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  • Mieux vaut-il être seul(e) que mal accompagné(e) ?

    Mieux vaut-il être seul(e) que mal accompagné(e) ?

    « Mieux vaut être seul que mal accompagné » disait Pierre Gringoire au XVe siècle… Qui ne connaît pas ce proverbe ? Nous l’avons tous prononcé au moins une fois dans notre vie à une amie pour la réconforter après une rupture non ? Mais le pensons-nous vraiment ? Car en y réfléchissant c’est tout de même plus facile à dire qu’à faire. Si cet adage paraît d’une logique implacable à la première lecture, dans les faits, tout est plus compliqué. En effet, une question me vient à l’esprit : comment est-il possible de savoir si nous sommes bien ou mal accompagnés ? Car, si j’utilise une autre expression pour expliquer mon interrogation, je pourrais dire que nous savons tous que « L’amour rend aveugle », non ? Et s’il n’y a plus d’amour, l’ego, le confort ou la peur de la solitude peuvent nous entraîner dans une forme de déni, et nous faire croire que nous sommes bien accompagné. Alors si en effet, pour les autres, c’est facile de leur dire qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné, pour ce qui nous concerne n’avons-nous pas tendance à faire l’autruche quand ça nous arrange ? D’autant que certains affirment haut et fort que la solitude peut être néfaste. Alors que faire ?

    La solitude, pourquoi peut-elle être néfaste ?

     Que nous ayons ou non le tempérament d’un solitaire ne change rien à l’affaire : être seul trop longtemps n’est pas bon ni pour le moral ni pour notre santé. En effet, comme nous l’explique le neurobiologiste Philippe Vernier, à la tête de l’Institut des neurosciences de Paris-Saclay, « l’espèce humaine est éminemment sociale et bon nombre de nos fonctions cognitives sont dévolues aux interactions avec ceux que nous rencontrons, nos proches, nos amis, nos collègues … ». Analyser ce que dit l’autre, l’écouter, imaginer ses intentions, tout un travail cognitif qui serait bon pour notre santé mentale.

    La solitude, en revanche, tend à nous focaliser sur le côté négatif de l’autre et plus on reste seul longtemps plus cette tendance va s’installer, au point même, peut-être, de ne plus pouvoir se socialiser du tout. Mais ce n’est pas la seule conséquence. En effet, la solitude, à long terme, entraîne un repli sur soi, une perte de confiance et un regard négatif sur soi-même. Elle augmente aussi les hormones du stress, la tension artérielle, diminue les défenses immunitaires, crée des troubles du sommeil, ou pire, nous mène vers la dépression. Car avouons-le, notre société porte un regard très méfiant sur les solitaires, ce qui leur renvoie une image dégradée d’eux-mêmes. Sans compter tous les messages qui nous sont transmis dans le but de nous dire que vivre entouré est bénéfique pour notre équilibre psychique et pour notre bien-être.

     

    À deux, c’est donc toujours mieux ?

    L’amour, le partage, la complicité, la tendresse … Qui ne rêve pas de cette idylle parfaite avec son/sa conjoint(e) ? S’endormir à deux, aller au restaurant, voyager, se remémorer des souvenirs en regardant les albums photos… Autant de petites choses du quotidien qu’il est beau et plaisant de partager avec sa moitié.

    Et c’est cet amour simple, sage, entier qui nous enrichit et qui rend notre vie plus censée, complète et édifiante. Mais toutes les histoires ne se passent pas toujours comme un conte de fées. Le romantisme, la passion, le soutien… Force est de constater que ça ne dure pas toute une vie… Certains ont en effet la chance de s’unir dans l’amour et de partager cette magnifique aventure jusqu’à la fin. Mais, reconnaissons que c’est de moins en moins vrai. Alors que faire lorsque tout n’est pas (ou plus) si « rose » ? Que faire lorsque notre histoire bat de l’aile ? Que faire lorsque l’on est accompagné d’une personne toxique ?

    Lorsque nous avons l’impression d’avoir tout donné pour sauver notre couple ou lorsque l’on ouvre les yeux sur la personne qui nous accompagne et qu’elle ne nous correspond pas (ou plus), n’est-ce pas le moment de dire STOP ? Bien que difficile et douloureuse parfois, une rupture n’est-elle pas plus bénéfique qu’une mauvaise relation, triste, illogique voire parfois destructrice.

     

    Pourquoi restons-nous parfois dans des relations qui nous nuisent ?

    Je pense que nous serons tous d’accord pour affirmer que toutes les relations de couple ne sont pas bonnes à vivre. Qu’elles soient justes banales, tristes, sans réel attachement ou au contraire illogiques, nocives voire perverses et destructrices, certaines relations ne valent pas le coup d’être vécues ou pire doivent être fuies à tout prix ! Mais alors pourquoi restons-nous parfois des années avec cette même personne qui ne nous correspond apparemment pas ? Parce que l’amour rend aveugle, me répondrez-vous. Oui, mais pas seulement ! Il y a plusieurs raisons qui retiennent une personne à se conforter dans une relation médiocre : le besoin être reconnu, le sentiment de sécurité, la peur de la solitude … Si la vie en couple peut être compliquée, certains, par confort, la préféreront au célibat pour de multiples raisons.

    Le besoin de reconnaissance

    Ne me dites pas que vous ne ressentez pas un immense plaisir à savoir que vous êtes le centre du monde pour autre personne ? On est d’accord… Parce que nous vivons en communauté depuis notre naissance, parce que l’autre fait partie de notre vie, nous avons tous un besoin de reconnaissance. Et c’est à travers les yeux de l’autre que nous pouvons combler ce besoin. Mais aussi grâce à ses gestes, ses mots, ses actions du quotidien. Aimer et recevoir cet amour en retour renforce l’estime que nous avons de nous-même. Nous avons besoin de reconnaissance pour nous sentir appréciés, utiles, dignes d’intérêt, dignes d’exister tout simplement ! Mais attention à la dépendance…

    Le sentiment de sécurité

    Vivre à deux, partager les tâches quotidiennes, les dépenses, les projets mais aussi les peines et les difficultés peuvent procurer un sentiment de sécurité pour beaucoup d’entre nous. En effet, nous ne sommes pas seuls pour affronter notre quotidien et tous ses tracas et imprévus, ouf ! Lorsque nous avons une maison à rembourser, les factures à payer, une famille à nourrir, être à deux peut s’avérer très sécurisant. Deux salaires valent mieux qu’un non… Si la peur du manque d’argent est l’une des raisons principales pour laquelle certains couples restent ensemble, elle n’est pas la seule. Le conjoint se révèle être une béquille nécessaire lorsqu’on se sent faible psychologiquement et physiquement. Il nous aide à traverser les baisses de moral, les problèmes au travail, la maladie… C’est un soutien qui peut être indispensable. Et c’est pour toutes ces raisons que la vie à deux nous sécurise et que nous avons tant de mal à la quitter.

    La peur de la solitude

    C’est pour ce besoin de reconnaissance et de sécurité au quotidien que nous avons peur de la solitude. Cette peur peut être si intense que beaucoup font le choix de rester en couple même si la relation amoureuse n’est pas, ou plus bénéfique. Devoir déménager, n’avoir plus personne à attendre le soir pour partager les moments de la journée, devoir assumer les dépenses du quotidien seul, ne plus partager de moments intimes et tendres… Quelle horreur ! Certaines personnes sont tellement terrifiées face à cette montagne qu’elles ne préfèrent même pas essayer de la grimper. Elles préfèrent, consciemment ou inconsciemment rester en couple plutôt que se retrouver seules. Car disons-le, il faut du courage pour quitter l’autre et se retrouver seul et oser envisager de TOUT recommencer.

    Mais si l’amour ou l’ego rendent si « aveugle », est-il possible que nous ne puissions pas nous rendre compte qu’une relation soit nocive pour nous ? Et si le choix de rester en couple était seulement dû au fait que nous ne voyons pas la situation telle qu’elle est réellement ? Et lorsque nous ouvrons enfin les yeux sur cette réalité décevante n’est-il parfois pas trop tard ?

    Courage, fuyons ! La solitude aussi du bon

    Ok, le célibat, ce n’est pas toujours drôle ! Mais n’a-t-il pas aussi ses avantages ? Lorsqu’une relation amoureuse devient chaotique et destructrice, croyez-moi, il vaut mieux prendre ses cliques et ses claques et partir. Pour les sceptiques, lisez bien ce qui suit car les raisons de préférer un peu de solitude quotidienne sont nombreuses :

    • Se retrouver seul permet de faire le bilan sur notre relation passée et de lister ce que l’on ne veut plus à l’avenir. On se recentre sur soi, et sur ce que l’on veut vraiment
    • Se laisser du temps pour profiter de la vie, se faire du bien quand on veut et avec qui on veut
    • Sortir avec ses amis plus souvent, rencontrer de nouvelles personnes et pourquoi pas un nouveau chéri !
    • Vivre de nouvelles expériences. Et oui, le célibat peut être le moment de tester de nouvelles choses ou de faire toutes les choses que l’on n’a pas pu faire.
    • Sortir du cercle vicieux de « l’habitude de vivre en couple » qui nous retient à l’autre et qui ne procure plus aucun plaisir
    • Ne plus vivre dans le mensonge. Être honnête avec l’autre et avec soi et oser affronter la situation : notre relation ne vaut plus d’être vécue
    • Se quitter avant de se déchirer ou de tomber en dépression
    • Retrouver de la liberté, sa liberté
    • Retrouver de la confiance en soi en réalisant des tâches que l’on n’imaginait même pas pouvoir faire
    • Retrouver de l’estime de soi souvent dégradée lorsqu’une relation bat de l’aile

    Mieux vaut-il être seul(e) que mal accompagné(e) ?

     

    Conclusion

    Si d’après la médecine et la sociologie, la solitude est néfaste pour notre santé à long terme, ce qui est sûrement vrai, une relation amoureuse qui déchante peut l’être tout autant. Si l’amour nous donne des ailes, il peut aussi nous rendre dépendant au point, parfois, de nous faire sombrer vers la dépression.

    Alors seuls ou mal accompagnés ? Eh bien, il semblerait que la réponse ne soit pas SI évidente que cela… Nous sommes tous uniques et donc tous différents. Nous n’avons pas les mêmes envies, les mêmes objectifs, la même façon de voir la vie et de vivre nos histoires d’amour. Si pour certains il est facile de tout stopper et de vivre seuls, pour d’autres, cette situation paraît inenvisageable tellement la peur et les angoisses les envahissent. Et finalement, il y a ceux qui ne se rendent pas compte que leur couple n’est plus ce qu’il était, aveuglés par l’amour ou par l’habitude.

    Alors juste un mot pour conclure : faites le meilleur choix pour vous et votre bien-être ! Ouvrez les yeux sur la situation et écoutez ce que vous dit la petite voix qui est en vous.

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

  • Voilà pourquoi faire l’amour est essentiel !

    Voilà pourquoi faire l’amour est essentiel !

    Aujourd’hui, je voulais aborder un thème un peu “chaud”, comme on dit !

    En effet, même si peu à peu, les langues se délient, parler de sexe est toujours un peu tabou. Depuis le film « Cinquante Nuances de Grey », et grâce à Christian Grey, le sexe et les pratiques sexuelles se sont un peu démocratisées. Mais ce n’est pas encore un sujet que l’on ose aborder, même avec ses amis.

    Pourtant, l’industrie de la pornographie est l’une des plus rentables au monde.

    Quel paradoxe !!

    Bien sûr, il ne faut pas confondre pornographie et faire l’amour. Mais je ne suis pas là pour débattre de cela, chacun est libre de faire ce qu’il veut de son corps.

    Pour ma part, je souhaite juste aborder les bienfaits que peuvent procurer les relations sexuelles. Et plus particulièrement lorsque l’on a la chance d’avoir un amoureux !

    En effet, lorsque l’on fait l’amour, notre corps libère tout un tas de substances qui nous procurent une sensation d’euphorie, puis de bien-être.

    Mais, malheureusement, nous ne sommes pas tous égaux face à cet acte qui symbolise l’amour. Ce n’est parfois pas évident pour certaines d’entre nous de se lâcher… Et c’est bien dommage ! C’est pourquoi, je terminerai cet article en vous expliquant en quoi la sophrologie peut aider à se sentir mieux notamment dans le domaine des relations sexuelles.

    Pourquoi est-il essentiel d faire l'amour ?

    Les bienfaits de faire l’amour

    C’est le ciment d’un couple

    Aimer et être aimée sont bien sûr le ciment d’un couple. Mais faire l’amour, c’est l’incontournable, c’est faire durer l’amour.

    En effet, la complicité, la confiance, la tendresse sont des ingrédients indispensables à la vie de couple et à l’amour. Mais ce sont aussi les ingrédients d’une amitié.

    Et ce qui distingue l’amitié de l’amour, c’est le désir physique, l’attirance sexuelle.

    Et ne tournons pas autour du pot… Il n’y a pas de secrets. Quand le désir s’estompe, les problèmes commencent. En tout cas pour une majorité de couples. C’est souvent la raison essentielle qui conduit à l’infidélité, qui est aujourd’hui responsable de 35 % des divorces…

    Il est donc fondamental d’entretenir le désir. C’est facile à dire, je sais. Car la routine s’installe progressivement et le plus souvent inévitablement. Et avant, à l’époque de nos grands-parents, on n’en parlait pas, et on n’osait pas. Aujourd’hui, on en parle beaucoup plus, on en prend conscience, on sait que la routine est un danger, un tue-l’amour. Et sur le Net, on lit de plus en plus d’articles sur ce sujet. Notamment sur les « nouvelles » façons de pimenter sa vie de couple (sextos, sextoys, assouvir des fantasmes, amour libre…)… Ou alors sur les « nouvelles » façons « d’aimer »

    Faire l’amour est donc une condition sine qua none de garder son partenaire et d’entretenir l’amour. Mais pas que…

    Faire l’amour est un véritable médicament

    Tout d’abord, sachez que faire l’amour est un véritable anti-stress. Si vous ne connaissez pas le cortisol, sachez que c’est l’hormone responsable du stress. Eh bien, il a été montré que faire l’amour (plusieurs fois par semaine) diminue de manière drastique la sécrétion de cette vilaine hormone. Vous êtes stressée ? Vous savez ce qu’il vous reste à faire !

    De plus faire l’amour augmente la production d’immunoglobulines A. Ces molécules renforcent le système immunitaire, qui est notre système de défense. Beaucoup de chercheurs défendent l’idée qu’une vie sexuelle active réduit les risques de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et même les risques de cancer.

    Migraine ? Blablabla…

    Lorsque l’on fait l’amour, le corps fabrique également des endorphines. Grâce aux endorphines qui sont libérées, faire l’amour peut diminuer et soulager les maux de tête et les migraines. Et ce n’est pas moi qui le dis ! Ce sont des neurologies de l’université de Münster, en Allemagne, qui l’ont démontré.

    Alors attention, mesdemoiselles et mesdames, si votre partenaire lit cet article, et que vous simulez une migraine pour éviter de faire l’amour, vous risquez d’être prise à votre propre jeu. Là, vous n’aurez plus aucune excuse.

    Faire l’amour améliore la qualité du sommeil

    Dans le même esprit, faire l’amour libère également des hormones et parmi elles, il y a 5 hormones « somnifères » :

    • La prolactine (sensation de bien-être)
    • L’endorphine (effet relaxant)
    • La dopamine (sensation de bien-être)
    • La mélatonine (effet somnifère)
    • L’ocytocine (effet anti-stress)

    Ces hormones nous aident à trouver un sommeil profond et réparateur. C’est pourquoi, il est plutôt conseillé de faire l’amour avant de dormir.

    Et il est vrai, qu’après un rapport sexuel qui s’est bien passé, on se laisse aller, on est profondément détendue et relaxée. On ne pense à rien. Ce que nous prépare à mieux dormir. Et c’est connu : « qui se sent bien, dors bien ». Alors, faire l’amour, c’est dire adieu aux insomnies !

    En plus… On perd des calories…

    En effet, faire l’amour, c’est un sport ! En tout cas, je l’espère pour vous (rires). Et c’est tout de même plus agréable de faire l’amour que de faire 20 km, seule, sur un vélo d’appartement. Enfin à chacun sa façon de voir les choses… Sachez qu’une demi-heure de galipettes (tout dépend des galipettes, bien sûr), vous perdez autour de 100 calories, et de façon agréable. Si vous voulez en perdre plus… Il n’en tient qu’à vous…

    Et plus on fait l’amour, plus on a envie de le faire

    Eh oui ! Faire l’amour augmente la libido. En effet, si l’on a une vie sexuelle épanouie, le corps s’habitue, et cela engendre des réactions physiques. La circulation sanguine dans les parties vaginales s’améliore, l’élasticité des muscles aussi, la lubrification vaginale est favorisée… Et tous ces phénomènes font que le corps en redemande ! Plus on fait l’amour, plus on a envie de le faire. Il y a pire comme situation…

     

     

    On prend (ou reprend) confiance en soi

    C’est pour ma part, une raison essentielle de faire l’amour. En effet, si l’on a la chance d’avoir un partenaire amoureux, en qui l’on a confiance, c’est plutôt très très très agréable de se sentir désirée, complimentée et aimée. Quoi de plus valorisant et de plus euphorisant que de constater que l’on plaît à quelqu’un, que notre corps lui fait de l’effet ? On en oublie ses complexes et ses imperfections. On apprend à accepter son corps, et on se regarde avec plus de bienveillance. C’est comme une potion magique de se sentir en confiance.

    De plus, pour ma part, c’est aussi un moyen de l’entretenir. C’est une belle motivation pour rester séduisante. C’est en tout cas essentiel pour l’estime de soi.

    Mais, en revanche, pour certaines, le manque de confiance peut être un véritable frein aux relations sexuelles. Dans ce domaine, le problème de la confiance en soi est donc, soit un cercle vertueux (on a confiance en soi, on fait l’amour), soit un cercle vicieux (on n’a pas confiance en soi, on appréhende le sexe).

    C’est pourquoi, je voulais finir cet article en m’adressant à celles qui sont plutôt dans le cercle vicieux…

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    Que faire si vous ne vous sentez pas à l’aise ?

    Un certain nombre de femmes peuvent ne pas se sentir à l’aise lorsqu’il s’agit de relations sexuelles, même avec un conjoint qu’elles aiment et qui les aiment. Selon une enquête, 55 % de Françaises reconnaissent connaître, ou avoir connu des difficultés sexuelles. Et on lit souvent ce chiffre sur le Net : 8 % des femmes déclarent n’avoir jamais eu d’orgasme dans leur vie…

    Les raisons sont multiples, traumatisme lié à l’enfance, traumatisme lié à un partenaire inconvenant, complexes, peurs, angoisses… Et plutôt que de trouver du plaisir et de l’épanouissement, les relations sexuelles sont source de stress, voire d’angoisse. Pour certaines, une véritable contrainte, même un calvaire car douloureux…

    Alors si vous en faites partie, la sophrologie peut peut-être vous aider.

    En effet, la sophrologie permet, entre autres, de vaincre certaines peurs. Parmi les blocages d’ordre sexuel, on trouve certaines causes (pathologies, psychoses, mésententes profondes), et ces causes ne peuvent pas être résolues grâce à la sophrologie.

    Mais dans de nombreux cas fonctionnels ou psychologiques, la sophrologie peut aider à :

    • Revaloriser l’image de soi
    • Surmonter des expériences traumatisantes
    • Réactiver le désir

    D’ailleurs, la sophrologie est de plus en plus recommandée par les médecins, les sexologues et les psychologues.

    Sophrologue, je peux vous accompagner si vous le souhaitez. N’hésitez pas à me contacter en MP.

    Conclusion

    Il n’y a pas de mal à se faire du bien ! Le langage corporel est une véritable façon de communiquer. Et compte tenu de tous les bienfaits que faire l’amour procure, c’est un excellent moyen de garder le moral, et surtout de garder son partenaire. Tous les hommes aiment les femmes qui ont une sexualité épanouie, et surtout qui sont libérées de leurs complexes. Alors, lâchez-vous. Et si vous n’y parvenez pas, et que cela vous soucie, n’hésitez pas à en parler ! Il y a toujours des solutions à tout.

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue 

  • L’avenir appartient-il aux couples libres ?

    L’avenir appartient-il aux couples libres ?

    C’est un sujet un peu atypique, qui, je le reconnais, ne s’insère pas forcément dans la catégorie “développement personnel”.

    Mais c’est un sujet sur lequel j’avais envie de m’exprimer. Nous sommes au 21e siècle, et la notion du couple évolue, jour après jour, dans différentes directions. Et ce sujet m’interpelle.

    Il n’y a d’ailleurs aucune “vérité”. La liberté de penser et de choisir son mode de vie affective est acquise. Du moins dans nos sociétés occidentales où la femme est émancipée et libre.

    Récemment, j’ai croisé une amie de ma soeur (qui a 22 ans). Au fil de notre échange, je lui ai demandé naïvement si elle avait un petit ami en ce moment. De façon très apaisée et avec un air plutôt très épanoui, elle m’a répondu “en effet, j’en ai un, mais nous sommes un couple libre”. Elle était tout à fait à l’aise avec sa réponse. Et semblait particulièrement heureuse et satisfaite de sa situation.

    Elle a ensuite ajouté : “libre signifie que nous nous aimons, mais que nous ne nous interdisons rien. Nous ne cherchons pas à enfouir les besoins de l’autre au détriment de quelconques oppressions”.

    Sa réponse m’a fait prendre conscience de l’évolution fulgurante des comportements de notre génération, et de la façon dont l’individu évolue en société. Et notamment de la montée en puissance de ce phénomène que nous appelons “individualisme”. Nous sommes libres, nous nous écoutons enfin et nous le revendiquons.

    Alors, bien évidemment l’envie d’être en couple et de se marier reste la norme chez un grand nombre d’entre nous. Ce qui est merveilleux et rassurant. Mais paradoxalement les divorces se sont multipliés. Les chances d’aimer sur le long terme semblent se réduire comme une peau de chagrin.

    Pour ma part, je fais partie de cette catégorie de personnes qui croient en l’amour. J’essaye de garder de l’espoir. Je reste convaincue que la relation d’amour reste ce qu’il y a de plus beau et qu’elle peut évoluer vers quelque chose de fort et de puissant, année après année. Même si la passion disparaît…

    Mais, le couple libre semble être une alternative pour toutes les personnes qui ont peur de souffrir, qui ont déjà été déçues ou qui sont d’éternels solitaires.

    Les divorces aujourd’hui

    Force est de constater que les divorces augmentent de façon significative.

    « D’ailleurs, la stabilité du couple dans le temps a été progressivement altérée depuis  la fin du XXe siècle : les divorces et séparations sont plus nombreux et le nombre de partenaires sexuels augmente. Avant la première relation stable, les hommes comme les femmes ont vécu statistiquement trois relations courtes. » Source Santé Magazine.

    Les divorces sont de plus en plus nombreux. En France, on dénombre 130 000 divorces par an depuis quelques années contre  44 738 divorces en 1972. Le chiffre a presque triplé.

    Et, 55 % des séparations s’effectuent d’un commun accord, soit d’une souffrance commune.

    Voici les principales causes des divorces :

    • L’infidélité (l’une des premières causes de divorce) (1 divorce sur 3)
    • L’égoïsme de sa moitié  (près de 22 % des divorces) ;
    • La méchanceté d’un des deux partenaires (15 % des divorces) ;
    • Les comportements excessifs (jalousie notamment et possession) (15 % des divorces) ;
    • Les désaccords concernant l’avenir (15% des divorces) ;
    • L’incompatibilité (10% des divorces) ;
    • L’argent et le travail (perte d’un emploi, dettes…) (10 % des divorces) ;
    • Ahhh… Et la belle famille, on y vient, est également à l’origine de nombreux divorces.

    Parler de divorces pourrait sembler très fataliste, mais c’est un constat que l’on ne peut ignorer. Aussi, pour “se protéger”, certains optent pour des “unions libres”, et semblent s’en accommoder.

    ☼ ☾

    Qu’est ce qu’un couple libre ?

    Un couple libre peut être un couple qui s’aime éperdument mais qui tend à ne vouloir partager que les meilleurs moments ensemble. Il y a de la tendresse, même un grand amour, mais un refus de se projeter dans l’avenir.

    Pas de rendez-vous avec la belle famille le dimanche, pas d’engueulades au supermarché, pas de frustrations sexuelles, pas de culpabilité, pas de crises de jalousie ou de possessivité, pas de rapport à l’argent malsain… et pas d’infidélité par conséquent, car la fidélité ne fait pas partie des “clauses” à respecter.

    Les protagonistes s’entraident en cas de pépins. Et souvent les relations sont parsemées de beaucoup de rires, d’humour, d’instants présents comme lorsque nous sommes adolescents.

    7mar16 - Wednesday in da morning

    Est-il possible d’être heureux de cette façon ?

    Pourquoi pas ? Après tout, est ce qu’il existe vraiment une définition du bonheur aujourd’hui ?

    Quand j’en ai discuté avec l’amie de ma soeur, elle avait l’air d’assumer parfaitement bien cette relation. Et je me suis aperçue en discutant avec d’autres personnes de mon entourage que ce type de relations était plus fréquent qu’on ne le croit.

    Je ne dis pas que cette notion de couple se rapproche de l’idéal, mais plutôt que c’est un chemin qui est de plus en plus emprunté.

    Si vous vous mettez d’accord des deux côtés avec une sincérité parfaite, il semble possible d’y trouver son bonheur. Mais la sincérité est-elle si parfaite que cela ?

    L’inconvénient

    Faire des projets ensemble devient cependant très compliqué car les deux partenaires ne partagent pas leur quotidien. Donc si vous souhaitez construire quelque chose sur du long terme, oubliez…

    Par ailleurs, chacun dispose de son temps et de son mode de communication. Si vous attendez une réponse rapide à une question, à un sms, ce n’est pas dans le contrat…. la réactivité n’est pas le mot d’ordre.

    Ce qui est compliqué, et qui peut en devenir un inconvénient majeur, c’est si vous êtes de nature à être jaloux et possessif. Oubliez aussi immédiatement ce genre d’histoire.

    Conclusion

    En théorie, c’est juste l’idéal ! Et le couple libre fait de plus en plus parler de lui.

    Sauf qu’en pratique, c’est le plus souvent une catastrophe. Car, dans les relations, et notamment dans les relations amoureuses, il y en a toujours un qui finit par s’attacher, plus que l’autre, à l’autre. Et là, les ennuis et la souffrance commencent.

    Quand l’amour est vraiment au rendez-vous, il semble vraiment difficile de croire que l’union libre apporte la réponse aux relations amoureuses sincères et pérennes.

  • Comment réussir à se libérer d’un pervers narcissique ?

    Comment réussir à se libérer d’un pervers narcissique ?

    C’est un sujet dont on entend de plus en plus parler depuis quelques années. Et le film “Mon roi” de Maiween a placé ce problème au coeur de toutes les conversations.

    À tel point que de nombreuses femmes sont, aujourd’hui, persuadées qu’elles vivent avec un pervers narcissique. Comme si c’était un effet de mode, et qu’il était de bon ton de connaître au moins une fois dans sa vie ce type de relation malsaine.

    Mais, avant d’aller plus loin, je souhaite attirer votre attention sur deux points :

    1. Il n’y a pas que les hommes qui peuvent faire preuve de cette perversion : certaines femmes ont également des comportements qui s’en approchent. Et ce, même s’il a été prouvé que les hommes sont bien plus concernés par ce phénomène. Dans cet article, je parlerai du pervers narcissique en tant qu’homme.
    2. Il vaut mieux ne pas utiliser ce terme à mauvais escient. C’est malheureusement une maladie assez complexe qu’il faut prendre très au sérieux. La personne qui souffre de ce trouble est en souffrance, et le conjoint est tout aussi malheureux, voire plus car il en est la victime, on peut même dire la proie (Il est également bon de savoir que ce type de relations peut aussi exister dans une relation amicale).

    Certains types de personnalité ont plus de chances d’être victimes de quelqu’un atteint d’un trouble de la personnalité narcissique. Il s’agit des individus vulnérables ou en situation de faiblesse. C’est à dire des personnes :

    1. Ayant une faible estime d’elles-mêmes, et qui dépendent de l’autre dans le couple (grande dépendance affective).
    2. Qui ne savent pas ce qu’est le trouble de la perversion narcissique, et qui n’associe pas cela à une maladie.

    Mon expérience en la matière

    Pour ma part, j’ai vécu, pendant plusieurs années, une relation extrêmement malsaine. Mais ce n’est que depuis peu, que j’en prends véritablement conscience.

    Écrire sur ce sujet me semble être le meilleur des exutoires (évidemment, je resterai pudique sur ma vie privée et aucun détail très précis ne sera donné).

    Beaucoup de mes amis m’avaient mise en garde car elles avaient remarqué que je n’étais plus aussi joyeuse et que je n’étais pas vraiment épanouie dans ma relation amoureuse. Et c’est peu de le dire…, je vivais dans le conflit, car son jeu consistait à le créer. Alors que je suis d’une nature plutôt zen et peace, j’en arrivais à être hors de moi.

    J’aurais pu tenir compte des remarques de mon entourage, mais je me trouvais souvent (toujours) une excuse ou plutôt, je lui trouvais souvent (toujours) une excuse. Je me disais qu’il avait d’autres qualités, et qu’il m’aimait profondément (l’excuse facile). Et puis, je n’ai jamais été influençable, je suis même très solitaire et marquée dans ce que je pense, et les avis de mes proches m’étaient un peu égal. En fait, je les sollicitais en leur faisant part de ma souffrance, mais je n’écoutais jamais leurs retours bienveillantes. Avec du recul, je leur donne raison évidemment !

    Etant de nature plutôt forte, même dure, j’ai compris avec le temps que j’étais, en fait, la béquille parfaite pour une personne mal dans sa peau et qui était en manque d’oxygène.

    Mais, à force d’être un pilier, vous ne recevez rien en échange, car vous ne comptez pas pour elle.

    Ce qui m’a fait fuir plus d’une fois. Mais plus je fuyais, plus il me faisait culpabiliser. Et je revenais.

    pervers narcissique

    Qu’est-ce qu’un pervers narcissique ?

    Un pervers narcissique est très souvent une personne qui ne s’aime pas, et qui n’éprouve, contrairement à ce que l’on pourrait penser, aucune admiration pour elle-même. Mais bien plus encore, c’est une personne qui a une image plutôt désastreuse d’elle-même, et qui pour réussir à se valoriser, humilie adroitement les autres (ou qui s’invente une vie idyllique qui n’existe pas).

    Quand vous discutez avec une personne souffrant de ce syndrome, vous avez souvent l’impression de n’avoir que des défauts. Très souvent, elle ne souligne que vos points négatifs, vos faiblesses sans jamais faire part de ce qui est positif et agréable chez vous.

    Dans les cas les plus fréquents, le pervers narcissique se donne une image forte, il se montre toujours sous son meilleur jour auprès des autres, et se fait passer pour meilleur que les autres pour réussir à se donner un peu de consistance.

    Dans les cas les moins fréquents (mais qui existent) , c’est quelqu’un qui se victimise, qui joue le “Caliméro” pour faire croire à sa partenaire qu’elle a mal agi. Qui est Caliméro ? “C’est un poussin anthropomorphe charmant mais malchanceux. Le seul poussin noir dans une portée de jaunes, et il porte sur la tête sa coquille d’œuf à moitié brisée.”

    Ce sont les mêmes qui vous feront croire qu’ils ont moins de chance que les autres, qui se plaidront sans cesse de leur situation, et qui vous le feront subir (payer) comme si vous en étiez la cause.

    Le pervers narcissique prend un énorme plaisir à susciter un sentiment de culpabilité chez sa victime, qui finit par croire qu’elle est responsable du mal-être de l’autre. Leur grande particularité (force) est de se défausser de tous leurs torts.

    pervers narcissique

    Et en amour ? 

    Dans une relation amoureuse, le pervers narcissique adore faire culpabiliser l’autre. Ses besoins passent avant ceux d’autrui. D’ailleurs, généralement, la personne atteinte de ce trouble ne cherche même pas à comprendre si sa conjointe a des besoins ou des envies. Il est le centre du monde.

    Dans mon cas, par exemple, j’étais selon lui trop sportive, trop active, trop voyageuse, trop amicale, trop sociable, trop dynamique… j’avais trop de projets alors qu’il aurait fallu que je n’ai qu’un unique centre d’intérêt : lui.

    Il ne m’encourageait jamais à pratiquer des activités qui me convenaient, mais il m’attirait vers des choses dans lesquelles il aurait fait partie. La bienveillance n’était pas le mot d’ordre !

    Ce qui a fini par créer un amour déséquilibré fondé sur des réflexions acerbes, des mots durs et de la culpabilité. Et de mon côté de la fuite, car j’étouffais. Mais je ne partais pas pour autant.

    Cependant pour compenser et donner l’impression qu’un amour fort existe, le pervers narcissique sait se montrer, de temps à autre, extrêmement affectueux et terriblement présent. Encore plus présent que ce que vous aviez potentiellement déjà connu dans le passé. On se laisse entraîner… Et il est alors très difficile d’être objectif sur sa relation.

    Il sait aussi montrer à l’autre, et avec insistance, qu’il a besoin de l’autre, ce qui donne envie à la partenaire de poursuivre la relation malgré une énorme incohérence.

    Et c’est un cercle vicieux assez difficile à quitter. Car on vit au quotidien dans deux extrêmes émotionnels, on a l’impression d’être animé(e) d’émotions opposées : amour/haine, pulsion/répulsion, joie extrême/tristesse profonde, apaisement/colère, rire/pleurs, en couple/rupture..

    Ce qui est certain, c’est que lorsque vous êtes en couple avec ce genre d’individus, il n’y a pas de place pour la routine… Bien au contraire, il y a de l’animation 365 jours de l’année.

    pervers narcissique

    Comment s’en rendre compte ?

    Dans les débuts d’une relation amoureuse, il est souvent compliqué de percevoir les aspects négatifs ou malsains de la personne sur laquelle on a jeté son dévolu. En général, ce garçon est, au premier abord, séduisant, drôle, sociable, charmeur et doux. C’est d’ailleurs très agréable, surtout dans notre quotidien où l’individualisme prime bien trop souvent.

    Mais, bien plus que cela, il s’agit le plus souvent d’un individu profondément amoureux, et qui vous donne TOUT très rapidement : des mots doux, des messages affectueux, des dîners aux chandelles, la présentation de sa famille/de ses amis, des envies de voyages, des projets communs, des passions communes.

    Je me suis d’ailleurs rendu compte avec mon ancien copain que nous n’avions, en fait, aucune passion ou ni envies communes. En fait, il s’adaptait à ce que j’étais, de façon à ce que je m’attache encore plus.

    Mais le malaise s’installe assez rapidement, après quelques semaines de vie commune. Et là, c’est l’hécatombe.

    Vous pouvez vous réveiller un matin, et prendre conscience que votre partenaire est différent de ce qu’il est d’habitude : Il se montre susceptible, très très violent, agressif et incohérent alors que le sujet sur lequel vous étiez en train de débattre n’a pas grande importance. Les sujets sur lesquels vous débattez ensuite ne sont guidés que par la jalousie et la possessivité.

    À cause de cela, il n’y a plus aucune place pour la curiosité. Et les conversation passionnantes ou constructives diminuent pour ne laisser place qu’à des disputes constantes.

    Comment les reconnaître ? Pourquoi les fuir ?

    Si vous tombez sur un profil qui répond à ces critères, posez-vous des questions :

    • Une séduction irrésistible
    • Un double langage
    • De la jalousie
    • Un refus systématique de reconnaître ses torts
    • Une communication parfois floue
    • De la dévalorisation et des critiques (sans en avoir l’air)
    • La création de conflits

    Tout d’abord, pour ne pas tomber dans les mailles de ces personnages, il faut avant toute chose, bien se connaître soi-même, de façon à ne pas se laisser influencer par les propos parfois médisants et malveillants de l’autre. Mais ce n’est pas si facile, car ils sont très doués pour instaurer le doute.

    Il faut également savoir se fixer des limites avec l’autre, et ne pas accepter qu’elles soient franchies.

    Il faut aussi savoir que le pervers narcissique est souvent très capricieux, il n’a pas d’affect propre et exagère toutes ses émotions. On pourrait lui attribuer l’Oscar du meilleur rôle…

    Il est adulte, mais il est très immature et même si, dans les débuts il ne montre que le meilleur de lui-même, il ne faut rien attendre de lui car il est rarement très fiable.

    Dans les débuts de votre relation, si vous détectez rapidement quelqu’un de très présent mais de très excessif à la fois : fuyez !!

    Le manipulateur narcissique vous dérobe énormément d’énergie ! En sa présence, vous êtes plus fatiguée, voire épuisée, et vous êtes surtout malheureuse.

    Une fois qu’il a laissé place à tous ses démons après la période de séduction, il redoublera de nombreuses manipulations afin de vous garder dans les mailles de son filet.

    Une fois séparée d’un pervers narcissique

    Une fois que vous trouverez le courage de partir, ou qu’il trouvera une nouvelle copine (amen), essayez de vous redonner de la force et de l’amour en :

    1. Vous entourant de personnes bienveillantes (et en les écoutant)
    2. Ayant de la gratitude envers les bonnes actions que vous menez au quotidien
    3. Vous méfiant davantage des hommes que vous laissez entrer dans votre vie
    4. Vous écoutant : corps et esprit confondus (vous êtes votre meilleure amie)

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet – coach spécialisée en émancipation féminine 

    charlotte vallet, coach et experte en émancipation féminine

  • La sincérité : Une valeur sûre pour son bien-être

    La sincérité : Une valeur sûre pour son bien-être

    C’est le début de l’année, et nous pensons tous à prendre de bonnes résolutions ! Faire du sport, arrêter de fumer, faire un régime… Mais peu d’entre nous pensent à prendre des résolutions qui peuvent aussi changer considérablement notre vie, et qui concernent plutôt notre façon d’être. Par exemple, ne plus mentir, ne plus se mentir, ou plus largement être le plus sincère possible avec soi-même et surtout avec les autres.

    Cela peut vous paraître étrange, mais s’il y a bien une résolution à prendre, c’est celle-là ! Car posez-vous quelques minutes… et demandez-vous si vous l’êtes ? Êtes-vous sincère ?

    Avec l’émergence des réseaux sociaux, la pression sociale croissante, le monde du paraître, la sincérité se perd de plus en plus. Avouons-le ! Qui n’a pas déjà mis « un like » sur une photo Facebook ou Insta de l’une ses copines, voire un commentaire du type « trop belle », alors que vous pensiez l’inverse ? Bon, je vous l’accorde, dans ce cas, ce n’est pas très grave…

    Mais si l’on généralise ces comportements et ces mensonges à notre vie sociale, professionnelle ou personnelle, cela peut vite devenir un piège qui peut se refermer contre nous. En effet, plus on ment, plus on rentre dans un cercle vicieux qui nous met parfois dans des situations inextricables.

    Pour ce qui me concerne, cela fait quelques années que j’ai décidé d’être « sincère », et croyez-moi, je me porte beaucoup mieux depuis. C’est pourquoi, je vous conseille d’ajouter cette résolution à celles que vous avez déjà prises, il y a quelques jours. Et je vais vous dire pourquoi !

    Tout d’abord, qu’est-ce que la sincérité ?

    La sincérité, c’est à mon avis, avant tout, une façon de se comporter.

    Dans les différentes définitions que l’on trouve dans les dictionnaires, les mêmes mots reviennent : vérité, authenticité, fidèle, franchise. Alors, si l’on devait résumer, on pourrait dire que la sincérité, c’est s’exprimer (ou communiquer) de façon fidèle à ce que l’on pense et à ce que l’on est. Autrement dit, c’est être en adéquation avec soi-même. Son antonyme le plus adapté étant l’hypocrisie…

    Mais pourquoi est-on de moins en moins sincère ?

    Les raisons sont multiples, mais disons que parmi toutes celles que l’on pourrait évoquer, deux se détachent plus particulièrement :

    • La société nous oblige à nous montrer sous des angles qui ne nous ressemblent pas forcément.
    • Pour rechercher des compliments, de l’attention.

    Voyons cela plus en détail !

    On est de plus en plus contraints à montrer une image positive de soi

    Dire que l’on est de moins en moins sincère n’est pas forcément le terme exact, car peut-être que les gens ne l’ont jamais vraiment été. Mais, en tout cas, une chose est sûre, de nos jours, cela se remarque de plus en plus.

    Pour en revenir à Facebook, une majorité de personnes essayent toujours de montrer qu’elles ont une super vie ! Quand on regarde le mur de certain(e)s de ses « ami(e)s », « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ». À croire que je suis la seule à avoir des coups de blues ou des problèmes…

    Quelle hypocrisie… Certes, on n’est pas là non plus pour exposer ses problèmes à la terre entière, mais reconnaissons que la majorité des posts sont là pour épater la galerie… et ne reflète pas vraiment la réalité, ni la vraie vie.

    Et en effet, aujourd’hui plus qu’hier, et que ce soit dans notre vie personnelle ou notre vie professionnelle, nous sommes tous tentés de mentir sur notre vie ou tout au moins de la parfaire, de l’enjoliver, pour être « autant que l’autre » ou « mieux que l’autre ». Toujours ces comparaisons aux autres…

    Il ne faut SURTOUT pas montrer ses faiblesses. Il faut toujours faire croire que tout va bien.

    Alors, on ment. On joue le jeu des autres…

    QUI SÈME LA VÉRITÉ RÉCOLTE TOUJOURS LA CONFIANCE

     

    Pour faire plaisir aux autres, pour plaire aux autres, pour se sentir aimé(e)

    De même, on est souvent obligés de mentir et de ne pas être sincère pour tout simplement faire plaisir. Il ne faut pas heurter l’autre, de peur de le blesser ou de le vexer ! Bien sûr, toute vérité n’est pas bonne à dire, mais de là à dire l’inverse de ce que l’on pense, il y a sûrement un juste milieu.

    Si votre copine a pris 10 kg, lui dire que cela lui va bien, ne lui rend pas service. Mais on a souvent peur de lui dire la vérité, car on a peur de faire du mal. Pourtant, c’est le contraire, car c’est sûrement pour elle, un problème. Et en parler lui ferait très certainement du bien !

    Mais pour une majorité de gens que je connais, le manque de sincérité n’est pas volontaire. Le plus souvent, c’est lié à un mal-être. À un manque de confiance en soi. On n’ose pas dire ce que l’on pense de peur d’être rejeté(e) par les autres. Alors, on ne dit pas vraiment ce que l’on pense, pour être accepté(e), être aimé(e). On pense qu’en adhérant aux idées de l’autre, il nous respectera plus, il nous aimera plus. En effet, à court terme, ce n’est pas faux… Mais à long terme, c’est une belle erreur ! Car si ce sont des gens que nous sommes amenés à voir ou revoir régulièrement, notre masque finira par tomber… Et comme nous allons le voir ensuite, les conséquences ne sont pas négligeables…

     

    Que se passe-t-il lorsque l’on n’est pas sincère ?

    Le manque de sincérité envers soi-même

    Là, l’exemple que l’on pourrait prendre est celui du domaine amoureux. Quand on tombe amoureux, on est prêt à tout pour avoir un retour. Et surtout à modifier une part de notre personnalité pour plaire à l’élu(e) de notre cœur. On fait des efforts… on fait des choses que l’on n’aime pas forcément faire, et on dit des choses que l’on ne pense pas nécessairement. Et parfois, cela fonctionne. Et dans ce cas, on n’est pas sincère ni avec l’autre ni surtout avec nous-même. Et au bout de quelque temps… patatras !

    Car comme on dit « chasse le naturel, il revient au galop ». On finit toujours par redevenir nous-même. Et dès que cela arrive, les ennuis commencent. Résultat : fin de l’histoire, on a perdu notre temps.

    Alors n’oubliez pas : « La sincérité ne consiste pas uniquement à dire ce que l’on pense mais aussi à penser ce que l’on dit. »

    Le manque de sincérité envers les autres

    Là, les exemples sont nombreux. Et l’objectif, ici, n’est pas de les lister mais de vous montrer que plus vous serez sincère, plus vous vivrez en paix. Je ne vous citerai donc que deux ou trois exemples.

    Dans le domaine professionnel, notamment, on peut être amené quand on cherche un travail à se plier aux exigences du poste ou des qualités recherchées. Au cours d’un entretien, on va dire que l’on est mobile, que l’on aime les déplacements, par exemple, alors qu’au fond de nous, on est une pure sédentaire… Eh bien, ce manque de sincérité peut vite se transformer en calvaire si vous avez « déformé » la vérité ! Outre la perte de temps, le mal-être dans son poste, dans ce cas, on peut également ternir son image.

    De même avec ses ami(e)s, cacher des vérités, enjoliver des situations, ne pas dire ce que l’on pense, se retourne toujours contre nous. Et pour finir, on perd ses amis, et là encore, on peut ternir son image et en souffrir.

    Et pour finir… ce qui est plus grave, le manque de sincérité des autres peut aussi engendrer des problèmes dramatiques. Chez les adolescentes, par exemple, branchées h24 sur instagram, des dépressions graves ont été signalées. À force de regarder des images de filles qui ont des corps parfaits (trafiqués) et des scènes de vies idylliques, certaines se pensent moches et pas à la hauteur. À leur tour, elles essayent, en vain, de se créer une vie imaginaire, un corps de rêve. Elles veulent l’impossible, l’irréel, l’inatteignable, et elles finissent par tomber dans des dépressions sévères.

    Conclusion

    Ne pas être sincère, vous l’aurez compris, c’est mentir. C’est donc avant tout une question d’honnêteté envers soi-même et envers les autres. Les enfants ne mentent pas… Mais la vie nous apprend à mentir peu à peu pour obtenir des choses, pour plaire à maman ou à papa, pour être aussi fort que notre grand frère… Et voilà comment le manque de sincérité s’installe progressivement dans notre vie. Et pourtant, moins on est sincère, moins on est en accord avec soi-même, et plus on se mettra dans des situations, qui finalement se retourneront contre nous. Et, les conséquences peuvent être plus moins graves, mais en tout cas, elles nuisent toujours à notre bien-être.

    Alors si vous vous reconnaissez, faites de la sincérité votre meilleure amie pour démarrer votre année 2019 en étant en paix avec CE que vous êtes vraiment, et avec CEUX que vous aimez vraiment !

     

     

     

     

     

  • Et si nous nous libérions de nos attentes ?

    Et si nous nous libérions de nos attentes ?

    En ce début d’année 2019, j’ai envie d’évoquer avec vous, un sujet qui me tient à cœur. Il s’agit de l’attente. Pas n’importe laquelle, l’attente qui nous rend dépendant, qui nous torture l’esprit, et qui par là même occasion nous fait le plus souvent souffrir.

    Car en effet, comme nous allons le voir, il y a différents types d’attente. Certaines sont plutôt saines, et peuvent même être source de joie, mais d’autres sont carrément nocives et engendrent une véritable souffrance. Surtout celles que nous éprouvons envers les autres, et parfois même celles que nous éprouvons envers nous-même. Mais étonnement, les attentes que nous éprouvons envers les autres sont bien plus importantes que celles que nous avons envers nous-même.

    Et pourtant, attendre des autres, si nous y réfléchissons… c’est mettre notre bonheur entre leurs mains. Comme s’il en dépendait. Quelque part, c’est donc ne pas maîtriser sa vie.

    Et bien sûr, si nos attentes ne sont pas satisfaites, nous en souffrons, et parfois de façon cruelle, surtout dans le domaine amoureux, par exemple. Et plus nous sommes sensibles, plus c’est difficile.

    Alors comment faire pour se libérer de ce fardeau ? Quelles sont les conséquences de tant attendre des autres ? Ne devons-nous pas être maître de notre vie ? Et à cette dernière question, la réponse est : oui, en tout cas pour ma part. Car, même si je suis encore jeune, j’ai appris qu’il était indispensable de faire en sorte de vivre pour soi, ou tout au moins d’essayer d’écouter la petite voix qui est nous, et qui nous guide vers ce que nous voulons vraiment. C’est en tout cas, à mon humble avis, le chemin du bonheur.

    Les différents types d’attentes et ce qu’ils engendrent

    Ce n’est pas si facile de définir l’attente. Pour simplifier, on pourrait dire que l’attente est « un état dans lequel on est » en espérant que quelque chose arrive ou que quelqu’un fasse quelque chose. C’est aussi « compter » sur quelqu’un ou sur quelque chose pour satisfaire nos attentes. Et pensez-y : on ne vit qu’avec des attentes. Essayons de distinguer les attentes et leurs effets.

    Attendre que quelque chose arrive ou que quelqu’un fasse quelque chose

    Dans ce premier cas, il s’agit d’attendre quelque chose qui est plus ou moins prévu. Et l’attente peut parfois être agréable. En effet, par exemple, moi qui adore faire des treks, dès lors que j’ai décidé d’en faire un, je brûle d’impatience que la date de départ arrive. Et dans ce cas, l’attente est, disons-le, plutôt excitante. C’est comme quand nous étions enfants et que nous attendions le Père Noël ! Ces attentes sont plutôt positives car lorsque la chose attendue arrive, nous éprouvons une véritable joie. C’est alors une source de bonheur. Ne dit-on pas : « plus on attend, meilleur c’est ? »

    En fait, dans ce cas, c’est plus une question de patience, que de résultats. On connaît le résultat et on se contente de l’attendre.

    Mais alors, pourquoi l’attente n’est-elle pas toujours source de joie ? Parce que dans le type d’attente précédent, comme je vous l’ai dit, on connaît le résultat : la notion d’incertitude est très faible. On ne doute pas ou alors très peu. On est quasiment certain que l’évènement se produira. Mais dès lors que l’incertitude devient importante, le doute grandit, la peur augmente, et on finit par souffrir. C’est souvent ce qu’il se passe dans le deuxième cas.

    Compter sur quelqu’un ou sur quelque chose pour satisfaire nos attentes

    Et en effet, dans ce deuxième cas, quand l’attente ne dépend pas de nous, et quand on « compte » sur quelqu’un pour satisfaire notre propre attente, ou que l’on attend que les choses viennent des autres ou nous tombent du ciel, là, l’attente est en fait une véritable source de stress. On vit dans le doute, dans l’incertitude. En fait, on veut que quelque chose arrive mais ça ne dépend pas de nous. Dans le travail, souvent, on se fixe des objectifs très élevés, mais malheureusement, et même si on est très consciencieux, ce n’est pas évident de les atteindre… On vit alors dans le stress, l’angoisse, la peur… Ce qui peut aussi engendrer une perte de confiance en soi !

    Ou alors, dans sa vie sentimentale, on espère toujours quelque chose de la part de son amoureux. Qu’il dise ceci, qu’il fasse cela… Et, là c’est encore pire, si l’autre ne réagit pas exactement comme on le souhaite, on éprouve alors de la déception, de la tristesse, car nous ressentons de la frustration.

    Et des exemples comme cela, il y en a des centaines, et dans tous les domaines de notre vie.

    Sommes-nous tous égaux face à l’attente ?

    Non, sûrement pas ! En général les gens qui sont dans l’attente et qui en souffrent le plus, sont des personnes qui veulent tout contrôler, qui sont dans la maîtrise. Ils ont aussi le souci de la perfection. Ils pensent qu’en agissant sur les choses, ils vont les modifier.

    Et plus ils auront agi, plus ils attendront que le résultat corresponde à ce qu’ils voulaient. Et moins le résultat sera là, plus ils souffriront.

    En fait, quand on est trop dans le contrôle, c’est que l’on manque d’estime de soi, et de confiance en soi. On recherche alors à « prouver que ».

    Aussi, nous ne sommes pas égaux face à l’attente. Plus notre estime de nous est abîmée, plus on souffre face à des attentes inassouvies.

    Mais que faire ?

    Il faut accepter (mais surtout comprendre) le fait que le résultat de quelque chose ne dépend pas de nous, en tout cas pas seulement. Sauf quand cela nous concerne directement. On est alors maître des décisions que l’on prend et des résultats. Par exemple, quand on décide de faire un régime, on est seul responsable des résultats. Mais dès lors que le résultat implique d’autres personnes ou de notre environnement, on ne maîtrise jamais les choses. Et on a beau se mettre en quatre pour atteindre notre objectif, on n’a pas le pouvoir d’influer sur les autres, sur leur façon d’agir ou de penser.

    Il faut alors lâcher prise. Apprendre à se dire que de notre côté, on a fait notre possible. Avoir bonne conscience, et si on n’a pas le résultat escompté, se dire que ce n’est pas notre faute.

    Mais rassurez-vous, je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire !

    Quels sont les bénéfices à vivre sans attente ?

    Vous l’aurez compris, on a tout intérêt à apprendre à limiter nos attentes. Je ne dis pas les supprimer, car c’est impossible de ne plus avoir d’attentes ! Sauf si on décide d’aller se retirer dans un temple bouddhiste (rires).

    En fait, déjà, il faut prendre conscience que, lorsque l’on vit dans l’attente, on ne profite jamais du moment présent. Les gens qui sont dans l’attente sont focalisés sur le futur, en imaginant sans cesse des hypothèses qui finissent par polluer le cerveau. Exemple encore dans la vie professionnelle en tant qu’autoentrepreneur : vous avez des clients le jour J, mais on s’inquiète toujours de ce que sera le mois suivant. Non pas qu’il ne faille pas le faire, car en effet, il faut se préoccuper du mois suivant. Mais en général, on pense plus au mois suivant qu’à la satisfaction d’avoir déjà un client le jour J. Ce qu’il faut c’est déjà savoir apprécier le jour J. Que cette satisfaction soit supérieure au stress engendré par le mois suivant.

    Dans sa vie amoureuse, et quand on est vraiment amoureux, c’est plus difficile. Dès que les sentiments s’en mêlent, il est presque inévitable qu’une attente se crée. On est dans l’espoir que l’autre éprouve les mêmes sentiments, et on espère(attend) surtout de lui qu’il le montre. Le problème, c’est que l’on espère que l’autre agisse strictement comme nous ne le faisons ou comme nous nous le voulons. S’il le fait, on est comblée, s’il ne le fait pas, on est déçue, et parfois cela fait mal. Or l’autre n’est pas nous. On donne souvent en espérant (en attendant) d’avoir quelque chose en retour. Et il faut apprendre à donner sans espérer que l’autre fasse la même chose. Là encore, c’est plus difficile à faire qu’à dire.

    Mais une chose est sûre, moins notre vie dépend des autres et de ce que pense les autres, moins on risque d’être déçue. Vivre avec moins d’attentes nous permet déjà d’apprécier le moment présent, de prendre de la hauteur, d’apprécier la vie comme elle vient.

    Conclusion

    Apprendre à ne plus attendre permet d’être plus en paix avec soi-même. Bien sûr, et je vous l’accorde, ce n’est pas évident. Mais vivre sans attente, c’est aussi accepter la réalité telle qu’elle est, et s’épargner beaucoup de déceptions, de colère, de souffrances, de frustrations.

    Moins on a d’attentes plus on se sent libre, et moins on souffre. On apprend à apprécier ce que l’on a, et non pas à ne penser qu’à ce que l’on n’a pas. Les frustrations s’estompent, et peu à peu, on s’aperçoit que vouloir tout contrôler est absurde car irréalisable.

    Limiter nos attentes, c’est augmenter notre liberté !

    La sophrologie peut aider dans ce but là, pensez-y !

  • Quand une souffrance se transforme en force  

    Quand une souffrance se transforme en force  

    Comme le dit la citation: « Les plus grandes qualités de l’âme ne se développent que par la souffrance. »

    Aujourd’hui je souhaite-vous conter l’histoire d’une de mes meilleures amies ; ce ne seront que ses mots.   Je n’ai rien transformé, car son histoire est extrêmement personnelle et touchante. Cette jeune femme a perdu son unique frère à l’âge de 16 ans, mais a fait face à cette épreuve avec beaucoup de courage et de force.

    J’attaque fort aujourd’hui, mais ce sujet me tenait terriblement à coeur, ayant aussi de nombreuses souffrances du passé au fond de moi.

    L’objectif de cet article est de montrer à quel point une souffrance profonde peut se transformer en vraie force, et surtout comme vous pouvez gagner en maturité mais aussi en optimisme lorsque vous vivez des épreuves difficiles.  

    14 ans après, cette jeune femme est resplendissante est a une appétence pour la vie que peu de personnes ont. Elle ne se laisse jamais décourager et va au bout de chacun de ses projets avec ambition.

    souffrance épreuve

    Interview de mon amie

    Jeune femme de 30 ans, sportive, dynamique, bosseuse, qui aime profondément la vie et le sens de celle-ci.  Mais cela n’a pas toujours été le cas.

    Voici ses propos : 

    « On croit toujours que ça n’arrive qu’aux autres et pourtant nous y voilà.

    On nous parle de la vitesse sur la route, de l’alcool, de la mauvaise conduite mais jamais de tous ces camions qui sillonnent nos autoroutes ; non nous n’en parlons pas, car c’est un point économique, on ne nous dit pas que traverser ces routes à grandes vitesses c’est comme marcher dans un champ de mines.

    Un appel d’air, une voiture incontrôlable, et nous y voilà, une mort à la clé.

    J’avais 16 ans, mon grand frère seulement 18.

    Comment vivre sans mon binôme, comment envisager rien qu’une seconde devoir porter la souffrance de mes parents sur mes petites épaules. Je n’étais qu’une enfant.

    Vivre dans l’ombre de moi-même, ne plus avoir goût à la vie, l’injustice devient une obsession, le réveil une souffrance.

    Les années passent, les moments défilent. Il faut revenir à la vie, goûter de nouveau au quotidien, sécher ses larmes.

    Qu’est ce qui est le plus difficile dans cette tragédie ? 

    L’absence de l’autre, le travail de deuil.

    Mais quand le temps fait son travail, la souffrance s’atténue, le plus dure devient de ne pas culpabiliser, comment puis-je esquisser un sourire alors que l’être tant aimé n’est plus ? Comment accepter de vivre des moments de bonheur alors que lui est sous terre.

    Les années passent. Les traits de son visage s’estompent dans mon esprit, sa voix ne résonne plus. Les sourires deviennent de plus en plus affirmés, mon ambition à réussir ma vie se développe au fil du temps, les projets s’accumulent, les moments de bonheur s’intensifient à tel point qu’ils redeviennent partie intégrante de mon quotidien.

    Les années passent. 1 an, 2 ans, 5 ans, 10 ans. Je ne les compte plus. Elles défilent de plus en plus vite. Puis vient l’année de mes 28 ans. Ce drame a 12 ans.

    Je comprends que cette épreuve m’a forgée. Que je suis désormais plus forte. Je sais, au combien, chaque moment est précieux, je n’ai pas peur de notre issue. Je le retrouverais. Mais mon passage sur cette terre doit être le plus merveilleux.

    Mon amour pour les autres est décuplé, ma meilleure amie prend ce rôle de sœur que je n’ai jamais eu, mes parents deviennent de plus en plus fort, les amours que je vis me remplissent de bonheur. Durant tout ce chemin j’ai eu la chance d’être entourée de personnes fabuleuses, à l’écoute et bienveillantes.

    Je ne peux pas me réjouir de mon passé mais je peux affirmer sans aucune gêne que je suis heureuse, que cette épreuve à dupliquer l’amour que je porte à la vie, intensifié les sentiments que je porte pour les personnes que j’aime, le moindre moment de bonheur du quotidien, même le plus simple est extrapolé.

    Le bonheur ce n’est pas de rêver de ce que l’on a plus ou de ce qu’on souhaiterait avoir.

    Le bonheur c’est ce chemin, parfois semé d’embûches, mais ce n’est pas le but ou l’issue de celui-ci. »

    Pour réussir à combattre une souffrance, la sophrologie peut vous aider; pensez-y !!

    QUAND NOS PEURS DEVIENNENT NOS FORCES

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