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Étiquette : lâcher prise
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LA FRANCE ET SES MERVEILLES
Parce que rien n’est éternel, et même cette période de confinement. On va s’en sortir, et aura appris de nombreuses leçons.
Déjà on va apprendre énormément de cette planète et aussi sur nous-mêmes. Très bientôt nous serons amenés à retrouver la nature qui nous avait tant manqué. On va la choyer, l’aimer et la considérer.
Alors après cette période de confinement, quoi de mieux pour se ressourcer que partir découvrir nos si belles régions françaises. Consommer et voyager local serait la plus belle des reconnaissances après cette période rude.1- Partez à la découverte de la Corse
L’île de beauté, et ses splendeurs… Entre montagnes, et mer, la Corse vous offrira un voyage inoubliable. C’est sûrement, une des régions de France offrant les plus beaux paysages.
Alors, partez voir un concert du Cœur de Sartène ( U Cori di Sarté ), buvez une pietra ( bière traditionnelle ) à Ajaccio…
Vous aimez la mer découvrez les plus belles plages de la région : La Rondinara entre Porto Vecchio et Bonifacio, ou Bodi pour ne cité quelles !!
Vous êtes plutôt activité sportive, alors pourquoi pas vous testez au GR20 de France ? C’est 180km de randonnée, dans un paysage a coupé le souffle. Considéré comme un des plus beaux parcours, c’est aussi un des plus difficiles plutôt donc réservé aux randonneurs avertis.2- Découvrez les Alpes
Vous n’êtes pas trop plage ? Alors cet été direction les montagnes. Et, pourquoi pas les Alpes ? On y mange bien, on y boit bien, et en plus il y a des endroits magnifiques à découvrir !!
Envie de vous relaxer un peu ? Découvrez Évian-les-Bains, et ses thermes !! Cette station de villégiature, avec ses ruelles descendants vers le Lac Léman sera vous charmer.
Il y a pleins d’autres endroits plus beaux les uns des autres à découvrir dans les Alpes : Chamonix, Annecy et son lac , l’abbaye d’Hautecombe…On y trouve aussi différents parcours de randonnée, pour les débutants comme pour les plus entraînés : – Le GR5, ou la grande traversée des Alpes. Bien que moins dangereuse que le GR20, cette randonnée de 620km demande tout de même une très bonne condition physique.
- La Tour du Mont-Blanc : 170 kilomètres passant par la France, l’Italie, et la Suisse. En plus bonne nouvelle tout le monde peut le faire, il existe différents types d’itinéraires selon votre niveau.
- La boucle de Saint-Gervais-le-Fayet : pour ceux qui ne disposent que d’une semaine c’est parfait. Elle regroupe les « must-do», notamment la réserve des Contamines-Montjoie.
3- Les Bouches-du-Rhône
Il y en a pour toute la famille : ville, mer, campagne …. À vous de faire votre choix. Marseille, Arles, Aix-en-provence, la Camargue vous en aurez des choses à découvrir.
De magnifiques petits ports, des plages, des monuments, un beau soleil, et une chaleur humaine indescriptible, que demande le peuple ?
Les plus sportifs seront tout aussi conquis avec le GR98-51 : 25 km de randonnée dans les Calanques entre Marseille, et Cassis. Vous y découvrirez des paysages dignes des plus belles peintures.4- La Bretagne
Évadez-vous en Bretagne, ses cités médiévales, ses plages, ses falaises…. C’est un paysage a couper le souffle qui vous attend. Découvrez St-Malo, Quimper, Brest, la forêt de Brocéliande mes rochés sculptés de Rothéneuf et j’en passe !!
Peur de la météo ? Ne vous laissez pas arrêter par un peu de pluie. Puis la Bretagne, sans son crachin n’est pas vraiment la Bretagne.
Côté excursion : – Les alignements de Kerzerbho, 16.95 km de randonnée qui vous fera découvrir des très nombreux monuments de l’époque du Néolithique.– Le GR34, ou le se tiers des douaniers vous proposes un parcours de 8km (aller-retour) : ses landes de bruyère et d’ajoncs font de ce site un lieu d’exception où certaines espèces emblématiques ont trouvé refuge. Un mélange d’histoire et de nature en permanente évolution, découvrez le paysage incroyable du granit rose émergeant de la mer turquoise.
En plus entre le Kouign-amman, les caramels, l’andouille de Guéméné , les crêpes, et les galettes votre estomac vous dira merci, mais il faudra bien digérer tout ça.
De mon côté, je suis Charlotte Vallet, hypnothérapeute sur Paris. Je vous accueille les mardis, jeudis et vendredis dans mon cabinet du 2 bis villa Flore 75016 Paris.
Pour toutes prises de rendez-vous : https://www.doctolib.fr/hypnotherapeute/paris/charlotte-vallet
J’ai aussi un podcast qui s’appelle “Combattantes” que vous pouvez trouver sur Deezer , Sportify, Soundcloud et Apple Podcasts. -

Top 5 des sports à faire depuis votre salon
Durant cette période de confinement, durant laquelle la plupart d’entre nous allons être amenés à très peu marcher (si ce n’est dans le périmètre de notre tendre demeure de quelques mètres carrés (rires), il est plus qu’important de rester actifs.
Pour cela, je vous propose un top des sports à pratiquer depuis votre salon.1- Le Yoga
Yoga signifie « union », il est pratiqué en Inde depuis 5500 ans. Chez nous, quand on parle de yoga, on se réfère le plus souvent au Hatha Yoga : qui est un enchaînement de postures physiques créé pour calmer le corps et le préparer à méditer en calmant le système nerveux pour atteindre l’immobilité. Pour l’anecdote : en Inde le gouvernement a décidé de créer, en novembre 2014, un ministère du yoga et de l’Ayurvéda. L’Inde a proposé à l’ONU la création d’une journée mondiale du yoga, qui a été acceptée par 130 pays. La première journée a eu lieu le 21 juin 2015.
Le yoga est un sport génial car il travaille la souplesse, la résistance, il tonifie, et en plus cela permet de se relaxer totalement. Alors on se munit de son tapis ( si on n’en a pas, on prend un plaid et on le pli, ou bien une couette, comme ce que je fais en ce moment), et c’est parti pour une séance.
Un coup de pouce ?- Sur Instagram les pages @alexavilayoga , @namastehannah , ou encore @YogaRoom proposent des séances lives.
- Sur YouTube je vous propose Elle Yoga, Lucille WoodWard , Sikana FR
- Vous préférez les Apps ? Alors essayez : Oee Yoga , Daily Yoga, Yoga : Down Dog
2- Renforcement musculaire
Si on profitait de cette période de confinement pour se dessiner des abdos, et un fessier rebondi? Plus qu’un aspect esthétique, développer votre masse musculaire peut vous épargner bien des maux.
En commençant par ceux du dos. Situés au niveau du bas du dos, les muscles lombaires jouent un rôle majeur dans le maintien de la colonne vertébrale. C’est pourquoi, un dos musclé vous permettra de prévenir et soulager les tensions au niveau des os et articulations de la colonne.
Alors que vous soyez débutants, ou habitués, il existe un tas de manières de vous entraîner depuis chez vous !!
Un coup de pouce ?- Sur Instagram : @Sissymua , @JujuFitcats ( qui propose aussi des recettes ), fitnesstutorial.ig ( peut-être plus réservé aux intermédiaires ou avancés).
- Sur YouTube : Sissi Mua, BodyTime, Marvel Fitness Channel
- Les apps ? Freetelics, Nike Training Club, 8fit
Regardez aussi sur les sites des salles de sport, car certaines ont mis à disposition des courtes vidéos qui sont gratuites (souvent réservées aux abonnés).
3- La danse
Vous avez toujours rêvé d’apprendre le Ballet, le Hip-Hop ou le Tango ? Et si c’était le moment ? Ça booste le cardio, muscle tout le corps, et on dépense un tas de calories !! Un sport complet, qui j’en suis sure vous réserve des bonnes rigolades. Que ce soit seul, en couple, ou en famille, c’est le sport parfait pour combiner exercices et fun !!
En plus, une fois ce confinement terminé, vous pourrez impressionner vos potes en soirée, ou au moins vous les ferez bien rire.
Pour vous aider un peu je vous propose :- Sur instagram : Fauve Hautot elle vous apprend des chorégraphies pas à pas, Dancertuts
- Sur YouTube : ELLE Danse, ToutComment , Imeneo Danse , Selfdance ( pour couple)
- Les Apps ? Step Dance, Salsa de Poche, Steezy Studio
Et pour s’amuser en famille, on sort sa console , et on se fait des soirées « Just Dance », vous allez vous dépenser et passer un super moment.
4 – Self-Défense
Et pourquoi pas prendre quelques cours de défense personnelle ? Nous pouvons tous être un jour confrontés à une situation dans laquelle nous avons besoin de nous défendre. Même si je ne vous le souhaite pas, il est préférable de connaître quelques tips.. Si vous pouvez vous entraîner avec une autre personne, c’est encore mieux !!
Alors c’est parti :
- Sur Instagram : selfdefensetutorials
- Sur YouTube : Elle Self defense, Franck Ropers , KMG France ,
- Les Apps : Mighty , Combat Academy, Dynamic Self Defense Academy COBRA defense system
Un bon moyen d’apprendre à toute la famille à se défendre. Après ce confinement, je plains celui qui osera s’en prendre à vous !!
5 – La Taï-Chi
C’est la discipline de la santé et de la longévité. Avec le Tai Chi, vous entraînez votre esprit à mieux se maîtriser et votre corps à résister aux maladies tout en apprenant un art martial qui vous permet de vous défendre. Le Tai-Chi est une branche de la Médecine Traditionnelle Chinoise, un exercice énergétique. En cette période d’épidémie quoi de mieux ?
Pour vous initier au Taï-Chi je vous propose :Instagram : jakeoffgrid , martina_taiji ( peu d’abonnés mais vice championne du monde )
Sur YouTube : TaiFlow , imineo Qi Gong , Instructeur qui , Peter Chen
Les Apps : 7 minutes chi , Tai Chi with Me , Integral Tai Chi , Jake Mac
Voilà, 5 sports à découvrir depuis votre salon dans cette période de confinement. J’espère que ce top vous sera utile, et j’attends vos idées en commentaire !!
De mon côté, je suis Charlotte Vallet, hypnothérapeute sur Paris. Je vous accueille les mardis, jeudis et vendredis dans mon cabinet du 2 bis villa Flore 75016 Paris.
Pour toutes prises de rendez-vous : https://www.doctolib.fr/hypnotherapeute/paris/charlotte-vallet
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Apprendre à s’en foutre
Et si c’était la solution ?
Une vie où on aurait confiance en soi, et en ses idées…Une vie détendue, libérée du regard de l’autre… Utopique, n’est ce pas ? Et si une phrase aussi simple que “je m’en fous”, pouvait changer votre vie ?
Prendre de la distance pour changer son angle de vision

Entre les soucis de famille, d’argent, de santé, et de boulot nos vies peuvent parfois devenir stressantes, voir carrément anxiogènes.
C’est pourquoi savoir prendre de la distance avec certaines situations est essentiel. Plus facile à dire, qu’à faire ? Pas forcément, il est important de comprendre que parfois un problème n’est grave que par le pouvoir qu’on lui donne. Très souvent face à une frustration , ou un simple petit mécontentement de la vie,on a la fâcheuse tendance à surréagir émotionnellement. Je m’explique, vous vous rappelez de votre crise de la semaine dernière parce que votre collègue Marie vous a piqué votre dernier sachet de thé ? Vous avez passé la matinée à ruminer… Voilà, c’est exactement de ça que je parle. Avec le recul, ce n’était pas si grave n’est ce pas ?“ Un problème n’est grave que par le pouvoir qu’on lui donne ”
www.charlottevallet.frOn ne vous dit pas que vous avez tort. On le sait bien qu’elle est agaçante, Marie a toujours touché aux affaires des autres. Mais au final, qui fût la victime de ces sentiments négatifs ? Qui a passé une matinée pourrie ? Et oui, c’est bien TOI. Alors oui évidemment que la technique “ je m’en fous” ne peut pas s’appliquer à tous les cas, mais cela peut vous épargner du stress inutile. Libérez-vous des broutilles qui parasitent vos vies.
Se libérer du regard de l’autre pour vivre pleinement
Que ce soit au travail,en famille, dans la rue, sur les réseaux sociaux nous sommes toujours à la recherche de l’approbation , de la validation d’autrui. Nous soumettons nos idées, notre physique, nos réalisations à son jugement, et très souvent nous bâtissons notre confiance en nous sur ce qui en résulte. Combien de fois avez eu peur d’exprimer un point de vue, ou une idée de peur de passer pour un idiot ? Combien de fois avez vous mis un projet de côté car on vous avez dit que ça n’aboutirait à rien ? Combien de fois vous a-t-on dit que vous n’étiez pas à la hauteur ? “JE M’EN FOUS” criez le bien fort.
Il est fondamental de ne pas se laisser affecter par les “ qu’en-dira-t’on”. J’ai envie de porter cette robe un peu courte mais j’ai peur de ce que diront les voisins ? Je m’en fous car je me sens belle dans cette robe. J’ai envie de partir faire un roadtrip en Afrique mais ma famille ne me dit pas assez débrouillard pour ça ? Je m’en fous car c’est mon rêve et je m’en sais capable. Il est normal de faire face à des doutes, à des peurs mais il faut savoir passer au dessus pour pouvoir se réaliser. De même face à l’échec, il y aucune honte à se tromper ou à échouer cela peut même être une source d’apprentissage.
Il ne s’agit pas d’être désintéressé face aux situations de la vie. Apprendre à s’en foutre, c’est savoir prendre du recul pour éviter les sentiments négatifs qui nous épuisent quotidiennement. Apprendre à s’en foutre, c’est se détacher du regard de l’autre pour reprendre le contrôle de sa vie. Bien évidemment il ne s’agit pas de la solution miracle, mais cela vous aidera surement à avoir une vie moins stressante.
De mon côté, je suis Charlotte Vallet, hypnothérapeute sur Paris. Je vous accueille les mardis, jeudis et vendredis dans mon cabinet du 2 bis villa Flore 75016 Paris.
Pour toutes prises de rendez-vous : https://www.doctolib.fr/hypnotherapeute/paris/charlotte-vallet ou vous pouvez me trouver sur Instagram sous le nom @charlotte_vallet_
Je vous offre un premier appel téléphonique pour échanger sur vos besoins. En cette période de confinement, je propose des échanges par Skype.
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Comment réussir à lâcher prise ?
Lâcher prise ! Voilà encore un concept très à la mode… et qui peut sembler étrange lorsque l’on est élevé dans un monde dominé par le diktat de la compétition et de la performance. On nous inculque pendant toute notre enfance et adolescence qu’il faut « être ainsi et pas comme ça », « être le meilleur », « être quasiment parfait » « faire le mieux possible », et j’en passe et des meilleures… Et voilà qu’arrivés à l’âge adulte, on nous rabâche, « sois plus zen », « relativise », « vis au jour le jour », il faut « lâcher prise »…
Quel paradoxe !
Soit le meilleur, mais soit zen ! Avouez que c’est antinomique. D’autant que le monde dans lequel nous évoluons ne semble pas se diriger vers de la zénitude… La pression existe bel et bien, et à mon avis, elle ne fera que s’amplifier. Et malheureusement, elle engendre tout un tas de phénomènes qui nous sont néfastes. Parmi eux, la peur. Nous sommes très tôt confrontés à la peur. Peur de ne pas plaire à nos parents, peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas être aimé, peur de manquer… et petit à petit, nous développons des systèmes d’autodéfense qui se traduisent par des comportements plus ou moins extrêmes selon les individus : besoin de perfectionnisme, besoin de contrôle, obsession, addiction… qui eux-mêmes engendrent angoisse, stress, mal-être, dépression et maladies graves. C’est un cercle infernal.
Et en effet, le seul moyen de se sortir de ce cercle vicieux est d’apprendre à lâcher prise. Disons-le d’emblée, ce n’est pas si facile.

Qu’est-ce que le lâcher-prise ?
D’après le Larousse : le lâcher-prise est le « moyen de libération psychologique consistant à se détacher du désir de maîtrise. »
Autrement dit, d’après cette définition, la cause de certains maux est liée au désir de maîtrise. Certes… c’est bien vrai ! Mais le mot le plus important dans cette définition, c’est « libération ».
En effet, le lâcher-prise, c’est se libérer d’un état d’angoisse quasi permanent lié à un état d’effervescence mentale que l’on ne maîtrise pas non plus. L’objectif est donc d’apprendre à se détacher « temporairement » de cet état, de souffler, et comme nous allons le voir, de vivre !
À qui s’adresse le lâcher-prise ?
- À ceux qui se posent sans cesse des questions sur tout.
- À ceux qui vivent soit dans le passé (et dans la culpabilité ou le regret), soit dans l’avenir (et dans le souci de vouloir tout prévoir pour que tout soit parfait).
- À ceux qui ont un besoin d’être souvent rassurés.
- À ceux qui idéalisent la vie et qui court après un idéal inatteignable.
- À ceux qui n’ont pas suffisamment confiance en eux, ou à l’inverse, à ceux qui n’ont plus confiance dans les autres.
- À ceux qui veulent tout maîtriser de leur propre vie, et qui veulent aussi maîtriser celles des autres (ou changer les autres).
- La liste est longue…
Si vous prononcez souvent ces mots : « j’aurais dû » ou « je devrais » ou ces mots « mais, si ? » ou « et, si ? » ou « il faudrait que », « c’est nul », « je suis nulle », « il est nul » « c’est pas assez » … vous êtes un parfait candidat.
Si vous avez l’impression d’être sans cesse insatisfait de vous et par les autres, de votre situation, si vous êtes angoissé, toujours stressé, souvent malade… eh bien, vous pouvez continuer à lire cet article. 🙂
Mais avant toute chose, ancrez-vous dans la tête, et à longueur de journée, s’il le faut, les trois « postulats » qui suivent.
Trois éléments essentiels indispensables au lâcher-prise
Le passé est immuable. Vous pouvez toujours vous triturer la tête dans tous les sens, vous ne changerez pas le passé. Il faut soit l’accepter, soit le travailler en thérapie pour apprendre à vivre avec lui.
L’avenir est incontrôlable. Vous pouvez tout planifier de A à Z, il peut toujours se produire un évènement qui remettra en cause ce que vous aviez envisagé. Vous ne pouvez pas maîtriser tous les éléments.
La perfection n’existe pas. Vous aurez beau essayer de faire votre maximum, c’est sans fin. On peut toujours faire mieux, et il y a toujours quelqu’un qui pourra faire mieux.

Est-ce facile de lâcher prise ?
Je l’ai déjà évoqué en introduction : non, et c’est peu de le dire. Lâcher prise demande des efforts personnels importants. C’est comme si nous devions nous déprogrammer. Laver notre cerveau de tout ce qui nous a été inculqué, transmis, de toutes nos expériences de vie qui nous fait devenir ce que nous sommes…
C’est un vrai travail. C’est un cheminement qui demande beaucoup de volonté et qui demande du temps.
Comment faire pour y parvenir ?
Se rendre compte, avoir conscience que l’on se pose trop de questions, une majorité étant inutiles
Déjà, la première étape à mon sens, et ce n’est pas si évident que cela : c’est de prendre conscience que notre esprit surchauffe, et surtout que cet état est nocif à notre bien-être et par voie de conséquence à notre santé.
Savoir distinguer les situations sur lesquelles on peut agir de celles sur lesquelles on ne peut rien faire.
Il y a en effet des choses dans la vie sur lesquelles on peut intervenir. Exemple, si votre santé se dégrade parce que vous fumez, vous pouvez de vous-même arrêter. D’ailleurs, je vous conseille fortement l’hypnose. Mais en revanche, il y a beaucoup de choses sur lesquelles on ne peut pas intervenir. Exemple, vous avez un entretien d’embauche dans 15 jours à 8 h 30. Ce n’est pas que les dés sont jetés d’avance, mais il y a tellement de paramètres qui entrent en jeu (transport, forme du jour, interlocuteur, feeling, véritables besoins de l’entreprise…) qu’il est inutile de ne penser qu’à cela et de stresser pendant 15 jours. Tout anticiper est impossible et surtout inutile…
Apprendre à relativiser
Une déception, un problème… ? Il nous arrive à tous d’être confrontés aux aléas de la vie, certains étant plus ou moins graves. Mais dans la plupart des cas, ce n’est pas la fin du monde. C’est juste qu’ils viennent perturber « notre quotidien et notre planification bien établie » et qu’ils déstabilisent l’équilibre que l’on s’efforce d’atteindre. Et pour un grand nombre d’entre nous, ils engendrent une espèce de panique, de stress. Car on a tendance à amplifier les conséquences du problème. On a tous connu l’ordinateur en panne, le métro en grève, bref, ces aléas qui, en soi, ne sont pas dramatiques… mais qui nous mettent dans un état de panique. Dans ces moments, il est alors important de se poser. Et de relativiser, de se dire que ce n’est pas si grave. Mieux vaut une imprimante en panne, qu’une inondation dans un appartement ! Croyez-moi…
Savoir faire le deuil
Pour ceux qui vivent dans le passé, il est primordial d’apprendre à tourner la page, ou tout au moins à accepter que tout ne se soit pas déroulé comme on le voulait ou le pensait. Je vous accorde que c’est très long. On peut en effet avoir du mal à oublier une histoire d’amour malheureuse, le décès d’un proche, un échec professionnel… mais passer son temps à ressasser le pourquoi du comment… ne changera rien au problème. Il faut tirer des leçons du passé, et transformer, quand c’est possible, ses peines en force.
Faire plus confiance aux autres. Travailler son ego…
Si dans de nombreux cas, le manque de confiance en soi engendre de la peur et du stress, le fait de ne pas faire confiance aux autres est également source de stress. Parmi les gens qui ont besoin de lâcher prise, on trouve souvent des gens qui n’aiment pas renoncer ou qui n’aiment pas déléguer (ce fameux besoin de maîtriser). Ils pensent qu’ils sont les seuls à pouvoir trouver une solution ou à faire correctement les choses. Certes c’est une question d’ego, mais pas que. Il faut juste trouver les bonnes personnes. Quant à la confiance en soi, elle se travaille.
Se forcer à apprendre à vivre le moment présent
Il faut également prendre conscience qu’une journée qui passe est une journée qui ne reviendra plus. Prendre conscience de l’instant et le vivre avec plaisir. Si l’on passe son temps tourné vers le passé ou dans l’anticipation, la conclusion est rapide : on n’est jamais dans l’instant. Autrement dit : on ne vit pas.

Quelques outils ou techniques pour vous aider !
La sophrologie
Développée dans les années 60 par un neuropsychiatre, la sophrologie est une alternative efficace aux antidépresseurs que l’on vous prescrira pour « supporter » la vie… D’ailleurs, le mot sophrologie vient du grec, « sos » tranquillité, « phren » qui signifie cerveau, et logos qui veut dire étude. C’est donc l’étude de la sérénité de l’esprit. Sophrologue, je pense donc être en mesure d’en parler et de vous aider. D’ailleurs, je vous invite à me contacter si vous souhaitez en discuter. C’est à mon sens, un excellent moyen d’apprendre à se libérer de sa charge émotionnelle.
La méditation
Il est aujourd’hui prouvé scientifiquement que la méditation, qui est LA gymnastique de l’esprit, aide à diminuer stress, angoisse, anxiété, etc. Elle participe à une amélioration du bien-être. L’avantage est que vous pouvez la pratiquer seule.
Vous déconnectez du monde et notamment des réseaux sociaux
Si les réseaux sociaux peuvent parfois aider à communiquer, ils deviennent pour beaucoup d’individus, une source de stress. Entre les drames, les injustices, la haine, les fake-news, les incitations qui nous sont transmis toutes les secondes sur Facebook, et les images idylliques de paysages, les mannequins photoshoppées, les citations censées nous motiver sur Instagram… nous imposons à notre esprit tout un tas d’informations contradictoires, qu’il ne peut pas gérer. Le soir notamment, obligez-vous à vous déconnecter des réseaux sociaux.
Faire du sport et/ou s’adonner à une activité que l’on aime
Les bienfaits du sport ne sont plus à justifier… La pratique d’une activité physique permet, entre autres, de se reconnecter à l’instant présent. On se vide la tête, on souffle… De même, on aime tous faire quelque chose : lire, cuisiner, regarder des séries, jardiner… Et souvent, on se trouve des excuses pour ne pas s’y consacrer… Eh bien, stop ! Obligez-vous, en vous fixant un horaire strict, à vous décontracter en vous consacrant à quelque chose qui vous plaît.
Il existe d’autres outils, bien sûr, et si vous avez la chance d’habiter Paris, je me ferai un plaisir de vous le transmettre. N’hésitez pas à vous inscrire aux ateliers que j’anime sur ce sujet.
Conclusion
Vous l’aurez compris. Lâcher prise, c’est s’obliger (et le mot est volontairement choisi) à se déconnecter du quotidien, à prendre de la distance par rapport à ce qui nous perturbe l’esprit, à ne pas mener des combats perdus d’avance contre ce qui est inéluctable, c’est renoncer à l’inaccessible, c’est savoir aussi pondérer les conséquences ou les enjeux des situations, et c’est aussi savoir apprécier le moment présent.
Finalement, si vous apprenez à lâcher prise, vous découvrirez ce que veut dire « vivre ».
Lâcher prise, c’est tout simplement apprendre à vivre !

Charlotte Vallet, sophrologue et hypnotherapeute sur Paris
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Et si l’on parlait ego ?
Déjà sachez que le mot « ego » ne prend pas d’accent. Car comme l’a twitté Bernard Pivot, en 2018, « jamais d’accent sur le e de ego ! Ce serait un pléonasme puisqu’un ego ne cesse de mettre l’accent sur lui ».
Eh oui, nous associons tous le mot « ego » à égoïste ou égocentrique, en tout cas à quelque chose de péjoratif, surtout quand il s’agit des autres. Mais nous avons tous notre part d’ego…
C’est pourquoi j’ai souhaité faire un petit tour sur le sujet, et voir dans quelles mesures trop d’ego peut nuire non seulement à sa vie personnelle, professionnelle, sociale, mais aussi à celle des autres.
C’est parti…
Mais tout d’abord qu’est-ce que l’ego ?
Il existe plusieurs définitions selon que l’on se place d’un point de vue philosophique ou psychologique. Mais nous n’allons pas dans cet article, entrer dans des définitions complexes. Soyons concret.
Pour faire simple, on peut définir l’ego comme la représentation que l’on se fait de soi-même. L’image que l’on se renvoie. Le moi, plutôt le « moi je ».
Selon les individus, on pourrait dire qu’il y a 3 types de manifestation de l’ego :
- Ceux qui ont un ego « normal ». Ce qu’ils pensent d’eux-mêmes est en adéquation avec ce qu’ils sont.
- Ceux qui ont un ego « sous-dimensionné ». Ce sont des gens qui ont toujours tendance à se sous-estimer.
- Ceux qui ont un ego « surdimensionné ». À l’opposé des précédents, ils se surestiment.
Tout est donc une question de dosage. Et sur ce plan, nous sommes tous très différents, et c’est très souvent lié à notre histoire.
Si ceux qui ont un ego sous-dimensionné peuvent développer certains troubles dont je parlerai sûrement dans un prochain article, ceux qui ont un ego surdimensionné sont aussi à l’origine de troubles graves, qui ont parfois des conséquences graves, et pour eux et pour leur entourage.
Ego, égoïste, égocentrique, narcissique : De quoi parle-t-on ?

Bien sûr, il y a un lien entre ego, égoïste, égocentrique, puisqu’ils ont tous la même racine « ego » qui signifie « moi ».
On pourrait dire :
- Qu’un égoïste manipule les autres pour servir ses propres intérêts, sans pour autant se soucier de l’image qu’il renvoie aux autres.
- Qu’un égocentrique est égoïste qui est en plus centré sur lui-même et sur l’image qu’il renvoie aux autres.
- Qu’un narcissique relève de la pathologie. Il est à la fois égoïste et égocentrique avec, en plus, l’intention de nuire.
Nous sommes tous un peu égoïstes et égocentriques. Nous pourrions également débattre de l’individualisme qui est encore une notion qui s’en rapproche. Mais ce n’est pas le sujet.
Comment reconnaître un ego surdimensionné ?
On parle d’ego surdimensionné lorsqu’un individu a une haute image de lui-même. Mais attention, il peut s’agir aussi d’un jugement porté par quelqu’un sur quelqu’un. En effet, la personne concernée n’en a pas forcément conscience.
Mais quand elle en a conscience, elle se croit unique, indispensable.
Voici quelques signes pour les reconnaître. Ces personnes :
- Détestent avoir tort
- Cherchent sans cesse de la reconnaissance
- N’aiment pas l’imprévu
- Ont une vision limitée des choses
- Ne sont jamais responsables de rien
- Se trouvent toujours des excuses

Les psychologues attribuent souvent ces comportements à des blessures, à un manque de reconnaissance dans l’enfance. Ce qui fait, qu’arrivés à l’âge adulte, elles ont une soif d’exister à tout prix.
On cite souvent comme exemples, les chefs d’entreprise qui ont une soif de tout contrôler et de vouloir plus et toujours plus, ou les hommes politiques qui ont une ambition démesurée.
Mais si on critique souvent les personnes à l’ego développé, ce « défaut » est pour elles, porteur. Mais, encore une fois, tout est une question de mesure.
Car si l’ego peut être un ami, il peut aussi être un véritable ennemi.
Ego quand tu nous nuis…
Trop d’ego dans la vie professionnelle
Qui n’a pas rencontré Superman (ou Superwoman) dans sa vie professionnelle ? Il sait tout, il a tout fait, il ne parle que de lui, et en plus, c’est à lui que l’on doit tout.
Quoi de plus insupportable que de côtoyer au quotidien ce genre d’individus. En tout cas, le sort qu’il leur est réservé n’est pas des plus enviables. S’ils peuvent briller un temps, ils se retrouvent souvent isolés, et ils finissent souvent par être confrontés à plus forts qu’eux. Et la chute peut être terrible.
Au travail, mettre son ego de côté est fondamental lorsque l’on travaille en équipe. L’humilité paye souvent beaucoup plus.

Trop d’ego dans la vie personnelle
Comme au travail, vivre avec quelqu’un qui manifeste des signes d’égoïsme ou d’égocentrisme peut virer au calvaire surtout lorsque cela atteint le narcissisme. Et depuis quelques années, les articles sur les pervers narcissiques ne cessent de nous alerter sur les dangers de ce type de relations toxiques.
L’ayant moi-même vécu, je suis bien placée pour en parler. D’ailleurs, je vous invite à lire mes deux articles sur ce thème, Ici, le premier, là, le second. On dit souvent que l’amour est un don de soi… Ego et amour sont donc deux mots complètement antinomiques.
Si vous avez la malchance de rencontrer ou de vivre avec quelqu’un qui présente des signes d’égocentrisme… n’hésitez pas un seul instant. Prenez vos jambes à votre cou.
Trop d’ego dans la vie sociale
Dans la vie sociale, les réseaux sociaux n’ont pas arrangé les choses. Ils ont permis aux égocentriques non seulement de se dévoiler, mais de s’exprimer ouvertement. Qui n’a pas dans ses amis, celui ou celle qui publie (ce qu’il veut laisser paraître) pour chercher à se valoriser ou à chercher de l’admiration ?
Je suis là (sous un parasol alors que vous bossez), j’ai fait ça (un super exploit), je pense ça (quel con celui qui ne pense pas comme moi), je suis belle (regardez comme je suis mince), voici ma nouvelle moto (bien posée devant l’Audi)… Les exemples ne manquent pas.
je, je, je, ma, mon, moi…
L’objectif étant double : se prouver et prouver aux autres que « j’existe » et obtenir le plus de « j’aime » possible pour en mettre plein la vue aux copains.
Si, au début, on peut parfois porter un regard indifférent, à force, ça agace… et le mot est faible.
Mais, il n’y a pas que sur les réseaux sociaux. On a tous en tête ce pote, en soirée, qui sait tout, qui a tout fait, et qui rentre dans une colère monstre quand on le contredit.
Le résultat final est le même, à force, ces individus finissent par s’isoler socialement tant ils sont insupportables.
L’avantage de « soigner » son ego
Ce n’est pas si évident. Car comme dit plus haut, les individus ayant un ego surdimensionné n’en sont pas forcément conscients. Ce sont les autres qui le voient. Et lorsqu’ils en sont conscients, et compte tenu de leur personnalité, ils n’en voient pas les inconvénients.
C’est pourquoi dans cet article, je m’adresse plutôt aux personnes qui sont plus ou moins conscientes que leur ego leur nuit. En général, cela se traduit souvent par de l’orgueil. Bien sûr, ce n’est pas si simple, mais sachez que plus vous vous vexez facilement, plus votre ego vous domine.
Et je fais partie de ces personnes qui se vexent facilement. Et c’est un point que j’ai travaillé en Sophrologie, comme je vais vous l’expliquer dans le paragraphe suivant. Et depuis, je me sens mieux !

On retrouve son libre arbitre
Travailler sur son ego permet de se débarrasser des émotions négatives. On n’a pas sans cesse ce besoin de posséder, d’être reconnu… Car ses émotions créent beaucoup de frustrations quand les besoins ne sont pas assouvis. Moins on veut, moins on est déçu.
On s’apaise
Lorsque notre ego prend le dessus, on vit dans une pression permanente. On vit dans la compétition. Tout le monde est un rival. Un égocentrique n’est jamais satisfait, il lui faut toujours plus, toujours mieux, et on mène une véritable compétition avec soi-même et avec les autres.
La vie n’est pas un ring de boxe. En tout cas, pas toujours ! Et la considérer comme tel engendre un stress permanent et bon nombre d’angoisses.
On gagne en bienveillance, donc en respect des autres
Ce n’est pas en essayant de montrer aux autres que l’on est le plus fort que l’on gagne leur respect, bien au contraire. On attise surtout la jalousie. En diminuant son ego, en étant plus tourné vers les autres, on a des retours beaucoup plus sincères.
En quoi la sophrologie peut nous aider à mieux gérer notre ego ?
Si vous ne connaissez pas la sophrologie, je vous invite à vous renseigner et surtout à lire mon prochain article sur ce sujet. Pour ce qui concerne le sujet traité aujourd’hui, la sophrologie peut aider à :
- À regarder les autres de façon différente
- À enclencher un processus inverse
- À apprécier le quotidien, la vie
- À voir le bien plutôt que le mal
- Bref, à lâcher prise et à retrouver une véritable estime de soi.
Si vous me suivez, vous savez que je suis sophrologue et que je peux soit vous aider, soit aider quelqu’un de votre entourage qui est concerné. N’hésitez pas à me contacter en MP.
Conclusion
L’ego peut donc se résumer à l’amour que nous nous portons et qui, quelque part, nous rassure. S’il est fondamental de se porter de l’amour et de se regarder avec bienveillance, il est également fondamental de ne pas se surestimer, ni se sous-estimer.
L’ego peut être porteur mais trop d’ego peut être destructeur. C’est souvent la conséquence d’un mal-être très profond qui nécessite d’être pris en considération.
N’hésitez pas à en parler pour vous libérer !
À très bientôt !
Charlotte Vallet
Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue