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  • Journée Internationale des Droits des Femmes!

    Journée Internationale des Droits des Femmes!

    Pourquoi le 8 mars ?

    Il y a quelques jours, nous célébrions la journée internationale de lutte pour les droits de la femme !! Pour l’occasion, je vous explique tout sur l’origine de cette fameuse date

    Origine du 8 Mars

    Cette journée trouve son origine dans les mouvements sociaux du XXe siècle en Europe, c’est lors de la 2e conférence des femmes socialistes en 1910 à Copenhague que Clara Zetkin (journaliste, et femme politique allemande) propose une Journée internationale des femmes. Malgré le geste révolutionnaire, aucune date officielle ne sera fixée lors de la conférence.

    Le 8 mars 1917 à Saint-Pétersbourg lors des grèves ouvrières,des milliers de femmes ,étudiantes, employées , ouvrières descendent dans les rues pour réclamer « du pain, et de la paix ».

    En hommage à cette journée, le 8 mars 1917 Lénine déclare la date « journée des femmes».

    Dès lors la tradition se met en place, et après la 2nd guerre mondiale la journée internationale des femmes devient une tradition. Durant les mouvements féministes des années 70 la journée devient d’autant plus symbolique, et en 1977 le 8 mars est officiellement reconnu par les nations-unies. En France, il faudra attendre 1982.

    Le mythe du 8 Mars

    Peut-être que certain(e)s d’entre vous le savent déjà , il existe un mythe autour des origines du 8 Mars . En 1955, le magazine « L’Humanité » sort un article dans lequel il affirme que la Journée internationale des femmes trouve son origine à New York lors de la grève des ouvrières de l’habillement le 8 mars 1857. Selon les dires du magazine, elles auraient manifesté contre les mauvaises conditions de travail, et pour la reconnaissance de l’égalité du travail des femmes.

    Pendant longtemps, et encore aujourd’hui cette histoire sème le trouble sur les origines du 8 mars. Pourtant, il s’agit bien d’un simple mythe. Dans leur livre « Le mythe des origines, à propos de la Journée Internationale des femmes » , les historiennes Liliane Kandel, et Françoise Picq, révèlent que ces événements n’ont jamais eu lieu. 

    À l’époque beaucoup de féministes adhèrent à ce mythe, en effet en pleine période de guerre froide cela « permet de distinguer la Journée internationale des femmes de l’influence soviétique », analyse la sociologue Françoise Picq.

    Comme vous avez pu le remarquer lors de votre lecture, j’ai souvent employé le terme « Journée de la Femme » ou « Journée Internationale des Femmes », c’est en fait l’appellation officielle de l’ONU. Cependant certains pays comme la France utilisent le terme « Journée Internationale des Droits des Femmes », depuis 2016 l’organisation ONU Femmes France lutte pour qu’il devienne l’appellation officielle.

    Car, en effet, tant que cette journée existera, cela signifiera que la lutte n’est pas fini. Aujourd’hui, dans le monde : 211 469 810 femmes n’ont pas le droit de désobéir à leur mari , 151 864 840 n’ont pas le droit de porter plainte pour viol conjugal , 131 454 650 n’ont pas le droit de travailler sans l’accord de leur mari, et cela sans parler des violences de tout genre. Même si nous avons théoriquement acquis tous les droits en France : 219 000 femmes sont victimes chaque année de violences physiques et/ou sexuelles de la part du conjoint , 14 sont mortes sous les coups de leur mari depuis janvier, 100% ont déjà subis de le harcèlement de rue. Ces quelques chiffres sont, je pense, une bonne représentation de pourquoi encore à l’heure d’aujourd’hui la date du 8 Mars est essentiel, et le sera jusqu’à temps que toutes les femmes soient libres, et en sécurité !!

    De mon côté, je suis Charlotte Vallet, hypnothérapeute sur Paris. Je vous accueille les mardis, jeudis et vendredis dans mon cabinet du 2 bis villa Flore 75016 Paris.

    Pour toutes prises de rendez-vous : https://www.doctolib.fr/hypnotherapeute/paris/charlotte-vallet

    Je vous offre un premier appel téléphonique pour échanger sur vos besoins. En cette période de confinement, je propose des échanges par Skype.

  • 30 ans et pas d’enfant… ?

    30 ans et pas d’enfant… ?

    Comment ça ? Vous avez 30 ans et vous n’avez pas d’enfant ? La plupart de vos copines en sont déjà au deuxième…Eh bien non ! Vous n’en avez pas. Et c’est votre choix.

    Les raisons peuvent être très différentes d’une femme à l’autre, mais une fois de plus, la société dans laquelle nous évoluons, nous laisse à penser que ne pas avoir d’enfant à 30 ans, ce n’est pas très « normal »…

    Pourtant, aujourd’hui, de plus en plus de femmes ayant la trentaine passée n’ont pas d’enfant voire n’en désire pas. Les grossesses tardives sont de plus en plus répandues et le nombre de naissances en baisse. Il ne fait d’ailleurs que baisser depuis 2015.

    Une question se pose alors : pouvons-nous vraiment parler de « normalité » ? En effet, la place des femmes dans la société et au travail ayant tellement changé ces dernières années n’est-ce pas tout simplement logique qu’il y ait une répercussion sur le taux de natalité, sur l’âge auquel elles tombent enceintes, mais aussi sur l’envie d’être mère tout simplement ?

    Pourtant, il semble encore très ancré (c’est même sûr) qu’il est dans la nature des choses d’avoir des enfants, et si possible avant 30 ans. Et encore plus, qu’il est normal d’avoir envie d’avoir un enfant. Serait-ce donc une obligation ? Voyons déjà ce qu’il en est en termes d’âge…

     

    Où en est-on sur l’âge moyen d’une première grossesse ?

     En 2015, l’âge moyen était de 28,5 ans (source INSEE). En 2017… devinez ?

    30,6 ans. Eh oui !

    Bien sûr, c’est une moyenne, et cela ne veut pas dire grand-chose. Si ce n’est tout de même que le constat est sans appel : les Françaises ont des enfants de plus en plus tardivement.

    L’institut National des études démographiques (INED) a publié, le 23 janvier 2019, une étude sur les maternités tardives. Le constat : de plus en plus de femmes font leur premier enfant la quarantaine passée. En 1984 ces grossesses représentaient seulement 0,5% contre 2 à 4,7% en 2014. On peut noter aussi une hausse de la natalité chez les femmes de plus de 50 ans. Elles étaient 287 en 2002 contre 1293 en 2016.

    Les principales causes de ce décalage dans le temps sont multiples selon l’étude :

    • Le fait que de plus en plus de femmes font des études supérieures longues
    • La difficulté d’entrer sur le marché du travail
    • Les postes à responsabilité qui se multiplient et qui laissent moins de temps
    • Les recruteurs qui ne souhaitent pas embaucher une femme de 25 ans sachant qu’elle va « tomber » enceinte.
    • L’hétérogénéité des parcours sentimentaux
    • La procréation médicalement assistée (PMA)
    • La généralisation de la contraception
    • Le recours de plus en plus fréquent à l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG)
    • Etc.

    Des changements de mentalité assumés

     Hormis ces phénomènes, de nombreuses femmes assument également le fait de ne pas encore avoir d’enfant, et de ne pas en vouloir.

    La procréation n’est-elle pas liée à l’envie ou non d’avoir un enfant ? N’est-il pas mieux d’attendre lorsque l’on n’a pas l’envie d’en avoir un tout de suite même si nous avons passé la trentaine ? Des femmes témoignent :

    « Avoir un enfant pour se faire plaisir, et ne pas trouver le temps de s’en occuper comme il faudrait, est-ce une décision généreuse ? On m’a parfois prédit que je finirais seule, sans personne pour veiller sur moi lorsque je serai vieille. Je trouve bizarre de vouloir procréer pour combler sa peur du vide. Suis-je pour autant égoïste ? », « j’en ai marre de me justifier », « notre génération veut s’épanouir par elle-même avant tout, tout simplement. »

     « Si tu as la trentaine, que tu es une femme et que tu ne veux pas d’enfant, soit tu es douteuse soit tu vas “forcément changer d’avis”. Comme si la finalité de toute existence était de vouloir, que dis-je, de devoir procréer. Mais je ne vais pas faire d’enfants pour me tenir compagnie quand j’aurai 70 ans. », « Quand LA question a commencé à m’être posée, j’ai senti le piège se refermer. J’allais sur mes 30 ans, j’étais en couple depuis plus de trois ans, et j’avais sans arrêt le droit à : « C’est pour quand le bébé ? » »

    Pour résumer, on vous fait véritablement culpabiliser… et pourtant…

     Même si l’on n’y pense pas tous les jours, le fait de ne pas avoir d’enfant à 30 ans peut devenir peu à peu une source de stress… une charge mentale supplémentaire.

    Pourtant, si l’envie n’est pas là, il n’y a aucune raison de culpabiliser ! Et surtout de se sentir “obligée” !

    Pour vous déculpabiliser, voici quelques bonnes raisons de ne pas se forcer à avoir un enfant lorsque l’on n’est pas prête :

    • Vous devez tout de même avoir un travail stable et un salaire qui vous permettent d’accueillir l’enfant dans de bonnes conditions financières.
    • Vous devez prendre le temps de profiter à deux. Et bien sûr, de faire cet enfant avec un père que vous aimez et respectez.

    Mais surtout…

    L’enfant doit être voulu et attendu ! La fibre maternelle n’arrive pas forcément au même moment pour toutes les femmes.  Certaines ne l’ont même jamais.

    Pourtant, on peut voir des femmes, qui « casent » la conception d’un enfant en fonction de leur carrière professionnelle. Elle décide de le concevoir avant leur entrée dans le monde du travail. L’enfant est conçu pour ne pas être un obstacle à l’évolution professionnelle (la faute (en partie) aux mentalités des recruteurs). Résultat, l’enfant n’est pas réellement désiré… avec toutes les conséquences que cela peut avoir, et pour la mère (babyblues, dépression) et pour l’enfant qui, dès sa naissance, peut se sentir rejeté.

    Et puis, il y a celles qui refusent d’avoir un enfant tout simplement parce qu’elles ont pris conscience qu’élever correctement un enfant passe par des sacrifices qu’elles ne sont pas en mesure d’assumer. Et ça c’est plutôt noble.

    Puis, il y a celles qui ont peur de l’avenir, et qui se demandent s’il est raisonnable de faire un enfant dans le monde dans lequel nous vivons et vers lequel nous allons…

    Bref, comme pour beaucoup de choses dans la vie, peu importe la raison. Ce qu’il faut avant tout, c’est être en accord avec soi-même et ne pas se calquer sur « les autres ». La maternité n’est pas quelque chose que l’on peut prendre à la légère. De plus en plus de femmes commencent à refuser cette idée d’enfanter à tout prix. Et là encore, c’est plutôt une très bonne chose.

    Attention cependant aux risques des grossesses tardives

    Si les femmes primipares sont de plus en plus nombreuses à la trentaine voire à la quarantaine passée, certains risques existent :

    • Fausses couches
    • Malformation du fœtus
    • Trisomie 21

    Mais, là encore, pas de panique Mesdames ! À 30 ou 35 ans tous ces risques sont bien moindres qu’à 40 ou 45. De plus, les progrès de la médecine et les suivis médicaux renforcés nous permettent d’envisager des grossesses « tardives » sans souci.

    Alors ?

    Pas d’enfant à 30 ans ?

    Déculpabilisez… Avoir un enfant n’est pas une obligation !

    Bien au contraire…

    Vivez avant tout ce que vous désirez et non pas ce que « les autres » attendent de vous.

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

  • L’intuition féminine, un mythe ou une réalité ?

    L’intuition féminine, un mythe ou une réalité ?

    « Tiens, ça fait longtemps que je n’ai pas eu de nouvelles de Juliette » Et quelques secondes plus tard, le téléphone sonne, et c’est Juliette !  « Ce mec n’est pas fait pour toi. Je le sens », vous a dit une amie. Et en effet, il n’était pas bon pour vous !

    Eh oui, c’est comme si certaines (certains ?) d’entre nous possédaient un don… celui de prévoir les choses. Mais paraît-il que ce don, appelons-le tout de suite « intuition », est typiquement attribué à la gent féminine.

    En effet, on parle souvent « d’intuition féminine ». Voici donc un avantage que nous possédons sur les hommes ! Mais, les hommes n’en ont-ils vraiment pas ? Sommes-nous les seules, nous les femmes, à posséder cette faculté ? D’ailleurs l’intuition, est-ce que ça existe vraiment ?

    Mais tout d’abord, qu’est-ce que l’intuition ?

    On emploie le terme d’intuition lorsqu’un ressenti se révèle exact, lorsqu’une hypothèse spontanée se transforme en réalité, lorsque l’on a le sentiment de déjà bien connaître un domaine alors qu’on le découvre.

    Avoir une intuition, c’est souvent deviner au premier abord si une personne est digne de confiance, c’est savoir quel est le bon chemin alors qu’aucun panneau ne le confirme. C’est aussi ressentir que quelque chose ne va pas, ou même parfois qu’il va se passer quelque chose.

    Contrairement à l’instinct, qui est un comportement inscrit dans nos gènes, dans notre disque dur, l’intuition se base sur la sensibilité, l’éducation, le vécu, sur une somme de données sauvegardées dans notre mémoire vive. C’est cette somme d’expériences, de souvenirs, souvent nichés dans l’inconscient, qui nous permet une analyse très rapide d’une situation, avec un temps de calcul infinitésimal. D’où mon analogie à l’informatique.

    L’intuition serait-elle exclusivement féminine ?

    Mais pourquoi parle-t-on d’intuition spécifiquement féminine ? Serait-ce un genre d’intuition propre au sexe féminin, qu’aucun homme sur terre n’aurait connu ?

    Peut-être que la sensibilité des femmes est plus exacerbée que chez les hommes, ce qui permettrait de ressentir ou de pressentir des choses ? Écoutons notre entourage.

    Un jour, mon petit ami devait prendre la route. Je ne sais pas pourquoi, je voulais l’empêcher de prendre le volant, quelque chose n’allait pas, c’était indéfinissable. Une heure après, il a été victime d’un accident. Il s’en est sorti avec une jambe cassée, mais j’avais eu ce pressentiment, cette intuition”. Nathalie a gardé ce souvenir, cette révélation de l’intuition.

    Mais est-ce proprement féminin ? “Je pense que ça se produit surtout quand tu connais bien une personne, que tu as des sentiments très forts pour elle. Et peut-être aussi une sensibilité à fleur de peau.”

    L’intuition féminine, ce sont peut-être les hommes qui en parlent le mieux. Kévin, 34 ans : “J’étais revenu d’un séjour à l’étranger. Je retrouve mon épouse à l’aéroport. Elle est d’abord très chaleureuse puis rapidement elle devient bizarre. Arrivé à la maison, elle m’accuse de l’avoir trompée pendant mon voyage. Ce qui, j’ai honte de l’avouer, n’était pas faux. Mais comment a-t-elle pu le deviner ? Il a peut-être suffi d’un tic, d’un regard fuyant, d’un sourire forcé. Allez savoir.

     

    On accorde également à la femme beaucoup plus d’empathie qu’à l’homme. Question d’éducation, de culture. La femme étant, reconnaissons-le, plus à l’écoute de son interlocuteur, elle devine par expérience certaines choses. C’est notamment le cas avec les enfants. Assignée le plus souvent à son éducation, la femme perçoit provenant d’un enfant des signes que l’homme ne ressent pas. On évoque dans ce cas une notion d’instinct maternel, un sujet qui fait autant débat que l’intuition féminine.

    Bref, nous pouvons conclure ce paragraphe, en affirmant qu’il existe un lien entre sensibilité, écoute, concentration et intuition. Ne vous vexez pas messieurs, certains d’entre vous le sont (sensibles, et si c’est votre cas, vous devez très certainement, tout comme nous, être dotés d’intuition.

    Acquis ou inné ?

    Du côté des opposants à la féminité de l’intuition, les arguments ne manquent pas. L’intuition serait humaine et n’aurait pas de sexe. Elle serait seulement due à la sensibilité de la personne, à son vécu, ses expériences, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme.

    Certaines personnes, hommes et femmes confondus, voient même dans cette notion d’intuition féminine quelques relents de sexisme. Depuis l’aube de l’humanité, on attribue l’intelligence, la logique cartésienne, le rationnel aux messieurs, et aux dames l’émotion, l’intuition, la sensibilité. On apprend très tôt aux garçons à réprimer leurs émotions (“on ne pleure pas quand on est un homme”) alors que les jeunes filles sont plus souvent invitées à exprimer leur ressenti, leurs douleurs, leurs craintes.

    Ainsi la femme serait-elle plus disposée à écouter son intuition, contrairement à l’homme.

    Alors nous pouvons conclure sans prendre trop de risques que l’intuition est plutôt acquise qu’innée.

    Et la science dans tout ça ?

    On trouve donc difficilement des éléments tangibles qui nous prouvent que l’intuition serait avant tout féminine, du moins inhérente à l’inné plutôt qu’à l’acquis. Même la science s’est penchée sur le problème. Des travaux très sérieux ont démontré que l’homme est plus enclin à faire fonctionner l’hémisphère gauche du cerveau, celle où réside la logique et la raison. Alors que les femmes utiliseraient équitablement les deux parties, dont celle de droite qui gère les émotions et l’imagination.

    La plupart des expériences réalisées sur des panels d’hommes et de femmes au sujet de l’intuition ont donné des résultats très mitigés. Aucune étude n’a donné de chiffres démontrant une incontestable féminité de l’intuition.

    Mais on peut se poser une question plus générale : qu’est-ce que la science et sa logique primaire peuvent comprendre à l’intuition, une chose qui dépasse les esprits les plus cartésiens ?

    Alors ? Féminine or not féminine ?

    On peut donc conclure que l’intuition féminine est une réalité. Il ne s’agit pas d’une sorte de don reçu à la naissance, mais bien d’une capacité que l’on acquiert au cours de la vie, où la femme est finalement plus libre d’exprimer ses émotions, son empathie, ses ressentis. Une sorte de sixième sens que la population masculine aurait perdu et rejeté par convention.

    Alors, mesdemoiselles, mesdames, sachez utiliser votre intuition, comme il se doit !

     

    Charlotte Vallet, Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

     

  • Cap vers la trentaine : la fleur de l’âge ! Quelles habitudes prendre ?

    Cap vers la trentaine : la fleur de l’âge ! Quelles habitudes prendre ?

    Dernière année dans la vingtaine avant le passage fatidique dans la trentaine ! Certains diront que l’on entre dans la fleur de l’âge mais nous… On en pense quoi ? « Ça fait bizarre », « Hier encore j’avais 20 ans, là je vais vers 40 », « J’ai 30 ans et pas d’enfant »…

    Entre l’insouciance de la jeunesse et l’âge de la maturité, le combat commence. Alors on fait comment ? Pas de panique ! On passe tous par cette période transitoire un jour et, a priori, on survit ! Mais d’après les dires de ceux qui sont passés par là, il y a tout de même quelques petites habitudes à prendre pour vivre au mieux cette trentaine et l’arrivée des cheveux blancs qui vont avec :-).

    La trentaine : coup de blues ? Ou…

    Vous allez avoir 30 ans et, je suis bien placée pour le savoir, c’est l’affolement ! Vos potes se marient, ont déjà un ou deux enfants, une maison avec le chien et le petit jardin… Et vous ? Eh bien vous, vous êtes célibataire, sans enfant, et vous commencez à visualiser ces premières petites rides que vous tentez de gommer quand vous publiez un selfie… L’horreur !

    À 20 ans, on met son argent dans les fiestas du week-end, les billets de train ou d’avion, les dernières baskets à la mode… Et aujourd’hui, à l’approche de la trentaine, c’est plutôt masque pour les cheveux (abîmés par toutes les couleurs que l’on a pu déjà faire), crème de jour supra ultra-hydratante, crème de nuit antirides, et LE paracétamol pour les gueules de bois de lendemains de soirées (chose que je ne connaissais pas il y a encore quelque temps) ! 30 ans ! Moi-même, je n’y crois pas ! C’est un cap… Un cap qui a certes un côté angoissant, mais qui d’un autre, est plutôt excitant.

    C’est un peu comme si l’on refermait le livre de l’adolescence définitivement et que l’on ouvrait le tome II, celui de la femme jeune, active et pleine de projets. Cette femme pour qui tout est à construire, pour qui l’avenir se déroule à l’infini !

    Alors la trentaine est-ce réellement le coup de blues, un coup de déprime ? Pas du tout !

    … Coup de peps ?

    Le cap de la trentaine, c’est à nous de le transformer en coup de peps ! On ne dépend plus des parents (pour la plupart), on a un job et on s’assume financièrement (pour les plus chanceux). On a trouvé notre petit cocon (plus ou moins petit et plus ou moins cocooning), et on profite de tous ces atouts pour enfin vivre la vie dont on rêve depuis toujours. On a enfin la possibilité de faire nos propres choix, de réaliser des projets qui fourmillent par milliers dans notre tête et de vivre le moment présent, tout simplement.

    30 ans, c’est un cap, soit, mais c’est surtout une chance ! Notre indépendance nous permet de vivre de nouvelles expériences, de rencontrer de nouvelles personnes, de voyager, de réaliser de nouvelles activités… d’être en accord avec nous-même !

    30 ans : les astuces pour passer, au mieux, ce cap !

    Comme tout passage dans une nouvelle dizaine, la trentaine fait peur… Alors pour franchir cette étape dans la joie et la bonne humeur, voici quelles astuces :

    • Dites-vous que l’âge n’est qu’un chiffre, rien d’autre
    • Ne vous comparez pas aux autres. Chacun son parcours, chacun son histoire.
    • Fêtez votre anniversaire en organisant une fête mémorable
    • Faites un tableau dans lequel vous indiquez tout ce que vous avez déjà réalisé jusqu’à maintenant et les projets que vous avez pour l’avenir
    • Arrêtez de compter, tous les jours, les petits cheveux blancs et les petites ridules qui apparaissent
    • Faites un bilan de votre peau et de ses besoins et achetez des crèmes adaptées et hydratez-vous bien chaque jour
    • Respectez le rythme de votre corps et dormez suffisamment pour bien récupérer. Mais surtout prenez l’habitude de vous coucher et de vous lever à la même heure tous les jours. Selon les experts, si vous dormez différemment ne serait-ce que quelques jours, vous risquez de dérégler votre horloge interne et vous vous sentirez fatigué plus tard le soir. Évitez-vous une vie de troubles du sommeil en vous forçant à respecter un rituel de coucher et de lever chaque fois que c’est possible.
    • Si vous fumez, arrêtez tout de suite, suggère Cyndi Perlman Fink, écrivain et entrepreneur. Vous ne pourrez pas réparer les dégâts déjà causés mais, selon une étude, le risque de mortalité est moins élevé de 90 % chez les personnes qui abandonnent la cigarette avant 40 ans.
    • Mangez le plus sainement possible en vous faisant plaisir
    • Pratiquez une activité physique régulière pour vous défouler et/ou vous apaiser car passé 35 ans, vous commencerez à perdre de la masse musculaire. Faire du sport devient donc particulièrement important. Mais choisissez toujours une activité qui vous plaît. Si vous optez pour quelque chose qui ne vous convient pas, il est peu probable que vous vous y teniez.
    • Déconnectez-vous des réseaux, des mails, des appels, le plus souvent possible afin de profiter au maximum de l’instant présent !
    • Sortez, profitez, rencontrez de nouvelles personnes
    • Respectez vos priorités, celles qui vous rendent heureux (ses)

    Écouter son corps et se faire du bien n’a pas d’âge !

    30 ans ou plus, il n’y a en réalité pas d’âge pour prioriser son bien-être. Si les priorités changent au fil du temps, votre corps, lui, demande toujours la même chose : que l’on prenne soin de lui.
    Sans que ce soit une prise de tête au quotidien, il est simple de faire du bien à notre corps et à notre esprit. Et pour garder la forme (ou la retrouver), il faut avant tout savoir écouter ce qu’ils ont à nous dire… Eh oui, comme tout, savoir s’écouter s’apprend ! Encore faut-il en avoir l’envie ! Mais alors comment faire me demanderez-vous ? Je vous répondrai qu’il faut d’abord prendre un temps pour se poser réellement et ne rien faire. Installez-vous dans un endroit qui vous rassure, que vous aimez et écoutez votre respiration. Pendant ce moment d’apaisement, fermez les yeux et prenez conscience de tout ce qui constitue votre corps dans son environnement. Sentez vos muscles qui se détendent, votre respiration qui se ralentit et savourez cet instant de bien-être profond.

    Si ces moments sont précieux pour évacuer le stress, s’apaiser et se détendre, ils ne sont pas les seuls. En effet, le bien-être du corps et de l’esprit s’acquiert grâce à une association de plusieurs choses au quotidien, citées précédemment. Mais s’il faut en retenir 5, les voici :

    • Manger sainement
    • S’hydrater
    • Bien dormir
    • Pratiquer une activité régulière
    • Et, s’obliger à se détendre en se recentrant sur soi grâce aux techniques comme le yoga, la méditation, ou encore la sophrologie

    Voilà les clés de votre bien-être. Il n’est pas toujours simple dans nos vies si rythmées de respecter cette liste, mais le but est de l’avoir en tête et de s’en rapprocher le plus possible. Si l’on veut passer au mieux ce cap des trente ans et tous les autres qui suivent, ces points sont la règle d’or à suivre au quotidien. Car en effet, on n’y pense pas vraiment à 30 ans, mais quel que soit l’âge, on a toujours envie d’être plus jeune et d’être en forme ! Et ça se prépare.

    Conclusion

    Fêter… ses 30 ans, c’est un cap, mais avouons que ce n’est pas le pire ! Bien au contraire. On est encore jeunes, pleins d’ambition et de projets. Alors profitons-en ! 30 ans, c’est « le bel âge », « la fleur de l’âge ». Demandez à celles et ceux qui vous entourent s’ils souhaitent revenir à cet âge et vous verrez ! 30 ans, c’est l’âge où tout est réalisable, le commencement d’une vie de tous les possibles, si l’on s’en donne les moyens, bien sûr ! 30 ans, c’est l’indépendance, les voyages, les nouvelles rencontres, la réalisation de soi et de ses nombreux projets ! Avoir 30 ans, c’est normalement le bonheur, alors profitons-en pour vivre pleinement ces belles années qui nous attendent. On garde toutes les petites astuces dans un coin de sa tête, pour vivre au mieux, en harmonie avec son corps et son esprit et on fonce vers l’avenir qui nous attend à bras ouverts !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris