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  • La charge mentale : le syndrome de la femme épuisée 

    La charge mentale : le syndrome de la femme épuisée 

    À peine réveillée, votre esprit est déjà en suractivité et passe en revue tout ce que vous avez à faire dans la journée ? Penser à aller chercher les enfants au sport, prévoir les courses pour le dîner (et pour celui de demain où vous avez invité quelques amis). Passer au pressing chercher les chemises de votre conjoint, aller à la pharmacie pour prendre le sirop pour Antoine, téléphoner au vétérinaire pour le vaccin de minou, envoyer le paiement de vos impôts, etc. etc. etc. etc. etc.

    Ah j’oubliais. Et bien sûr, aller travailler !

    Vivement le week-end durant lequel vous pourrez prendre le temps de faire les machines à laver, repasser, le ménage et vous occuper un peu plus des devoirs de vos enfants !

    Et votre conjoint ? Il fait quoi ? Beh… il travaille !?! Mais sûrement plus, plus tard, plus loin ? Voilà ce que nous entendons systématiquement.

    Notre société a beau évoluer dans le sens de l’égalité homme-femme, la bonne tenue d’un foyer reste, dans nos mentalités, même au 21e siècle, l’affaire des femmes. Et dans une société qui évolue en mode accéléré, il est donc normal que les femmes finissent par s’épuiser… Pourtant, on parle de plus en plus du partage des tâches…

     

    Le partage des tâches… où en est-on vraiment ?

    Il faut reconnaître que de plus en plus d’hommes participent à la vie quotidienne. Pourtant les femmes demeurent encore les impliquées dans la tenue du foyer.

    Les femmes seraient-elles donc conditionnées pour se sentir obligées d’être de parfaites épouses, mères et d’irréprochables maîtresses de maison ? Oui, c’est une réalité. Il semble d’ailleurs que même dans un couple où le partage des tâches est avéré, l’épouse reste la plus inquiète des deux dans la bonne gestion des actes de la vie quotidienne.

    Mais avant tout, le partage des tâches est-il aujourd’hui une réalité ?

    Des études menées en 1985 révélaient que les femmes en France étaient chargées de 69% des tâches ménagères du foyer, et à 80% de l’éducation des enfants. 25 ans plus tard, les mêmes études démontrent un net progrès sur le plan parental (71%) mais une très infime progression sur le plan des tâches ménagères (64%).

    Il reste donc du chemin à faire pour atteindre un parfait 50/50. Les hommes ont beau s’efforcer de faire la part qui leur revient, les femmes restent sujettes à ce qu’on appelle aujourd’hui la charge mentale. Mais qu’est-ce que la charge mentale ?

    Qu’est-ce que la “charge mentale” ?

    C’est une théorie développée par une chercheuse canadienne, Nicole Brais. La compagne, se met plus de pression que son conjoint dans le bon ordonnancement du foyer. Elle doit « penser à tout ». Même lorsque monsieur fait, madame se sent obliger de superviser, de vérifier la bonne exécution des tâches. Celles du conjoint, des enfants, mais aussi de la femme de ménage alors que les services de celle-ci ont été demandés pour éviter le problème.

    Cette charge est d’autant plus stressante de nos jours que les femmes ont désormais un emploi. Au stress du travail s’ajoute donc celui de la maison, ce qui alimente un épuisement mental très élevé. Nicole Brais, la chercheuse canadienne, insiste beaucoup sur une petite phrase malheureuse qui survient lors d’une situation que connaissent beaucoup de couples.

    Madame, au four et au moulin, oublie le fer sur la table à repasser ou le lait sur le feu. Monsieur croit alors venir la consoler en lui adressant un malheureux « Pourquoi tu ne me demandes pas de t’aider ? ».

    La phrase qui fait souvent exploser une femme. En quelques mots, le conjoint admet considérer que c’est la femme qui est la responsable des tâches ménagères. Consciemment ou non, les hommes n’interviennent pas tant que les femmes ne leur auront pas spécifiquement assigné à une mission.

    Ainsi dans chaque foyer, il y a un membre victime de charge mentale, et c’est quasiment toujours la femme. Celle-ci prend donc le leadership du foyer sur les tâches ménagères, les courses, l’éducation des enfants tout en assumant un métier exigeant et en essayant même de se dégager du temps pour une vie sociale.

    Comment en finir avec la charge mentale ?

    Ne pas trop se réjouir d’être une bonne ménagère !

    Il faut d’abord faire admettre aux hommes qu’ils ont un rôle à jouer. Mais il faut également que les femmes comprennent que leur attitude peut engendrer ces comportements inégaux. Souvent, l’investissement remarquable des femmes reçoit l’approbation passive des hommes. Beaucoup de femmes semblent alors s’épanouir dans ce rôle ! Mais jusqu’à quand ? Jusqu’à… l’épuisement…

    Ne pas être systématiquement reconnaissante

    Lorsqu’un homme prend l’initiative de faire la vaisselle (par exemple), la femme approuve souvent la démarche et adresse un remerciement qui confirmerait le caractère « exceptionnel » de la situation. Alors qu’elle devrait faire comme si de rien n’était, ne pas habituer son conjoint à des remerciements à chaque effort réalisé. C’est normal !

    En finir avec le besoin de tout contrôler et le besoin que tout soit parfait

    Il y a aussi le syndrome de « l’inspectrice des travaux finis », ce moment (que l’on a évoqué plus haut) ou la femme vérifie si le travail de son conjoint a été bien fait. Un irrépressible besoin de contrôler qui, finalement, déresponsabilise celui qui l’a fait. C’est encore pire quand on reproche systématiquement à son conjoint qu’il s’est encore trompé de marque ou de produit quand il revient des courses, ou que décidément il n’est pas doué pour telle ou telle tâche. Avec au bout du compte l’expression qu’il faut pourtant éviter à tout prix “Laisse, je vais faire…”.

    Un amas de clichés ? Certes, le trait de mes exemples est quelque peu grossi, mais ce sont des situations que vivent réellement, avec plus de nuances, de nombreux couples. La solution est souvent d’inviter le conjoint à faire sa part. Non pas en lui assignant des tâches d’autorité, mais en lui laissant implicitement l’espace des tâches à réaliser. Laisser traîner des choses. Le laisser s’en occuper et, surtout accepter qu’il s’en occupe à sa façon. Une démarche qui ne se fera pas du jour au lendemain, et qui peut même générer quelques tensions. Mais on sait que les choses ne peuvent que s’aplanir et s’améliorer dans le dialogue et le respect mutuel.

    Casser les clichés et changer notre attitude

    Il est donc important de briser la figure un peu vieillotte de la maîtresse de maison. Casser le cliché selon lequel monsieur rentre à la maison pour se reposer, après une longue journée de travail. Aujourd’hui un homme n’est plus le seul à assurer les revenus du foyer. L’épouse du XXIe siècle à un job, il arrive même qu’elle soit mieux payée que son conjoint, qu’elle exerce un métier beaucoup plus exigeant ! L’époque n’exige plus qu’elle soit la wonder-woman du foyer.

    Plus facile à écrire qu’à faire. Nous sommes tous (toutes) un peu conditionné(e)s par l’image que donnaient nos parents, cette espèce d’harmonie du couple qui semblait émaner de la maman « multitâches » et du papa moins concerné. Une harmonie pourtant fort trompeuse… car on en voit aujourd’hui les dégâts… Mais c’est à nous désormais de changer les choses et nos propres comportements !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

     

     

     

  • Comment bien préparer la rentrée avec dynamisme et joie ?

    Comment bien préparer la rentrée avec dynamisme et joie ?

    Toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit !

    Je déteste ce proverbe et pourtant il est bien vrai. On tourne la page des vacances et on commence le nouveau chapitre de la rentrée. Mais qui a dit que septembre doit rimer avec méandres ? Pourquoi pas avec détendre ou surprendre ? Et rentrée avec été, profiter, jouer, chanter, danser ? Car, oui, même à la rentrée, il fait beau, chaud, le soleil brille encore et il n’y a aucune raison de ne pas en profiter !

    Mais quand le blues voire le stress s’invite au barbecue de fin d’été comment faire ? Comment gérer la panique de la rentrée ? Comment s’y préparer au mieux afin qu’elle se fasse dans la joie et la bonne humeur ? Comment adapter son corps à un nouveau rythme de vie ? Comment réadapter le sommeil, l’alimentation, le sport, quand le programme était plutôt au farniente et aux apéritifs ?

    Oui, je vous l’accorde, ce n’est pas de gaieté de cœur que l’on renonce à tout cela, mais avec quelques pensées positives, la transition peut être moins douloureuse. Alors comment se réapproprier le quotidien en douceur et avec le sourire ?

    Une reprise en douceur sans stress ni déprime

    On a tous connu ce petit coup de blues de la rentrée qui vient nous tirailler le ventre quelques jours avant le « D day ». Pas de panique, c’est normal ! Mais ne laissons pas ce vague à l’âme se transformer en un stress paralysant ! Dites-vous que tout le monde vit la même chose en même temps que vous, et que ce « deuil » des vacances est difficile au début mais qu’il n’est pas du tout insurmontable.

    Alors, oui ! La rentrée est souvent synonyme de rush, de réunions, de nouveaux projets… Une effervescence qui contraste radicalement avec l’oisiveté des vacances, mais il ne faut pas pour autant céder au surmenage ! On s’organise ! On se donne des petits objectifs à atteindre et on choisit de vivre cette rentrée au jour le jour sans se mettre la pression.

    Au travail, le maître mot : Hiérarchiser ! On traite les tâches importantes d’abord, sans se laisser déborder par la tonne de travail qui nous attend. On s’organise et on trie. Et surtout, on ne procrastine pas ! Remettre au lendemain ce que l’on aurait pu faire le jour même va nous mettre en retard sur notre planning des tâches à accomplir et ainsi, augmenter notre stress et diminuer notre estime de soi. On applique également cette technique pour le traitement des 2 millions de mails qui saturent notre boîte :

    • Commencer par un tri rapide, et les répartir dans 3 boîtes (« à faire dans les 24-48 heures », « à faire dans la semaine », « pas urgent »)
    • Les lire en plusieurs fois (par paquets de 50 ou 100)
    • Le faire plutôt le matin en arrivant : c’est mieux de commencer par le plus rébarbatif
    • Gérer un mail à la fois.

    Et on ne se prive pas des pauses habituelles avec les collègues pour se remémorer ensemble les bons moments de l’été ! On continue les petits plaisirs des vacances et on s’octroie une tomate mozza en terrasse entre midi et deux !

    Les plaisirs de l’été que l’on fait perdurer…

    Pourquoi se mettre au régime strict et bosser comme un acharné dès le premier septembre? Pourquoi ne pas continuer à s’octroyer les petits plaisirs de cet été ? Une fois que nous avons accompli les tâches de la journée au travail, il n’y a aucune raison de s’empêcher de déguster un bon petit apéro en terrasse entre amis. Au contraire ! Une reprise réussie, c’est aussi ça. On continue de prendre du temps pour soi, pour ceux que l’on aime, on profite des moments de détente en solo et les moments de partage entre amis. On fait le marché, on se balade dans la nature ou au bord de l’eau le week-end… On se fait plaisir sans culpabiliser.

    Et pourquoi ne pas adopter ce mode « détente », « stressless » au travail ? Ne serait-il pas bénéfique ? Ne travaillons-nous pas mieux lorsque ce n’est pas dans l’urgence ? Laissons un peu s’inviter dans notre bureau le calme et la détente et chassons l’urgence, la pression et l’angoisse.

    Du boulot, d’accord ! Mais dans un dynamisme positif et avec le sourire. On prend un peu de recul et surtout beaucoup de plaisir.

    Comment bien préparer la rentrée avec joie ?

    Malgré tout, il y a quelques petits efforts à faire…

    Eh oui ! Si la rentrée doit être vécue de la manière la plus positive qu’il soit, notre corps va avoir besoin d’un léger rééquilibrage au niveau du sommeil, de l’alimentation et de l’activité physique ! Un « mal » nécessaire pour qu’il vous accompagne au mieux dans ce nouveau rythme de vie. Alors on s’y met doucement mais sûrement !

    On commence par reprendre de bonnes habitudes alimentaires sans pour autant bannir les petits plaisirs des vacances. On adopte le « un peu moins, et un peu plus » :

    • un peu moins de rosé et un peu plus d’eau
    • un peu moins de chips et un peu plus de légumes
    • un peu moins de glace et un peu plus de fruits
    • On n’oublie pas non plus le sommeil, facteur très important pour redémarrer sur de bonnes bases. Voici donc 2 ou 3 petits conseils pour un sommeil réparateur :
    • on évite de boire de l’alcool trop tard le soir…  
    • on apaise son corps et son esprit en finissant le bon bouquin des vacances

    Et pour finir, on continue ou on reprend une activité physique régulière pour se décharger du stress, de la pression, et faire du bien à notre corps et à notre esprit. Inutile de se fixer des résolutions de sportif de haut niveau : on va à son rythme, l’essentiel est dans l’action.

    On se fait plaisir et surtout du bien ! On peut le faire solo ou entre amis, dans un parc, le long d’un fleuve, sur la plage ou en montagne, peu importe. On se défoule et on prend son pied ! On court, on pédale, on nage et on se détend aussi…

    On s’oxygène et on se recentre sur soi et sur l’essentiel

    On se défoule mais pas que ! On laisse aussi la place à la détente de notre esprit et de notre corps. On s’oxygène, on respire et on apaise toutes les mauvaises tensions liées au stress de la rentrée. Et rien de mieux pour cela que les activités comme le yoga, la méditation ou encore la sophrologie. Les jours sont encore longs, alors on profite jusqu’au bout du beau temps et de la lumière apaisante du soir pour aller faire notre activité dans le jardin ou dans un parc pour respirer l’air frais et pur de la nature. Mais quels sont les bienfaits de ces trois techniques ?

    Le yoga, tout d’abord, peut, grâce à certaines postures, avoir des effets stimulants qui vont nous faire un bien fou. Certaines ont un effet apaisant, d’autres procurent de l’énergie en produisant de la dopamine, et d’autres encore réduisent notre stress en diminuant le taux de cortisol.

    La sophrologie, elle, en jouant sur les organes et la circulation sanguine, permet de maintenir notre corps en bonne santé. Le travail se fait au niveau corporel, émotionnel et mental. Elle va aussi entraîner le renforcement de nos connexions neuronales, utiles au travail !

    Et enfin, la méditation, va nous apaiser en nous recentrant sur nous-même et sur notre environnement.

    N’oubliez que si vous souhaitez des renseignements, je suis à votre disposition !

    Mieux qu’un smoothie détox, ces activités nous apportent l’énergie mais aussi l’apaisement nécessaires à la remise en route de notre corps et notre cerveau.

    Alors…

    C’est la rentrée… Oui, mais on ne se met pas la rate au court-bouillon pour autant ! Pas de stress, pas de panique ! Inutile de mettre en place un régime drastique car vous ne ferez qu’augmenter le blues de la rentrée ! On effectue un rééquilibrage en douceur sans pour autant se priver des petits plaisirs de cet été. De la méthode sans frustrations !

    Alors, bonne rentrée à tous sous le soleil et avec quand même quelques petits cocktails (avec modération bien sûr !).

    Charlotte Vallet -Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris