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Déconstruction du couple et du modèle familial : révélation puissante
Aujourd’hui on évoque la déconstruction du couple et du modèle familial. Et si nos relations amoureuses n’étaient qu’une répétition inconsciente des dynamiques familiales ? Découvrez comment la déconstruction du couple, et surtout du modèle familial, peut ouvrir la voie à des relations plus libres, authentiques et épanouissantes.
La déconstruction du couple, de la relation intime : quand il n’est qu’une projection du modèle familial
La relation intime, que l’on appelle habituellement « le couple », n’est pas simplement un terrain d’épanouissement affectif ou une quête de complicité. Elle est avant tout le reflet de ce que nous avons vécu au sein de nos familles, et plus précisément, un prolongement de leur structure. La déconstruction du couple ne devient possible que lorsque l’on prend conscience que ce dernier n’est qu’une projection, une répétition inconsciente des dynamiques familiales. Le véritable travail de transformation personnelle, celui qui ouvre la voie à une vie amoureuse libérée et authentique, ne peut commencer qu’à travers la déconstruction du modèle familial lui-même.
Le couple : une recherche inconsciente de sécurité et de continuité
Dans nos relations, qu’elles soient amoureuses ou sexuelles, nous ne cherchons pas uniquement à éprouver l’amour pur. Nous recherchons un cadre. Un cadre où les blessures du passé peuvent se dissoudre, où nos peurs peuvent se calmer, où la continuité et la stabilité peuvent prendre forme. Inconsciemment, le couple devient un terrain où nous espérons trouver la sécurité que nous avons perdue ailleurs, particulièrement dans la structure familiale.
Mais cette quête de stabilité, aussi légitime soit-elle, cache une vérité plus sombre : le couple, dans sa forme traditionnelle, reproduit souvent les mêmes dynamiques limitantes et toxiques que celles vécues dans notre famille d’origine. Il devient une sorte de « théâtre » où nous rejouons les conflits non résolus avec nos parents, et ce, sans même en avoir conscience. Nous croyons rechercher l’amour, mais ce que nous trouvons souvent, ce sont des chaînes invisibles : des peurs, des blessures anciennes, des attentes héritées de notre passé familial. L’idée de déconstruction du couple doit être présente.
La famille : le noyau sacré et le terrain de nos peurs
La famille, ce modèle sacré et inaltérable dans nos sociétés, n’est pas seulement un pilier de stabilité sociale. Elle est aussi un terrain miné de conditionnements, de blessures émotionnelles et de conflits non résolus. Elle incarne la matrice de nos peurs les plus profondes, celles qui façonnent notre identité et nos relations.
Dans la famille, nous recevons des valeurs, des croyances, des mécanismes de survie, mais aussi des traumatismes, parfois invisibles, qui se transmettent de génération en génération. Ces éléments ont un pouvoir insidieux : ils influencent nos choix, nos comportements et, surtout, nos relations amoureuses. La famille est à la fois un terreau fertile pour la croissance personnelle et un piège, un carcan qui nous empêche de nous libérer de nos conditionnements.
C’est dans ce modèle familial que l’individu trouve la première forme de « sécurité », mais aussi la première forme de soumission. Soumettre ses désirs, ses aspirations et même sa liberté à ce modèle, c’est se condamner à répéter des schémas générationnels sans fin.
L’inconscient recherche le parent : les ombres de la domination et de la soumission
Nous croyons choisir notre partenaire en toute liberté. Pourtant, dans les profondeurs de l’inconscient, la réalité est bien différente : l’homme cherche sa mère, la femme cherche son père. Cette dynamique inconsciente est l’un des moteurs les plus puissants de nos relations amoureuses. Mais elle n’est pas seulement une quête affective : elle reproduit les rapports de domination, de répétition et de soumission qui ont eu lieu dans l’enfance.
Dans chaque relation amoureuse, un champ de forces invisibles agit. Nous cherchons inconsciemment à revivre les relations que nous avons eues avec nos parents, souvent pour tenter de « réparer » une blessure non guérie. Ce besoin de réparation, ce désir de correction de l’histoire familiale, nous pousse à reproduire les mêmes structures de pouvoir, les mêmes luttes, les mêmes sacrifices. En effet, ce qui se joue dans le couple n’est rien d’autre qu’une tentative de réconciliation, parfois désespérée, avec nos figures parentales.
Mais la réalité est bien plus troublante : la recherche du parent dans le couple entraîne un rapport de pouvoir, souvent implicite mais omniprésent. Ces rapports de domination sont inscrits dans nos corps et nos esprits. Ils se manifestent dans des dépendances émotionnelles, des conflits de pouvoir, des besoins non exprimés, des sacrifices et des soumissions qui, bien souvent, passent inaperçus. Le couple devient alors le terrain de jeux des blessures et des non-dits, une scène où l’on rejoue, encore et encore, les scènes traumatiques de l’enfance.
“Tuer le parent” : une nécessité pour se libérer et se réinventer
Dans cette dynamique, “tuer le parent” devient non seulement une métaphore, mais une nécessité absolue pour quiconque désire percer la véritable essence de sa propre existence. L’expression peut choquer, mais elle renvoie à un principe fondamental de la transformation personnelle : il s’agit de se libérer des liens invisibles qui nous rattachent aux figures parentales, aux attentes et aux conditionnements hérités.
“Tuer le parent”, c’est rompre avec ces figures idéalisées ou fantasmées, c’est se débarrasser de ces empreintes invisibles qui façonnent nos décisions, nos choix et notre manière d’aimer. C’est enfin refuser de répéter indéfiniment les mêmes schémas. C’est se réinventer. Mais cette rupture n’est pas simple. Elle exige de briser des liens émotionnels profonds, de se confronter à ses blessures les plus intimes, et de renoncer à l’illusion de sécurité que la famille nous a offerte.
Cela signifie se libérer du poids des attentes parentales, des modèles relationnels hérités, et remettre en question tout ce qui nous a été transmis, parfois sans même que nous en ayons conscience. Il s’agit de reconstruire sa propre identité, hors du regard de ceux qui nous ont donné la vie, pour s’autoriser enfin à vivre selon ses propres désirs et valeurs.
Conclusion : la libération passe par la déconstruction du couple et de la famille
La déconstruction du couple, ou de la relation intime en tant que projection du couple, ne devient réellement possible que lorsque l’on prend conscience de l’impact profond du modèle familial sur notre vie amoureuse. La famille, bien qu’elle soit souvent perçue comme un havre de sécurité, est également la source de nos plus grandes limitations. La véritable transformation personnelle, celle qui ouvre la voie à une existence plus authentique, libre et épanouie, ne peut se produire qu’en brisant ces chaînes invisibles.
Le couple ne peut véritablement se réinventer que lorsque nous cessons d’en attendre une forme de réparation de nos blessures familiales. Il faut pour cela donc passer par une phase de déconstruction du couple. La vraie liberté dans l’intime, dans l’amour, n’existe que lorsque nous avons eu le courage de « tuer » les figures parentales qui nous asphyxient. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous pourrons véritablement vivre nos relations dans une dynamique de liberté, de respect et d’épanouissement personnel.
Si tu souhaites creuser cette idée de déconstruction du couple et du modèle familial, rejoins-moi pour une session d’échanges,
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L’activité physique, bénéfique pour notre libido ?
Le sport peut-il améliorer notre libido ? Si la réponse est oui, alors je saute tout de suite dans mes baskets et je file faire un petit footing ! Plus sérieusement, cette question mérite une réponse. En effet, l’activité physique a déjà largement démontré ses bénéfices dans de nombreux domaines relatifs à la santé comme : la lutte contre le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’obésité, la dépression… Alors qu’en est-il de l’effet du sport sur notre libido, et plus généralement sur nos relations sexuelles ? Lisez la suite… Certains pourraient vite se découvrir une nouvelle passion !
Mais tout d’abord, et pour mieux comprendre, revenons sur des notions essentielles.
La libido : quèsaco ?
C’est Sigmund Freud, père fondateur de la psychanalyse, qui a contribué le premier à populariser la notion de libido. Selon lui, la libido est une « énergie vitale ». C’est cette pulsion, cette force fondamentale aussi puissante que mystérieuse qui nous pousserait à nous accrocher à la vie. Mais la définition de la libido n’a cessé d’évoluer. Carl Jung, autre père fondateur de la psychanalyse, l’a ensuite décrite comme étant une « énergie psychique ».
À l’heure actuelle, on utilise ce terme, d’une manière plus générale, pour désigner « l’appétit sexuel ». À savoir aussi que la libido est considérée par la médecine comme un indicateur clé de la santé et de la qualité de vie.

Libido et désir, y a-t-il une différence ?
En latin, le terme « libido » signifie « désir, envie ». Et c’est plutôt dans ce sens-là qu’il est aujourd’hui employé. Pourtant, il y a bien une différence entre le désir et la libido. Cette dernière est une notion plus large que l’appétit sexuel. C’est un instinct de vie qui regroupe l’ensemble de nos pulsions primaires (animales), dont celle de faire l’amour.
En revanche, le désir est généralement synonyme d’envie sexuelle. C’est ce qui nous donne envie de ce rapprochement charnel, cette folle attirance pour l’autre.
Ce n’est pas clair ? Bon, je vais vous l’exprimer autrement et plus simplement : on peut aimer faire l’amour (bonne libido) mais sans pour autant éprouver du désir pour tout le monde. Le désir, c’est ce qui fait la différence.
La libido est donc le véritable moteur d’une sexualité épanouie. Mais elle ne suffit pas. Sans désir, le sexe ne serait qu’un accouplement mécanique afin d’assurer la continuité de notre espèce ! Mais sans même parler de désir, la libido peut parfois nous faire défaut… Pas de panique !
Le manque de libido, un phénomène naturel
On le sait tous, pour l’avoir ressenti au moins une fois dans notre vie, cette folle envie de galipettes avec notre partenaire peut parfois se transformer en une… contrainte. Moi qui pensais qu’elle était éternelle… Eh bien non ! Le manque de libido est un phénomène naturel et bien connu. C’est souvent la conséquence de plusieurs facteurs environnementaux, psychiques et psychologiques. Il est donc tout à fait normal qu’à certains moments de notre vie nous ressentions une baisse de notre appétit sexuel. Mais alors quelles peuvent être les causes de cette baisse de libido ? Sommes-nous tous égaux face à ce problème ?
Quelques causes possibles
Outre le fait de ne plus éprouver de désir, il est très compliqué de trouver UNE cause qui expliquerait la baisse de notre libido. Elles sont multiples et peuvent parfois agir en même temps, malheureusement ! Citons :
• La fatigue physique
• Le stress du quotidien
• Les pathologies psychiques comme la dépression
• Les pathologies physiques comme le cancer, l’arthrite, l’hypertension et bien d’autres
• La prise de certains médicaments
• La prise régulière de drogues ou d’alcool

Quelques chiffres
Dans une enquête concernant la sexualité des Français (12 000 personnes âgées de 18 à 69 ans), 1,9 % des hommes et 6,8 % des femmes ont répondu avoir souffert « souvent » d’une absence ou d’une insuffisance de désir, durant l’année écoulée. C’est peu me direz-vous…
Eh bien, oui car la question était mal posée. En remplaçant le mot « souvent », par « parfois », ces chiffres sont montés respectivement à 20 % et 29 %. Et encore, ils ne tiennent pas compte de ceux qui n’osent pas l’avouer…
De plus, et afin de renforcer cette tendance, il semblerait, selon une étude IFOP, que les hommes reconnaissent de plus en plus souffrir de troubles de l’érection. En effet, en 2005, ils étaient 44 % à déclarer souffrir de problèmes d’érection, ils sont aujourd’hui 61 %. Et sur ces 61 %, 38 % admettent avoir été « en panne » au moins une fois ces 12 derniers mois.
Mais peu importe les chiffres, d’autant plus que sur ce sujet, nous ne sommes pas toujours très honnêtes. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il existe des solutions, et que le sport en fait partie.
Le sport, un booster de libido
Ce n’est plus un secret ! Une activité physique régulière est bénéfique pour la santé. Mais ces bienfaits concernent-ils aussi la sexualité ? La libido peut-elle être stimulée par des séances de sport ? Il semble que la réponse soit plutôt positive même si le sujet a été assez peu étudié.
Une augmentation des endorphines, moins de stress et une meilleure confiance en soi
Si le sujet de la sexualité reste plutôt tabou en France, il semblerait qu’un bon nombre de patients qui consultent souhaitent trouver un moyen « naturel » pour booster le désir sexuel. Et à ces patients, on leur répond que l’activité physique en est un et non des moindres !
En plus d’améliorer considérablement notre santé, le sport entraîne une valse folle d’hormones, bénéfiques à notre désir. Dès 30 à 40 minutes d’effort, notre organisme sécrète des endorphines, appelées également hormones du plaisir. « Ces endorphines améliorent la libido et permettent de lutter contre le stress, l’une des premières causes de la baisse de l’activité sexuelle », décrit la sexologue Magali Croset-Calisto. Elles permettent aussi de renforcer l’estime de soi et donc d’améliorer notre confiance et donc… notre vie sexuelle.
En effet, il a été démontré, chez l’homme d’abord, que plus le niveau d’activité physique hebdomadaire augmente plus la fonction érectile s’améliore. Chez la femme, c’est la satisfaction sexuelle qui est évaluée. Par exemple, une étude a ainsi démontré qu’après trois mois de séances de pilates répétées 3 à 4 fois par semaine, le score obtenu était nettement plus élevé.
Et ces bénéfices sont d’autant plus importants dans le cas de “petits” soucis sexuels ou de maladies chroniques.
Quelques chiffres
Une étude Fizzup réalisée en 2018 sur 1 547 hommes et 1 705 femmes entre 20 et 59 ans, a démontré les bienfaits du sport en quelques chiffres :
• 80 min de sport augmentent de 15 minutes la durée d’un rapport sexuel
• Il rendrait 71 % des hommes plus performants
• 82 % des individus se sentiraient plus confiants et plus sexy
• 50 % déclarent avoir plus envie d’un rapport sexuel après une séance de sport
Faire du sport régulièrement permet de mieux connaître son corps, de découvrir de nouvelles sensations. De gagner en confiance en soi, ce qui est essentiel dans les relations sexuelles.
Et si l’envie de faire du sport à deux se présente ? On n’hésite surtout pas et on fonce ! D’une part, les deux partenaires bénéficient des effets sur leur désir, et d’autre part, la complicité ne s’en trouve que renforcée. Quelle bonne idée !
Mais attention. Comme pour tout, il ne faut pas être dans les excès… Vous connaissez sans doute pas mal d’expressions avec « Trop de… tue…. », eh bien là, c’est pareil. Trop de sport tue les bénéfices du sport !
Du sport oui, mais attention aux excès ! Et lesquels ?
Le mieux est donc souvent l’ennemi du bien. Alors le sport, oui, mais pas à outrance !
Pour obtenir un réel bénéfice sur la libido, c’est la régularité de l’activité qui doit être le maître mot ! Pas la quantité. Mais alors, à partir de quand en fait-on trop ? La limite maximum paraît difficile à établir car elle dépend du niveau d’entraînement et des capacités physiques de chacun. De manière générale, les médecins ont tendance à dire que l’on en fait trop lorsque l’entraînement devient vraiment épuisant et que la récupération est très longue. Donc du sport, oui mais, attention aux entraînements intensifs ou longs, qui demandent aux muscles de consommer toute la testostérone présente dans le corps.
Nous pouvons également nous demander quels sports sont les plus recommandés ? Selon les médecins spécialistes, 4 sports seraient très bons pour booster notre désir et apaiser notre stress : la marche, la natation, la course à pied ou encore le yoga. Mais, peu importe… L’essentiel est d’y prendre du plaisir.

Conclusion
Le sport ou plus généralement l’activité physique est donc très bénéfique pour notre santé et est un réel booster de libido. Pratiqué de manière « raisonnable », il augmente la libération de d’endorphines dans notre corps, notre hormone du plaisir, et réduit, en même temps, le stress qui nous envahit ! Un cocktail parfait pour des moments 100 % plaisir ! Alors, même si nous sommes pressés et souvent engloutis par notre quotidien surchargé, prenons le temps de faire un peu d’exercice physique car c’est un « plus » pour notre santé mentale, physique et notre relation de couple. Mais attention à ce que cela ne devienne pas une addiction, auquel cas ne tardez pas à consulter 🙂 ! Alors vous commencez quand ?
Charlotte Vallet, Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris
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Le sexe gouverne-t-il le monde ?
Dominique Strauss Kahn, Harvey Weinstein, Silvio Berlusconi, Bill Cosby, Karim Benzema, Le Père Preynat … Qui n’a pas suivi ces affaires ou au moins entendu ces noms dans les médias ? Leur point commun : le scandale sexuel. Depuis plusieurs années les révélations de frasques sexuelles ne cessent d’être divulguées dans la presse et à la télévision et sont presque devenues « habituelles » … malheureusement ! Politiques, réalisateurs, acteurs, sportifs, prêtres… Tous les domaines sont touchés par les dérives sexuelles. Du Show-Biz à l’Église, de la simple tromperie au viol en passant par la pédophilie, ne serions-nous pas totalement égarés sur le chemin du plaisir sexuel ? Pourquoi cet acte, à la base si naturel et jouissif, est-il devenu, pour certains, une arme de destruction massive ? Pourquoi a-t-on transformé ce moment de partage et d’intimité en coucherie animale et barbare ? Quelle image positive pouvons-nous garder du sexe à l’heure de tous ces scandales qui éclatent et défilent sur tous nos écrans ? Est-il encore possible de le voir comme un acte de partage et d’amour entre deux partenaires consentants ? Le romantisme a-t-il encore sa place dans un monde où les films pornographiques se regardent comme une série TV ? Et qu’en est-il du sexe dans le milieu professionnel ? Le fameux « balance ton porc » anciennement appelé « promotion canapé » montre que nous ne sommes pas dans la fiction, mais dans une réalité bien réelle… si je peux dire cela comme ça… !
Le sexe, un acte de reproduction, d’amour qui peut devenir une arme…
L’acte sexuel est depuis la nuit des temps, chez les hommes comme chez les animaux, un acte naturel de reproduction. Mais chez les hommes, plus qu’un simple besoin primaire, il représente aussi un moment de partage, de plaisir avec l’être aimé. Cette attirance physique qui existe entre deux personnes fait naître en elles un désir profond, charnel qui se traduit par l’acte sexuel mais aussi toute la tendresse qui l’entoure. Extraordinaire pulsion de vie qui nous traverse, la relation sexuelle relie le bien-être du corps et les attentes de l’esprit, nos appétences naturelles au plaisir et nos besoin culturels d’harmonie et de respect. Elle est un essentiel de la vie. Le couple amoureux étant le premier sujet de préoccupation des Français.

Mais cette vision romantique voire idyllique de l’acte sexuel est-elle vraiment celle qui prime aujourd’hui ? N’est-elle pas entachée par tous ces scandales sexuels qui polluent nos écrans et la presse ? N’est-il pas devenu un « outil » pour arriver à ses fins voire même une arme ? La réalité n’est-elle pas beaucoup plus sombre qu’on veut le croire ?
Balance ton porc… : la « promotion canapé » enfin dénoncée…
Malheureusement, coucher pour réussir professionnellement n’est pas une fiction. Cette pratique est bien plus répandue qu’on peut le penser. Si pour la plupart d’entre nous un entretien voué à nous confier de nouvelles responsabilités ou une promotion sont un échange avec notre supérieur, pour d’autres celui-ci peut prendre une toute autre tournure … Si l’évolution dans une entreprise est théoriquement liée à nos compétences et notre expérience, en pratique, ce n’est pas toujours le cas. En effet, certains patrons ne se basent pas, tout à fait, sur les mêmes critères, si vous voyez ce que je veux dire ! Faut-il alors payer de son corps pour réussir ? Pour certains oui !
Selon le sexothérapeute Alain Héril « Compétition, consommation et performance, qui sont les fondements de notre économie, revêtent plusieurs formes dans notre société, et le sexe peut être une d’entre elles. Notamment dans les entreprises qui fonctionnent sur le principe tacite de “la fin justifie les moyens”. » Il ajoute que l’entreprise est un monde dans lequel chacun est l’objet de l’autre, régi par la notion de plus-value. Cette pratique serait alors banale, répandue et acceptée par tous ? Non, loin de là. Si certains y trouvent leur compte, d’autres au contraire en subissent les conséquences qui peuvent être dramatiques.

En effet, si elle peut être consentie parfois, elle est souvent contrainte. Cela peut se traduire par du chantage, la personne ne sera alors promue que si elle répond aux avances, ou pire par du harcèlement au quotidien. Pratique beaucoup trop utilisée aujourd’hui dans nos entreprises, certaines femmes osent parler pour la dénoncer. Mais qu’en est-il de celles qui se taisent et vivent ce calvaire tous les jours au travail ? Doit-on laisser le sexe prendre la place des conventions d’entreprises sans rien faire comme on respecterait les règles d’un jeu ?
Ne soyons pas non plus trop catégorique. Certaines femmes savent aussi parfaitement user de leurs atouts… si je puis dire… pour grimper les échelons !
Aussi, si l’acte sexuel est utilisé comme un outil de chantage en entreprise, il peut aussi devenir une réelle arme de destruction massive répandue grâce, ou plutôt « à cause », d’Internet et de ses nombreux sites de streaming et réseaux sociaux. Il est, en effet, très simple aujourd’hui d’avoir accès au « sexe ». Tellement simple, que même des mineurs peuvent, sans aucune difficulté, regarder des films pornographiques réservés normalement aux personnes majeures.

Le sexe sur Internet : un puits sans fond qui peut mener au drame
Streaming, sites de rencontres, réseaux sociaux, autant de terrains de chasse pour les addicts au sexe mais aussi pour les pédophiles et agresseurs sexuels. Disons-le d’emblée, l’industrie du sexe est l’une des industries les plus florissantes au niveau mondial !
Et c’est là que se trouve le réel danger d’Internet ! Ce dernier est devenu un dangereux facilitateur pour les personnes dépendantes et un « free space » pour les prédateurs. Véritable mine d’or, le Net regorge de vidéos pornographiques gratuites mais aussi de proies faciles confortablement installées derrière leur écran tchattant sur des sites de rencontres ou sur les réseaux sociaux. Comment être sûr(e) que je parle avec la bonne personne ? A-t-elle mis sa vraie photo ? Dois-je accepter le rdv ? Est-il possible que ce soit un traquenard ? Qui ne se pose pas ces questions aujourd’hui après les multiples histoires tragiques recensées dans les médias ? Comment peut-on échanger en toute confiance sur internet sans avoir cette peur du prédateur qui nous guette via son écran ? Comment les parents peuvent-ils laisser sereinement leurs ados naviguer sur internet alors que nous sommes matraqués par les publicités pornographiques et que nous avons un accès illimité aux vidéos ? Dans une société traumatisée par les scandales sexuels, de pédophilie ou de viol, peut-on encore avoir confiance en l’Homme ?

Lorsque l’on perd le contrôle…
La relation contrainte au sexe et à la pornographie est reconnue comme une addiction sans drogue parmi les plus destructrices pour les individus. Tabou, elle est souvent déniée par ceux qui en souffrent. Si nous traitons souvent ces personnes « d’obsédés sexuels », eux préfèrent se qualifier « d’addicts à l’amour », c’est quand même plus chic… n’est-ce pas ? Les médecins nomment cela le « donjuanisme » : un besoin irrépressible de séduire et de coucher avec le plus grand nombre de femmes possible, d’accumuler les conquêtes sans vraiment en ressentir du plaisir. Jugée comme la toxicomanie sans produit, l’addiction sexuelle est prise aujourd’hui très au sérieux en raison des dégâts qu’elle cause aux individus et des risques de dérapage qu’elle comporte. Mais alors que le sexe est un besoin primaire de l’espèce humaine au même titre que la nourriture, comment évaluer le « trop-de-sexe ? » Les addictologues précisent qu’il y a une pathologie de perte de contrôle lorsque la fréquence de l’acte sexuel est excessive et non contrôlée et qu’elle a des conséquences négatives pour la personne et son entourage. On comprend aisément qu’il est difficile d’évaluer le nombre de malades du sexe dans notre société actuelle. En effet, comment faire la part des choses entre les simples « papillons » qui profitent de leur célibat pour tchatter sur les sites de rencontres et regarder des films pornographiques de temps en temps et les réels malades « addicts au sexe » ? La frontière est tellement mince qu’une consommation effrénée de pornographie en ligne, ou cybersexe, pousse souvent les adeptes de ce « e-porno » vers l’addiction.
À noter également, que le rapport au sexe est également différent entre un homme et une femme ! J’espère vous en parler dans un prochain article…
Victimes ou agresseurs, des aides existent
Que l’on soit victime du sexe ou addicts, de nombreuses aides existent pour vous aider à vous en sortir. D’un côté comme de l’autre, il ne faut pas se murer dans le silence mais appeler au secours pour retrouver le chemin d’une vie plus apaisée et plus saine.
Pour les victimes, il existe des aides nationales :
- Le CFCV (Collectif Féministe Contre le Viol)
- Viols Femmes Informations
- Associations régionales/locales
Pour les pour les personnes dites « addicts »,
- Les centres d’addictologie pour les dépendants sexuels
- Les hôpitaux
- Les associations régionales/locales

Conclusion
Si le sexe ne gouverne pas le monde mais bien les hommes, ces mêmes hommes utilisent parfois leur sexe pour dicter leurs lois ! Arme puissante et parfois dévastatrice, le sexe est devenu aujourd’hui un outil comme un autre pour arriver à ses fins. Simple plaisir à assouvir, il est devenu pour certains une réelle addiction à soigner. Le prédateur, difficile à trouver dans cette jungle qu’est notre société, voit son terrain de jeu s’étendre à l’infini avec Internet et l’accès illimité aux vidéos pornographiques, sites de rencontres et réseaux sociaux en tous genres. Et c’est bien là le problème ! Trop banalisé, nous sommes tous devenus de probables victimes aussi bien au travail, dans la rue ou, plus incroyable encore, bien installés au chaud dans notre canapé derrière nos écrans… Alors, je ne sais pas s’il est trop tard ou pas, mais faisons en sorte, qu’à titre personnel, le sexe reste avant tout un réel moment de complicité et de plaisir ! Et si vous êtes une victime, n’hésitez pas à me contacter…
Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

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L’avenir appartient-il aux couples libres ?
C’est un sujet un peu atypique, qui, je le reconnais, ne s’insère pas forcément dans la catégorie “développement personnel”.
Mais c’est un sujet sur lequel j’avais envie de m’exprimer. Nous sommes au 21e siècle, et la notion du couple évolue, jour après jour, dans différentes directions. Et ce sujet m’interpelle.
Il n’y a d’ailleurs aucune “vérité”. La liberté de penser et de choisir son mode de vie affective est acquise. Du moins dans nos sociétés occidentales où la femme est émancipée et libre.
Récemment, j’ai croisé une amie de ma soeur (qui a 22 ans). Au fil de notre échange, je lui ai demandé naïvement si elle avait un petit ami en ce moment. De façon très apaisée et avec un air plutôt très épanoui, elle m’a répondu “en effet, j’en ai un, mais nous sommes un couple libre”. Elle était tout à fait à l’aise avec sa réponse. Et semblait particulièrement heureuse et satisfaite de sa situation.
Elle a ensuite ajouté : “libre signifie que nous nous aimons, mais que nous ne nous interdisons rien. Nous ne cherchons pas à enfouir les besoins de l’autre au détriment de quelconques oppressions”.
Sa réponse m’a fait prendre conscience de l’évolution fulgurante des comportements de notre génération, et de la façon dont l’individu évolue en société. Et notamment de la montée en puissance de ce phénomène que nous appelons “individualisme”. Nous sommes libres, nous nous écoutons enfin et nous le revendiquons.
Alors, bien évidemment l’envie d’être en couple et de se marier reste la norme chez un grand nombre d’entre nous. Ce qui est merveilleux et rassurant. Mais paradoxalement les divorces se sont multipliés. Les chances d’aimer sur le long terme semblent se réduire comme une peau de chagrin.
Pour ma part, je fais partie de cette catégorie de personnes qui croient en l’amour. J’essaye de garder de l’espoir. Je reste convaincue que la relation d’amour reste ce qu’il y a de plus beau et qu’elle peut évoluer vers quelque chose de fort et de puissant, année après année. Même si la passion disparaît…
Mais, le couple libre semble être une alternative pour toutes les personnes qui ont peur de souffrir, qui ont déjà été déçues ou qui sont d’éternels solitaires.

Les divorces aujourd’hui
Force est de constater que les divorces augmentent de façon significative.
« D’ailleurs, la stabilité du couple dans le temps a été progressivement altérée depuis la fin du XXe siècle : les divorces et séparations sont plus nombreux et le nombre de partenaires sexuels augmente. Avant la première relation stable, les hommes comme les femmes ont vécu statistiquement trois relations courtes. » Source Santé Magazine.
Les divorces sont de plus en plus nombreux. En France, on dénombre 130 000 divorces par an depuis quelques années contre 44 738 divorces en 1972. Le chiffre a presque triplé.
Et, 55 % des séparations s’effectuent d’un commun accord, soit d’une souffrance commune.
Voici les principales causes des divorces :
- L’infidélité (l’une des premières causes de divorce) (1 divorce sur 3)
- L’égoïsme de sa moitié (près de 22 % des divorces) ;
- La méchanceté d’un des deux partenaires (15 % des divorces) ;
- Les comportements excessifs (jalousie notamment et possession) (15 % des divorces) ;
- Les désaccords concernant l’avenir (15% des divorces) ;
- L’incompatibilité (10% des divorces) ;
- L’argent et le travail (perte d’un emploi, dettes…) (10 % des divorces) ;
- Ahhh… Et la belle famille, on y vient, est également à l’origine de nombreux divorces.
Parler de divorces pourrait sembler très fataliste, mais c’est un constat que l’on ne peut ignorer. Aussi, pour “se protéger”, certains optent pour des “unions libres”, et semblent s’en accommoder.

Qu’est ce qu’un couple libre ?
Un couple libre peut être un couple qui s’aime éperdument mais qui tend à ne vouloir partager que les meilleurs moments ensemble. Il y a de la tendresse, même un grand amour, mais un refus de se projeter dans l’avenir.
Pas de rendez-vous avec la belle famille le dimanche, pas d’engueulades au supermarché, pas de frustrations sexuelles, pas de culpabilité, pas de crises de jalousie ou de possessivité, pas de rapport à l’argent malsain… et pas d’infidélité par conséquent, car la fidélité ne fait pas partie des “clauses” à respecter.
Les protagonistes s’entraident en cas de pépins. Et souvent les relations sont parsemées de beaucoup de rires, d’humour, d’instants présents comme lorsque nous sommes adolescents.

Est-il possible d’être heureux de cette façon ?
Pourquoi pas ? Après tout, est ce qu’il existe vraiment une définition du bonheur aujourd’hui ?
Quand j’en ai discuté avec l’amie de ma soeur, elle avait l’air d’assumer parfaitement bien cette relation. Et je me suis aperçue en discutant avec d’autres personnes de mon entourage que ce type de relations était plus fréquent qu’on ne le croit.
Je ne dis pas que cette notion de couple se rapproche de l’idéal, mais plutôt que c’est un chemin qui est de plus en plus emprunté.
Si vous vous mettez d’accord des deux côtés avec une sincérité parfaite, il semble possible d’y trouver son bonheur. Mais la sincérité est-elle si parfaite que cela ?
L’inconvénient
Faire des projets ensemble devient cependant très compliqué car les deux partenaires ne partagent pas leur quotidien. Donc si vous souhaitez construire quelque chose sur du long terme, oubliez…
Par ailleurs, chacun dispose de son temps et de son mode de communication. Si vous attendez une réponse rapide à une question, à un sms, ce n’est pas dans le contrat…. la réactivité n’est pas le mot d’ordre.
Ce qui est compliqué, et qui peut en devenir un inconvénient majeur, c’est si vous êtes de nature à être jaloux et possessif. Oubliez aussi immédiatement ce genre d’histoire.Conclusion
En théorie, c’est juste l’idéal ! Et le couple libre fait de plus en plus parler de lui.
Sauf qu’en pratique, c’est le plus souvent une catastrophe. Car, dans les relations, et notamment dans les relations amoureuses, il y en a toujours un qui finit par s’attacher, plus que l’autre, à l’autre. Et là, les ennuis et la souffrance commencent.
Quand l’amour est vraiment au rendez-vous, il semble vraiment difficile de croire que l’union libre apporte la réponse aux relations amoureuses sincères et pérennes.
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Comment réussir à se libérer d’un pervers narcissique ?
C’est un sujet dont on entend de plus en plus parler depuis quelques années. Et le film “Mon roi” de Maiween a placé ce problème au coeur de toutes les conversations.
À tel point que de nombreuses femmes sont, aujourd’hui, persuadées qu’elles vivent avec un pervers narcissique. Comme si c’était un effet de mode, et qu’il était de bon ton de connaître au moins une fois dans sa vie ce type de relation malsaine.
Mais, avant d’aller plus loin, je souhaite attirer votre attention sur deux points :
- Il n’y a pas que les hommes qui peuvent faire preuve de cette perversion : certaines femmes ont également des comportements qui s’en approchent. Et ce, même s’il a été prouvé que les hommes sont bien plus concernés par ce phénomène. Dans cet article, je parlerai du pervers narcissique en tant qu’homme.
- Il vaut mieux ne pas utiliser ce terme à mauvais escient. C’est malheureusement une maladie assez complexe qu’il faut prendre très au sérieux. La personne qui souffre de ce trouble est en souffrance, et le conjoint est tout aussi malheureux, voire plus car il en est la victime, on peut même dire la proie (Il est également bon de savoir que ce type de relations peut aussi exister dans une relation amicale).
Certains types de personnalité ont plus de chances d’être victimes de quelqu’un atteint d’un trouble de la personnalité narcissique. Il s’agit des individus vulnérables ou en situation de faiblesse. C’est à dire des personnes :
- Ayant une faible estime d’elles-mêmes, et qui dépendent de l’autre dans le couple (grande dépendance affective).
- Qui ne savent pas ce qu’est le trouble de la perversion narcissique, et qui n’associe pas cela à une maladie.
Mon expérience en la matière
Pour ma part, j’ai vécu, pendant plusieurs années, une relation extrêmement malsaine. Mais ce n’est que depuis peu, que j’en prends véritablement conscience.
Écrire sur ce sujet me semble être le meilleur des exutoires (évidemment, je resterai pudique sur ma vie privée et aucun détail très précis ne sera donné).
Beaucoup de mes amis m’avaient mise en garde car elles avaient remarqué que je n’étais plus aussi joyeuse et que je n’étais pas vraiment épanouie dans ma relation amoureuse. Et c’est peu de le dire…, je vivais dans le conflit, car son jeu consistait à le créer. Alors que je suis d’une nature plutôt zen et peace, j’en arrivais à être hors de moi.
J’aurais pu tenir compte des remarques de mon entourage, mais je me trouvais souvent (toujours) une excuse ou plutôt, je lui trouvais souvent (toujours) une excuse. Je me disais qu’il avait d’autres qualités, et qu’il m’aimait profondément (l’excuse facile). Et puis, je n’ai jamais été influençable, je suis même très solitaire et marquée dans ce que je pense, et les avis de mes proches m’étaient un peu égal. En fait, je les sollicitais en leur faisant part de ma souffrance, mais je n’écoutais jamais leurs retours bienveillantes. Avec du recul, je leur donne raison évidemment !
Etant de nature plutôt forte, même dure, j’ai compris avec le temps que j’étais, en fait, la béquille parfaite pour une personne mal dans sa peau et qui était en manque d’oxygène.
Mais, à force d’être un pilier, vous ne recevez rien en échange, car vous ne comptez pas pour elle.
Ce qui m’a fait fuir plus d’une fois. Mais plus je fuyais, plus il me faisait culpabiliser. Et je revenais.

Qu’est-ce qu’un pervers narcissique ?
Un pervers narcissique est très souvent une personne qui ne s’aime pas, et qui n’éprouve, contrairement à ce que l’on pourrait penser, aucune admiration pour elle-même. Mais bien plus encore, c’est une personne qui a une image plutôt désastreuse d’elle-même, et qui pour réussir à se valoriser, humilie adroitement les autres (ou qui s’invente une vie idyllique qui n’existe pas).
Quand vous discutez avec une personne souffrant de ce syndrome, vous avez souvent l’impression de n’avoir que des défauts. Très souvent, elle ne souligne que vos points négatifs, vos faiblesses sans jamais faire part de ce qui est positif et agréable chez vous.
Dans les cas les plus fréquents, le pervers narcissique se donne une image forte, il se montre toujours sous son meilleur jour auprès des autres, et se fait passer pour meilleur que les autres pour réussir à se donner un peu de consistance.
Dans les cas les moins fréquents (mais qui existent) , c’est quelqu’un qui se victimise, qui joue le “Caliméro” pour faire croire à sa partenaire qu’elle a mal agi. Qui est Caliméro ? “C’est un poussin anthropomorphe charmant mais malchanceux. Le seul poussin noir dans une portée de jaunes, et il porte sur la tête sa coquille d’œuf à moitié brisée.”
Ce sont les mêmes qui vous feront croire qu’ils ont moins de chance que les autres, qui se plaidront sans cesse de leur situation, et qui vous le feront subir (payer) comme si vous en étiez la cause.
Le pervers narcissique prend un énorme plaisir à susciter un sentiment de culpabilité chez sa victime, qui finit par croire qu’elle est responsable du mal-être de l’autre. Leur grande particularité (force) est de se défausser de tous leurs torts.

Et en amour ?
Dans une relation amoureuse, le pervers narcissique adore faire culpabiliser l’autre. Ses besoins passent avant ceux d’autrui. D’ailleurs, généralement, la personne atteinte de ce trouble ne cherche même pas à comprendre si sa conjointe a des besoins ou des envies. Il est le centre du monde.
Dans mon cas, par exemple, j’étais selon lui trop sportive, trop active, trop voyageuse, trop amicale, trop sociable, trop dynamique… j’avais trop de projets alors qu’il aurait fallu que je n’ai qu’un unique centre d’intérêt : lui.
Il ne m’encourageait jamais à pratiquer des activités qui me convenaient, mais il m’attirait vers des choses dans lesquelles il aurait fait partie. La bienveillance n’était pas le mot d’ordre !
Ce qui a fini par créer un amour déséquilibré fondé sur des réflexions acerbes, des mots durs et de la culpabilité. Et de mon côté de la fuite, car j’étouffais. Mais je ne partais pas pour autant.
Cependant pour compenser et donner l’impression qu’un amour fort existe, le pervers narcissique sait se montrer, de temps à autre, extrêmement affectueux et terriblement présent. Encore plus présent que ce que vous aviez potentiellement déjà connu dans le passé. On se laisse entraîner… Et il est alors très difficile d’être objectif sur sa relation.
Il sait aussi montrer à l’autre, et avec insistance, qu’il a besoin de l’autre, ce qui donne envie à la partenaire de poursuivre la relation malgré une énorme incohérence.
Et c’est un cercle vicieux assez difficile à quitter. Car on vit au quotidien dans deux extrêmes émotionnels, on a l’impression d’être animé(e) d’émotions opposées : amour/haine, pulsion/répulsion, joie extrême/tristesse profonde, apaisement/colère, rire/pleurs, en couple/rupture..
Ce qui est certain, c’est que lorsque vous êtes en couple avec ce genre d’individus, il n’y a pas de place pour la routine… Bien au contraire, il y a de l’animation 365 jours de l’année.

Comment s’en rendre compte ?
Dans les débuts d’une relation amoureuse, il est souvent compliqué de percevoir les aspects négatifs ou malsains de la personne sur laquelle on a jeté son dévolu. En général, ce garçon est, au premier abord, séduisant, drôle, sociable, charmeur et doux. C’est d’ailleurs très agréable, surtout dans notre quotidien où l’individualisme prime bien trop souvent.
Mais, bien plus que cela, il s’agit le plus souvent d’un individu profondément amoureux, et qui vous donne TOUT très rapidement : des mots doux, des messages affectueux, des dîners aux chandelles, la présentation de sa famille/de ses amis, des envies de voyages, des projets communs, des passions communes.
Je me suis d’ailleurs rendu compte avec mon ancien copain que nous n’avions, en fait, aucune passion ou ni envies communes. En fait, il s’adaptait à ce que j’étais, de façon à ce que je m’attache encore plus.
Mais le malaise s’installe assez rapidement, après quelques semaines de vie commune. Et là, c’est l’hécatombe.
Vous pouvez vous réveiller un matin, et prendre conscience que votre partenaire est différent de ce qu’il est d’habitude : Il se montre susceptible, très très violent, agressif et incohérent alors que le sujet sur lequel vous étiez en train de débattre n’a pas grande importance. Les sujets sur lesquels vous débattez ensuite ne sont guidés que par la jalousie et la possessivité.
À cause de cela, il n’y a plus aucune place pour la curiosité. Et les conversation passionnantes ou constructives diminuent pour ne laisser place qu’à des disputes constantes.
Comment les reconnaître ? Pourquoi les fuir ?
Si vous tombez sur un profil qui répond à ces critères, posez-vous des questions :
- Une séduction irrésistible
- Un double langage
- De la jalousie
- Un refus systématique de reconnaître ses torts
- Une communication parfois floue
- De la dévalorisation et des critiques (sans en avoir l’air)
- La création de conflits
Tout d’abord, pour ne pas tomber dans les mailles de ces personnages, il faut avant toute chose, bien se connaître soi-même, de façon à ne pas se laisser influencer par les propos parfois médisants et malveillants de l’autre. Mais ce n’est pas si facile, car ils sont très doués pour instaurer le doute.
Il faut également savoir se fixer des limites avec l’autre, et ne pas accepter qu’elles soient franchies.
Il faut aussi savoir que le pervers narcissique est souvent très capricieux, il n’a pas d’affect propre et exagère toutes ses émotions. On pourrait lui attribuer l’Oscar du meilleur rôle…
Il est adulte, mais il est très immature et même si, dans les débuts il ne montre que le meilleur de lui-même, il ne faut rien attendre de lui car il est rarement très fiable.
Dans les débuts de votre relation, si vous détectez rapidement quelqu’un de très présent mais de très excessif à la fois : fuyez !!
Le manipulateur narcissique vous dérobe énormément d’énergie ! En sa présence, vous êtes plus fatiguée, voire épuisée, et vous êtes surtout malheureuse.
Une fois qu’il a laissé place à tous ses démons après la période de séduction, il redoublera de nombreuses manipulations afin de vous garder dans les mailles de son filet.
Une fois séparée d’un pervers narcissique
Une fois que vous trouverez le courage de partir, ou qu’il trouvera une nouvelle copine (amen), essayez de vous redonner de la force et de l’amour en :
- Vous entourant de personnes bienveillantes (et en les écoutant)
- Ayant de la gratitude envers les bonnes actions que vous menez au quotidien
- Vous méfiant davantage des hommes que vous laissez entrer dans votre vie
- Vous écoutant : corps et esprit confondus (vous êtes votre meilleure amie)
À très bientôt !
Charlotte Vallet – coach spécialisée en émancipation féminine

