faire vos courses à 14 heures le mardi ? Aucun problème, vous travaillerez plus tard le soir ! Vous n’êtes pas du matin ? Pas grave, vous commencerez à travailler à 10 heures et finirez à 19 heures Cette liberté n’a pas de prix. Enfin si, elle en a un, mais nous y reviendrons plus tard. Pas de comptes à rendreEn lien direct avec la rubrique précédente, un point non négligeable, est le fait de ne pas être obligé d’obéir et de rendre des comptes. Vous avez du retard, c’est vous qui le gérez. Vous avez envie de passer du temps sur Facebook ou d’appeler votre chéri ? Personne ne vous fera une remarque désagréable ou vous regardera de travers. Plus personne ne vous surveille. C’est vous qui vous mettez votre propre pression (et bien sûr vos clients).  La valorisationLa plupart des salariés souffrent d’un manque de valorisation. On travaille mais les compliments sont rares même lorsqu’ils sont mérités. Il faut avouer qu’il n’y a rien de plus démotivant que de bosser, et de n’avoir aucun retour, voire de la jalousie de la part des autres. Lorsque l’on est entrepreneur, le plaisir éprouvé lorsque l’on obtient ses premiers clients, ses premiers résultats sont grisants à un point difficilement descriptible. En tout cas, rien à voir avec ce que l’on ressent dans le monde du salariat ! Travailler de chez soi ou du monde entierLa plupart des activités des autoentrepreneurs permettent de travailler de chez soi, dans un coworking, voire de n’importe où dans le monde ! En tout cas, dans les débuts. Fini les temps de transport interminables, le bureau lugubre ou l’open space qui vous rend sourd. Un ordi, un téléphone, un bureau que vous aménagez à votre convenance. C’est incontestablement un confort significatif et un sacré gain de temps (et d’argent). Même si ce chiffre est une moyenne, les résultats d’une étude du ministère du travail montraient que les Français mettaient en moyenne 50 minutes pour l’aller-retour domicile travail (Le Monde, 2015). Principaux inconvénientsFini les congés payés (et les arrêts maladie)Eh oui, quand on est à son compte, et pour une majorité d’activités, quand un autoentrepreneur ne travaille pas, il n’est pas payé, contrairement au salarié ! Ce manque à gagner est tout de même loin d’être négligeable. On prend rarement 25 CA et 15 RTT quand on est autoentrepreneur. Idem pour les arrêts maladie… Sauf si vous prenez une assurance. Mais le montant est très élevé, le délai de carence est long et ne s’applique donc que pour de très longs arrêts maladie. Attention en cas de perte d’activitéMême si la loi semble évoluer dans le bon sens, à date, les travailleurs indépendants n’ont pas droit au chômage (ils ne cotisent pas). En revanche, on peut profiter d’une période de chômage pour lancer son activité. Prévoyez d’intégrer vos charges sociales dans votre chiffre d’affairesUn autoentrepreneur doit s’inscrire à la SSI (anciennement RSI) et payer ses charges sociales. Même si avec le statut d’autoentrepreneur, elles sont moins élevées qu’avec le statut de SARL ou de SAS, elles ne sont pas négligeables. Renseignez-vous sur des sites sérieux tel celui-ci. Il y a en effet d’autres charges à prévoir. La solitudeSi en tant que salarié, vous ne supportiez plus l’ambiance du boulot, l’open space, là, les autres ne risquent plus de vous déranger. Si ce n’est que le fait d’être vraiment tout seul, tout le temps et pour presque tout, peut également être pesant. D’où l’importance de se travailler son réseau. Il y a bien sûr beaucoup d’autres avantages et d’autres inconvénients. Mais l’objet ici n’est pas de les lister. Il est surtout d’alerter. Mais croyez-moi, si vous avez cette fameuse douleur à l’estomac dès le dimanche midi comme je l’ai eue pendant quelques années, prenez le temps de réfléchir sérieusement, car vous êtes quasiment prêt à quitter le monde du salariat. Car quoi que l’on dise, l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Le plus souvent, ce n’est pas son métier que l’on n’aime pas. C’est la façon dont on l’exerce qui ne nous plaît pas, et donc le monde du salariat, tel qu’il est aujourd’hui. Alors quelles sont les principales clés pour passer du salariat à l’entreprenariat ?Y croire et avoir confiance en vous !En effet, la première chose essentielle lorsque l’on veut quitter le monde du salariat, c’est de croire non seulement en son projet, mais surtout en soi. C’est très certainement l’obstacle le plus important (et le plus difficile) à franchir. Prendre la fameuse décision de quitter SA zone de confort et de se lancer seul. C’est effectivement effrayant tant le salarié est protégé de nos jours, et c’est à ce stade que beaucoup renoncent. Eh bien, non ! Plein y sont parvenus alors pourquoi pas vous ? Quant au projet, s’il est en adéquation avec votre personnalité, en adéquation avec les besoins du marché, vous avez déjà le principal. Parlez-en autour de vousDans cette étape indécise, n’hésitez pas à parler de votre projet autour de vous, et de la façon la plus large possible. Déjà, vous aurez des retours, et certains peuvent être utiles. D’autres vous demanderont, pourquoi ? Votre objectif ? Bref, des questions qui vous obligent à réfléchir. Vous bénéficierez aussi peut-être de l’expérience de ceux qui sont passés par là. Puis, lorsque l’on commence une activité, seul, le réseau de connaissances prend une importance considérable. On ne peut souvent pas tout faire tout seul, simplement par manque de temps. Ne vous précipitez pasSi vous avez peur de vous lancer, rien ne vous empêche de commencer à monter votre projet en tant que salarié ou dans une période de chômage. Certes, ce sera plus long, mais vous vous sentirez plus rassuré. D’autant qu’en tant que salarié ou demandeur d’emploi, vous pouvez bénéficier du financement d’un bilan de compétences. Avec un bon bilan de compétences, vous aurez une idée beaucoup étoffée de vos compétences professionnelles et personnelles et de vos véritables motivations. Dans certains cas, si le projet est déjà plus ou moins mûr, on vous orientera vers les formations dont vous avez besoin. Planifiez les étapes, fixez-vous des limites et surtout relativisezQuitter son emploi fait toujours peur. Et c’est bien normal. Mais si vous ne tentez pas l’expérience, vous aurez très certainement des regrets. Combien se disent « j’aurai dû le faire quand j’étais plus jeune ! » ? Ce qu’il faut, c’est avoir une vision lucide de la situation. Dès cette étape franchie, faites un rétroplanning et fixez-vous des dates butoirs. Dites-vous « je me donne 1 an », par exemple, et ayez en tête que même si ça ne fonctionne pas, il ne sera jamais trop tard pour retourner dans le monde du salariat. Mais vous aurez vécu une belle expérience, et vous n’aurez aucun regret.  Alors ? Et si vous vous lanciez…Sauter le pas n’est pas évident, je vous l’accorde volontiers. Mais c’est le prix de la liberté. En revanche, le prix de la liberté ce sont les responsabilités… Et ce n’est pas toujours facile d’assumer seul toutes ces responsabilités. Mais croyez-moi, devenir son propre patron, gérer son temps à sa guise, donner plus de sens à sa vie professionnelle (donc personnelle), être fier d’avoir franchi des étapes, c’est vraiment hyper épanouissant ! Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris  
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		 DEVENIR AUTO-ENTREPRENEUR : LA CLÉ DE LA LIBERTÉVoici un article qu’il me tardait d’écrire, car je vis depuis plus d’un an maintenant un réel tournant dans ma vie professionnelle. Je suis passée d’une vie de salarié « classique » avec des horaires, un cadre, une hiérarchie, des règles, un salaire … à une vie de FREELANCE avec un statut d’auto-entrepreneur. Et, croyez-moi, même si j’ai mis du temps et si j’ai consacré de l’énergie pour m’habituer à cette nouvelle vie, c’est l’une des meilleures décisions que j’ai prise dans ma vie. Pour résumer, je me suis reconvertie, après sept années passées, dans le marketing. Pourquoi ? Pour répondre à un besoin existentiel d’inclure un « sens à mes journées ». Et surtout pour me tourner vers un domaine qui m’est cher depuis belle lurette : le bien-être et le conseil pour aider autrui à évoluer. Après avoir suivi une formation à distance, en plus de mes différents contrats précédents dans le marketing, j’ai tout quitté pour enfin mettre en place cette nouvelle activité. Mais, quand tu sors de sept ans dans des grands groupes, des grosses usines dans lesquelles l’organisation règne, comment s’y prendre ? Justement, je vous explique tout.  LE STATUT : Comment devient-on auto-entrepreneur ?Rien de plus simple, on s’inscrit, en quelques clics, sur les sites suivants : www.lautoentrepreneur.fr 
 www.guichet-entreprises.frMAIS, faites attention car certains sites internet facturent la création de votre micro-entreprise. Soyez vigilant au moment où vous créez votre statut. Il est abusif de payer des charges supplémentaires pour créer un statut : c’est GRATUIT. TOUTE PERSONNE peut devenir auto-entrepreneur. Il suffit d’être majeur, et ce peu importe le domaine professionnel. C’est MAGIQUE et proposé à tous. La création du statut se fait en remplissant un formulaire purement administratif avec vos informations principales (coordonnées classiques). Et ceci s’effectue, en l’espace de 15 minutes pour les plus rapides et de 45 minutes pour les plus lents d’entre vous 🙂 . Vous recevez votre statut (en version papier) sous 15 jours dans votre boîte aux lettres. C’est un peu le cadeau du mois que vous attendiez tant. À compter de cette date, vous avez alors la possibilité d’exercer en tant qu’auto-entrepreneur. LA DÉCLARATION À L’URSAFFAlors, le principal avantage du statut auto-entrepreneur, c’est la facilité dans la déclaration. Elle se fait directement sur le site de l’URSAFF, mensuellement ou trimestriellement, c’est à vous de choisir. Les charges sont ensuite prélevées directement sur votre compte en banque, après validation de la déclaration. La déclaration s’effectue en 10 minutes maximum. Aucune perte de temps. Les charges sont de 24 % dans la majorité des cas, à moins que vous ayez moins de 26 ans, et que vous puissiez bénéficier de l’ACCRE (aide de l’état pour les jeunes). Dans ce cas, vos charges sont réduites à 5 %, les deux premières années. Ce qui n’est pas mon cas, mais je m’y suis faite (rire) ! Un exemple : Dans la situation où les charges sont de 24 %, si vous avez gagné 2 000 euros le mois dernier, vous paierez alors 480 euros de charges. Cela représente une certaine somme, en effet, mais croyez-moi, vous gagnez en liberté, je vous l’assure ! Pour les petits chanceux qui ont moins de 26 ans, vous ne paierez alors que 100 euros de charges, pour un chiffre d’affaires de 2 000 €.  TROUVER DES CLIENTS : DÉMARCHER DES ENTREPRISESBon, vous voilà auto-entrepreneur, mais, petit problème… vous n’avez pas de clients. Rassurez-vous, c’est normal ! On n’a rien sans rien dans la vie. Et il faut donc réaliser un travail important de communication pour se faire connaître. J’interviens, pour ma part, dans le domaine du bien-être. Mon objectif est de suivre des patients pour améliorer leur vie. Même si j’ai déjà de nombreux patients, tous aussi chaleureux les uns-que les autres, je ne vis pas encore pleinement de cette activité. Et je dois donc sans cesse communiquer. Mais quoi qu’il en soit, le cheminement en termes de communication est le même pour tout le monde. Réussir à se faire connaître nécessite de disposer d’un minimum de supports : La parole est la plus belle des ARMES, mais il est important d’avoir des documents à laisser à vos prospects pour qu’ils se souviennent de vous. - Un site internet : vous pouvez trouver un freelance qui vous le fera sur https://www.codeur.com ou en envoyant des mails aux écoles. Parfois les étudiants doivent développer des sites internet pour des projets (vous ferez des économies).
- Des cartes de visite : Vista print
- Un blog : WordPress
- Des flyers (pourquoi pas ? Même si cela devient un peu obsolète).
 Il faut également connaître les sites sur lesquels on peut trouver des missions et gagner en lisibilité : Pour exemple : les graphistes, les photographes, les CM peuvent trouver des missions sur : Pour ceux qui se sont spécialisées dans le bien-être (naturopathes, prof de yoga/sport/pilates, coach, médium…), la communication se fait davantage sur Instagram et LinkedIn. On critique souvent les réseaux sociaux, et je suis la première à m’en éloigner le plus possible. Mais il ne faut pas pour autant les négliger. On y rencontre parfois des personnes fantastiques qui peuvent être de véritables tremplins dans votre activité. LE CADRE ET LES HORAIRESAhhh, c’est une partie importante de mon article, car ce n’est pas évident de se créer un cadre de travail alors que l’on vous l’imposait auparavant. Il y a encore un an et demi, mon réveil sonnait le matin à 7 heures, et cela 5 jours sur 7. Mon réveil était programmé sur une semaine de 5 jours de travail et toutes mes journées se ressemblaient.  Le lundi : c’était la journée la plus cruelle, car la plus éloignée du prochain week-end. Mais pourtant, elle était strictement identique à ma journée du vendredi en termes de missions et d’objectifs. En fait, je prends conscience, maintenant et seulement maintenant, que tous ceux qui haïssent autant le lundi sont aussi ceux qui ne se sentent pas très bien dans leur vie professionnelle. Car, quand tu aimes vraiment ce que tu fais, tu donnes autant d’amour à un lundi qu’à un vendredi. En effet, en y réfléchissant, pourquoi une journée mériterait plus de considération qu’une autre ? La vie est courte, il faut profiter de chaque journée. Petit récapitulatif de ce que je vivais auparavant : J’arrivais au travail à 9h30 pétante sans une minute de retard. Sinon, je me faisais dévisager par mon manager avec ses grands yeux de Velociraptor. Eh oui ! Dans les grands groupes, on a souvent affaire à une population vieillissante, les jeunes préfèrent de plus en plus entreprendre. Belle généralité que je viens de faire. Tout ce que je déteste, et à la fois je suis souvent tombée dans des grandes structures où la moyenne d’âge était de 10 ans supérieure à mon âge. Pour en revenir au regard de mon manager : mais pourquoi me regardait-il ainsi ? Perdre quelques minutes le matin ralentit-il l’entreprise dans sa course au profit ? Je ne crois pas, mais je pense que le principe du manager, c’est d’apprécier donner un cadre et des ordres les plus conformistes, sans vrai sens … en imposant et respectant une structure qui lui ait également imposée. Et c’est souvent comme cela et pas autrement. Sans se demander si ses salariés / son équipe sont vraiment dans la productivité. Ce que je détestais le plus auparavant, c’était cette routine et les horaires. Aujourd’hui, c’est tout l’inverse. Mais attention ! Ce n’est pas pour autant une ambiance CLUB MED… bien au contraire. Si vous voulez construire quelque chose de concret, il faut se bouger, et deux fois plus que lorsque vous travaillez pour quelqu’un. Mais l’avantage, c’est que c’est vous qui vous fixez votre propre cadre, en fonction de qui vous êtes et de vos propres valeurs. PETITS CONSEILSMême si vous travaillez pour vous, il est important de se réveiller chaque matin de bonne heure. Même en cas d’insomnies ou de fatigue intense : on se réveille !! Vos alarmes ne seront pas forcément à la même heure chaque jour, mais il faudra vous astreindre à les faire sonner.  On s’oblige donc à faire sonner son réveil à la même heure que 80 % des gens : entre 7 heures et 8 heures. Et, on ne lésine pas sur ses nuits. Il est impératif d’avoir ses 8 heures de sommeil par nuit pour être productif. Dès le réveil, accordez-vous une séance de sport. C’est essentiel pour la forme et c’est un défoulement. On se sent aussi plus fort et on croit plus en nous. La séance de sport libère des endorphines, et vous vous sentez plus heureux dans cette période durant laquelle on peut éprouver quelques doutes.. Attention à ne pas se perdre dans le ratio TEMPS vs ARGENT. Les deux sont importants pour développer sa nouvelle activité, mais croyez-moi ou non, le temps c’est l’UNITÉ. On établit un budget pour savoir combien il faut pour vivre en début d’activité. Bien souvent, il est compliqué de vivre pleinement de sa nouvelle activité. On cumule alors avec son ancienne activité (en cas de reconversion) car on oublie pas que l’on a aussi des compétences dans ce domaine Aussi, gardez du temps pour bien penser. Faites-vous un budget bien défini pour avoir un CADRE sans trop vous fatiguer avec des missions « alimentaires » (qui seront presque obligatoires dans les débuts, même s’il ne faut pas que cela dure trop longtemps). Autre petit conseil : trouver un lieu où vous vous sentez bien pour travailler (dans les moments ou vous n’êtes pas chez le client ou avec un patient). Par exemple, le Starbucks, dans les moments de calme (pas à 18 heures) ou bien dans un coworking. À Paris, il y en a tout de même un certain nombre à des tarifs accessibles. Mais, surtout, ne restez jamais en caleçon et petite culotte dans votre canapé moelleux : c’est la catastrophe assurée !!!!  LA RÉMUNÉRATIONPour ma part, je suis en début d’activité, je continue donc à répondre à des missions marketing qui ne durent pas très longtemps. Je me laisse jusqu’à janvier, et l’oiseau décollera (rires). Bien sûr, je souhaite vivre pleinement de ma nouvelle activité de Sophrologue/coach de vie. Mais au début, et c’est normal, « on n’a rien sans rien » ! Je le répète. Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours où tout tombe du ciel, loin de là même ! Et il faut bien en tenir compte. Alors voici comment je procède pour la partie rémunération. Pour la partie marketing, je propose un devis avec une estimation du prix de la mission à mon client. Il le valide ou non. Dans le cas où il valide, j’exécute la mission. Et je lui fais une facture en fin de mission. Le client a 30 jours pour faire le virement (c’est écrit dans les mentions légales qu’il doit respecter). Pensez bien aussi à bien ranger l’intégralité de vos documents (devis et factures dans des dossiers bien prédéfinis) sur votre bureau d’ordinateur. Cet aspect organisationnel est important, il fait gagner du temps. Ou tout au moins, il permet de ne pas en perdre lorsque l’on recherche un document. On ne se perd pas, on trie, on range et on devient davantage maniaque, même si on ne l’était pas auparavant. Pour ce qui est de la rémunération en tant que freelance, elle faut bien se mettre en tête qu’elle ne sera pas fixe. C’est souvent les montagnes russes. Vous aurez des mois où ce sera clairement la « dèche » … et des mois où vous aurez l’impression de gagner au loto : JACKPOT. Ce qui procure aussi quelques excitations supplémentaires à la vie ! Mais, ne le cachons pas, on ressent aussi un « petit stress » supplémentaire. Un peu de méditation dans ce contexte n’est alors jamais de trop. Vous pouvez alors gagner 500 euros un mois, comme 6 000 euros le mois d’après. Cela dépend aussi du moment où le client vous paye. Parfois, vous courrez clairement plusieurs semaines après votre argent. Et, dans ce genre de situations, le temps vous paraît très très lonnnng ! ÊTRE SON PROPRE PATRON / LE RAPPORT À LA LIBERTÉÊtre son propre patron, c’est plutôt excitant et gratifiant. Vous travaillez pour vous, en fonction de vos aspirations premières et de vos valeurs. Vous prenez davantage conscience de ce que vous voulez ou de ce que vous ne voulez plus dans la vie. La vie professionnelle et la vie personnelle deviennent étroitement liées. Et lorsque nous travaillons pour autrui, nous nous perdons souvent face à ce que « l’autre » attend de nous. Dorénavant, c’est à vous de décider de ce que vous voulez ou non dans votre quotidien, et de ce que vous êtes prêt à accepter ou non. Personne ne vous imposera rien. Je suis assez d’accord avec la définition générale de la LIBERTÉ : ” La liberté est l’état d’une personne ou d’un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère. C’est aussi l’état d’une personne qui n’est ni prisonnière ni sous la dépendance de quelqu’un “. La liberté peut être définie de manière positive comme l’autonomie et la spontanéité d’une personne douée de raison. La liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d’un système politique ou social, dans la mesure où l’on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique. C’est exactement ce que je ressens au quotidien, le fait de ne plus être soumis à autrui et de n’écouter que mes envies. La vie est courte : je suis jeune certes, mais les années à venir passeront tellement vite, alors, pourquoi faudrait-il que je m’inflige des contraintes ? LES VACANCES D’UN AUTO-ENTREPRENEURCe n’est pas forcément un aspect que je priorise, et c’est la raison pour laquelle je l’ai mis en fin d’article. Mais il faut savoir que lorsque vous vous mettez à votre compte, vous avez certes plus de temps pour voyager, mais aussi plus de responsabilités. Vos voyages deviennent parfois/souvent secondaires. J’ai toujours été une sacrée voyageuse, et je le suis encore dans l’âme. Mais, désormais, je me dois de faire des sacrifices et des concessions. Après, j’ai eu la chance, très jeune, de faire un tour du monde, donc il serait mal venu que je me plaigne sur ce sujet. Quoi qu’il arrive, c’est un peu l’inconvénient quand vous avez une activité d’indépendant : les congés payés, ça n’existe pas !! Si vous décidez de prendre 2 semaines de vacances, c’est à vos frais ! Cela dit, cela responsabilise terriblement. Vous prenez alors conscience que le statut de salarié, sur ce point, est plutôt avantageux. CONCLUSIONIl n’y a aucune vérité, surtout de nos jours. Le monde du travail évolue à toute vitesse, et chacun y trouve son compte, à sa manière. En tant qu’auto-entrepreneur, vous pouvez travailler de jour comme de nuit, les semaines comme les week-end, 35 heures comme 15 heures comme 102 heures, en France ou à l’étranger, pour vous ou pour les autres… Ce qui compte, c’est d’y trouver son équilibre et le bonheur. Mais, c’est plutôt très agréable de se réveiller le matin en prenant plaisir à débuter la journée, en allant au travail (votre notion du travail) avec le sourire ou du moins sans la fameuse “boule au ventre” (on a tous déjà connu cela). La vie est si courte et si belle à la fois quand on la prend du bon côté. Alors autant faire une activité que l’on aime. La vie d’auto-entrepreneur est un bon compromis avant de monter son entreprise. Vous y apprendrez de nombreuses notions importantes, notamment au niveau de la comptabilité. Les responsabilités sont importantes, les rencontres nombreuses (si vous vous donnez les moyens et que vous démarchez les bonnes personnes / on met de côté sa timidité) et l’autonomie vous aide à prendre confiance en vous. Hormis le fait que les charges sont importantes (bienvenue en France :)), et que votre salaire est irrégulier et que vous devez anticiper les dépenses, être à son compte est véritablement une solution pour faire de sa vie professionnelle une réelle source d’épanouissement.