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Étiquette : liberté
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Fais de ta solitude une force !
Lorsque l’on tape le mot « solitude » sur le Net, on s’aperçoit rapidement que la solitude est presque unanimement présentée comme un fléau, un problème à traiter. Les titres des articles sur ce sujet sont très évocateurs : Comment vaincre la solitude ? Comment lutter contre la solitude ? Comment sortir de la solitude, etc., etc.
La solitude est donc souvent comparée à une maladie. Même avoir le statut de célibataire est parfois assimilé à une malédiction. « Tiens, elle est seule, elle doit avoir un problème ! ». Ou alors, on provoque la pitié « oh, elle est seule, la pauvre ! »
De nos jours, la norme veut que l’on soit en couple, et que l’on soit entouré(e) d’amis, de plein d’amis ! Sinon, on est considéré comme « bizarre ».
Mais souvent, deux choses sont confondues : la solitude et l’isolement. Dans le premier cas, la solitude peut être « voulue ». Dans le second cas, en effet, elle est « subie ». Mais dans un cas comme dans l’autre, ce n’est pas pour autant que la solitude doit faire l’objet d’un jugement.
Je suis plutôt solitaire, et je peux vous dire, que je vis plutôt très bien cette solitude ! Quand c’est un choix (enfin presque), la solitude « voulue » est un véritable levier pour son épanouissement personnel.

Mais tout d’abord quelques nuances
En effet, en écrivant ces mots, je m’aperçois que le mot « voulu » n’est peut-être pas le bon. En fait, on ne fait jamais vraiment le choix d’être seul. En effet, on rêve tous et toutes de partager notre vie en parfaite osmose avec quelqu’un.
Mais ce n’est malheureusement pas toujours possible. Et c’est là que se trouve toute la nuance.
Pour ma part, je préfère vivre seul(e) qu’avec quelqu’un qui ne me correspond pas. D’autres feront un choix différent parce que justement, ils craignent la solitude.
Et c’est à ce stade que se fait toute la différence : soit on assume sa solitude, soit on ne l’assume pas.
On parlera donc plus de solitude « assumée » plutôt que de solitude « voulue ». Dans le sens où certains vivront leur solitude comme une aubaine, alors que d’autres la vivront comme un calvaire.
Pour résumé, nous pouvons dire qu’il y a donc 2 grands types de solitude :
- Une solitude qui peut être épanouissante
- Une solitude subie qui est plutôt destructrice
Commençons par la dernière.
La solitude subie
La solitude subie, c’est lorsque l’on n’a pas choisi d’être seul(e), et qu’on vit mal cette situation. Cet état engendre un sentiment d’exclusion, qui est, en général, accompagné d’anxiété et d’un véritable mal-être.
Je n’ai pas fait de sondage… mais il semble que dans la majorité des cas, c’est ainsi qu’est vécue la solitude.
Je ne sais pas ce qui nous différencie les uns des autres, mais en effet, pour une majorité, la solitude est quelque chose d’effrayant, d’inenvisageable, de douloureux. La solitude est synonyme de rejet, d’échec. Elle renvoie à un manque d’amour.
Et parfois, ces sentiments sont si violents qu’ils conduisent certains à faire n’importe quoi pour créer du lien, quitte à avoir des relations superficielles ou nocives. Ces individus ont un besoin vital de vivre à travers le regard des autres.
En général, ce sont les mêmes qui ont plus de 1 000 amis sur Facebook… et qui ne peuvent vivre sans avoir un lien permanent avec le monde extérieur.
Mais elles n’en sont en rien responsables ! C’est notre société qui nous fait croire que notre vie se résume à l’attention que l’on nous porte. Les réseaux sociaux en sont la parfaite illustration. Il faut exposer sa vie sociale, et bien sûr avoir le plus de « j’aime » possibles sur ses photos…
En tout cas, il est clair que l’on nous incite à penser que la solitude est un état anormal contre lequel il faut se battre. Et je ne suis pas vraiment d’accord !
La solitude épanouissante
En effet, si l’on y regarde de plus près, la solitude peut aussi être une véritable aubaine. Bien sûr, je le répète, c’est toujours mieux d’être accompagné(e) de son alter ego, mais lorsque l’on n’en a pas, tout n’est pas si sombre ! Et voici quelques avantages… en tout cas, les principaux.

Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e)
Qu’y a-t-il de plus pénible que de se retrouver dans une relation qui ne nous correspond pas ou plus ? Franchement, j’ai vécu une relation extrêmement nocive, et je peux vous affirmer qu’elle revit depuis que cette relation s’est terminée. Car ce n’est pas parce que l’on est deux, ou à plusieurs, que l’on ne sent pas seul(e).
Désolée de le dire si abruptement, mais beaucoup de personnes, en couple, subissent leurs relations, sans pour autant les rompre. Dans ce cas, il s’agit d’incompréhension, de relations toxiques, de dépendance affective…
De même, on peut se retrouver en soirée et s’ennuyer à cent sous de l’heure, car on se retrouve avec des amis… ou plutôt des gens… avec lesquels on n’a pas vraiment envie d’être, mais on y est « parce qu’il faut que » l’on y soit. C’est la pression sociale…
Ça me fait penser, à ces fameuses soirées de Nouvel An. Socialement parlant, si quelqu’un vous demande « tu fais quoi pour le nouvel an ? », et que vous répondez « je reste chez moi, et je suis seule », vous passez pour un extraterrestre. Voire quelqu’un d’asocial(e).
Eh bien, croyez-moi ou pas, mieux vaut être seule avec sa bouteille de champagne, qu’à une soirée où tout le monde (ou presque) se force à faire acte de présence, parce que c’est le Nouvel An, et que ce n’est pas « bien vu », de ne rien faire au Nouvel An.
On est vraiment libre
Se retrouver seul(e), et c’est une réalité, c’est la liberté à l’état pur. Non seulement libre au sens, avoir la possibilité de faire tout ce que l’on veut, au moment où on le veut, mais aussi en termes d’indépendance. Oui ces deux notions se rejoignent, mais je les distingue volontairement.
Car d’une façon générale, les personnes qui craignent la solitude, sont des personnes dépendantes, qui vivent beaucoup en fonction des autres. Elles ont besoin de l’avis des autres, de leur approbation. Elles n’existent qu’à travers l’autre.
Ainsi lorsque l’on assume sa solitude, on profite non seulement de sa liberté d’agir, et mais on ne dépend plus d’un autre (ou des autres). On gagne en sincérité envers soi-même et envers les autres.
Quoi de plus agréable de ne plus se sentir « obligée de » ! Se lever quand on veut, traîner en pyjama, les cheveux ébouriffés toute la journée, regarder ce que l’on veut à la télé, manger ce que l’on veut à l’heure où on veut, etc., etc.
On gagne une sacrée en confiance en soi
Être seul(e), c’est aussi s’apercevoir de capacités que l’on ne se connaissait même pas. En effet, lorsque l’on dépend des autres, on ne sait même plus ce que l’on est capable de faire ou pas. Et être seul(e), nous confronte obligatoirement à des situations complexes que l’on est obligé(e) de résoudre seul(e). Et on y arrive ! Et c’est plutôt valorisant !
Combien de femmes pensent qu’elles ne sont pas capables de réparer un volet électrique, de purger un radiateur, etc. Eh bien, croyez-moi, quand on seul(e), on se débrouille !
Réussir à résoudre des problèmes, c’est une excellente façon de gagner en confiance. « On est capable de ». On s’aperçoit que l’on se sous-estimait. L’ego est valorisé. On prend confiance.

Faire le point et réapprendre à être soi-même
Quand on n’est pas seul(e), très souvent, on manque de temps. On se laisse envahir par la vie, par tout ce qui nous parvient de l’extérieur. Sans compter les informations que l’on nous transmet, il y a aussi tous ces messages subliminaux : il faut être comme ceci, il faut être comme cela, il faut, il faut, il faut…
Et selon notre personnalité, l’influence de ce monde extérieur, peut nous dépasser, nous dévorer même. Combien se calquent à ce que l’on attend d’eux ? Jusqu’à en perdre leur propre personnalité. Ils deviennent des autres.
Être seul permet de se retrouver. Parfois même de se trouver. On prend conscience de ce que l’on aime vraiment. On apprend à se connaître. Et comme on a beaucoup plus de temps, on peut réaliser certains rêves personnels que l’on ne vivrait pas à deux ou se consacrer à ses passions. Là encore, c’est plutôt très épanouissant.
Conclusion
On rêve tous d’une parfaite osmose avec quelqu’un. Mais malheureusement, ce n’est pas toujours possible. Certains préféreront alors opter pour une vie à deux qui est devenue médiocre, d’autres essaieront de se faire des amis à tout prix, d’autres assumeront leur solitude et en feront plutôt une force.
Je fais partie de ces gens qui pensent que la solitude n’est ni un fardeau, ni une maladie, comme on voudrait souvent nous le faire croire.
Bien sûr, il y a des moments parfois difficiles, il ne faut pas non plus se le cacher !
Mais lorsque l’on fait la balance entre ces moments difficiles et tous les autres avantages que peut procurer la solitude quand on apprend à la gérer, on s’aperçoit que les avantages prennent largement le pas sur les inconvénients.
Et pour ceux qui ont vraiment du mal à vivre la solitude, n’oubliez pas ce proverbe : « aime-toi, et les autres t’aimeront ». Vivez cette solitude pour réapprendre à vous aimer, et le reste suivra !
À très bientôt !
Charlotte Vallet
Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue
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L’avenir appartient-il aux couples libres ?
C’est un sujet un peu atypique, qui, je le reconnais, ne s’insère pas forcément dans la catégorie “développement personnel”.
Mais c’est un sujet sur lequel j’avais envie de m’exprimer. Nous sommes au 21e siècle, et la notion du couple évolue, jour après jour, dans différentes directions. Et ce sujet m’interpelle.
Il n’y a d’ailleurs aucune “vérité”. La liberté de penser et de choisir son mode de vie affective est acquise. Du moins dans nos sociétés occidentales où la femme est émancipée et libre.
Récemment, j’ai croisé une amie de ma soeur (qui a 22 ans). Au fil de notre échange, je lui ai demandé naïvement si elle avait un petit ami en ce moment. De façon très apaisée et avec un air plutôt très épanoui, elle m’a répondu “en effet, j’en ai un, mais nous sommes un couple libre”. Elle était tout à fait à l’aise avec sa réponse. Et semblait particulièrement heureuse et satisfaite de sa situation.
Elle a ensuite ajouté : “libre signifie que nous nous aimons, mais que nous ne nous interdisons rien. Nous ne cherchons pas à enfouir les besoins de l’autre au détriment de quelconques oppressions”.
Sa réponse m’a fait prendre conscience de l’évolution fulgurante des comportements de notre génération, et de la façon dont l’individu évolue en société. Et notamment de la montée en puissance de ce phénomène que nous appelons “individualisme”. Nous sommes libres, nous nous écoutons enfin et nous le revendiquons.
Alors, bien évidemment l’envie d’être en couple et de se marier reste la norme chez un grand nombre d’entre nous. Ce qui est merveilleux et rassurant. Mais paradoxalement les divorces se sont multipliés. Les chances d’aimer sur le long terme semblent se réduire comme une peau de chagrin.
Pour ma part, je fais partie de cette catégorie de personnes qui croient en l’amour. J’essaye de garder de l’espoir. Je reste convaincue que la relation d’amour reste ce qu’il y a de plus beau et qu’elle peut évoluer vers quelque chose de fort et de puissant, année après année. Même si la passion disparaît…
Mais, le couple libre semble être une alternative pour toutes les personnes qui ont peur de souffrir, qui ont déjà été déçues ou qui sont d’éternels solitaires.

Les divorces aujourd’hui
Force est de constater que les divorces augmentent de façon significative.
« D’ailleurs, la stabilité du couple dans le temps a été progressivement altérée depuis la fin du XXe siècle : les divorces et séparations sont plus nombreux et le nombre de partenaires sexuels augmente. Avant la première relation stable, les hommes comme les femmes ont vécu statistiquement trois relations courtes. » Source Santé Magazine.
Les divorces sont de plus en plus nombreux. En France, on dénombre 130 000 divorces par an depuis quelques années contre 44 738 divorces en 1972. Le chiffre a presque triplé.
Et, 55 % des séparations s’effectuent d’un commun accord, soit d’une souffrance commune.
Voici les principales causes des divorces :
- L’infidélité (l’une des premières causes de divorce) (1 divorce sur 3)
- L’égoïsme de sa moitié (près de 22 % des divorces) ;
- La méchanceté d’un des deux partenaires (15 % des divorces) ;
- Les comportements excessifs (jalousie notamment et possession) (15 % des divorces) ;
- Les désaccords concernant l’avenir (15% des divorces) ;
- L’incompatibilité (10% des divorces) ;
- L’argent et le travail (perte d’un emploi, dettes…) (10 % des divorces) ;
- Ahhh… Et la belle famille, on y vient, est également à l’origine de nombreux divorces.
Parler de divorces pourrait sembler très fataliste, mais c’est un constat que l’on ne peut ignorer. Aussi, pour “se protéger”, certains optent pour des “unions libres”, et semblent s’en accommoder.

Qu’est ce qu’un couple libre ?
Un couple libre peut être un couple qui s’aime éperdument mais qui tend à ne vouloir partager que les meilleurs moments ensemble. Il y a de la tendresse, même un grand amour, mais un refus de se projeter dans l’avenir.
Pas de rendez-vous avec la belle famille le dimanche, pas d’engueulades au supermarché, pas de frustrations sexuelles, pas de culpabilité, pas de crises de jalousie ou de possessivité, pas de rapport à l’argent malsain… et pas d’infidélité par conséquent, car la fidélité ne fait pas partie des “clauses” à respecter.
Les protagonistes s’entraident en cas de pépins. Et souvent les relations sont parsemées de beaucoup de rires, d’humour, d’instants présents comme lorsque nous sommes adolescents.

Est-il possible d’être heureux de cette façon ?
Pourquoi pas ? Après tout, est ce qu’il existe vraiment une définition du bonheur aujourd’hui ?
Quand j’en ai discuté avec l’amie de ma soeur, elle avait l’air d’assumer parfaitement bien cette relation. Et je me suis aperçue en discutant avec d’autres personnes de mon entourage que ce type de relations était plus fréquent qu’on ne le croit.
Je ne dis pas que cette notion de couple se rapproche de l’idéal, mais plutôt que c’est un chemin qui est de plus en plus emprunté.
Si vous vous mettez d’accord des deux côtés avec une sincérité parfaite, il semble possible d’y trouver son bonheur. Mais la sincérité est-elle si parfaite que cela ?
L’inconvénient
Faire des projets ensemble devient cependant très compliqué car les deux partenaires ne partagent pas leur quotidien. Donc si vous souhaitez construire quelque chose sur du long terme, oubliez…
Par ailleurs, chacun dispose de son temps et de son mode de communication. Si vous attendez une réponse rapide à une question, à un sms, ce n’est pas dans le contrat…. la réactivité n’est pas le mot d’ordre.
Ce qui est compliqué, et qui peut en devenir un inconvénient majeur, c’est si vous êtes de nature à être jaloux et possessif. Oubliez aussi immédiatement ce genre d’histoire.Conclusion
En théorie, c’est juste l’idéal ! Et le couple libre fait de plus en plus parler de lui.
Sauf qu’en pratique, c’est le plus souvent une catastrophe. Car, dans les relations, et notamment dans les relations amoureuses, il y en a toujours un qui finit par s’attacher, plus que l’autre, à l’autre. Et là, les ennuis et la souffrance commencent.
Quand l’amour est vraiment au rendez-vous, il semble vraiment difficile de croire que l’union libre apporte la réponse aux relations amoureuses sincères et pérennes.
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DEVENIR AUTO-ENTREPRENEUR : LA CLÉ DE LA LIBERTÉ
Voici un article qu’il me tardait d’écrire, car je vis depuis plus d’un an maintenant un réel tournant dans ma vie professionnelle. Je suis passée d’une vie de salarié « classique » avec des horaires, un cadre, une hiérarchie, des règles, un salaire … à une vie de FREELANCE avec un statut d’auto-entrepreneur.
Et, croyez-moi, même si j’ai mis du temps et si j’ai consacré de l’énergie pour m’habituer à cette nouvelle vie, c’est l’une des meilleures décisions que j’ai prise dans ma vie.
Pour résumer, je me suis reconvertie, après sept années passées, dans le marketing.
Pourquoi ? Pour répondre à un besoin existentiel d’inclure un « sens à mes journées ». Et surtout pour me tourner vers un domaine qui m’est cher depuis belle lurette : le bien-être et le conseil pour aider autrui à évoluer.
Après avoir suivi une formation à distance, en plus de mes différents contrats précédents dans le marketing, j’ai tout quitté pour enfin mettre en place cette nouvelle activité.
Mais, quand tu sors de sept ans dans des grands groupes, des grosses usines dans lesquelles l’organisation règne, comment s’y prendre ?
Justement, je vous explique tout.

LE STATUT : Comment devient-on auto-entrepreneur ?
Rien de plus simple, on s’inscrit, en quelques clics, sur les sites suivants :
www.lautoentrepreneur.fr
www.guichet-entreprises.frMAIS, faites attention car certains sites internet facturent la création de votre micro-entreprise. Soyez vigilant au moment où vous créez votre statut. Il est abusif de payer des charges supplémentaires pour créer un statut : c’est GRATUIT.
TOUTE PERSONNE peut devenir auto-entrepreneur. Il suffit d’être majeur, et ce peu importe le domaine professionnel. C’est MAGIQUE et proposé à tous.
La création du statut se fait en remplissant un formulaire purement administratif avec vos informations principales (coordonnées classiques). Et ceci s’effectue, en l’espace de 15 minutes pour les plus rapides et de 45 minutes pour les plus lents d’entre vous 🙂 .
Vous recevez votre statut (en version papier) sous 15 jours dans votre boîte aux lettres. C’est un peu le cadeau du mois que vous attendiez tant.
À compter de cette date, vous avez alors la possibilité d’exercer en tant qu’auto-entrepreneur.
LA DÉCLARATION À L’URSAFF
Alors, le principal avantage du statut auto-entrepreneur, c’est la facilité dans la déclaration. Elle se fait directement sur le site de l’URSAFF, mensuellement ou trimestriellement, c’est à vous de choisir.
Les charges sont ensuite prélevées directement sur votre compte en banque, après validation de la déclaration. La déclaration s’effectue en 10 minutes maximum. Aucune perte de temps.
Les charges sont de 24 % dans la majorité des cas, à moins que vous ayez moins de 26 ans, et que vous puissiez bénéficier de l’ACCRE (aide de l’état pour les jeunes). Dans ce cas, vos charges sont réduites à 5 %, les deux premières années.
Ce qui n’est pas mon cas, mais je m’y suis faite (rire) !
Un exemple : Dans la situation où les charges sont de 24 %, si vous avez gagné 2 000 euros le mois dernier, vous paierez alors 480 euros de charges. Cela représente une certaine somme, en effet, mais croyez-moi, vous gagnez en liberté, je vous l’assure !
Pour les petits chanceux qui ont moins de 26 ans, vous ne paierez alors que 100 euros de charges, pour un chiffre d’affaires de 2 000 €.

TROUVER DES CLIENTS : DÉMARCHER DES ENTREPRISES
Bon, vous voilà auto-entrepreneur, mais, petit problème… vous n’avez pas de clients.
Rassurez-vous, c’est normal !
On n’a rien sans rien dans la vie. Et il faut donc réaliser un travail important de communication pour se faire connaître.
J’interviens, pour ma part, dans le domaine du bien-être. Mon objectif est de suivre des patients pour améliorer leur vie.
Même si j’ai déjà de nombreux patients, tous aussi chaleureux les uns-que les autres, je ne vis pas encore pleinement de cette activité. Et je dois donc sans cesse communiquer.
Mais quoi qu’il en soit, le cheminement en termes de communication est le même pour tout le monde.
Réussir à se faire connaître nécessite de disposer d’un minimum de supports :
La parole est la plus belle des ARMES, mais il est important d’avoir des documents à laisser à vos prospects pour qu’ils se souviennent de vous.
- Un site internet : vous pouvez trouver un freelance qui vous le fera sur https://www.codeur.com ou en envoyant des mails aux écoles. Parfois les étudiants doivent développer des sites internet pour des projets (vous ferez des économies).
- Des cartes de visite : Vista print
- Un blog : WordPress
- Des flyers (pourquoi pas ? Même si cela devient un peu obsolète).
Il faut également connaître les sites sur lesquels on peut trouver des missions et gagner en lisibilité :
Pour exemple : les graphistes, les photographes, les CM peuvent trouver des missions sur :
Pour ceux qui se sont spécialisées dans le bien-être (naturopathes, prof de yoga/sport/pilates, coach, médium…), la communication se fait davantage sur Instagram et LinkedIn.
On critique souvent les réseaux sociaux, et je suis la première à m’en éloigner le plus possible. Mais il ne faut pas pour autant les négliger. On y rencontre parfois des personnes fantastiques qui peuvent être de véritables tremplins dans votre activité.
LE CADRE ET LES HORAIRES
Ahhh, c’est une partie importante de mon article, car ce n’est pas évident de se créer un cadre de travail alors que l’on vous l’imposait auparavant.
Il y a encore un an et demi, mon réveil sonnait le matin à 7 heures, et cela 5 jours sur 7. Mon réveil était programmé sur une semaine de 5 jours de travail et toutes mes journées se ressemblaient.

Le lundi : c’était la journée la plus cruelle, car la plus éloignée du prochain week-end. Mais pourtant, elle était strictement identique à ma journée du vendredi en termes de missions et d’objectifs.
En fait, je prends conscience, maintenant et seulement maintenant, que tous ceux qui haïssent autant le lundi sont aussi ceux qui ne se sentent pas très bien dans leur vie professionnelle.
Car, quand tu aimes vraiment ce que tu fais, tu donnes autant d’amour à un lundi qu’à un vendredi.
En effet, en y réfléchissant, pourquoi une journée mériterait plus de considération qu’une autre ? La vie est courte, il faut profiter de chaque journée.
Petit récapitulatif de ce que je vivais auparavant :
J’arrivais au travail à 9h30 pétante sans une minute de retard. Sinon, je me faisais dévisager par mon manager avec ses grands yeux de Velociraptor. Eh oui ! Dans les grands groupes, on a souvent affaire à une population vieillissante, les jeunes préfèrent de plus en plus entreprendre.
Belle généralité que je viens de faire. Tout ce que je déteste, et à la fois je suis souvent tombée dans des grandes structures où la moyenne d’âge était de 10 ans supérieure à mon âge.
Pour en revenir au regard de mon manager : mais pourquoi me regardait-il ainsi ? Perdre quelques minutes le matin ralentit-il l’entreprise dans sa course au profit ?
Je ne crois pas, mais je pense que le principe du manager, c’est d’apprécier donner un cadre et des ordres les plus conformistes, sans vrai sens … en imposant et respectant une structure qui lui ait également imposée. Et c’est souvent comme cela et pas autrement.
Sans se demander si ses salariés / son équipe sont vraiment dans la productivité.
Ce que je détestais le plus auparavant, c’était cette routine et les horaires.
Aujourd’hui, c’est tout l’inverse. Mais attention ! Ce n’est pas pour autant une ambiance CLUB MED… bien au contraire.
Si vous voulez construire quelque chose de concret, il faut se bouger, et deux fois plus que lorsque vous travaillez pour quelqu’un.
Mais l’avantage, c’est que c’est vous qui vous fixez votre propre cadre, en fonction de qui vous êtes et de vos propres valeurs.
PETITS CONSEILS
Même si vous travaillez pour vous, il est important de se réveiller chaque matin de bonne heure. Même en cas d’insomnies ou de fatigue intense : on se réveille !! Vos alarmes ne seront pas forcément à la même heure chaque jour, mais il faudra vous astreindre à les faire sonner.

On s’oblige donc à faire sonner son réveil à la même heure que 80 % des gens : entre 7 heures et 8 heures.
Et, on ne lésine pas sur ses nuits. Il est impératif d’avoir ses 8 heures de sommeil par nuit pour être productif.
Dès le réveil, accordez-vous une séance de sport. C’est essentiel pour la forme et c’est un défoulement. On se sent aussi plus fort et on croit plus en nous. La séance de sport libère des endorphines, et vous vous sentez plus heureux dans cette période durant laquelle on peut éprouver quelques doutes..
Attention à ne pas se perdre dans le ratio TEMPS vs ARGENT.
Les deux sont importants pour développer sa nouvelle activité, mais croyez-moi ou non, le temps c’est l’UNITÉ.
On établit un budget pour savoir combien il faut pour vivre en début d’activité. Bien souvent, il est compliqué de vivre pleinement de sa nouvelle activité. On cumule alors avec son ancienne activité (en cas de reconversion) car on oublie pas que l’on a aussi des compétences dans ce domaine
Aussi, gardez du temps pour bien penser. Faites-vous un budget bien défini pour avoir un CADRE sans trop vous fatiguer avec des missions « alimentaires » (qui seront presque obligatoires dans les débuts, même s’il ne faut pas que cela dure trop longtemps).
Autre petit conseil : trouver un lieu où vous vous sentez bien pour travailler (dans les moments ou vous n’êtes pas chez le client ou avec un patient). Par exemple, le Starbucks, dans les moments de calme (pas à 18 heures) ou bien dans un coworking. À Paris, il y en a tout de même un certain nombre à des tarifs accessibles.
Mais, surtout, ne restez jamais en caleçon et petite culotte dans votre canapé moelleux : c’est la catastrophe assurée !!!!

LA RÉMUNÉRATION
Pour ma part, je suis en début d’activité, je continue donc à répondre à des missions marketing qui ne durent pas très longtemps. Je me laisse jusqu’à janvier, et l’oiseau décollera (rires).
Bien sûr, je souhaite vivre pleinement de ma nouvelle activité de Sophrologue/coach de vie. Mais au début, et c’est normal, « on n’a rien sans rien » ! Je le répète.
Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours où tout tombe du ciel, loin de là même ! Et il faut bien en tenir compte.
Alors voici comment je procède pour la partie rémunération.
Pour la partie marketing, je propose un devis avec une estimation du prix de la mission à mon client. Il le valide ou non.
Dans le cas où il valide, j’exécute la mission. Et je lui fais une facture en fin de mission.
Le client a 30 jours pour faire le virement (c’est écrit dans les mentions légales qu’il doit respecter).
Pensez bien aussi à bien ranger l’intégralité de vos documents (devis et factures dans des dossiers bien prédéfinis) sur votre bureau d’ordinateur. Cet aspect organisationnel est important, il fait gagner du temps. Ou tout au moins, il permet de ne pas en perdre lorsque l’on recherche un document. On ne se perd pas, on trie, on range et on devient davantage maniaque, même si on ne l’était pas auparavant.
Pour ce qui est de la rémunération en tant que freelance, elle faut bien se mettre en tête qu’elle ne sera pas fixe. C’est souvent les montagnes russes. Vous aurez des mois où ce sera clairement la « dèche » … et des mois où vous aurez l’impression de gagner au loto : JACKPOT.
Ce qui procure aussi quelques excitations supplémentaires à la vie ! Mais, ne le cachons pas, on ressent aussi un « petit stress » supplémentaire. Un peu de méditation dans ce contexte n’est alors jamais de trop.
Vous pouvez alors gagner 500 euros un mois, comme 6 000 euros le mois d’après. Cela dépend aussi du moment où le client vous paye. Parfois, vous courrez clairement plusieurs semaines après votre argent. Et, dans ce genre de situations, le temps vous paraît très très lonnnng !
ÊTRE SON PROPRE PATRON / LE RAPPORT À LA LIBERTÉ
Être son propre patron, c’est plutôt excitant et gratifiant. Vous travaillez pour vous, en fonction de vos aspirations premières et de vos valeurs. Vous prenez davantage conscience de ce que vous voulez ou de ce que vous ne voulez plus dans la vie.
La vie professionnelle et la vie personnelle deviennent étroitement liées.
Et lorsque nous travaillons pour autrui, nous nous perdons souvent face à ce que « l’autre » attend de nous.
Dorénavant, c’est à vous de décider de ce que vous voulez ou non dans votre quotidien, et de ce que vous êtes prêt à accepter ou non. Personne ne vous imposera rien.
Je suis assez d’accord avec la définition générale de la LIBERTÉ : ” La liberté est l’état d’une personne ou d’un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère. C’est aussi l’état d’une personne qui n’est ni prisonnière ni sous la dépendance de quelqu’un “.
La liberté peut être définie de manière positive comme l’autonomie et la spontanéité d’une personne douée de raison. La liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d’un système politique ou social, dans la mesure où l’on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique.
C’est exactement ce que je ressens au quotidien, le fait de ne plus être soumis à autrui et de n’écouter que mes envies.
La vie est courte : je suis jeune certes, mais les années à venir passeront tellement vite, alors, pourquoi faudrait-il que je m’inflige des contraintes ?
LES VACANCES D’UN AUTO-ENTREPRENEUR
Ce n’est pas forcément un aspect que je priorise, et c’est la raison pour laquelle je l’ai mis en fin d’article. Mais il faut savoir que lorsque vous vous mettez à votre compte, vous avez certes plus de temps pour voyager, mais aussi plus de responsabilités. Vos voyages deviennent parfois/souvent secondaires.
J’ai toujours été une sacrée voyageuse, et je le suis encore dans l’âme. Mais, désormais, je me dois de faire des sacrifices et des concessions. Après, j’ai eu la chance, très jeune, de faire un tour du monde, donc il serait mal venu que je me plaigne sur ce sujet.
Quoi qu’il arrive, c’est un peu l’inconvénient quand vous avez une activité d’indépendant : les congés payés, ça n’existe pas !! Si vous décidez de prendre 2 semaines de vacances, c’est à vos frais ! Cela dit, cela responsabilise terriblement. Vous prenez alors conscience que le statut de salarié, sur ce point, est plutôt avantageux.
CONCLUSION
Il n’y a aucune vérité, surtout de nos jours. Le monde du travail évolue à toute vitesse, et chacun y trouve son compte, à sa manière.
En tant qu’auto-entrepreneur, vous pouvez travailler de jour comme de nuit, les semaines comme les week-end, 35 heures comme 15 heures comme 102 heures, en France ou à l’étranger, pour vous ou pour les autres… Ce qui compte, c’est d’y trouver son équilibre et le bonheur.
Mais, c’est plutôt très agréable de se réveiller le matin en prenant plaisir à débuter la journée, en allant au travail (votre notion du travail) avec le sourire ou du moins sans la fameuse “boule au ventre” (on a tous déjà connu cela).
La vie est si courte et si belle à la fois quand on la prend du bon côté. Alors autant faire une activité que l’on aime.
La vie d’auto-entrepreneur est un bon compromis avant de monter son entreprise. Vous y apprendrez de nombreuses notions importantes, notamment au niveau de la comptabilité.
Les responsabilités sont importantes, les rencontres nombreuses (si vous vous donnez les moyens et que vous démarchez les bonnes personnes / on met de côté sa timidité) et l’autonomie vous aide à prendre confiance en vous.
Hormis le fait que les charges sont importantes (bienvenue en France :)), et que votre salaire est irrégulier et que vous devez anticiper les dépenses, être à son compte est véritablement une solution pour faire de sa vie professionnelle une réelle source d’épanouissement.