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Top 5 des sports à faire depuis votre salon
Durant cette période de confinement, durant laquelle la plupart d’entre nous allons être amenés à très peu marcher (si ce n’est dans le périmètre de notre tendre demeure de quelques mètres carrés (rires), il est plus qu’important de rester actifs.
Pour cela, je vous propose un top des sports à pratiquer depuis votre salon.1- Le Yoga
Yoga signifie « union », il est pratiqué en Inde depuis 5500 ans. Chez nous, quand on parle de yoga, on se réfère le plus souvent au Hatha Yoga : qui est un enchaînement de postures physiques créé pour calmer le corps et le préparer à méditer en calmant le système nerveux pour atteindre l’immobilité. Pour l’anecdote : en Inde le gouvernement a décidé de créer, en novembre 2014, un ministère du yoga et de l’Ayurvéda. L’Inde a proposé à l’ONU la création d’une journée mondiale du yoga, qui a été acceptée par 130 pays. La première journée a eu lieu le 21 juin 2015.
Le yoga est un sport génial car il travaille la souplesse, la résistance, il tonifie, et en plus cela permet de se relaxer totalement. Alors on se munit de son tapis ( si on n’en a pas, on prend un plaid et on le pli, ou bien une couette, comme ce que je fais en ce moment), et c’est parti pour une séance.
Un coup de pouce ?- Sur Instagram les pages @alexavilayoga , @namastehannah , ou encore @YogaRoom proposent des séances lives.
- Sur YouTube je vous propose Elle Yoga, Lucille WoodWard , Sikana FR
- Vous préférez les Apps ? Alors essayez : Oee Yoga , Daily Yoga, Yoga : Down Dog
2- Renforcement musculaire
Si on profitait de cette période de confinement pour se dessiner des abdos, et un fessier rebondi? Plus qu’un aspect esthétique, développer votre masse musculaire peut vous épargner bien des maux.
En commençant par ceux du dos. Situés au niveau du bas du dos, les muscles lombaires jouent un rôle majeur dans le maintien de la colonne vertébrale. C’est pourquoi, un dos musclé vous permettra de prévenir et soulager les tensions au niveau des os et articulations de la colonne.
Alors que vous soyez débutants, ou habitués, il existe un tas de manières de vous entraîner depuis chez vous !!
Un coup de pouce ?- Sur Instagram : @Sissymua , @JujuFitcats ( qui propose aussi des recettes ), fitnesstutorial.ig ( peut-être plus réservé aux intermédiaires ou avancés).
- Sur YouTube : Sissi Mua, BodyTime, Marvel Fitness Channel
- Les apps ? Freetelics, Nike Training Club, 8fit
Regardez aussi sur les sites des salles de sport, car certaines ont mis à disposition des courtes vidéos qui sont gratuites (souvent réservées aux abonnés).
3- La danse
Vous avez toujours rêvé d’apprendre le Ballet, le Hip-Hop ou le Tango ? Et si c’était le moment ? Ça booste le cardio, muscle tout le corps, et on dépense un tas de calories !! Un sport complet, qui j’en suis sure vous réserve des bonnes rigolades. Que ce soit seul, en couple, ou en famille, c’est le sport parfait pour combiner exercices et fun !!
En plus, une fois ce confinement terminé, vous pourrez impressionner vos potes en soirée, ou au moins vous les ferez bien rire.
Pour vous aider un peu je vous propose :- Sur instagram : Fauve Hautot elle vous apprend des chorégraphies pas à pas, Dancertuts
- Sur YouTube : ELLE Danse, ToutComment , Imeneo Danse , Selfdance ( pour couple)
- Les Apps ? Step Dance, Salsa de Poche, Steezy Studio
Et pour s’amuser en famille, on sort sa console , et on se fait des soirées « Just Dance », vous allez vous dépenser et passer un super moment.
4 – Self-Défense
Et pourquoi pas prendre quelques cours de défense personnelle ? Nous pouvons tous être un jour confrontés à une situation dans laquelle nous avons besoin de nous défendre. Même si je ne vous le souhaite pas, il est préférable de connaître quelques tips.. Si vous pouvez vous entraîner avec une autre personne, c’est encore mieux !!
Alors c’est parti :
- Sur Instagram : selfdefensetutorials
- Sur YouTube : Elle Self defense, Franck Ropers , KMG France ,
- Les Apps : Mighty , Combat Academy, Dynamic Self Defense Academy COBRA defense system
Un bon moyen d’apprendre à toute la famille à se défendre. Après ce confinement, je plains celui qui osera s’en prendre à vous !!
5 – La Taï-Chi
C’est la discipline de la santé et de la longévité. Avec le Tai Chi, vous entraînez votre esprit à mieux se maîtriser et votre corps à résister aux maladies tout en apprenant un art martial qui vous permet de vous défendre. Le Tai-Chi est une branche de la Médecine Traditionnelle Chinoise, un exercice énergétique. En cette période d’épidémie quoi de mieux ?
Pour vous initier au Taï-Chi je vous propose :Instagram : jakeoffgrid , martina_taiji ( peu d’abonnés mais vice championne du monde )
Sur YouTube : TaiFlow , imineo Qi Gong , Instructeur qui , Peter Chen
Les Apps : 7 minutes chi , Tai Chi with Me , Integral Tai Chi , Jake Mac
Voilà, 5 sports à découvrir depuis votre salon dans cette période de confinement. J’espère que ce top vous sera utile, et j’attends vos idées en commentaire !!
De mon côté, je suis Charlotte Vallet, hypnothérapeute sur Paris. Je vous accueille les mardis, jeudis et vendredis dans mon cabinet du 2 bis villa Flore 75016 Paris.
Pour toutes prises de rendez-vous : https://www.doctolib.fr/hypnotherapeute/paris/charlotte-vallet
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Et si pour la nouvelle année, on oubliait les résolutions ?
La fin d’année approche ! Et avec elle, son cortège de fêtes, de guirlandes et de cadeaux. D’ailleurs, joyeuses fêtes à tous !
Dans l’imminence du premier de l’an, c’est aussi, pour un grand nombre d’entre nous, l’heure des résolutions… Eh oui, c’est le moment où l’on entend presque systématiquement :
- J’arrête de fumer
- Je me mets au sport
- Je sors moins
- Je commence un régime
- Je m’organise mieux
- Etc., Etc., Etc.
Et le pire, c’est que l’on y croit ! Que l’on est sincère lorsqu’on envisage de prendre une résolution en début d’année. L’intention est en effet bonne.
Mais, qu’advient-il de notre bonne volonté, le 10 janvier ? Euh… le 3 ? On le sait tous, les résolutions du 1er janvier, on ne les tient pas vraiment. Alors, si l’on brisait le mythe des résolutions de la nouvelle année ?
D’ailleurs pourquoi a-t-on l’habitude de prendre des résolutions à cette date précise ? Et que faire pour tenir ses résolutions ?
Pourquoi le 1er janvier ?
C’est assez simple à expliquer. Le changement d’année nous donne à tous, le sentiment qu’une page se tourne. Les médias diffusent des rétrospectives de l’année écoulée nous laissant croire que « c’est désormais fini tout ça ». Le réveillon du 31 décembre monte en intensité au fur et à mesure que l’on approche de minuit. On est gagné par le sentiment que l’on va basculer dans une ère nouvelle, qu’une page blanche va s’ouvrir à nous, et que l’on sera une nouvelle personne…
La mise en scène de ce changement d’année nous incite à ne pas rater l’événement. Même nos religions nous commandent de marquer le début de l’année par un acte fort, censé nous améliorer. Dans l’antiquité, on s’efforçait d’ailleurs de régler toutes ses dettes avant la fin de l’année. Ou de rendre tout objet emprunté à son propriétaire avant la date fatidique…
Les résolutions du nouvel an sont donc bien inscrites dans l’histoire de l’humanité.
Neuf résolutions sur dix en échec
Certes, il s’agit d’une jolie tradition… mais bercée d’illusions.
Une tradition qui n’est malheureusement pas souvent suivie d’effet. En effet, 90 % des résolutions du premier de l’an ne sont pas respectées. Ce sont des études très sérieuses qui le démontrent. Après les fêtes, la vie reprend son cours normal. On s’aperçoit que le basculement n’a effacé aucun problème. Les habitudes reprennent leur place, surtout les mauvaises…
Ce retour au quotidien est en outre marqué par un décor assez grisâtre. Le premier de l’an, en effet, a la mauvaise manie de tomber au cœur de l’hiver. Le temps maussade nous décourage très vite. La liste des résolutions devient rapidement un bout de papier chiffonné perdu au fond du sac.

Les résolutions, c’est toute l’année
Et reconnaissons que c’est dommage, car comme dit en introduction, c’est plutôt bien de prendre une résolution. C’est une façon d’exprimer un besoin et surtout l’envie de s’améliorer ! Mais, franchement… on peut le faire toute l’année, non ?
Si on y réfléchit… Pensez-vous, par exemple, que le milieu de l’hiver soit le plus indiqué pour se mettre au sport et suivre un régime ? Est-ce qu’il ne vaut pas mieux attendre les beaux jours pour enfiler ses baskets et se contenter d’une salade aux repas ?
Choisir une date du calendrier permet certes de marquer un point de départ. On visualise l’objectif et on le rend palpable, accessible. Mais choisir le 1er janvier me semble être le plus mauvais choix. Car inconsciemment se tapit derrière ce choix, l’idée générale que les résolutions du premier de l’an ne tiennent pas longtemps. Et cette idée nous déculpabilise le jour où l’on passe outre notre belle résolution.
Pour autant, le problème est ailleurs… Car le plus difficile est surtout de tenir ses résolutions… Et ce quel que soit le jour de l’année… Alors comment faire ? Voici quelques conseils.
Comment tenir ses résolutions ?
Plus que la date ou la période, il y a de nombreux critères pour augmenter les chances de réussite d’une bonne résolution.
Tenir compte du contexte de sa propre vie
Pour optimiser les chances de réussite, il faut avant tout prendre en compte le contexte de sa propre vie plutôt que celui du calendrier.
Pour mettre fin à de mauvaises habitudes, par exemple (fumer, grignoter, boire, vapoter…), mieux vaut choisir une période agréable et sans stress : une semaine où l’on s’est mis en congé, un week-end où l’on a brisé ses habitudes, un arrêt de travail. Ou bien sûr les grandes vacances, quoique pendant les vacances on n’a pas vraiment envie de se fixer des contraintes…
Mais vous trouverez, j’en suis certaine !
Éviter les objectifs trop vagues
Se fixer un objectif trop vague est également voué à l’échec. Par exemple, ne pas se dire seulement “je vais faire des économies” mais être plus concret : “je mets dix euros de côté par semaine”. L’objectif est mesurable, quantifiable, voire ajustable. D’ailleurs, un jour, je vous écrirai un article sur la méthode SMART ! Une méthode pour atteindre plus facilement ses objectifs.

Éviter les objectifs trop ambitieux
Idem, il faut être raisonnable… Ne pas prendre une résolution qui modifierait radicalement votre quotidien au point de poser plus de contraintes que de bénéfices. Par exemple, il faut éviter de se fixer le marathon de Paris dans les six mois, au moment où l’on chausse ses baskets pour la première fois (rires).
Éviter la multitude de bonnes résolutions
En général, les résolutions vont de pair… Certes, les longues listes sont la preuve d’une bonne volonté, mais courir après plusieurs lièvres à la fois est souvent aussi voué à l’échec. Plus vous avez de résolutions, plus vous en abandonnerez. C’est mathématique.
Prendre le temps de réfléchir
Laisser mûrir le projet, réfléchir à la bonne méthode pour atteindre l’objectif, évaluer les bénéfices avec lucidité, tenir compte des contraintes. En un mot, ne pas se précipiter.
Partager sa résolution
Parfois certains objectifs sont plus faciles à atteindre à plusieurs. Soit dans la stimulation d’un défi, à condition d’avoir l’esprit compétiteur, soit en recueillant les encouragements des proches. Alors, n’hésitez pas à solliciter des amis, des collègues qui ont les mêmes désirs que vous. Croyez-moi, ça marche !
Enfin, choisir le bon moment !
Il y a 365 jours dans l’année, et certains sont plus propices que d’autres pour procéder à des changements.
Le 1er janvier en fait peut-être partie, mais ce n’est certainement pas le meilleur. En somme, la meilleure date pour tenir vos résolutions n’est pas celle qu’on vous impose, mais bien celle que vous aurez choisie.
Alors, cette année, ne vous mettez pas martel en tête dès le 1er janvier, et profitez à fond de votre réveillon ! À très bientôt
Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

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Une résolution pour la rentrée : on se libère de son smartphone !
Il est 7 h 00, et à peine les yeux ouverts, on a déjà en main cet objet qui nous sert désormais de réveil matin ! Et quasiment en même temps, grâce à nos notifications, nous voilà informé des 3 morts sur la RN 22, de l’incendie d’un immeuble à Paris, de ce policier qui s’est suicidé… On sait aussi qu’on a 15 nouveaux messages, 6 notifications Facebook, 4 sur insta, et j’en passe…
Sacré réveil !!!
Aux repas, dans les transports, au travail, dans son lit… on ne quitte plus son téléphone…
Et si l’on profitait de cette « rentrée » pour intégrer dans nos résolutions de réfléchir sur notre comportement avec notre smartphone ? Certains auront décidé de se remettre au sport, d’autres de manger plus équilibré, ou encore de se coucher plus tôt … Et pourquoi pas se déconnecter un peu de cet objet, de ce compagnon devenu trop présent, disons même envahissant ?
Si notre écran nous suit partout et semble aujourd’hui indispensable à notre quotidien, il serait bien de s’en détacher tout de même un peu, de ne plus en être aussi « dépendant » afin de se laisser du temps pour un réveil apaisé, pour la lecture, la peinture, la cuisine, les moments conviviaux… Bref, prendre du « vrai » temps pour soi afin d’aborder cette rentrée en douceur, avec l’esprit moins stressé. Et croyez-moi, le téléphone est plutôt un fléau dans la lutte contre le stress !
Le portable, notre doudou high-tech
Ahhh….. LE SMARTPHONE !!! Quelle belle invention … Véritable icône de la modernité, le smartphone est devenu l’objet dont on ne peut plus se passer du réveil au coucher. Au travail, à la maison, en vacances, devant la télé, au lit, à table pour certains voire aux toilettes… Quand ne nous suit-il pas ? À cette question, je sais déjà que bon nombre d’entre nous répondront « jamais » ! Et je pourrais presque parier que beaucoup ne savent déjà plus ce qu’était un portable mobile qui avait comme fonction première de téléphoner !
Un petit retour dans le passé ? Qui sait en quelle année est sorti le premier téléphone mobile ? Eh bien, il a été inventé en 1973 par Martin Cooper, directeur général de la communication chez Motorola. C’est aussi lui qui passa le premier appel de l’histoire depuis un téléphone portable.
Ce n’est pas si vieux ! Et pourtant, les premières « cabines téléphoniques portables » comme on les surnomme, paraissent tellement loin de nous aujourd’hui…
L’utilisation du téléphone en quelques chiffres
Une étude publiée par Statista Research Department, le 14 août dernier, a dévoilé un chiffre incroyable ! La diffusion des smartphones en France aurait connu une ascension fulgurante entre 2011 et 2018. En effet, le pourcentage de Français qui disposent d’un smartphone serait passé de 17 % à 75 % en seulement 8 ans.
Très connectés, toujours plus connectés et totalement « indéconnectables », les Français disent passer environ 1 h 30 par jour sur internet via leur smartphone personnel. Pour les moins de 25 ans, c’est 2 h 30. J’aurais plutôt tendance à dire qu’entre 15 et 25 ans la connexion est continue. Tout le temps et partout. Car, ces chiffres doivent être largement sous-estimés… On avoue se connecter mais on n’ose pas toujours avouer le temps que l’on passe vraiment sur son téléphone…
La génération Y, et encore plus la Z, sont bien plus connectées que leurs aînés et ce constat tend à se généraliser à celles qui arrivent. Toujours plus connectés, et de plus en plus jeunes… Mais alors que faisons-nous toute la journée avec notre nouveau partenaire de vie ?

Quelques chiffres de nos différents usages :
- 88% cherchent des informations
- 73% consultent les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat…), et ce chiffre monte jusqu’à 94% pour les 15-25 ans
- 70 % consultent leur messagerie
- 69% lisent les journaux en ligne
- 69% consultent leurs comptes bancaires
- 60% font des photos et les postent
- 59% réalisent des achats
- 49% regardent la télévision
- 49% jouent en ligne
Si la « smartphone mania » a atteint aujourd’hui plusieurs générations, les pré-ados de 12-14 ans semblent, eux, être carrément nés avec un portable à la main ! En effet, 89 % de ces jeunes ont un smartphone, au moment de l’entrée au collège, offerts par des parents soucieux de savoir où ils sont et ce qu’ils font à toute heure de la journée. Mais pour ces jeunes, ce petit tracas des parents semble être très loin. Le portable serait plutôt un mix entre la télévision, l’appareil photo et la console de jeux ! Avec des applications par millions pour des usages toujours plus divers, le smartphone est aujourd’hui un indispensable partenaire sans lequel nous serions totalement perdus !
Et c’est là qu’une question se pose : cette hyperconnexion non-stop ne serait-elle pas dangereuse ? N’y aurait-il pas un risque possible d’addiction ? Dans quelles mesures nos relations humaines souffrent de ce phénomène ?
Le revers de la médaille …
Si le smartphone a été conçu pour nous simplifier la vie, et n’est donc a priori pas dangereux, il semblerait que notre utilisation effrénée ait poussé chercheurs et spécialistes à se poser des questions. Et il y a sûrement de quoi s’en poser !
En effet, d’après une étude IFOP réalisée en France en 2017, sept personnes sur dix se disaient très inquiètes à l’idée d’avoir oublié leur téléphone en partant. Ce phénomène à d’ailleurs été nommé : nomophobie venant de « no mobile phobia ». Si cette nomophobie n’est pas (encore) un trouble psychiatrique à proprement parlé, on peut tout de même parler de réelle « addiction comportementale ». La psychosociologue Sara Thomée avoue que « l’on retrouve des symptômes propres aux autres addictions, tels que l’introversion ou le besoin croissant d’avoir accès à l’objet, ce qui se traduit par une souffrance réelle lorsque le désir n’est pas assouvi ».
Or, lorsque l’activité virtuelle prédomine à la vie sociale réelle, on peut penser qu’il y a un risque ! Non ? Selon plusieurs médecins, le constat est alarmant ! Les smartphones semblent être devenus de véritables doudous virtuels ou encore un cordon ombilical psychosocial. Ils viennent rassurer, combler des manques affectifs ou émotionnels chez certaines personnes déjà fragilisées dans leur environnement psychique, familial ou social.

De plus, il y a une dimension que l’on néglige complètement et qui est pourtant indispensable au bon fonctionnement de notre cerveau, c’est l’ennui. On a tous tendance à combler le vide, ce vide qui nous angoisse, et on a tort ! Notre cerveau, saturé de sollicitations externes en permanence et privé de toute possibilité d’ennui ne permet plus l’imaginaire et la créativité, cet espace fondamental qui nous permet d’évoluer et de nous développer.
Les dangers de l’usage abusif du smartphone sont pourtant bien réels
Quelques chiffres :
- L’utilisation du smartphone au volant est devenue l’une des causes principales d’accidents sur la route avec la vitesse et l’alcool. Selon la Sécurité routière, 9 Français sur 10 avouent utiliser leur smartphone au volant. Un accident mortel sur 10 sur les routes est lié à l’utilisation du téléphone au volant, et 310 personnes sont décédées sur les routes en 2016 à cause de l’usage du téléphone.
- 65% des français avouent consulter leur téléphone en marchant dans la rue et en traversant. Même si les études ne peuvent donner de chiffres, on sait aujourd’hui que de nombreux accidents impliquant des piétons sont liés au manque d’attention des de ces derniers, rivés sur leurs écrans. On les appelle aujourd’hui les « Smombies ».
- Très récemment aussi, on nous a alertés sur les ondes électromagnétiques émises par nos portables. Un téléphone (le HAPI 30) a d’ailleurs été retiré de la vente.
- Un accès constant aux informations qui nous envoient des images chocs à longueur de temps aurait un impact négatif sur notre moral au quotidien. D’ailleurs de nombreux articles commencent à alerter les jeunes sur les méfaits des réseaux sociaux et notamment d’Instagram.
En effet, revenons rapidement sur ce dernier point qui a lui seul pourrait faire l’objet d’un article. Sur les réseaux sociaux, on ne s’aperçoit même plus que les gens ne postent que « le bon côté » de leur vie, laissant à penser aux autres, que la vie est toujours belle. Sur Instagram, les photos retouchées, font croire aux ados que tout le monde est mince et beau. Sans compter la surenchère pour « paraître » ! Superbes hôtels, restos, sorties, vêtements… bref, une avalanche de photos qui peuvent en complexer beaucoup et les conduire à la dépression.
Alors si l’on devenait raisonnable ?
Oui, tout le monde sait tout ça… et pourtant on continue et de plus belle : les signes évocateurs de l’addiction. D’ailleurs savez-vous le temps que vous passez sur votre téléphone ?? En êtes-vous même conscient ?
Si vous ne vous rendez pas compte que vous êtes complètement happés par votre smartphone, des applications existent désormais pour calculer pour vous votre temps d’utilisation.

Attention, ça peut faire peur ! Tant mieux !
Si ça pouvait nous faire un électrochoc et nous faire changer dans l’usage de notre smartphone … Alleluyah ! Allez, le challenge est lancé : réduire votre « temps d’écran » par rapport à hier ! Cap ou pas Cap ?
Conclusion
Après la remise au sport, le « manger plus sain » et le devenir plus écolo, laisser de côté son smartphone de temps en temps pourrait être la résolution de trop ? Mais pensez-y ! Et si ce geste était tout aussi important pour notre santé que de manger 5 fruits et légumes par jour ? Si la « pause des écrans » joue un rôle important sur notre bien-être, le jeu n’en vaut-il pas la chandelle ? Je pense que dans ce monde de sur-connexion à toute heure de la journée, il serait bon de garder du temps pour nous, pour les moments entres amis, collègues, pour les balades, le sport ou tout simplement pour dévorer un bon livre.
Soyons connectés, oui ! Mais surtout avec le monde réel !
Charlotte Vallet, Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris
