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  • Détermonisme social et quête de reconnaissance : briser ce cercle vicieux pour une liberté époustouflante

    Détermonisme social et quête de reconnaissance : briser ce cercle vicieux pour une liberté époustouflante

    Es-tu pris dans le piège du déterminisme social et quête de reconnaissance, les deux se mêlant étroitement ? Cette quête illusoire te laisse épuisé, loin de ton être véritable. Découvre comment te libérer des attentes extérieures pour enfin retrouver ton authenticité et ta paix intérieure.

    Le déterminisme social : une course sans fin vers l’illusion de la reconnaissance

    Le déterminisme social, cette idée que notre environnement social et nos origines façonnent notre destin, est une course sans fin. Une quête incessante pour se prouver, pour être vu et reconnu, pour enfin atteindre ce qui semble être la clé du bonheur : l’admiration des autres. Et pourtant, malgré cette quête constante, cette course nous laisse souvent dans un vide abyssal, épuisés, et perdus dans un égo mal placé.

    Je parle d’expérience. Je suis passée par là. Peut-être que toi aussi, tu t’es retrouvé dans cette spirale, celle du déterminisme social et quête de reconnaissance. Cette quête insatiable d’être admiré, aimé, reconnu par le monde extérieur. Peut-être que, comme moi, tu t’es épuisé dans cette poursuite sans fin, pensant que l’admiration des autres serait la clé de ta liberté intérieure. Et, tout comme Gatsby, tu te retrouves à courir après une illusion. Une illusion qui, à la fin, n’apporte que fatigue, désillusion et épuisement. C’est le prix du déterminisme social et quête de reconnaissance. 

    Quand l’ego prend le pas sur l’être

    Il m’a fallu du temps pour réaliser que le déterminisme social n’est rien d’autre qu’un cercle vicieux. Un système dans lequel l’individu se trouve pris, croyant que ses actions, ses réussites et même son apparence vont définir sa valeur. Dès l’enfance, on m’a appris à chercher la validation de l’extérieur, vu que personne ne m’a sincèrement validé. J’ai donc couru après le fait d’être la meilleure, à exceller, à chercher les félicitations, à remplir les attentes que la société avait de moi. Sachant que j’avais une famille dysfonctionnelle, j’ai cherché l’amour, la considération, les compliments à l’extérieur, encore une fois un doux mélange de déterminisme social et quête de reconnaissance. 

    Ce conditionnement m’a poussée à rechercher l’admiration comme un besoin fondamental. Et cette recherche est devenue ma boussole.

    Mais à force de courir après ce besoin insatiable d’être vue et admirée, j’ai perdu de vue ce qui était essentiel : mon être véritable. Ce besoin constant d’impressionner, de prouver que j’étais quelqu’un de spécial, que je méritais d’être respectée, m’a conduite à une forme de burn-out personnel en 2021. Mon corps et mon esprit se sont épuisés. Je suis tombée dans un vide émotionnel, incapable de comprendre pourquoi, malgré tous mes efforts, quelque chose me manquait encore. C’est là que j’ai compris : l’ego mal placé n’est jamais la solution.

    Le burn-out : le résultat d’une quête qui n’en finit pas

    Je me suis laissée emporter par la spirale du succès extérieur et de la validation des autres. J’ai cherché à compenser le manque d’admiration que j’avais ressenti dans mon enfance, en construisant une façade parfaite, de nana qui réussit tout ce qu’elle entreprend. Mais cette façade, aussi brillante qu’elle soit, ne faisait que masquer une profonde insécurité intérieure.

    Comme Jay Gatsby dans “The Great Gatsby”, je me suis perdue dans la quête d’un idéal qui n’existait que dans mon esprit. Gatsby, dans sa poursuite d’un amour qui n’était qu’une illusion, a sacrifié tout ce qui était réellement important. Lui aussi a misé sur l’extérieur, cherchant à être aimé par Daisy à travers des apparences et une richesse qui n’étaient pas vraiment lui. Il a échoué. Et je comprends maintenant pourquoi.

    La quête de reconnaissance extérieure est un piège. Elle mène à l’épuisement, à une fatigue mentale et émotionnelle sans fin. Dans ma propre vie, je l’ai vécu : les félicitations, les réussites matérielles, les regards admiratifs des autres ne m’ont jamais permis d’être en paix avec moi-même. Ce qu’il me manquait, c’était de me connaître, de m’accepter pleinement pour ce que j’étais, et non pour ce que je croyais que les autres attendaient de moi.

    Briser la course du déterminisme social et quête de reconnaissance : reprendre le pouvoir

    Le plus grand piège du déterminisme social est de croire qu’il faut sans cesse se conformer à un modèle extérieur. Croire que l’on doit faire pour être vu, que l’on doit obtenir des résultats visibles pour exister dans cette société. Mais ce modèle n’est qu’une illusion.

    Reprendre son pouvoir, c’est décider de se libérer de ce fardeau. C’est comprendre que l’on n’a pas besoin de l’approbation des autres pour se valider. L’important n’est pas ce que les autres pensent de nous, mais ce que nous pensons de nous-mêmes. C’est un travail d’introspection et d’acceptation qui demande du temps, de la patience et, surtout, une volonté de s’affranchir des normes sociales.

    Les étapes pour se libérer de la quête de reconnaissance sociale

    1. Prendre conscience de son ego mal placé : Commence par reconnaître que tes actions ne doivent pas être guidées par la volonté de plaire ou d’être vu par les autres, mais par ce qui résonne en toi.
    2. Se déconnecter de la validation extérieure : Accepte que tu ne peux pas contrôler ce que les autres pensent de toi. La reconnaissance extérieure est fugace, tandis que la reconnaissance intérieure est durable.
    3. Écouter ton propre désir de paix intérieure : L’authenticité est une clé. Ce n’est qu’en étant toi-même que tu peux réellement atteindre un équilibre émotionnel et mental.
    4. Adopter une vision plus grande : Cesse de chercher la validation dans des objets ou des statuts sociaux. Cherche plutôt à évoluer personnellement et spirituellement, en nourrissant des relations authentiques et en développant tes propres valeurs.
    5. Laisser tomber les illusions du succès extérieur : Comme Gatsby, nous pouvons tous nous perdre dans la quête d’un idéal. Mais en nous recentrant sur ce qui est essentiel, nous pouvons véritablement trouver ce qui compte. L’amour, l’acceptation de soi et la paix intérieure sont des richesses que l’argent ou l’admiration extérieure ne peuvent acheter.

    Reprends le contrôle de ta vie et de ton bien-être

    Le burn-out, l’épuisement, déterminisme social et quête de reconnaissance infinie… tout cela peut être évité. Mais pour cela, il est essentiel de briser les chaînes du déterminisme social, de comprendre ce qui te guide vraiment, et d’apprendre à vivre pour toi-même.

    Si tu souhaites entamer ce travail de transformation, de reconquête de toi-même et de libération des attentes extérieures, je t’invite à découvrir mes coaching personnalisés. Ensemble, nous allons identifier tes blocages, travailler sur ton égo, et te permettre de te réapproprier ta vie de manière authentique.

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    charlotte vallet, coach et experte en émancipation féminine

     

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  • Bienvenue à nos Combattantes

    Bienvenue à nos Combattantes

     

    La vie n’est pas un long fleuve tranquille… loin de là…

     

    Nous avons tous notre propre histoire, et notre propre destin, diront certains…

    Mais force est de constater que nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne. On ne naît pas sous la même étoile. Et même si on a la chance de naître sous une bonne étoile, ce n’est pas pour autant que notre vie est toute tracée d’avance et qu’elle est vouée à être parfaite !

    Une multitude d’évènements ou de circonstances peuvent interagir dans notre chemin de vie. Des évènements que nous pouvons parfois maîtriser, d’autres pour lesquels nous ne pouvons pas faire grand-chose, voire strictement rien. Des traumatismes dans l’enfance, par exemple, peuvent nous marquer pour la vie, même si nous pouvons en apaiser quelques-uns.

    Quoi qu’il en soit, pour certains, la vie ne les a pas gâtés et cela, dès la naissance. Et pourtant, il faut vivre, il faut avancer !

    Subir ou agir ?

    Et c’est à partir de ces constats, de ces vécus que certains « destins » se construisent… ou pas… !

    En effet, en fonction de notre nature même, et/ou de notre passé, certains vivront leur vie comme une fatalité. Ils subiront les évènements parfois parce que c’est inévitable, parfois par manque de courage ou par peur.

    Et d’autres, à l’inverse, essaieront de « s’en sortir », de se battre, de mordre la vie à pleines dents, et ce, contre vents et marées. Pour ce faire, ils oseront défier le destin, prendre des décisions radicales, renoncer à certains privilèges matériels, sortir de leur zone de confort (si l’on peut dire), pour :

    • Se construire une vie différente, meilleure et apaisée
    • Réaliser leur(s) rêve(s)
    • Vivre de leur passion

    Vous l’aurez compris, il s’agit de combattant(e)s ! D’individus qui refusent l’avenir qui leur était tout tracé, et qui se battent pour trouver le bonheur, ou tout au moins quelque chose qui s’en approche.

    Leur objectif commun : vivre en adéquation avec eux-mêmes.

    Des exemples à valoriser et à suivre

    Et ce sont à ces individus que j’ai décidé de consacrer du temps. Admirative, mais également directement concernée, car si vous me suivez, vous connaissez mon parcours…, j’ai voulu relater leurs histoires pour montrer (et prouver) que l’on peut changer sa destinée, si bien sûr, on parvient à faire resurgir les forces qui sont en nous, forces dont parfois on ne soupçonne même pas l’existence !

    C’est pourquoi, j’ai décidé de mettre en valeur ces personnes, toutes admirables, car elles sont des exemples de courage qui doivent servir d’espoir à celles et à ceux qui ne sont malheureusement pas gâtés par la vie, ou qui subissent leur vie comme une fatalité.

    Aussi, depuis le mois de septembre, j’effectue des interviews qui sont diffusées sous forme de podcasts. J’ai eu la chance de rencontrer des femmes et des hommes extraordinaires !

    Et, si à date, je me suis penchée à la fois sur des hommes et des femmes, à terme, je prioriserai les femmes, car dans notre société encore très masculine, il demeure encore plus difficile pour une femme de « se faire une place », de vivre une vie épanouie. Très souvent prises dans un rythme infernal, il leur est encore plus difficile de rompre avec « leur routine », et de penser à elles.

    C’est donc possible

    Vous constaterez dans mes podcasts, que certaines ont eu le courage de quitter des « positions socialement confortables » pour réaliser leur rêve, et surtout pour trouver une vie qui a du sens !

    Rappelons ici, que vivre en porte-à-faux avec ses envies et ses valeurs conduit inévitablement à des problèmes de santé : stress, angoisses, burn-out, dépressions sévères, troubles alimentaires (boulimie, anorexie), suicides… Si vous vous levez tous les matins en soupirant, si vous vous couchez tous les soirs avec l’estomac noué… Il est temps de faire quelque chose… !

    Sinon…

    Lorsque l’on ne vit plus en adéquation avec soi-même, on ne vit plus en adéquation avec les autres, et la vie peut vite devenir un calvaire, voire un enfer. Il est donc fondamental d’être en mesure non seulement de savoir se poser, réfléchir, se remettre en question. Mais le plus difficile n’est pas cela. Le plus difficile, c’est d’être en mesure de prendre certaines décisions parfois très difficiles, des décisions qui remettent en question une vie entière ! Faire fi du regard des autres et de la famille demande également beaucoup de courage.

    Les podcasts de mes combattant(e)s

     

    Certain(e)s y sont donc parvenu(e)s, et je trouve important de partager leur histoire, leur combat et surtout leur victoire.

    Ces expériences, riches et denses, sont à la fois émouvantes et surtout pleines d’espoir !

    C’est pourquoi, je vous invite à me(nous) rejoindre sur : Apple Podcasts, Deezerfr, spotify et souncloud pour écouter leurs histoires, et vous convaincre que vous aussi, vous pouvez y parvenir

    https://podcasts.apple.com/fr/podcast/combattant-e-s/id1480753178?i=1000458856438 .

    Vous m’y retrouverez en compagnie de :

    • Olivia Zeitline qui s’est consacrée à l’écriture après avoir obtenu son diplôme d’avocat. Passionnée de poésie et de spiritualité sous toutes ses formes, elle nous parle de son rapport très pointu à l’intuition. Celle-ci guide en effet sa vie, et lui a permis de changer de voie dès qu’elle l’a souhaité.
    • Anne-Laure avait « sur le papier » une vie de rêve, en tant que chez de projet événementiel dans une belle compagnie, et pourtant elle a fait un burn-out.Elle s’est alors remise en question et a suivi un accompagnement avec un coach de vie durant plusieurs années. Celui-ci lui a changé sa vie et ses perceptions du monde. Elle a fini par se reconvertir en tant que chanteuse et se sent aujourd’hui alignée et apaisée.
    • Gipsy, est une jeune femme qui a appris à s’écouter avec l’âge , et qui partage son quotidien, sa passion pour le sport, ses objectifs à venir.Aujourd’hui, Gipsy est une jeune femme alignée, avec des peurs comme tout le monde. Le combat guide sa vie notamment depuis qu’elle a réussi à perdre plus de 30 kilos et qu’elle a pris conscience qu’elle n’était pas faite pour être salariée.
    • Francky 31 ans, est arrivé en France d’Haïti à l’âge de 5 ans. Il ne parlait pas un seul mot de français et était très seul. Il a souffert d’obésité et cela a été très difficile.Aujourd’hui il est aligné, et sait ce qu’il veut. Sa petite timidité le rend encore plus humble et agréable.
    • Sébastien, est un jeune homme téméraire de 31 ans. Il peut tomber 10 fois, il se relèvera 11 fois. Il a le combat dans le sang et une rage de vivre qui le rend conscient et optimiste. Son passé fut par moments semé d’embûches. Son quotidien, aujourd’hui, est aligné et en cohérence avec ce qu’il est et avec ses valeurs. Venez découvrir son témoignage touchant et à la limite du supportable. Un combattant !

    Conclusion

    Alors, si vous êtes en conflit avec vous-même ou si vous avez vécu un traumatisme, ne sous-estimez pas l’énergie et la force qui sont en vous. Plus vous subirez, plus votre corps vous rappellera à l’ordre.

    Tout le monde a des capacités et du talent. Ce qu’il faut, c’est connaître son potentiel et savoir l’exploiter. Le cheminement est souvent assez long. Mais croyez-moi, cela en vaut vraiment la peine !

    Et parfois, souvent même, il est utile, voire indispensable de se faire coacher ! Échanger, se confier, être encouragé sont souvent essentiels pour révéler votre personnalité, votre potentiel, et pour parvenir à faire ce qu’il y a de plus difficile : prendre une décision. N’hésitez pas dans ce cas à me contacter !

     

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

     

     

  • Comment trouver sa place dans la société en tant que femme ? 

    Comment trouver sa place dans la société en tant que femme ? 

    La faible femme aux fourneaux et l’homme fort et courageux au travail : c’est fini, nous dit-on ! Ah bon ? Je n’en suis pas si sûre. Certes, il y a des progrès, mais…

    En dépit des avancées en termes d’égalité des sexes, le monde dans lequel nous vivons reste un monde masculin. Un monde d’hommes construit par les hommes pour les hommes. La place que l’on accorde aux femmes s’agrandit peu à peu (et selon les pays, les métiers, les usages), mais cela reste encore très insuffisant pour décréter qu’un traitement équitable existe entre les deux sexes. Petit tour d’horizon sur l’évolution de nos droits et sur ce qu’il nous reste à faire ! Car les préjugés masculins restent tenaces, même si sur le plan juridique, la société française s’efforce d’établir une égalité de traitement entre les deux sexes.

    Petit rappel sur le droit des femmes

    Rappelons que ce n’est que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et le droit de vote accordé aux femmes, que celles-ci sont considérées comme des citoyennes à part entière.

    Peu à peu, les femmes ont eu « le droit » de gérer leur vie sans avoir besoin de demander l’autorisation de leur mari. Les lois sur la contraception ont ensuite permis aux femmes de disposer de leur corps comme elles le souhaitaient.

    Les notions de parité, au début des années 2000, ont été la dernière grande étape vers l’égalité tant souhaitée.

    Le chemin reste encore long pour faire sauter les verrous de ces lois et les conventions d’un autre âge. Mais on peut reconnaître que la société française tente « d’avancer » sur le sujet sur le plan législatif. Lentement, trop lentement peut-être, mais sûrement. Reste à savoir ce qu’il en est dans les mentalités… Et ça, c’est autre chose !

    Quelque chose de lourd…

    De plus en plus de femmes se sont fait une place dans le monde du travail, notamment dans les métiers de l’encadrement, où la mixité ne semble plus être un problème. Encore que beaucoup de femmes estiment qu’elles doivent se battre deux fois plus qu’un collègue masculin pour obtenir un poste ou un salaire équitable.

    Dans les autres catégories socio-professionnelles, la mixité et l’égalité des sexes est plus discutable. Il existe notamment encore de nombreuses catégories professionnelles qui sont encore exclusivement réservées aux femmes : assistant(e) d’accueil, secrétaire, hôte(sse) de caisse, technicien(ne) de surface, employé(e) de maison, assistante maternelle, infirmière, sages-femmes.

    A contrario, on estime que d’autres métiers sont plutôt réservés aux hommes. Notamment les métiers physiques du bâtiment et des travaux publics. La fameuse réplique de Jean Dujardin dans le film OSS 177 (« On verra bien quand il faudra porter quelque chose de lourd ») reste encore activée, au premier degré, dans de nombreux esprits masculins.

    Égalité… des quoi ? des chances… ?

    On ne parle plus aujourd’hui d’égalité des sexes mais plutôt d’égalité des chances. Le fait d’être une femme dans un monde d’hommes n’est-il pas encore un handicap ? Selon beaucoup d’entre elles, les inégalités restent notables.

    Dans les générations précédentes, le niveau de formation des femmes était moins élevé que celui des hommes. On a longtemps considéré que la femme était destinée à la tenue du foyer et à l’éducation des enfants, ce qui ne nécessitait pas une instruction des plus poussées.

    De nos jours, les femmes ont plus de diplômes que les hommes. Oui, plus ! Des études ont démontré qu’en 2018 en France, 42 % des femmes ont fait des études supérieures (Bac+2 et au-delà) contre 34 % chez les hommes. Un chiffre on ne peut plus significatif.

    Mais sur le plan des salaires, la musique est moins réjouissante. Pour un même niveau de diplôme, les hommes touchent en moyenne des salaires de 34 % supérieurs aux femmes. Un chiffre qui monte à 46 % chez les bac+3 !

    Discrimination inconsciente… pas tant que cela

    La première explication tient dans les études choisies. La majorité des hommes sortent des filières scientifiques alors que les femmes ont plutôt choisi les filières littéraires et sociales, qui restent des domaines un peu moins valorisés sur le marché du travail. En outre, beaucoup d’emplois à temps partiel, et donc à salaire moindre, sont occupés par des femmes.

    Ensuite, la discrimination, que l’on dit « inconsciente », des employeurs, fait son œuvre. Dans la réflexion pour un poste à pourvoir, dans le cadre d’un recrutement ou d’une promotion, la vie personnelle d’une femme entre en compte : « Elle va devoir s’absenter pour faire des enfants et les élever », « Elle manquera de disponibilité car elle aura aussi les tâches de mère au foyer à assurer ».

    Ces paramètres, silencieusement, interviennent dans la décision, notamment dans un contexte tendu où la rentabilité doit être optimisée à son maximum. L’employeur s’interroge plus rarement pour un homme. Celui-ci par défaut saura se livrer corps et âme à son métier. On lui demande rarement s’il a des enfants.

    Les mentalités ont donc la peau dure. Elles évoluent au fil des générations mais conservent toujours des préjugés contre les femmes. Malgré tout, on voit dans le monde de plus en plus de femmes devenir chef d’État, premier ministre, député, capitaine d’entreprise. Des femmes qui prennent des responsabilités d’envergure. Des femmes qui ne sont plus seulement perçues comme des femmes mais bien comme des individus en capacité de prendre des décisions. Elles sont (au-delà de toute considération politico-sociale) des exemples pour toutes les femmes.

    Des solutions données aux femmes pour faire leur place

    Nous devons suivre l’exemple d’une DAME comme Simone Veil, qui a fait beaucoup plus que faire voter une loi qui autorise l’IVG : elle a fait prendre conscience aux hommes de la discrimination qu’ils portaient sur les femmes. Elle s’est battue pour leur faire admettre que l’égalité hommes-femmes est un combat à mener par tous. Simone Veil a beaucoup fait sur le plan juridique, mais encore plus au niveau des mentalités.

    Pour que la femme trouve sa place dans la société, il faut donc s’attaquer aux préjugés acquis dès l’enfance. Cela passe notamment par l’éducation. Il faut faire comprendre à nos enfants que les deux sexes ne doivent pas être opposés mais doivent vivre ensemble sans que l’un des deux ne s’estime supérieur. Il est nécessaire par exemple d’en finir avec l’idée que des jeux soient spécifiquement pour les garçons et d’autres pour les filles. Des écoles se sont déjà inscrites dans cette démarche où on ne sépare plus les jeux dans un coffre rose et dans un coffre bleu. Même chose dans les magasins de jouets où l’on s’efforce de bannir les rayons filles et les rayons garçons.

    La notion d’égalité s’acquiert donc très tôt. Il faut bannir les expressions telles le « sexe fort » et « sexe faible », ne pas insister sur la notion qui veut que « le masculin l’emporte » (ce n’est qu’une règle grammaticale, rien de plus).

    Ne plus considérer certaines disciplines (on pense au football féminin, par exemple) comme une curiosité mais comme une discipline sportive à part entière.

    C’est au prix d’une éducation intransigeante, débarrassée de nos a priori sexistes, que l’on parviendra à résoudre, un par un, le problème de la place de la femme dans la société.

    Et finalement, il faut surtout que les (certaines) femmes changent aussi leur façon de se positionner. En effet, là encore, consciemment ou non, certaines femmes acceptent cette « soumission » ou cet état de fait. Pensant que c’est… normal ! Que c’est dans l’ordre des choses. NON. Si vous avez vraiment envie de vous faire votre place, vous pouvez y parvenir.

    Il reste donc encore un long chemin à parcourir…

    Un monde paritaire est possible. La femme doit continuer sa marche en avant pour que l’égalité des sexes soit reconnue par tous. Avec un changement de mentalité opéré le plus tôt possible, elle trouvera peu à peu de plus en plus d’hommes comme alliés. Il ne faudra pas considérer qu’il s’agit de lutter contre les hommes, mais simplement contre des préjugés portés depuis des générations tant par les hommes que par les femmes. En tout cas, de nombreux chantiers restent ouverts pour les générations futures.

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

     

  • Mieux vaut-il être seul(e) que mal accompagné(e) ?

    Mieux vaut-il être seul(e) que mal accompagné(e) ?

    « Mieux vaut être seul que mal accompagné » disait Pierre Gringoire au XVe siècle… Qui ne connaît pas ce proverbe ? Nous l’avons tous prononcé au moins une fois dans notre vie à une amie pour la réconforter après une rupture non ? Mais le pensons-nous vraiment ? Car en y réfléchissant c’est tout de même plus facile à dire qu’à faire. Si cet adage paraît d’une logique implacable à la première lecture, dans les faits, tout est plus compliqué. En effet, une question me vient à l’esprit : comment est-il possible de savoir si nous sommes bien ou mal accompagnés ? Car, si j’utilise une autre expression pour expliquer mon interrogation, je pourrais dire que nous savons tous que « L’amour rend aveugle », non ? Et s’il n’y a plus d’amour, l’ego, le confort ou la peur de la solitude peuvent nous entraîner dans une forme de déni, et nous faire croire que nous sommes bien accompagné. Alors si en effet, pour les autres, c’est facile de leur dire qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné, pour ce qui nous concerne n’avons-nous pas tendance à faire l’autruche quand ça nous arrange ? D’autant que certains affirment haut et fort que la solitude peut être néfaste. Alors que faire ?

    La solitude, pourquoi peut-elle être néfaste ?

     Que nous ayons ou non le tempérament d’un solitaire ne change rien à l’affaire : être seul trop longtemps n’est pas bon ni pour le moral ni pour notre santé. En effet, comme nous l’explique le neurobiologiste Philippe Vernier, à la tête de l’Institut des neurosciences de Paris-Saclay, « l’espèce humaine est éminemment sociale et bon nombre de nos fonctions cognitives sont dévolues aux interactions avec ceux que nous rencontrons, nos proches, nos amis, nos collègues … ». Analyser ce que dit l’autre, l’écouter, imaginer ses intentions, tout un travail cognitif qui serait bon pour notre santé mentale.

    La solitude, en revanche, tend à nous focaliser sur le côté négatif de l’autre et plus on reste seul longtemps plus cette tendance va s’installer, au point même, peut-être, de ne plus pouvoir se socialiser du tout. Mais ce n’est pas la seule conséquence. En effet, la solitude, à long terme, entraîne un repli sur soi, une perte de confiance et un regard négatif sur soi-même. Elle augmente aussi les hormones du stress, la tension artérielle, diminue les défenses immunitaires, crée des troubles du sommeil, ou pire, nous mène vers la dépression. Car avouons-le, notre société porte un regard très méfiant sur les solitaires, ce qui leur renvoie une image dégradée d’eux-mêmes. Sans compter tous les messages qui nous sont transmis dans le but de nous dire que vivre entouré est bénéfique pour notre équilibre psychique et pour notre bien-être.

     

    À deux, c’est donc toujours mieux ?

    L’amour, le partage, la complicité, la tendresse … Qui ne rêve pas de cette idylle parfaite avec son/sa conjoint(e) ? S’endormir à deux, aller au restaurant, voyager, se remémorer des souvenirs en regardant les albums photos… Autant de petites choses du quotidien qu’il est beau et plaisant de partager avec sa moitié.

    Et c’est cet amour simple, sage, entier qui nous enrichit et qui rend notre vie plus censée, complète et édifiante. Mais toutes les histoires ne se passent pas toujours comme un conte de fées. Le romantisme, la passion, le soutien… Force est de constater que ça ne dure pas toute une vie… Certains ont en effet la chance de s’unir dans l’amour et de partager cette magnifique aventure jusqu’à la fin. Mais, reconnaissons que c’est de moins en moins vrai. Alors que faire lorsque tout n’est pas (ou plus) si « rose » ? Que faire lorsque notre histoire bat de l’aile ? Que faire lorsque l’on est accompagné d’une personne toxique ?

    Lorsque nous avons l’impression d’avoir tout donné pour sauver notre couple ou lorsque l’on ouvre les yeux sur la personne qui nous accompagne et qu’elle ne nous correspond pas (ou plus), n’est-ce pas le moment de dire STOP ? Bien que difficile et douloureuse parfois, une rupture n’est-elle pas plus bénéfique qu’une mauvaise relation, triste, illogique voire parfois destructrice.

     

    Pourquoi restons-nous parfois dans des relations qui nous nuisent ?

    Je pense que nous serons tous d’accord pour affirmer que toutes les relations de couple ne sont pas bonnes à vivre. Qu’elles soient justes banales, tristes, sans réel attachement ou au contraire illogiques, nocives voire perverses et destructrices, certaines relations ne valent pas le coup d’être vécues ou pire doivent être fuies à tout prix ! Mais alors pourquoi restons-nous parfois des années avec cette même personne qui ne nous correspond apparemment pas ? Parce que l’amour rend aveugle, me répondrez-vous. Oui, mais pas seulement ! Il y a plusieurs raisons qui retiennent une personne à se conforter dans une relation médiocre : le besoin être reconnu, le sentiment de sécurité, la peur de la solitude … Si la vie en couple peut être compliquée, certains, par confort, la préféreront au célibat pour de multiples raisons.

    Le besoin de reconnaissance

    Ne me dites pas que vous ne ressentez pas un immense plaisir à savoir que vous êtes le centre du monde pour autre personne ? On est d’accord… Parce que nous vivons en communauté depuis notre naissance, parce que l’autre fait partie de notre vie, nous avons tous un besoin de reconnaissance. Et c’est à travers les yeux de l’autre que nous pouvons combler ce besoin. Mais aussi grâce à ses gestes, ses mots, ses actions du quotidien. Aimer et recevoir cet amour en retour renforce l’estime que nous avons de nous-même. Nous avons besoin de reconnaissance pour nous sentir appréciés, utiles, dignes d’intérêt, dignes d’exister tout simplement ! Mais attention à la dépendance…

    Le sentiment de sécurité

    Vivre à deux, partager les tâches quotidiennes, les dépenses, les projets mais aussi les peines et les difficultés peuvent procurer un sentiment de sécurité pour beaucoup d’entre nous. En effet, nous ne sommes pas seuls pour affronter notre quotidien et tous ses tracas et imprévus, ouf ! Lorsque nous avons une maison à rembourser, les factures à payer, une famille à nourrir, être à deux peut s’avérer très sécurisant. Deux salaires valent mieux qu’un non… Si la peur du manque d’argent est l’une des raisons principales pour laquelle certains couples restent ensemble, elle n’est pas la seule. Le conjoint se révèle être une béquille nécessaire lorsqu’on se sent faible psychologiquement et physiquement. Il nous aide à traverser les baisses de moral, les problèmes au travail, la maladie… C’est un soutien qui peut être indispensable. Et c’est pour toutes ces raisons que la vie à deux nous sécurise et que nous avons tant de mal à la quitter.

    La peur de la solitude

    C’est pour ce besoin de reconnaissance et de sécurité au quotidien que nous avons peur de la solitude. Cette peur peut être si intense que beaucoup font le choix de rester en couple même si la relation amoureuse n’est pas, ou plus bénéfique. Devoir déménager, n’avoir plus personne à attendre le soir pour partager les moments de la journée, devoir assumer les dépenses du quotidien seul, ne plus partager de moments intimes et tendres… Quelle horreur ! Certaines personnes sont tellement terrifiées face à cette montagne qu’elles ne préfèrent même pas essayer de la grimper. Elles préfèrent, consciemment ou inconsciemment rester en couple plutôt que se retrouver seules. Car disons-le, il faut du courage pour quitter l’autre et se retrouver seul et oser envisager de TOUT recommencer.

    Mais si l’amour ou l’ego rendent si « aveugle », est-il possible que nous ne puissions pas nous rendre compte qu’une relation soit nocive pour nous ? Et si le choix de rester en couple était seulement dû au fait que nous ne voyons pas la situation telle qu’elle est réellement ? Et lorsque nous ouvrons enfin les yeux sur cette réalité décevante n’est-il parfois pas trop tard ?

    Courage, fuyons ! La solitude aussi du bon

    Ok, le célibat, ce n’est pas toujours drôle ! Mais n’a-t-il pas aussi ses avantages ? Lorsqu’une relation amoureuse devient chaotique et destructrice, croyez-moi, il vaut mieux prendre ses cliques et ses claques et partir. Pour les sceptiques, lisez bien ce qui suit car les raisons de préférer un peu de solitude quotidienne sont nombreuses :

    • Se retrouver seul permet de faire le bilan sur notre relation passée et de lister ce que l’on ne veut plus à l’avenir. On se recentre sur soi, et sur ce que l’on veut vraiment
    • Se laisser du temps pour profiter de la vie, se faire du bien quand on veut et avec qui on veut
    • Sortir avec ses amis plus souvent, rencontrer de nouvelles personnes et pourquoi pas un nouveau chéri !
    • Vivre de nouvelles expériences. Et oui, le célibat peut être le moment de tester de nouvelles choses ou de faire toutes les choses que l’on n’a pas pu faire.
    • Sortir du cercle vicieux de « l’habitude de vivre en couple » qui nous retient à l’autre et qui ne procure plus aucun plaisir
    • Ne plus vivre dans le mensonge. Être honnête avec l’autre et avec soi et oser affronter la situation : notre relation ne vaut plus d’être vécue
    • Se quitter avant de se déchirer ou de tomber en dépression
    • Retrouver de la liberté, sa liberté
    • Retrouver de la confiance en soi en réalisant des tâches que l’on n’imaginait même pas pouvoir faire
    • Retrouver de l’estime de soi souvent dégradée lorsqu’une relation bat de l’aile

    Mieux vaut-il être seul(e) que mal accompagné(e) ?

     

    Conclusion

    Si d’après la médecine et la sociologie, la solitude est néfaste pour notre santé à long terme, ce qui est sûrement vrai, une relation amoureuse qui déchante peut l’être tout autant. Si l’amour nous donne des ailes, il peut aussi nous rendre dépendant au point, parfois, de nous faire sombrer vers la dépression.

    Alors seuls ou mal accompagnés ? Eh bien, il semblerait que la réponse ne soit pas SI évidente que cela… Nous sommes tous uniques et donc tous différents. Nous n’avons pas les mêmes envies, les mêmes objectifs, la même façon de voir la vie et de vivre nos histoires d’amour. Si pour certains il est facile de tout stopper et de vivre seuls, pour d’autres, cette situation paraît inenvisageable tellement la peur et les angoisses les envahissent. Et finalement, il y a ceux qui ne se rendent pas compte que leur couple n’est plus ce qu’il était, aveuglés par l’amour ou par l’habitude.

    Alors juste un mot pour conclure : faites le meilleur choix pour vous et votre bien-être ! Ouvrez les yeux sur la situation et écoutez ce que vous dit la petite voix qui est en vous.

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

  • Faut-il sans cesse courir après le bonheur ?

    Faut-il sans cesse courir après le bonheur ?

    Soyez heureux, comment trouver le bonheur, etc., etc.…  Le bonheur est à la mode !

    Dans un monde pourtant de plus en plus violent, et de plus en plus individualiste, il semble que le bonheur soit pourtant quelque chose de facilement accessible. Même au travail ! Certaines sociétés recrutent désormais des Chief Happiness Officer (CHO), qui sont des responsables du bonheur.

    Il faut être heureux avec ses proches, heureux au travail et même heureux avec soi-même. Et quand je dis, il « faut », je choisis volontairement ce mot. Être heureux est presque une obligation !

    Et croyez-le ou pas, il paraît même qu’il existe des recettes pour trouver le bonheur. Des retraites de Yoga, des séminaires de travail, des livres, des millions d’articles sur le net, des milliards de photos et de citations sur instagram ou sur Facebook…

    Mais comment s’y retrouver ? D’abord, qu’est-ce que le bonheur ? Faut-il se fier à tout ce que l’on lit ou voit ? Y a-il un bonheur universel ?

    Tout d’abord, qu’est-ce que le bonheur ?

    Je me suis souvent posée la question. Et c’est aussi un sujet de discussion qui peut être très animé lorsque l’on en discute entre amis.

    C’est en effet, une notion très difficile à définir, et de nombreux philosophes et écrivains se sont essayés à en donner une définition… faisant l’objet de livres entiers. C’est pour dire que ce n’est pas facile de résumer en une ligne ce qu’est le bonheur.

    Mais si l’on se réfère au dictionnaire, le mot bonheur se définit comme : un état de complète satisfaction. C’est déjà un bon départ pour en parler.

    Un état de complète satisfaction… Avouons que ça fait rêver.

    Mais si l’on y réfléchit vraiment, il est clair que le bonheur, selon cette définition, est inaccessible. Quelle que soit notre situation, personne n’est jamais vraiment satisfait de ce qu’il a. C’est la nature même de l’homme qui veut cela. On a tous tendance à en vouloir toujours plus.

    Aussi, soyons clair. Le bonheur, tel qu’il se définit, est quelque chose d’inatteignable surtout dans nos sociétés occidentales qui nous poussent à être d’éternels insatisfaits.

    En revanche, si l’on se réfère à ce qu’il se dit, certains l’ont atteint. Il s’agit des moines tibétains ou des bouddhistes, qui ont appris à renoncer à tout.

    La clé du bonheur résiderait-elle dans la renonciation ?

    Mais encore faudrait-il s’assurer qu’ils sont vraiment heureux. Je ne connais personnellement aucun moine tibétain dans mon entourage.

    Mais revenons chez nous, et soyons réaliste, mais surtout soyons moins ambitieux.

    Ce qu’il faut, c’est tendre vers le bonheur, et plus particulièrement tendre vers SON bonheur. Se poser les bonnes questions, et trouver ses propres bonnes réponses. Mais en général, le problème, c’est que l’on se laisse influencer par ce que l’on nous « vend ».

    Et c’est pour cela que c’est, pour certains très difficile d’être heureux.

    Mais pourquoi est-ce si difficile d’être heureux ?

    Si tant d’efforts sont menés pour nous conduire vers ce sacré bonheur, c’est qu’il y a un public prêt à investir de son temps et de son argent pour y parvenir. Et effectivement, la quête du bonheur se vend bien.

    Mais c’est aussi en grande partie parce que l’on nous vend du rêve. Ou que l’on ne fait croire que le bonheur, c’est être riche, de s’offrir maison de luxe, des séjours sur des îles paradisiaques, etc., etc. Et bien sûr, tout ceci avec un corps parfait, digne d’une barbie. Même lorsque nous sommes enfants, on nous fait croire aux contes de fées. Tout est toujours beau et se termine toujours bien.

    On nous vend du rêve, des illusions, et cela depuis notre plus tendre enfance.

     

    Nous sommes formatés à penser que le bonheur existe, et qu’il faut passer sa vie à se battre pour obtenir une vie parfaite.

    Ce qui crée, par ailleurs, des tensions entre les gens, de la jalousie, de la haine. Le contexte social actuel en est la preuve.

    Autre conséquence, le mal-être et le nombre grandissant de dépressions. Combien de gens sombrent dans la dépression ou dans d’autres maladies psychiatriques, car ils ont une image déformée d’eux-mêmes. Une image qui les font se sentir inférieurs, moins bien que…, ou alors parce qu’ils vivent en porte à faux avec ce qu’ils sont vraiment.

    J’ai une amie qui a été poussée par ses parents à faire de longues études. Objectif : gagner de l’argent plus et toujours plus. Pour eux, l’argent, c’est la clé du bonheur. Mais elle, elle voulait faire du théâtre, et en vivre. Elle a pourtant fait un bac +7, et elle gagnait 8 000 € par mois à 28 ans. Mais, parallèlement se développait un mal insidieux en elle, et ce depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, à 30 ans, elle pèse 38 kg. Elle est anorexique et ne peut plus travailler…

    Comment réussir à être le plus heureux possible ?

    Je n’ai malheureusement pas de recette magique. Juste quelques éléments de réponse qui, pour ma part, contribue à mon bonheur. Les voici.

    Être en accord avec soi-même

    À mon avis, une première façon d’être heureux, c’est d’être en accord avec soi-même. Et pour cela, oui, il faut se battre. Si je prends mon exemple (et croyez-moi, je n’ai pas trouvé le bonheur et l’épanouissement absolu…loin de là), j’ai travaillé des années dans le marketing, alors que ça ne plaisait pas du tout. Me lever le matin pour travailler était devenu une véritable corvée, au point d’en avoir une boule au ventre et plus aucun repères. Je vous parle de vrais repères, ce qui signifie respecter vos envies, vos besoins et ce que vous êtes.

    J’ai alors pris la décision de changer. D’être en accord avec ce que j’avais vraiment envie de faire. J’ai tout lâcher. Je suis partie faire un tour du monde avec mon sac à dos, et quand je suis revenue, j’ai pris la décision de tout faire pour faire le métier que j’aime. Ce tour du monde fût l’expérience la plus difficile de ma vie car je me suis retrouvée avec moi même et face à mes réels besoins.

    En rentrant, j’ai fait des formations à gogo, j’apprends beaucoup des autres, je m’appuie sur des mentors que j’admire et j’ai fini par monter mon entreprise. C’est le début et je sais que j’ai enfin trouvé ma voix.

    Et voilà. Je me lève enfin de bonne humeur !! Et même si ce n’est pas toujours facile, car la vie d’entrepreneur est une difficulté à elle toute seule, j’aime ce que je fais. Et ça contribue à mon bonheur.

    Petite anecdote : hier, je travaillais dans un Starbuck, et je me suis mise à discuter avec mon voisin de table (j’ai cette capacité à parler avec tout le monde, et souvent dans des circonstances assez improbables (rires)), et ce monsieur m’a posé la question: “Pourquoi avoir quitté la sécurité pour vivre un rêve parfois un peu idéaliste ?”.

    Monsieur d’une soixantaine d’années qui ne comprend pas “encore” l’évolution du travail chez nous les jeunes mais avec lequel j’ai pris un malin plaisir à échanger. Ce fossé des générations m’étonnera toujours et est si intéressant après tout (ça me fait penser à une idée d’article).

    Je lui ai simplement répondu : “je préfère avoir le sourire dans une vie “bohème” qu’un mal-être profond dans une vie qui parait plus normale aux yeux de tous. De plus la normalité n’existe plus et  je vivrais toujours ma propre normalité et non pas celle des autres.”

    Il m’a regardé assez chaleureusement en me répondant “vous avez tout à fait raison”.

     

    e culte du bonheur est-il réel ?

    Ne pas se comparer aux autres – Savoir se contenter de ce que l’on a

    Un des grands dangers dans la recherche du bonheur, c’est également de se comparer aux autres. Vouloir être mince comme Angelina Jolie, vouloir un appartement plus grand que sa copine, vouloir le dernier IPhone pour épater la galerie. Les exemples ne manquent pas.

    Cette course à être « toujours plus » et « toujours mieux » que l’autre est toujours vouée à l’échec.

    On trouvera toujours quelqu’un qui aura plus que nous. Vivre ainsi, c’est vivre dans une éternelle insatisfaction. C’est un combat perdu d’avance, d’autant que lorsque l’on vit comme cela, on ne profite même pas de ce que l’on a.

    Il faut donc apprendre à se comparer à ceux qui ont moins, et pas à ceux qui ont plus. Je sais c’est facile à dire, mais c’est tellement vrai !

     

    Se fixer des objectifs atteignables et se donner les moyens de les atteindre

    Que ce soit dans sa vie personnelle ou professionnelle, le bonheur passe aussi par une bonne connaissance non seulement de ce que l’on veut mais aussi de ses limites. Se fixer des objectifs surdimensionnés ne sert à rien, qu’à vivre des déceptions encore plus grandes.

    Si dans votre vie amoureuse, vous attendez le prince charmant, beau riche et intelligent, vous n’êtes pas là de le rencontrer. Et vous risquez fort d’être seule un long moment. Il faut savoir être réaliste et prendre les gens tels qu’ils sont, et pas tels que nous voudrions qu’ils soient. Il faut également faire l’effort de le chercher. En général, il ne frappe pas à la porte…

    Dans la vie professionnelle, et je vous en ai déjà parlé plus haut… il est essentiel de faire un métier qui nous plaît. On y passe au moins 8 heures par jour, si ce n’est plus avec le transport… Alors même s’il on a fait « une erreur de jeunesse », on peut très souvent la réparer si on le veut vraiment.

    En tout cas, faute de ne pas être vraiment heureux, on peut tous mettre en place des actions qui nous rendront moins malheureux.

    Conclusion

    Il n’y a pas qu’un seul bonheur. La vie est une somme de petits bonheurs qu’il faut savoir apprécier aux moments où ils sont là.

    Chacun est maître de son destin, et est responsable en grande partie (pas toujours, je vous l’accorde), de ce qu’il fait.

    Ce qu’il faut aussi retenir, c’est que nous avons tous une vision différente du bonheur. Le point commun reste qu’il faut être en accord avec soi-même et surtout savoir apprécier ce que l’on a. Que l’on soit d’accord ou pas, l’inverse est encore plus vrai. Plus on est en désaccord avec ce que l’on est, plus on souffre.

    En effet, beaucoup de gens ont beaucoup de choses et pourtant, ils ne sont jamais vraiment heureux. Il suffit de regarder toutes ces stars telles que Amy Winehouse ou Avicii qui semblaient avoir tout : talent, argent, amour… et qui ont fini par se suicider. En fait, ils avaient tout mais leur vie ne leur plaisait pas. L’un comme l’autre avait envie d’une vie paisible, et se sont forcés à vivre en porte à faux avec leur vraie personnalité.

    Le bonheur est donc avant tout la mise en adéquation entre ce que l’on a envie de vivre et ce que l’on vit. Plus on s’en approche, plus on est heureux.

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue 

     

  • Et si nous nous libérions de nos attentes ?

    Et si nous nous libérions de nos attentes ?

    En ce début d’année 2019, j’ai envie d’évoquer avec vous, un sujet qui me tient à cœur. Il s’agit de l’attente. Pas n’importe laquelle, l’attente qui nous rend dépendant, qui nous torture l’esprit, et qui par là même occasion nous fait le plus souvent souffrir.

    Car en effet, comme nous allons le voir, il y a différents types d’attente. Certaines sont plutôt saines, et peuvent même être source de joie, mais d’autres sont carrément nocives et engendrent une véritable souffrance. Surtout celles que nous éprouvons envers les autres, et parfois même celles que nous éprouvons envers nous-même. Mais étonnement, les attentes que nous éprouvons envers les autres sont bien plus importantes que celles que nous avons envers nous-même.

    Et pourtant, attendre des autres, si nous y réfléchissons… c’est mettre notre bonheur entre leurs mains. Comme s’il en dépendait. Quelque part, c’est donc ne pas maîtriser sa vie.

    Et bien sûr, si nos attentes ne sont pas satisfaites, nous en souffrons, et parfois de façon cruelle, surtout dans le domaine amoureux, par exemple. Et plus nous sommes sensibles, plus c’est difficile.

    Alors comment faire pour se libérer de ce fardeau ? Quelles sont les conséquences de tant attendre des autres ? Ne devons-nous pas être maître de notre vie ? Et à cette dernière question, la réponse est : oui, en tout cas pour ma part. Car, même si je suis encore jeune, j’ai appris qu’il était indispensable de faire en sorte de vivre pour soi, ou tout au moins d’essayer d’écouter la petite voix qui est nous, et qui nous guide vers ce que nous voulons vraiment. C’est en tout cas, à mon humble avis, le chemin du bonheur.

    Les différents types d’attentes et ce qu’ils engendrent

    Ce n’est pas si facile de définir l’attente. Pour simplifier, on pourrait dire que l’attente est « un état dans lequel on est » en espérant que quelque chose arrive ou que quelqu’un fasse quelque chose. C’est aussi « compter » sur quelqu’un ou sur quelque chose pour satisfaire nos attentes. Et pensez-y : on ne vit qu’avec des attentes. Essayons de distinguer les attentes et leurs effets.

    Attendre que quelque chose arrive ou que quelqu’un fasse quelque chose

    Dans ce premier cas, il s’agit d’attendre quelque chose qui est plus ou moins prévu. Et l’attente peut parfois être agréable. En effet, par exemple, moi qui adore faire des treks, dès lors que j’ai décidé d’en faire un, je brûle d’impatience que la date de départ arrive. Et dans ce cas, l’attente est, disons-le, plutôt excitante. C’est comme quand nous étions enfants et que nous attendions le Père Noël ! Ces attentes sont plutôt positives car lorsque la chose attendue arrive, nous éprouvons une véritable joie. C’est alors une source de bonheur. Ne dit-on pas : « plus on attend, meilleur c’est ? »

    En fait, dans ce cas, c’est plus une question de patience, que de résultats. On connaît le résultat et on se contente de l’attendre.

    Mais alors, pourquoi l’attente n’est-elle pas toujours source de joie ? Parce que dans le type d’attente précédent, comme je vous l’ai dit, on connaît le résultat : la notion d’incertitude est très faible. On ne doute pas ou alors très peu. On est quasiment certain que l’évènement se produira. Mais dès lors que l’incertitude devient importante, le doute grandit, la peur augmente, et on finit par souffrir. C’est souvent ce qu’il se passe dans le deuxième cas.

    Compter sur quelqu’un ou sur quelque chose pour satisfaire nos attentes

    Et en effet, dans ce deuxième cas, quand l’attente ne dépend pas de nous, et quand on « compte » sur quelqu’un pour satisfaire notre propre attente, ou que l’on attend que les choses viennent des autres ou nous tombent du ciel, là, l’attente est en fait une véritable source de stress. On vit dans le doute, dans l’incertitude. En fait, on veut que quelque chose arrive mais ça ne dépend pas de nous. Dans le travail, souvent, on se fixe des objectifs très élevés, mais malheureusement, et même si on est très consciencieux, ce n’est pas évident de les atteindre… On vit alors dans le stress, l’angoisse, la peur… Ce qui peut aussi engendrer une perte de confiance en soi !

    Ou alors, dans sa vie sentimentale, on espère toujours quelque chose de la part de son amoureux. Qu’il dise ceci, qu’il fasse cela… Et, là c’est encore pire, si l’autre ne réagit pas exactement comme on le souhaite, on éprouve alors de la déception, de la tristesse, car nous ressentons de la frustration.

    Et des exemples comme cela, il y en a des centaines, et dans tous les domaines de notre vie.

    Sommes-nous tous égaux face à l’attente ?

    Non, sûrement pas ! En général les gens qui sont dans l’attente et qui en souffrent le plus, sont des personnes qui veulent tout contrôler, qui sont dans la maîtrise. Ils ont aussi le souci de la perfection. Ils pensent qu’en agissant sur les choses, ils vont les modifier.

    Et plus ils auront agi, plus ils attendront que le résultat corresponde à ce qu’ils voulaient. Et moins le résultat sera là, plus ils souffriront.

    En fait, quand on est trop dans le contrôle, c’est que l’on manque d’estime de soi, et de confiance en soi. On recherche alors à « prouver que ».

    Aussi, nous ne sommes pas égaux face à l’attente. Plus notre estime de nous est abîmée, plus on souffre face à des attentes inassouvies.

    Mais que faire ?

    Il faut accepter (mais surtout comprendre) le fait que le résultat de quelque chose ne dépend pas de nous, en tout cas pas seulement. Sauf quand cela nous concerne directement. On est alors maître des décisions que l’on prend et des résultats. Par exemple, quand on décide de faire un régime, on est seul responsable des résultats. Mais dès lors que le résultat implique d’autres personnes ou de notre environnement, on ne maîtrise jamais les choses. Et on a beau se mettre en quatre pour atteindre notre objectif, on n’a pas le pouvoir d’influer sur les autres, sur leur façon d’agir ou de penser.

    Il faut alors lâcher prise. Apprendre à se dire que de notre côté, on a fait notre possible. Avoir bonne conscience, et si on n’a pas le résultat escompté, se dire que ce n’est pas notre faute.

    Mais rassurez-vous, je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire !

    Quels sont les bénéfices à vivre sans attente ?

    Vous l’aurez compris, on a tout intérêt à apprendre à limiter nos attentes. Je ne dis pas les supprimer, car c’est impossible de ne plus avoir d’attentes ! Sauf si on décide d’aller se retirer dans un temple bouddhiste (rires).

    En fait, déjà, il faut prendre conscience que, lorsque l’on vit dans l’attente, on ne profite jamais du moment présent. Les gens qui sont dans l’attente sont focalisés sur le futur, en imaginant sans cesse des hypothèses qui finissent par polluer le cerveau. Exemple encore dans la vie professionnelle en tant qu’autoentrepreneur : vous avez des clients le jour J, mais on s’inquiète toujours de ce que sera le mois suivant. Non pas qu’il ne faille pas le faire, car en effet, il faut se préoccuper du mois suivant. Mais en général, on pense plus au mois suivant qu’à la satisfaction d’avoir déjà un client le jour J. Ce qu’il faut c’est déjà savoir apprécier le jour J. Que cette satisfaction soit supérieure au stress engendré par le mois suivant.

    Dans sa vie amoureuse, et quand on est vraiment amoureux, c’est plus difficile. Dès que les sentiments s’en mêlent, il est presque inévitable qu’une attente se crée. On est dans l’espoir que l’autre éprouve les mêmes sentiments, et on espère(attend) surtout de lui qu’il le montre. Le problème, c’est que l’on espère que l’autre agisse strictement comme nous ne le faisons ou comme nous nous le voulons. S’il le fait, on est comblée, s’il ne le fait pas, on est déçue, et parfois cela fait mal. Or l’autre n’est pas nous. On donne souvent en espérant (en attendant) d’avoir quelque chose en retour. Et il faut apprendre à donner sans espérer que l’autre fasse la même chose. Là encore, c’est plus difficile à faire qu’à dire.

    Mais une chose est sûre, moins notre vie dépend des autres et de ce que pense les autres, moins on risque d’être déçue. Vivre avec moins d’attentes nous permet déjà d’apprécier le moment présent, de prendre de la hauteur, d’apprécier la vie comme elle vient.

    Conclusion

    Apprendre à ne plus attendre permet d’être plus en paix avec soi-même. Bien sûr, et je vous l’accorde, ce n’est pas évident. Mais vivre sans attente, c’est aussi accepter la réalité telle qu’elle est, et s’épargner beaucoup de déceptions, de colère, de souffrances, de frustrations.

    Moins on a d’attentes plus on se sent libre, et moins on souffre. On apprend à apprécier ce que l’on a, et non pas à ne penser qu’à ce que l’on n’a pas. Les frustrations s’estompent, et peu à peu, on s’aperçoit que vouloir tout contrôler est absurde car irréalisable.

    Limiter nos attentes, c’est augmenter notre liberté !

    La sophrologie peut aider dans ce but là, pensez-y !

  • La gratitude, on l’aime et on le montre

    La gratitude, on l’aime et on le montre

    William Arthur Ward,  La vie t’a offert 86,400 secondes aujourd’hui. En as-tu utilisé une seule pour dire merci ?

    La gratitude, ou la reconnaissance, est la réponse appropriée ou attendue à l’aide d’un bienfaiteur. La gratitude c’est aussi le fait de se remémorer des bons souvenirs avec autrui et grâce à autrui , et c’est bon pour le cerveau. C’est même excellent ! Le seul hic c’est que ce phénomène se fait bien trop rare, car l’être humain malheureusement devient de plus en plus centré sur lui , et sur ce qui ne va pas dans sa vie. Car c’est toujours plus puissant de se faire croire à soi-même que nous allons mal (trèeeees mal) , plutôt que de se dire que nous allons bien. 

     

    Qu’est-ce que la gratitude ? 

    Finalement la gratitude, c’est le fait de se concentrer sur l’inverse de ce qui ne va pas. Si on ne se concentre que sur les choses positives de notre vie , les journées seraient bien moins épuisantes.  Et pour ma part , j’y crois.  

     Exemple de gratitude

    Je ne sais pas si vous avez vu ce film  Room qui est tiré de l’histoire vraie de d’Elisabeth Fritzl, une autrichienne de 42 ans, violée et séquestrée par son père Josef Fritzl. Elle décide de faire croire à son fils que leur prison est en fait le monde. Un synopsis qui fait froid dans le dos, inspiré d’un fait divers autrichien de 2008. Dans le film , cette jeune femme est enfermée avec son fils (né d’un viol) par son bourreau depuis sept ans.  7 années dans une petite pièce de 11 m2. Ce jeune garçon n’a jamais rien connu à part cette minuscule pièce étouffante et oppressante.  Mais n’ayant jamais rien connu d’autres , il n’a pas la conscience qu’autre chose existe a l’extérieur. Il ne connaît ni la nature, ni les transports, ni les commerces , ni autrui …. Il s’invente son propre monde à lui , motivé par les paroles très optimistes de sa maman , qui souhaite à le protéger.  

     Pour en revenir à notre sujet et à la gratitude , ce jeune garçon de 7 ans, remercie et prend conscience chaque matin de ce qu’il a. Une chaise est une chaise et a son importance , de même pour un lit , ou un stylo.  

    Gratitude

    Avec beaucoup d’amour et de gratitude il remercie chaque matin la chance qu’il a que d’avoir chaque objet.  

    Et encore … nous parlons de l’aspect materiel là , alors qu’il remercie en premier lieu sa mère pour tout ce qu’elle lui donne , lui apporte et l’éducation dans laquelle elle s’est investie.  Une maturité sans nom , pour un jeune enfant d’à peine 7 ans.  

     Et pourtant , c’est le modèle sur lequel nous devrions nous pencher pour être réellement heureux. Réussir à prendre conscience de ce que nous sommes , et être reconnaissant de ce que nous possédons. L’amour de nos proches, les gestes de chacun à notre égard, la santé que nous avons, les membres de notre corps bien présents et qui fonctionnent …. ! 

     Seulement , aujourd’hui … nous ne prenons même pas le temps d’être conscient de ce que nous avons, que nous voulons déjà autre chose. Ce qui est bien dommage, car c’est alors signe de frustration. 

     

    La gratitude et le rapport à soi  

     On ne va pas se mentir , la frustration est l’un des ressentis les plus désagréables. La frustration place l’individu dans l’attente de la réalisation de quelque chose qui ne se fera pas. A ne pas être reconnaissant de ce que nous avons et de la vie que nous menons, nous rejetons alors celle-ci. Et cela laisse place à des émotions internes qui peuvent être nocives. L’impatience , la colère , la tristesse … et plus grave encore , elle peut mener à la dépression.  Il est important de prendre conscience des chances que nous avons à un moment T , et que rien n’est acquis ni même universel.  N’oublions pas que nous sommes nos meilleurs amis. La personne la plus importante dans la vie de tout à chacun c’est soi.  Il faut alors se ménager, s’apaiser et se faire confiance en commençant par regarder le meilleur en nous.  

     Ce que je tente de faire chaque matin et chaque soir c’est de prendre conscience de la chance que j’ai; je mets sur papier une phrase de remerciement le matin et une phrase de remerciement le soir.  

    Je vais vous donner plusieurs exemples :  

    • Merci pour la nuit que je viens de passer et merci d’avoir réussi à trouver le sommeil et ne pas avoir eu de migraines ni d’insomnies. (depuis toujours, je suis sujette à l’un et l’autre) 
    • Merci pour la rencontre improbable mais forte que je viens de faire devant la boîte aux lettres (en ouvrant du courrier pas des plus agréables) 
    • Merci à ma jambe qui ne m’a pas joué des tours durant mon footing (alors que celle-ci est abîmée depuis un certain temps) 
    • Merci à ma volonté d’être si persévérante en ce moment 
    • Merci à mon passé rude qui m’a permis d’être une femme forte en toutes circonstances 
    • Merci à mon ange gardien qui se situe sur mon épaule droite qui me fait rencontrer les bonnes personnes au bon moment 
    • Merci à ma morphologie qui me fait rester mince, alors que je mange du chocolat et des pizzas bien trop souvent 

    Faites-vous un carnet de « gratitude » et tentez de le remplir chaque jour.  

    Vous verrez qu’au final, il s’en passe des choses merveilleuses dans votre vie.  

    La gratitude, et le rapport aux autres 

     La gratitude envers les autres est toute aussi importante. Nous passons une majorité de nos journées entourés ; il faut alors s’imposer le fait d’être gratifiant envers les personnes qui nous font du bien. Et leur rendre aussi la pareille en leur faisant du bien. Ensuite , cette action deviendra plus naturelle avec le temps. Tout être humain a besoin d’affection , d’attention et de reconnaissance.  Nous sommes dans une société rude, ou « l’individualisme » prime parfois , il faut aller à l’encontre de cela , et savoir dire merci à ceux qui le méritent.  

     

    Celle-ci contribue à long terme dans les relations et le bien être personnel… Jusqu’à 6 mois après une expression délibérée à son partenaire.  Apprendre à dire merci à son prochain quand il a réalisé une action qui nous a permis d’être plus apaisé ou d’être aidé.  

    De même au travail , il faut être reconnaissant face à ce que les autres font , pour que l’univers de travail global soit sain. 

     *Cela peut aussi s’opérer avec n’importe qui : 

    – Remercier pleinement le taxi, pour sa bonne conduite 

    – Remercier le livreur d’être arrivé à l’heure, ce qui m’a permis d’être à l’heure à mon rendez-vous d’après, décisif au possible 

    – Remercier  la femme de ménage pour sa prise d’initiatives à avoir laver les fenêtres 

    – Remercier mon ami pour m’avoir prêté un livre fantastique, que je n’aurais jamais connu sans lui  

    – Remercier ma sœur pour m’avoir appris quelque chose d’essentiel aujourd’hui … 

     

    Bienfaits de la gratitude 

     La gratitude peut transformer votre routine en jours de fête. disait William Arthur Ward

     Le savez-vous ? 

    1. La gratitude rend plus patient : généralement, quand on est conscient de certaines chances que nous avons, on devient moins agressif et impatient face à ce que nous n’avons pas.  

    2. La gratitude améliore nos relations de couple

    Dites-vous assez  souvent « merci » à votre cheri(e)? Si ce n’est pas le cas apprenez à le faire , ça vous fera passer de meilleurs moments ensemble.  

    3. La gratitude stimule le bienêtre et aide les autres à prendre soin de soi

    Complimentez toujours vos proches , cela les aidera à trouver la paix intérieure et à être bien en votre présence. C’est un peu un effet miroir. 

    4. La gratitude aide à dormir 

    C’est probablement parce que des pensées plus positives nous inondent avant de s’endormir, ce qui peut apaiser le système nerveux.

    5. La gratitude soulage la dépression 

    Qui a dit qu’il n’y avait pas de remède à la dépression ? Faux et archi faux ! Soyez reconnaissants de chaque chose qui vous entoure et vous verrez la différence.  

    6. La gratitude prolonge le bonheur 

    Et oui , c’est prouvé.. 

    L'IMPORTANCE DE MONTRER SA GRATITUDE

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