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Étiquette : métiers
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Choisis ton verbe et non pas ton métier !
Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, on me pose souvent la question « que fais-tu comme métier ? » ou« que fais-tu dans la vie ? ». Déjà lorsque nous sommes enfants, combien de fois avons-nous entendu : « que veux-tu faire EXACTEMENT comme métier plus tard ? »
Et lors de ces moments-là, on attend de nous une réponse qui correspond à un métier précis, de façon à rentrer dans une case à tout prix, du genre : avocat – vendeur – dentiste – commercial – organisateur de mariages …
Mais finalement, lorsque l’on y réfléchit, est-ce que cela correspond vraiment à ce que nous faisons ? Et si, pour être plus en accord avec nous-même, nous choisissions un verbe plutôt qu’un métier ?
Choisir un verbe pourrait alors englober plusieurs métiers : par exemple « aider » « convaincre » « défendre » « écrire » … « créer », « générer de la joie » …
Cela permettrait à tout un chacun d’être heureux, en faisant différentes activités tout au long de sa vie. Surtout qu’une vie de travail, c’est aussi très très longgggg (et cela risque de l’être encore plus)… et c’est très très long aussi, lorsque l’on doit se contenter de reproduire chaque jour les mêmes actions.

Attribuez-moi un verbe, s’il vous plaît !
S’attribuer un verbe permettrait, en tout cas, d’être plus en phase avec sa génération. Car, pour ce qui concerne ma génération, c’est à dire la génération Y, mais aussi la génération Z, nous serons amenés à changer de métier ou d’univers de travail au moins 5 fois au cours de notre vie. Du moins, c’est ce que prédisent les études sociologiques publiées sur ce sujet.
Cela ne signifierait-il pas que la nouvelle génération est plus en adéquation avec elle-même, et avec plus d’assouvissement de ses envies parfois impulsives à un instant T ?
Pour me situer, j’ai 28 ans, aujourd’hui, et je fais donc partie de la génération Y. Cette ” nouvelle ” génération est souvent montrée du doigt par les anciens. Et pourtant, elle a quelques qualités : un goût du risque accentué et une grande capacité à entreprendre, car elle s’écoute pleinement.
Y et Z, qui sont-ils ?
La génération Y représente les personnes nées entre 1980 et 1995, années de l’émergence d’internet. Dans certains articles, elle est dénommée « la génération sacrifiée » car de nombreux individus de cette génération sont arrivés sur le marché du travail en pleine crise… avec donc beaucoup de difficultés à trouver un travail et à fonder une famille.
C’est l’une des raisons qui explique que cette génération est dotée de grandes qualités comme la capacité de s’adapter très facilement au changement, d’être souvent très autonome et indépendante, et d’avoir une grande ouverture d’esprit.
Mais pour en revenir au sujet de cet article, il est vrai que le faible engagement collectif de cette génération, ainsi que le sens minime de la hiérarchie et l’instabilité qui règne, engendrent souvent des problèmes au travail.
Il faut aussi évoquer la génération Z, car c’est LA nouvelle génération qui déboule à toute vitesse sur le marché du travail. Ce sont les personnes qui sont nées après 1995, et qui sont encore plus ouvertes sur le monde que celles de la génération précédente.
Souvent, les jeunes d’aujourd’hui souhaitent partir vivre et travailler à l’étranger alors que la génération X (celle de nos parents) rêvait l’inverse : Évoluer dans une entreprise et une seule, et dans leur pays d’origine.
Vous entendrez parler de la génération Y très souvent dans les années à venir. Ce sont eux qui ont cassé les codes et le conformisme, notamment au sujet du travail. Et avec eux, le monde du travail et la notion de travail ne feront qu’évoluer dans le futur. Ils sont multi-identitaires (d’où l’importance de cet article), débrouillards, et pour eux les études ne sont plus aussi importantes par rapport aux expériences de vie ou à la personnalité.
En l’occurrence, ils sont aussi très impatients, exigeants, dispersés et défient souvent l’autorité actuelle.
Les individus de ces générations (près de 50 %) revendiquent le fait de pouvoir et de vouloir travailler pour eux.
Pour toutes ces raisons et compte tenu des caractéristiques bien particulières de ces deux nouvelles générations, il deviendra essentiel de percevoir différemment le monde du travail. Car ces nouvelles générations souhaitent que le travail soit un PLAISIR et non plus UNE CONTRAINTE ALIMENTAIRE.
Voici quelques exemples de verbes qui peuvent correspondre à certains et qui rentrent dans des catégories de métiers.

AIDER
« AIDER », c’est le nouveau mot à la mode, certes, mais il correspond à beaucoup d’entre nous. Ce qui prouve que cette nouvelle génération n’est pas si individualiste que l’on veut nous le faire croire. Elle est également tournée vers autrui.
Vouloir aider, c’est vaste, je vous l’accorde. Et, à la fois si cela fait partie de votre inspiration première, vous pouvez très bien être :
- Moniteur / éducateur
- Chirurgien
- Maitre-nageur
- Ophtalmologue
- Sage-Femme
- Dermatologue
- Coach de vie
CONVAINCRE
- Attaché de presse
- Avocat
- Chargé d’études
- Chargé de mission patrimonial
- Consultant CEO
- Courtier en assurances
- Écrivain
- Hôtesse d’accueil
CONSEILLER
- Agent des gares
- Coach professionnel
- Développeur humanitaire urbain
- Écrivain public
- Média-planneur
- Éducateur canine
- Vendeur
CRÉER
- Architecte intérieur
- Créateur ou designer textile
- Dessinateur
- Peintre
- Photographe
- Décorateur
- Désigner industriel
INSTRUIRE
- Professeur des écoles
- Coach sportif
- Professeur de langues
- Chef d’équipe /finances, marketing …
ORGANISER
- Animateur club de vacances
- Bagagiste tractoriste
- Chef de rayon
- Directeur d’hôtel
- Rédacteur en chef
- Directeur de magasin
- Wedding planner
- Chef de projet web
Pour trouver son verbe, ce qui est important, c’est d’être en mesure de répondre à ces deux questions : « pourquoi ? » je fais tel ou tel métier, et « qu’est ce qui me motive ? »
Ainsi, et tout en respectant votre verbe et celui qui vous anime le plus (vous pouvez en avoir deux, nous sommes bien d’accord), vous pouvez, dans une même vie, être à la fois agent des gares et éducateur canin, ou encore peintre et photographe, ou encore avocat et attaché de presse à la fois.
Mettre du sens à sa vie… mais pourquoi ?
Il est compliqué d’avancer dans sa vie professionnelle comme personnelle sans but précis et sans trouver un sens à ses journées. Tout simplement parce que si l’on n’a pas de but, le réveil se montrera d’autant plus rude, et qu’il y aura forcément des répercussions sur votre état mental/physique et votre lien avec autrui.
C’est la raison pour laquelle il faut toujours faire quelque chose qui nous anime et qui nous transcende. C’est aussi une façon de trouver le sommeil avec plus d’apaisement le soir en rentrant du “travail”.
C’est d’ailleurs souvent lors d’une circonstance grave (un décès, une maladie, une rupture) que l’on prend conscience de l’essentiel de notre quotidien, et que notre travail ne répond aucunement à cet essentiel.
Pour trouver votre essentiel, ou plus communément appelé votre ” passion “, il faut vous demander quel est le verbe qui vous anime le plus, et cela vous aidera à trouver votre métier.
TROUVEZ VOS MISSIONS DE VIE ET VOTRE UTILITÉ SUR TERRE. DÉTACHEZ-VOUS DE L’ASPECT MATERIEL ET DEVELOPPEZ SANS CESSE VOS QUALITÉS DE COEUR.
Laissez entrer dans votre vie la générosité, l’amour, la compassion ou encore la gratitude. Cela vous aidera à vous trouver, et entrer en parfaite adéquation avec ce que vous voulez vraiment dans la vie.
Il ne faut jamais que la motivation de votre métier soit matérielle car vous deviendrez esclave de ce matériel et passerez à côté de nombreuses opportunités de vie.
À très bientôt !
Charlotte Vallet
Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue

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Je Switch, tu Switch, il Switch… nous Switchons …. !
Vous est-il déjà peut-être arrivé de vous demander si vous aimez réellement ce que vous faites dans la vie ? Je veux dire par là : avez-vous une forte passion pour votre métier, ou l’exercez-vous de façon linéaire juste pour répondre aux besoins vitaux quotidiens : payer son loyer, payer ses factures, rembourser son prêt … manger à sa faim, et réussir à aller au cinéma une fois de temps en temps ?
La raison ou la passion ?
Selon une étude menée par BFM, 2 français sur 5 souhaiteraient transformer leur métier en passion, mais sont actuellement même dans une position où leur métier n’est qu’alimentaire alors qu’il est perçu comme « prestigieux » pour beaucoup de leur entourage. Comme quoi l’entourage, il faut parfois le laisser où il est, et n’écouter que son cœur.
Quand je dis alimentaire, il s’agit souvent d’un métier qui a été choisi dans la continuité d’études ou d’une formation exercée ou même influencée par le souhait d’une personne extérieure « mon père veut que je sois dans l’immobilier, il veut que je sois médecin », ou alors d’un métier choisi par obligation, car aucune étude n’a été faite.
Souvent, ces personnes se disent alors « c’est comme ça et pas autrement … mon boulot je l’exerce depuis des années, et puis j’avance dans l’âge, ce ne sont plus des questions à me poser ».

Même si nous ne passons finalement que 12 % de notre vie au travail, soit 10 ans si nous aplatissons le tout, c’est déjà énorme, surtout si vous allez chaque jour à reculons au travail. Imaginez, 10 ans de trop à souffrir d’un mal-être professionnel, ou d’un ennui profond. Et puis, tous les petits tracas mentaux sont source de maladies graves. Il faut vraiment y remédier … !
Beaucoup n’aiment pas leur travail mais se disent , « oui mais que puis-je faire si je n’ai finalement des compétences que dans ce domaine? ». Faux et archi faux. Chaque être humain a des compétences multiples, et surtout, sans le savoir, dans des secteurs souvent enfouis.
Le problème de fond c’est qu’ils ne se connaissent pas assez, car ils ne se posent pas les bonnes questions, au bon moment. Ces personnes-là suivent le mouvement – et ce que le conformisme et le jugement de la société – veulent faire d’eux.
D’un point de vue personnel
J’ai fait partie intégrante de ces personnes pendant 7 ans de ma vie professionnelle. Et encore, je n’ai que 28 ans, je suis jeune, et je ne fais pas partie de ces personnes qui switchent après 30 ans de carrière. Je ne suis peut-être pas l’exemple parfait… Mais j’admire ces personnes qui osent franchir le pas.
De mon côté, j’ai fait des études en marketing durant 5 ans, il fallait alors de façon linéaire que je travaille dans un grand groupe, car il y a une plus forte NOTORIÉTÉ quand vous travaillez chez L’Oréal , que dans une start-up à faible budget. Ma foi, ce ne sont que des étiquettes et des étiquettes, c’est tout ce que je déteste, mais j’ai été victime de ces étiquettes, extraites de l’élitisme à la française.
Et puis de façon toute aussi robotisée, il fallait que je sois en CDI, car en France c’est le seul et unique graal… et pour finir il fallait que je passe plus de 2 ans dans une entreprise à chaque fois, car cas contraire, tu es considérée comme une personne « perdue », et qui semble être instable.
Sauf que de mon côté, j’aurais pu m’attacher aux signes d’un besoin de changement, bien plus rapidement qu’après 7 ans de contrat.
Je changeais de travail (tout en respectant mon idée de rester dans de grands groupes), tous les ans, et puis je n’étais pas tant que ça attachée au CDI, car je n’aimais pas me sentir enfermée dans un cadre. A l’heure actuelle où j’écris ces lignes, je n’aime toujours pas cela…Pour en finir avec mon passé professionnel, la hiérarchie plus qu’ancrée du grand groupe, et les lourdeurs administratives n’étaient pas faites pour moi.
Bien que ces signes étaient bien présents je continuais à me dire que j’aimais le marketing, j’aimais les grands groupes, j’aimais les Open Space, j’aimais le conformisme car tout simplement il fallait aimer cela, sous peine d’être montrée du doigt comme une personne « marginale » et « différente ».
Une vraie prise de conscience
Les années ont passé, j’ai pris le temps de voyager, de voir autre chose, de partir loin de tout, de m’aérer, et puis je me suis officiellement découverte, en effet comme une personne « différente » clairement, « marginale » sûrement pas, mais qui comprenait que les mœurs et la notion du travail pour chacun d’entre nous évoluaient et qu’il fallait l’assumer et s’assumer.
Le travail n’a plus la même valeur qu’il y a 30 ans et il faut le comprendre. A l’époque, dans la génération de nos parents, il fallait à tout prix être « stable » en évoluant dans une même entreprise et un même secteur toute sa vie. Il ne fallait pas déjouer son schéma de vie. Aujourd’hui vous pouvez être boulanger, puis restaurateur, puis comptable, puis entrepreneur dans l’It… et cela en une seule vie.
Tout va très vite, voire trop vite, notamment grâce à la montée en puissance d’internet, et du surplus d’informations reçuu à la minute. Ce qui n’existait pas à l’époque de nos parents… La vie est ainsi ! Ils ne faut pas rester fermé dans une case.
« Charlotte, tu es faite pour conseiller les autres »
De mon côté je commençais à prendre goût pour les métiers liés au social et à l’introspection; j’étais déjà « la psychologue » de beaucoup de mes amis et on me répétait sans cesse « Charlotte tu es faite pour conseiller les autres et les faire clairement évoluer. » Certes j’étais faite pour conseiller, mais je ne savais pas par où commencer et de quelle façon pour m’implanter dans ce domaine.
Fallait-il que je refasse des études, ou juste une formation à distance ? Est-ce qu’il fallait lire des livres en particulier ? Est-ce qu’il fallait que je me tourne vers des personnes précises ?
Toutes ces questions qui me trottaient dans la tête, me faisaient un mal fou car elles me confrontaient à la réalité de ma vie… mais à la fois m’ont permises de me connaître.
SWITCH COLLECTIVE ? Qu’est-ce ?
Un jour, une amie me parle de Switch Collective, nouvelle start-up d’accompagnement vers la reconversion professionnelle. Elle me dit « Charlotte, c’est une formation qui dure un mois et demi, à hauteur d’un jour par semaine. Nous sommes un groupe de 40 personnes de tout âge, et je suis d’ailleurs la plus jeune. 40 personnes qui veulent se reconvertir mais qui ne savent pas par où commencer. Tu vas rencontrer des gens fabuleux, tu vas faire des exercices très profonds, qui vont changer ta vie ».
Switch Collective me disait-elle ? Je cherche sur internet, je regarde le groupe Facebook, je regarde des vidéos You Tube et ma décision était prise : il faut que je le fasse !!
Inscription archi facile, pas grand-chose à remplir (la corvée administrative que chacun évite), et puis des contacts forts réactifs. Dix jours avant le commencement, il y a eu une phase de travail en amont. Réception de mail chaque jour, ou nous devions répondre à des test de personnalités, de valeurs, d’habitudes… ! Il fallait arriver dans la Switch house avec un minimum (je dirais même un maximum de contenus) sur soi.
« Moi différente ? Moi marginale ? »
Arrivée la bas le premier jour, je me suis dit pour la première fois de ma vie : « Moi différente? Un peu marginale? « Qui file un mauvais coton » ? Absolument PAS. Je me retrouve avec 40 personnalités extrêmement fortes et affirmées, et en effet de tout âge.
Des personnes qui ont évolué dans des domaines différents. Certains étaient dans la banque, dans la finance, dans le commercial, le marketing, d’autres comédiens, d’autres dans l’informatique… beaucoup avaient des postes à fortes responsabilités avant de décider de Switcher. Assez impressionnant d’ailleurs !!! Quoi qu’il arrive nous étions tous là pour « switcher ». Alors Switchons et faisons le bilan de façon progressive et ludique. C’est parti !!!
Il fallait choisir un binôme qui serait une sorte de miroir à soi, durant toute la formation. Les consignes des exercices se donnaient en groupe, mais nos réponses étaient analysées par notre binôme. Quelle puissance de devoir se livrer avec tant de liberté et de sincérité à un inconnu.
Les exercices sont des exercices pour apprendre à se connaître et ressortir après 6 semaines de formation, avec une personnalité encore plus affirmée, assumée, et dans la direction d’un nouveau métier.
Tu fais le bilan à travers des exercices de 30 minutes/ 1heures qui répondent à : d’où tu viens ? Quelles sont tes qualités principales? Tes défauts principaux ? Tes soutiens dans la vie ? Tes inspirations au quotidien? Tes rêves réalisables ou plus difficilement atteignables? Ton rapport aux règles ? Ta capacité à juger? Ton rapport aux émotions… ? Les pensées qui traversent le plus souvent ton cerveau…? Tes plus grandes déceptions dans la vie? Tes moments les plus marquants? Ton rapport à ton corps? Ce qui aggrave tes peurs, ta nervosité …. ?
L’objectif principal est d’apprendre à se connaître par cœur, à tel point de réussir à savoir ce que tu ne feras plus jamais, ce qui va à l’encontre de ce que tu es, de tes valeurs… Et surtout prendre confiance en soi pour se lancer dans une nouvelle vie professionnelle, malgré le fait que ce soit certes difficile.
Quitter une zone de confort, tirer une croix sur l’aspect financier régulier, les horaires cadrées, les consignes… ! Faire preuve d’indépendance, en passant certes par des moments difficiles, mais pour la bonne cause : celle d’être enfin heureux.
Comme le disait si bien Confucius « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour dans votre vie ».
Vous trouverez ci-dessus, trois vidéos de switcher, qui ont parlé de leur Switch avec aisance devant des sessions d’élèves Switch Collective.
Cette formation a officiellement changé ma vie et ma perception envers le changement et le fait de se poser des questions. Notez bien qu’il existe de nombreuses formations de ce type, à prix variés, et que je ne fais aucunement une publicité pour cette entreprise en particulier, mais plutôt un article sur le concept.
C’est finalement la meilleure chose qui puisse nous arriver. Creusez, et découvrez ce qu’il y a en vous !!! On ne se le demande malheureusement pas assez, par peur de souffrir, ou d’être mal vus !
Aujourd’hui je suis officiellement sophrologue, et je vous en parle dans d’autres articles de ce blog, en espérant que cela vous intéresse.
À très bientôt !
Charlotte Vallet
Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue