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  • Les femmes se remettent-elles plus en question que les hommes ?

    Les femmes se remettent-elles plus en question que les hommes ?

    Libérée, délivrée… Désolée, si je vous mets cet air en tête pour toute la journée… mais c’est en écoutant ce refrain que je me suis dit : les femmes sont tout de même devenues de véritables battantes. Et cette liberté, cette délivrance, elles ne tombent pas du Ciel.

    Un grand nombre de femmes dénoncent de plus en plus leurs difficultés et ne se contentent plus de subir, mais elles cherchent comment s’en sortir, comment les résoudre.

    On dit souvent que les femmes se posent trop de questions, qu’elles se remettent plus en question… plus que les hommes ? Est-ce un problème ?

    Car se remettre en question et s’interroger sur soi-même sont des démarches saines et même salutaires. L’introspection donne à chacun (et chacune) d’entre nous des atouts psychologiques qui permettent de nous libérer de certitudes parfois trop ancrées, et aussi de trouver une issue pour sortir des moments difficiles.

    Et curieusement, il semble que les femmes soient plus enclines que les hommes à pratiquer cette remise en question. L’introspection serait donc une activité essentiellement féminine. Est-ce une simple impression ? Pas si sûr.

    La remise en question s’accorde au féminin

    Nous pouvons le vérifier chaque jour dans notre entourage : les femmes se posent globalement plus de questions que les hommes. Sur le sens qu’elles donnent à leur vie, sur les raisons de leurs passions amoureuses, sur les ambiguïtés qui naissent de leurs relations, sur leur rôle de mère parfaite ou d’épouse idéale… la liste est loin d’être exhaustive (rires).

    Sommes-nous les seules à nous poser ces questions existentielles ? Les hommes ne s’en posent-ils aucune ?

    Dans les faits, il est fort probable que femmes et hommes se posent autant de questions au cours de leur existence.

    Mais on a culturellement appris aux hommes à ne pas exprimer leurs émotions, à masquer ce qui serait considéré comme « une faiblesse ». Les questions existentielles sont ainsi souvent refoulées par pur « virilisme » dans une activité annexe (le travail, le sport, le jeu…) qui occupe le « temps de cerveau disponible ».

    Les femmes, au contraire, expriment plus volontiers leurs émotions, leurs craintes, leurs interrogations. Elles y sont « autorisées ». Ce qui laisse en effet à penser que la remise en question s’accorde au féminin.

    Un questionnement permanent

    La femme se pose mille questions. Elle a constamment besoin de faire le point. Elle se considère plus terre à terre, plus proche des contingences de la vie quotidienne. Une femme est globalement plus inquiète pour sa santé ou celle de ses proches, pour son avenir, pour l’image qu’elle donne d’elle-même. Elle s’inquiète aussi beaucoup pour son entourage, pour ses enfants et leur potentiel, pour son mari et sa réussite, pour la famille et les amis…

    Et lorsqu’elle est amoureuse, la femme s’interroge encore plus. Sur l’engagement de son conjoint dans cette relation… sur sa capacité à vraiment aimer. Elle décortique, pèse le pour et le contre, traque les axes d’améliorations, évalue les hypothèses… tandis que l’élu de son cœur (s’il est masculin) se contente de vivre sa passion au jour le jour, le sourire béat. Il ne se posera des questions que le jour où il commencera à avoir des doutes sur sa compagne, lorsque la relation commencera à se dégrader.

    C’est souvent salutaire mais pas toujours sauf si…

    Dans le cerveau d’une femme, l’intellect et les émotions sont moins compartimentés que dans celui d’un homme. Son analyse d’une situation diffère ainsi de celle de son compagnon. Là où lui classe rapidement le dossier, elle cherche encore et toujours à comprendre, à expliquer, à émettre des hypothèses, à remettre en cause. Son questionnement est permanent.

    Mais attention… Une femme qui se montre trop réceptive aux pensées négatives, et qui est dépassée par tous ces questionnements multiples, peut vite sombrer dans la déprime. La femme se trouve ainsi plus exposée qu’un homme aux périodes d’anxiété et à la dépression. Son éveil permanent l’empêche de se construire une carapace aussi imperméable aux émotions que celle de l’homme.

    Les femmes ont donc un besoin plus fort de réfléchir à leur situation. J’ai déjà évoqué dans un article précédent le problème de la charge mentale (le syndrôme de la femme épuisée) dont sont sujettes de nombreuses femmes. Celles-ci font de la bonne tenue de leur foyer une mission à laquelle elles ne peuvent déroger. Je proposais comme principal « remède » un changement de comportement vis-à-vis du conjoint mais aussi de soi-même. Or ce changement, très profond, souvent difficile, nécessite une vraie remise en question.

    Et la bonne nouvelle, c’est qu’elles y parviennent de plus en plus ! Elles osent affronter leurs peurs, entre autres.

    Ainsi les femmes sont plus disposées que leurs compagnons masculins à réaliser les changements qu’elles estiment nécessaires. Là où l’homme cherchera le plus souvent un compromis, la femme n’hésitera pas à modifier radicalement son comportement, ses habitudes, son cadre de vie. Elle envisagera ainsi plus rapidement une séparation, par exemple.

    Mais très souvent, ce processus n’est obtenu qu’après une thérapie plus ou moins longue.

    Le recours aux thérapies

    La femme, c’est un fait, a besoin de rêver, de se nourrir d’émotions (quitte à se laisser parfois (souvent même) envahir par des émotions négatives). Et ce besoin, elle l’exprime couramment. Auprès de son compagnon, de ses amis, de sa famille. Et si elle ne trouve ni écoute, ni solution, elle se tourne plus volontiers vers un spécialiste.

    Les études démontrent que 70 % des personnes qui consultent un psychothérapeute sont des femmes. Moi-même, sophrologue et hypnothérapeute, j’ai une patientèle qui est composée à 80% de femmes.

    Pourquoi une minorité d’hommes ? Les hommes rechigneraient-ils à bousculer leurs convictions ?

    • Oui… pas tous mais une majorité.

    Un homme a-t-il plus peur d’être confronté à des vérités qu’il n’accepterait pas ?

    • Oui… pas tous mais une majorité.

    Ou peut-être plus simplement estime-t-il, suite à notre système éducatif, que consulter un thérapeute n’est pas une démarche “normale”, qu’elle relève une faiblesse, voire un psychisme défaillant.

    Le problème est bien là, à mon avis…

    Conclusion

    Alors oui : la femme se remet plus souvent en question que les hommes. Elle s’interroge constamment sur le sens de ses actions, de ses relations, de sa vie.

    Elle est plus curieuse d’elle-même que peut l’être un homme « naturellement ». Et franchit plus rapidement la porte lorsqu’il s’agit d’essayer les thérapies alternatives et la médecine douce qui peuvent l’accompagner dans sa démarche.

    S’interroger sur soi, c’est chercher à vivre pleinement sa vie. Il faut juste apprendre à ne pas se laisser parasiter par les sentiments négatifs et destructeurs. Et très certainement faire comprendre aux hommes qui intériorisent toutes leurs émotions, qu’ils devraient essayer, eux aussi, de se remettre en question. De mon point de vue, lequel je pense est largement partagé, ce serait plutôt un signe de courage que de faiblesse.

    Et pour aller encore plus loin… on peut même penser que cela réduirait considérablement les problèmes de violence…

    À bon entendeur…

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

  • Et toi, qu’est-ce qui te donne le SMILE ?

    Et toi, qu’est-ce qui te donne le SMILE ?

    Aujourd’hui, nous sommes lundi. Et le lundi est, pour un grand nombre d’entre nous, un jour morose.

    Alors, pour bien commencer la semaine, je me suis demandé, ce week-end, ce qui me procurait de la joie au quotidien. J’ai fini par dialoguer avec moi-même pour y répondre.

    C’est une question que l’on se ne pose pas souvent. On préfère plutôt se demander si l’on est heureux ou malheureux. Sachant que la quête du bonheur n’est pas toujours une fin en soi.

    Par ailleurs, nous avons la fâcheuse tendance à penser que nous ne somme pas heureux. Notre cerveau a plutôt tendance à nous rappeler les moments difficiles plutôt que les moments positifs.

    Et c’est prouvé ! Écoutez autour de vous, et comptez le nombre de fois où vous entendez « je suis fatigué ; j’ai froid ; je ne sais pas comment je vais faire pour faire telle ou telle chose ; cette personne m’énerve ; je me sens mal ; mon appartement est en bazar; je me sens trahie ; elle ne m’aime pas … ».

    Il est acquis que nous (les êtres humains), nous nous complaisons dans la plainte. Elle anime nos journées.

    Cela dit, elle nous épuise tout autant !

    Et si nous regardions les choses différemment ? Et si plutôt que regarder ce qui ne va pas, nous regardions ce qui va bien ? Faire un bilan de ce qui est positif dans sa vie peut aider à s’apercevoir que, finalement, la vie est belle !

     

    Sourire

    Mon expérience 

    Si je me réfère à mon année 2018, voici les moments qui m’ont procuré de la satisfaction :

    1. Janvier – J’ai emménagé dans mon nouvel appartement, après une rupture difficile. Le décorer m’a procuré un plaisir intense.
    2. Février – Il a neigé à Paris. La neige a tenu plusieurs jours, ce qui est plutôt rare, ici. Il faisait très froid et les voitures avaient du mal à circuler, mais que c’était beau !
    3. Mars – J’ai fini le semi-marathon avec une de mes amies sans m’être trop entraînée. L’ambiance était si chaleureuse ! Des musiciens, des chanteurs, des fans… Vous vous sentez tout puissant.
    4. Avril – Je suis retournée en Afrique, pour la première fois après y avoir vécu, ce qui m’a fait redécouvrir l’univers magique de ce continent. Les odeurs de poulets braisés dans les rues, l’attieké, l’alloco, la gentillesse des africains, et le mantra “tout est possible” qui vous habite à nouveau.
    5. Mai – J’ai débuté une formation “Switch Collective”, ce qui m’a permis de me reconvertir dans la joie et l’apaisement.
    6. Juin – J’ai commencé ce blog qui est devenu ma vitrine, mais surtout mon outil de communication. C’est aussi mon “bébé”, et j’en suis assez fière.
    7. Juillet –  On a gagné la coupe du monde, et l’ambiance a été à son apogée durant plus d’un mois. Les Français étaient proches et soudés.
    8. Août – J’ai découvert les joies de la Bretagne. Je n’ai pas pour habitude de découvrir les régions françaises, préférant partir à l’étranger dès que je le peux. Et pourtant, cette fois, j’ai adoré. Les paysages sont magnifiques, sauvages et différents du reste des régions. Tout ce que j’aime.
    9. Septembre – J’ai retrouvé ma ville (qui est selon moi la plus belle), après plusieurs mois sur d’autres territoires. Prendre conscience de la beauté de cette architecture hors du commun, de la diversité culturelle, c’est magique.
    10. Octobre – J’ai profité de l’été indien. Été qui habituellement se termine en septembre, mais là, l’été s’est prolongé, et j’ai pu profiter du soleil en cette période souvent triste.
    11. Novembre – J’ai commencé l’organisation de mon voyage au Népal, et ce, pour la deuxième fois. Ce qui me fait sourire, ce sont tous les préparatifs purement logistiques.
    12. Décembre – J’adore les fêtes de Noel et la chaleur de mon entourage à cette période.

    Essayez de faire de même. Obligez-vous à faire un bilan mensuel ou hebdomadaire de ce qui s’est bien passé, et de ce qui vous a procuré du plaisir.

    Vous constaterez que, finalement, le verre est plutôt à moitié plein qu’à moitié vide !

    Sourire

    Comment (re)trouver le sourire ?

    Finalement, avoir le sourire ou non, c’est assez subjectif. Et nous sommes tous différents face à cela. Certains auront “moins” que vous (sur le papier), mais ils se contentent de peu ou en attendent moins… Ils parviennent à apprécier des petits plaisirs au quotidien.

    Il y a tant de petites choses qui procurent des petits plaisirs :

    1. Le sourire d’un inconnu dans le métro
    2. Un rayon de soleil, un ciel bleu
    3. La blague d’un collègue quand on arrive au travail le matin
    4. Le rire des enfants dans la rue
    5. Le chocolat viennois pris au Starbucks du coin
    6. Un compliment de sa belle soeur
    7. La fin d’une séance de sport avec une amie
    8. Marcher au bord de la mer
    9. Rentrer dans le jean que l’on portait, il y a 10 ans
    10. Croiser des amoureux dans la rue
    11. La bienveillance
    12. Boire une bière avec quelqu’un que vous appréciez
    13. Réserver des vacances
    14. Gagner un pari
    15. Marcher des heures dans les rues avec de la musique
    16. Recevoir une bonne nouvelle dans sa boite mail
    17. Se préparer avant un diner ou une sortie
    18. Apprécier un bon repas, que l’on aura cuisiné

    Sourire

    Le pouvoir du moment présent

    Alors, si vous aussi, vous avez envie de profiter de la vie, je vous conseille fortement la lecture de ce livre : “Le pouvoir du moment présent” d’Eckart Toll. Il est incontournable. Vous y trouverez des solutions pour trouver une paix intérieure et pour apprendre à vous épanouir.

    “Au coeur de cet enseignement se trouve la transformation de la conscience : en vivant dans l’instant présent, nous transcendons notre ego et accédons à ” un état de grâce, de légèreté et de bien-être “. Ce livre a le pouvoir de métamorphoser votre vie par une expérience unique.”

    En effet, nous vivons constamment dans le passé ou dans le futur, mais rarement au présent. Et comme l’avenir nous fait peur, nous avons tendance à anticiper toutes les situations de façon à éviter l’échec.

    Alors, oui, préparer l’avenir est important. Mais il ne faut pas se laisser submerger par cette anticipation. Le hic, c’est que la peur n’évite pas le danger, et l’anticipation n’évite pas l’échec. Il est impossible de tout contrôler, car de nombreuses situations ne dépendent pas de nous.

    Le passé, quant à lui, est essentiel car il a fait de nous ce que nous sommes. En l’occurence, il faut l’accepter. On ne le change pas… Il faut juste en tirer les leçons.

    Aussi, pour être un plus apaisé(e), il est fondamental de vivre le moment présent en pleine conscience.

    La sophrologie est un outil de choix pour apprendre à vivre dans le moment présent et apprendre à se relaxer.

    Si vous souhaitez plus d’informations sur cette méthode, je suis à votre disposition pour en discuter par message privé.

    La fiabilité, le pilier de l'amitié

    Charlotte VALLET

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue

    charlottevallet@hotmail.com