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  • TOP 10 DES LIVRES DE DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

    TOP 10 DES LIVRES DE DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

    Cette période de confinement nous laisse un peu plus de temps que d’habitude pour nos passes-temps. Vous appréciez la lecture ? Alors pourquoi ne pas lire des livres qui vous feront du bien ? Voici mon Top 10 des livres de développement personnel !!

    1) “Le pouvoir du moment présent” – Eckhart Tolle

    Dans ce livre vous découvrirez le pouvoir du moment présent, et surtout comment le vivre pleinement vous permettra d’être enfin totalement et durablement heureux !!
    Vous apprendrez aussi à :

    • Utiliser votre mental et à vous en libérer
    • Trouver des clés pour vivre dans le présent
    • Ne plus souffrir inutilement
    • Améliorer vos relations avec les autres
    • Lâcher prise.

    À 29 ans, Eckhart Tolle fait une expérience si intense qu’elle change radicalement le cours de sa vie et lui permet de sortir d’une longue dépression : c’est le début d’un cheminement intérieur qui l’amène à devenir guide spirituel. Dans Le pouvoir du moment présent, il raconte son vécu et il tente d’aider ce dernier à se débarrasser des pensées encombrantes, à se libérer de son mental et à être heureux.

    2) “La semaine de 4 heures” – Timothy Ferriss

    Écrivain et entrepreneur américain, Timothy Ferriss est né le 20 juillet 1977 à East Hampton, New York. En 2007, il publie son premier best-seller, “La Semaine de 4 heures”, qui prône le concept d’ignorance sélective comme méthode de développement personnel.
    Dans ce livre il démontre que le travail n’est pas un but en soi, mais un moyen de gagner de l’argent. Et s’il permet parfois de se réaliser, la plupart du temps, il est abrutissant et ennuyeux. Réduire drastiquement le temps passé au travail est donc essentiel : vous vous réapproprierez votre liberté et agirez selon votre désir.

    Vous apprendrez aussi comment :

    Échapper à la routine métro-boulot-dodo

    Recruter une armée d’assistants dévoués

    Avoir du temps libre à ne plus savoir qu’en faire

    Réaliser vos rêves sans attendre la retraite

    Vivre comme un nomade des temps modernes

    3) “L’art subtile de s’en foutre” – Mark Manson

    “L’art subtil de s’en foutre : Un guide à contre-courant pour être soi-même” : Mark Manson nous propose de sortir du discours cliché du développement personnel qui consiste à nous pousser à toujours être le “meilleur” ou le “plus”, en pratiquant l’art subtil de s’en foutre, autrement dit en arrêtant de focaliser sur des choses qui ne sont pas essentielles dans notre vie.

    Vous apprendrez comment :

    Être plus indulgent avec vous-même

    Se détacher du regard de l’autre

    Clarifier nos choix de vie et faire le tri entre ce à quoi nous choisissons d’accorder de l’importance ou pas.

    4) “L’Alchimiste” – Paolo Coelho

    « Santiago, un jeune berger andalou, part à la recherche d’un trésor enfoui au pied des Pyramides.
    Lorsqu’il rencontre l’Alchimiste dans le désert, celui-ci lui apprend à écouter son cœur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve.
    Merveilleux conte philosophique destiné à l’enfant qui sommeille en chaque être, ce livre a déjà marqué une génération de lecteurs. »

    Ici l’auteur nous invite à retrouver l’enfant qui est en nous, et découvrir notre « légende personnelle » pour se recentrer avec qui nous sommes vraiment.

    5) “Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent”- Stéphane Covey

    Stephen R. Covey est vice-président de Franklin Covey Co. et enseigne les méthodes de Vie centrée sur les principes et le Leadership centré sur les principes. Il est également le fondateur et l’ancien directeur général du Covey Leadership Center. Il a écrit de nombreux ouvrages. Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent a été un best-seller durant de nombreuses
    Il nous présente dans ce livre les habitudes à prendre pour nous mener au succès :

    1- Ils prennent des initiatives. ‘Soyez proactifs.’
    2- Ils se concentrent sur des objectifs. ‘Sachez dès le départ où vous voulez aller.’
    3- Ils fixent des priorités. ‘Donnez la priorité aux priorités.’
    4- Ils ne gagnent que quand les autres gagnent. ‘Pensez gagnant/gagnant.’
    5- Ils communiquent. ‘Cherchez d’abord à comprendre, ensuite à être compris.’
    6- Ils coopèrent. ‘Profitez de la synergie.’

    6) “La huitième habitude” – Stéphane Covey

    Suite de “Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent”. Montre que le challenge crucial de tout individu, aujourd’hui, est de trouver sa place dans toute organisation et de permettre à ceux qui l’entourent (dans la sphère professionnelle, familiale ou amicale) de trouver la leur..
    Grâce au livre « la 8 habitude » Stephen Covey, vous allez découvrir les clés pour trouver votre « voix»
    La 8e habitude vous apportera les outils pour vous épanouir: comprendre votre vraie nature, l’exprimer au travail et dans votre vie personnelle, et inciter les autres à faire de même.

    7) “L’intelligence émotionnelle” – Daniel Goldman

    ” Les émotions sont indispensables à la pensée, tant pour prendre des décisions sages, que tout simplement pour réfléchir de façon plus claire.”
    Cet ouvrage de Daniel Goleman a sensibilisé des millions de lecteurs au concept d’intelligence émotionnelle, qu’il définit lui-même comme étant la somme des compétences mentales et des traits de personnalité qui contribueraient à 80 % de la réussite dans notre vie. Les aptitudes telles que la connaissance de soi et l’auto-motivation sont inculquées (ou détruites) durant l’enfance, mais Goleman soutient que ces compétences peuvent encore être acquises et mises en pratique à l’âge adulte.

    Pourquoi certaines personnes intelligentes échouent dans la vie, alors que d’autres, au QI plus modeste, réussissent mieux ? Les réponses résident dans un ensemble d’aptitudes désignées par le therme « intelligence émotionnelle »

    8) “Comme par magie, vivre sa créativité sans la craindre”, Elizabeth Gilbert

    Dans ce livre , l’auteure nous encourage à aller à la recherche de notre inspiration.
    Elle nous montre comment réaliser ce que nous aimons le plus et comment tenir tête à ce qui nous fait le plus peur. Que nous souhaitions écrire un livre, relever de nouveaux défis professionnels, poursuivre un rêve trop longtemps mis de côté ou simplement insuffler un peu plus de passion dans notre quotidien, Comme par magie nous ouvre les portes d’un monde de bonheur.

    9) “Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une”, Raphaëlle Giordano

    Ce livre me semble particulièrement intéressant au vue de la période.

    « Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l’impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu’elle veut, c’est retrouver le chemin de la joie et de l’épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l’y aider, elle n’hésite pas longtemps : elle fonce. À travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, elle va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves…»

    Au travers de l’histoire de Camille, apprenez vous-même à reprendre contrôle de votre vie, et finalement réaliser vos rêves !!

    10) “La philosophie expliquée à ma fille” – Roger Pol

    Dans un registre un peu différent, pourquoi ne pas introduire la philo à vos ados ?
    Dans ce livre l’auteur au travers d’une conversation entre un père, et sa fille explique et pose les bases de la philosophie de manière simple et éducative.
    Philosophie ? Un mot qui fait souvent peur. On imagine des questions compliquées, des livres dont on ne comprend même pas le titre, un vocabulaire énigmatique. Ce ne serait pas une activité pour tout le monde. On se trompe, en croyant cela car tout le monde s’interroge sur le sens de la vie, sur la mort, la justice, la liberté…
    Ici, l’auteur nous prouve que la philosophie n’est donc pas un casse-tête, mais une activité qu’on peut pratiquer comme la musique ou le sport : en débutant, en amateur ou en professionnel. L’essentiel est de bien commencer… Et pour cela ce livre est juste parfait, et cela même si vous n’êtes plus un ado.

    De mon côté, je suis Charlotte Vallet, hypnothérapeute sur Paris. Je vous accueille les mardis, jeudis et vendredis dans mon cabinet du 2 bis villa Flore 75016 Paris.

    Pour toutes prises de rendez-vous : https://www.doctolib.fr/hypnotherapeute/paris/charlotte-vallet ou vous pouvez me trouver sur Instagram sous le nom @charlotte_vallet_

    Je vous offre un premier appel téléphonique pour échanger sur vos besoins. En cette période de confinement, je propose des échanges par Skype.

  • Le confinement ou LE GRAND NOUVEAU DÉPART !!

    Le confinement ou LE GRAND NOUVEAU DÉPART !!

    Et, si, je vous disais que c’est le début d’un nouveau départ.
    Le début d’une nouvelle ère… un repli sur soi et une prise de conscience générale qui va faire du bien.

    Nous sommes plusieurs à avoir été interpelés par la longue durée du confinement imposée , un peu comme si la vie s’arrêtait durant un moment ou que les rues qui nous entourent deviendraient sou peu les rues d’une ville fantôme.
    Un peu comme si dorénavant nous n’existons plus et que nous allons nous éteindre sur une courte période.
    C’est ce qui prouve à quel point nous sommes bien plus dans le « faire » que dans « l’être » au quotidien.
    Sauf que Socrate disait si bien « connais toi toi même »C’est alors le moment pour vraiment écouter notre corps, nos émotions et ce qu’ils nous demandent.
    Et c’est sans doute de ce confinement qu’ils ont besoin. Et cela depuis bien trop longtemps !

    Pourquoi ? Vous voulez savoir pourquoi ?

    1) Apprendre finalement à s’écouter

    Ça fait des mois et des mois qu’on se promet d’écouter notre corps et notre esprit mais qu’on ne le fait pas. Des mois qu’on se persuade que nous avons besoin de repos mais que nous dormons seulement 4h à 6h max pas nuit. Alors, en cette période on écoute son corps et ses besoins. Pour ça rien de plus simple que suivre son horloge corporelle. Vous vous sentez HS des 20H ? alors allez vous coucher !! On enlève son réveil, et on privilégie le naturel : si on se réveille en forme dès 7h alors on se lève , si au contraire on se lève à 11h c’est bien aussi. Si vous vous réveillez tard, ou si vous avez sommeil assez tôt, c’est sûrement le signe d’une fatigue de fond. Alors on profite de cette période de calme pour apprendre à écouter les signes que notre corps nous donne, et on se promet de ne plus jamais les ignorer.

    2) Découvrir, ou redécouvrir son partenaire

    En cette période de confinement, vous vous rendrez sûrement compte qu’il y a encore pleins de choses que vous ne savez pas sur votre partenaire. Ne serait-il pas le moment parfait, pour redécouvrir son/sa chérie ? Au fil du temps, les gens évoluent, les besoins et les envies d’hier ne sont plus forcément ceux d’aujourd’hui. Alors quels sont ses rêves, et ses projets pour demain ? De quoi il ou elle a besoin dans sa vie aujourd’hui. Il est temps de donner une bouffée d’air frais nécessaire à votre relation. De plus, pour les jeunes couples ou ceux qui n’ont pas l’habitude de vivre ensemble, cela vous permettra de voir tous les aspects de la personnalité de votre compagnon.
    Dans tous les cas, cette situation n’en sera que bénéfique pour vous : ou votre couple se renforcera, ou, alors cela vous permettra de réaliser que vous n’êtes plus épanouie dans cette relation, et vous pourrez donc prendre un nouveau départ, peut-être plus sain pour vous-même.

    3) Envisager de nouveaux horizons

    Ça fait des mois qu’on souhaite quitter son travail, mais qu’on ne le fait pas car nous avons peur de la suite ? Si il y a bien UNE chose que nous devons retenir de toute cette situation, c’est que dans la vie rien n’est prévisible, rien n’est écrit , et rien ne se contrôle Comme vous pouvez le voir en ce moment , dans la vie on est prévoit rien. En l’occurrence , la seule chose qu’on peut contrôler c’est nos envies les plus chères. Laissons nos peurs inutiles de côté , à fin de pouvoir se réaliser. Vous allez vite prendre conscience de si votre travail vous manque ou pas. Dans le cas où vous ne vous sentiriez plus en phase avec celui-ci, il est peut-être temps de penser à une reconversion professionnelle.

    4) Printemps, saison du foie, on le nettoie.

    D’ici quelques jours ce sera le printemps. Les arbres retrouvent leurs feuilles, les animaux sortent de leurs cachettes, les fleurs poussent, bref la nature s’éveille !! Le printemps,c’est la saison du renouveau, et un mouvement similaire s’opère dans notre corps , et ceci a un impact particulièrement sur notre foie. Voilà pourquoi, il faut effectuer un grand nettoyage.
    Sauf qu’avec nos vies à 100 à l’heure , on a vraiment d’autres priorités.
    Et pourtant entre nos excès du week-end, les sandwichs sur le pouce à midi , et la fatigue chronique… il en aurait bien besoin. Pendant cette période on fait une cure de détox grâce à des plantes : pissenlit, artichaut, radis noir, romarin, que ce soit dans vos plats, ou en infusion on les consomme à l’excès pendant quelques jours. Bien évidemment pendant cette cure on s’interdit tout genre d’excès, on peut aussi penser à de courtes périodes de jeûne ( toujours après avoir consulté son médecin). Pour désintoxiquer votre foie quotidiennement, et même votre corps en règle générale, je vous recommande de mélanger le jus d’un citron avec de l’eau chaude, et en boire un grand verre tous les matins à jeûn.

    5) Et puis pour toutes les autres cures jamais tenues.

    Puisque c’est une période de renouveau, on change nos mauvaises habitudes !!
    C’est finalement le moment pour débuter des programmes et des vrais, et surtout les finir !!
    Que ce soit : 45 jours pour développer des abdos en béton
    45 jours pour s’aimer
    45 jours pour prendre son complément pour la peau
    45 jours de vitamines et de fruits et légumes

    Chacun son programme, chacun ses objectifs. Même si les début peuvent être difficiles, faites-vous confiance et vous verrez les résultats d’ici peu. Vous vous rendrez compte qu’il n’y a pas de meilleure satisfaction, qu’aller au bout des choses.

    6) Mettre de l’ordre dans nos comptes.


    Tu ne sais plus où tu en es dans tes comptes car tu es dépassé par le temps et le quotidien.
    C’est donc le moment pour t’occuper de tout cela au calme. Comme on l’a dit précédemment, cette période nous montre que rien n’est prévisible , alors on en profite pour faire un point sur notre situation financière, et , on essaie de mieux s’organiser. En cherchant un peu vous vous rendre compte qu’il y a énormément d’applications pour vous aidez à gérer votre budget : Bankin’, Linxo, Money board, et j’en passe…

    7) Ne pas oublier de dire aux gens qu’on les aime.

    Et si, en cette période de confinement on se promettait de ne plus oublier d’exprimer notre amour à nos proches.
    Alors, on envoie un message par jour à une personne qu’on aime, on prend des nouvelles des amis qu’on a négligés, et on recontacte une personne avec qui on a coupé court et qu’on regrette.

    8) On fait du trie dans nos vies, et dans nos amis.

    Puisqu’on fait du ménage, faisons aussi du tri dans nos cercles d’amis. Il y en a marre des personnes égoïstes, égocentriques… Marre des personnes qui ont besoin de rabaisser les autres pour se sentir existé, marre des personnes fermées d’esprit. Toutes ces relations toxiques ne mènent à rien, si ce n’est à nous faire perdre du temps, et de l’énergie. Après une bonne discussion avec les concerner, on prend son portable, on ouvre Facebook, Instagram et on supprime toutes les personnes qui sont malsaines pour nos vies. Je vous entends déjà mais c’est ridicule de supprimer les personnes des réseaux sociaux, ça fait très enfantin… Absolument pas, c’est symbolique : je te supprime de ma vie « virtuelle», je te supprime de ma vie réelle. Il est parfois dur d’ouvrir les yeux sur les gens, mais vous ne vous sentirez que mieux une fois débarrasser des relations toxiques.

    9) Le moment pour enfin respirer car on ne sait pas le faire.

    Comment ça apprendre à respirer ? Et, oui !! Tout comme toi j’ai été surprise de l’apprendre, la plupart d’entre nous ne savent pas respirer. Sur le moment, on se sent bête pas vrai ? Même la chose la plus basique, on ne sait pas le faire : TRAGÉDIE ! Mais non, pas de panique vous êtes loin d’être le seul croyez-moi. En plus il existe une super application appelée « RespirRelax », qui t’apprend à respirer correctement. Alors, pendant ces 45 jours on apprend enfin à respirer.

    10) Le moment pour regarder les détails de son quotidien.

    On est souvent trop durs avec nous-mêmes, et on ne voit souvent pas les choses sur lesquelles on n’a déjà fait un énorme pas dans la vie. À partir d’aujourd’hui, on prend le temps pour savourer nos petites victoires. Car ne l’oublier pas dans 99% on ne tire pas le gros lot dès le départ, c’est nos petits accomplissements , et progrès qui finissent par nous y mener.

    De mon côté, je suis Charlotte Vallet, hypnothérapeute sur Paris. Je vous accueille les mardis, jeudis et vendredis dans mon cabinet du 2 bis villa Flore 75016 Paris.

    Pour toutes prises de rendez-vous : https://www.doctolib.fr/hypnotherapeute/paris/charlotte-vallet

  • 30 ans et pas d’enfant… ?

    30 ans et pas d’enfant… ?

    Comment ça ? Vous avez 30 ans et vous n’avez pas d’enfant ? La plupart de vos copines en sont déjà au deuxième…Eh bien non ! Vous n’en avez pas. Et c’est votre choix.

    Les raisons peuvent être très différentes d’une femme à l’autre, mais une fois de plus, la société dans laquelle nous évoluons, nous laisse à penser que ne pas avoir d’enfant à 30 ans, ce n’est pas très « normal »…

    Pourtant, aujourd’hui, de plus en plus de femmes ayant la trentaine passée n’ont pas d’enfant voire n’en désire pas. Les grossesses tardives sont de plus en plus répandues et le nombre de naissances en baisse. Il ne fait d’ailleurs que baisser depuis 2015.

    Une question se pose alors : pouvons-nous vraiment parler de « normalité » ? En effet, la place des femmes dans la société et au travail ayant tellement changé ces dernières années n’est-ce pas tout simplement logique qu’il y ait une répercussion sur le taux de natalité, sur l’âge auquel elles tombent enceintes, mais aussi sur l’envie d’être mère tout simplement ?

    Pourtant, il semble encore très ancré (c’est même sûr) qu’il est dans la nature des choses d’avoir des enfants, et si possible avant 30 ans. Et encore plus, qu’il est normal d’avoir envie d’avoir un enfant. Serait-ce donc une obligation ? Voyons déjà ce qu’il en est en termes d’âge…

     

    Où en est-on sur l’âge moyen d’une première grossesse ?

     En 2015, l’âge moyen était de 28,5 ans (source INSEE). En 2017… devinez ?

    30,6 ans. Eh oui !

    Bien sûr, c’est une moyenne, et cela ne veut pas dire grand-chose. Si ce n’est tout de même que le constat est sans appel : les Françaises ont des enfants de plus en plus tardivement.

    L’institut National des études démographiques (INED) a publié, le 23 janvier 2019, une étude sur les maternités tardives. Le constat : de plus en plus de femmes font leur premier enfant la quarantaine passée. En 1984 ces grossesses représentaient seulement 0,5% contre 2 à 4,7% en 2014. On peut noter aussi une hausse de la natalité chez les femmes de plus de 50 ans. Elles étaient 287 en 2002 contre 1293 en 2016.

    Les principales causes de ce décalage dans le temps sont multiples selon l’étude :

    • Le fait que de plus en plus de femmes font des études supérieures longues
    • La difficulté d’entrer sur le marché du travail
    • Les postes à responsabilité qui se multiplient et qui laissent moins de temps
    • Les recruteurs qui ne souhaitent pas embaucher une femme de 25 ans sachant qu’elle va « tomber » enceinte.
    • L’hétérogénéité des parcours sentimentaux
    • La procréation médicalement assistée (PMA)
    • La généralisation de la contraception
    • Le recours de plus en plus fréquent à l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG)
    • Etc.

    Des changements de mentalité assumés

     Hormis ces phénomènes, de nombreuses femmes assument également le fait de ne pas encore avoir d’enfant, et de ne pas en vouloir.

    La procréation n’est-elle pas liée à l’envie ou non d’avoir un enfant ? N’est-il pas mieux d’attendre lorsque l’on n’a pas l’envie d’en avoir un tout de suite même si nous avons passé la trentaine ? Des femmes témoignent :

    « Avoir un enfant pour se faire plaisir, et ne pas trouver le temps de s’en occuper comme il faudrait, est-ce une décision généreuse ? On m’a parfois prédit que je finirais seule, sans personne pour veiller sur moi lorsque je serai vieille. Je trouve bizarre de vouloir procréer pour combler sa peur du vide. Suis-je pour autant égoïste ? », « j’en ai marre de me justifier », « notre génération veut s’épanouir par elle-même avant tout, tout simplement. »

     « Si tu as la trentaine, que tu es une femme et que tu ne veux pas d’enfant, soit tu es douteuse soit tu vas “forcément changer d’avis”. Comme si la finalité de toute existence était de vouloir, que dis-je, de devoir procréer. Mais je ne vais pas faire d’enfants pour me tenir compagnie quand j’aurai 70 ans. », « Quand LA question a commencé à m’être posée, j’ai senti le piège se refermer. J’allais sur mes 30 ans, j’étais en couple depuis plus de trois ans, et j’avais sans arrêt le droit à : « C’est pour quand le bébé ? » »

    Pour résumer, on vous fait véritablement culpabiliser… et pourtant…

     Même si l’on n’y pense pas tous les jours, le fait de ne pas avoir d’enfant à 30 ans peut devenir peu à peu une source de stress… une charge mentale supplémentaire.

    Pourtant, si l’envie n’est pas là, il n’y a aucune raison de culpabiliser ! Et surtout de se sentir “obligée” !

    Pour vous déculpabiliser, voici quelques bonnes raisons de ne pas se forcer à avoir un enfant lorsque l’on n’est pas prête :

    • Vous devez tout de même avoir un travail stable et un salaire qui vous permettent d’accueillir l’enfant dans de bonnes conditions financières.
    • Vous devez prendre le temps de profiter à deux. Et bien sûr, de faire cet enfant avec un père que vous aimez et respectez.

    Mais surtout…

    L’enfant doit être voulu et attendu ! La fibre maternelle n’arrive pas forcément au même moment pour toutes les femmes.  Certaines ne l’ont même jamais.

    Pourtant, on peut voir des femmes, qui « casent » la conception d’un enfant en fonction de leur carrière professionnelle. Elle décide de le concevoir avant leur entrée dans le monde du travail. L’enfant est conçu pour ne pas être un obstacle à l’évolution professionnelle (la faute (en partie) aux mentalités des recruteurs). Résultat, l’enfant n’est pas réellement désiré… avec toutes les conséquences que cela peut avoir, et pour la mère (babyblues, dépression) et pour l’enfant qui, dès sa naissance, peut se sentir rejeté.

    Et puis, il y a celles qui refusent d’avoir un enfant tout simplement parce qu’elles ont pris conscience qu’élever correctement un enfant passe par des sacrifices qu’elles ne sont pas en mesure d’assumer. Et ça c’est plutôt noble.

    Puis, il y a celles qui ont peur de l’avenir, et qui se demandent s’il est raisonnable de faire un enfant dans le monde dans lequel nous vivons et vers lequel nous allons…

    Bref, comme pour beaucoup de choses dans la vie, peu importe la raison. Ce qu’il faut avant tout, c’est être en accord avec soi-même et ne pas se calquer sur « les autres ». La maternité n’est pas quelque chose que l’on peut prendre à la légère. De plus en plus de femmes commencent à refuser cette idée d’enfanter à tout prix. Et là encore, c’est plutôt une très bonne chose.

    Attention cependant aux risques des grossesses tardives

    Si les femmes primipares sont de plus en plus nombreuses à la trentaine voire à la quarantaine passée, certains risques existent :

    • Fausses couches
    • Malformation du fœtus
    • Trisomie 21

    Mais, là encore, pas de panique Mesdames ! À 30 ou 35 ans tous ces risques sont bien moindres qu’à 40 ou 45. De plus, les progrès de la médecine et les suivis médicaux renforcés nous permettent d’envisager des grossesses « tardives » sans souci.

    Alors ?

    Pas d’enfant à 30 ans ?

    Déculpabilisez… Avoir un enfant n’est pas une obligation !

    Bien au contraire…

    Vivez avant tout ce que vous désirez et non pas ce que « les autres » attendent de vous.

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

  • La charge mentale : le syndrome de la femme épuisée 

    La charge mentale : le syndrome de la femme épuisée 

    À peine réveillée, votre esprit est déjà en suractivité et passe en revue tout ce que vous avez à faire dans la journée ? Penser à aller chercher les enfants au sport, prévoir les courses pour le dîner (et pour celui de demain où vous avez invité quelques amis). Passer au pressing chercher les chemises de votre conjoint, aller à la pharmacie pour prendre le sirop pour Antoine, téléphoner au vétérinaire pour le vaccin de minou, envoyer le paiement de vos impôts, etc. etc. etc. etc. etc.

    Ah j’oubliais. Et bien sûr, aller travailler !

    Vivement le week-end durant lequel vous pourrez prendre le temps de faire les machines à laver, repasser, le ménage et vous occuper un peu plus des devoirs de vos enfants !

    Et votre conjoint ? Il fait quoi ? Beh… il travaille !?! Mais sûrement plus, plus tard, plus loin ? Voilà ce que nous entendons systématiquement.

    Notre société a beau évoluer dans le sens de l’égalité homme-femme, la bonne tenue d’un foyer reste, dans nos mentalités, même au 21e siècle, l’affaire des femmes. Et dans une société qui évolue en mode accéléré, il est donc normal que les femmes finissent par s’épuiser… Pourtant, on parle de plus en plus du partage des tâches…

     

    Le partage des tâches… où en est-on vraiment ?

    Il faut reconnaître que de plus en plus d’hommes participent à la vie quotidienne. Pourtant les femmes demeurent encore les impliquées dans la tenue du foyer.

    Les femmes seraient-elles donc conditionnées pour se sentir obligées d’être de parfaites épouses, mères et d’irréprochables maîtresses de maison ? Oui, c’est une réalité. Il semble d’ailleurs que même dans un couple où le partage des tâches est avéré, l’épouse reste la plus inquiète des deux dans la bonne gestion des actes de la vie quotidienne.

    Mais avant tout, le partage des tâches est-il aujourd’hui une réalité ?

    Des études menées en 1985 révélaient que les femmes en France étaient chargées de 69% des tâches ménagères du foyer, et à 80% de l’éducation des enfants. 25 ans plus tard, les mêmes études démontrent un net progrès sur le plan parental (71%) mais une très infime progression sur le plan des tâches ménagères (64%).

    Il reste donc du chemin à faire pour atteindre un parfait 50/50. Les hommes ont beau s’efforcer de faire la part qui leur revient, les femmes restent sujettes à ce qu’on appelle aujourd’hui la charge mentale. Mais qu’est-ce que la charge mentale ?

    Qu’est-ce que la “charge mentale” ?

    C’est une théorie développée par une chercheuse canadienne, Nicole Brais. La compagne, se met plus de pression que son conjoint dans le bon ordonnancement du foyer. Elle doit « penser à tout ». Même lorsque monsieur fait, madame se sent obliger de superviser, de vérifier la bonne exécution des tâches. Celles du conjoint, des enfants, mais aussi de la femme de ménage alors que les services de celle-ci ont été demandés pour éviter le problème.

    Cette charge est d’autant plus stressante de nos jours que les femmes ont désormais un emploi. Au stress du travail s’ajoute donc celui de la maison, ce qui alimente un épuisement mental très élevé. Nicole Brais, la chercheuse canadienne, insiste beaucoup sur une petite phrase malheureuse qui survient lors d’une situation que connaissent beaucoup de couples.

    Madame, au four et au moulin, oublie le fer sur la table à repasser ou le lait sur le feu. Monsieur croit alors venir la consoler en lui adressant un malheureux « Pourquoi tu ne me demandes pas de t’aider ? ».

    La phrase qui fait souvent exploser une femme. En quelques mots, le conjoint admet considérer que c’est la femme qui est la responsable des tâches ménagères. Consciemment ou non, les hommes n’interviennent pas tant que les femmes ne leur auront pas spécifiquement assigné à une mission.

    Ainsi dans chaque foyer, il y a un membre victime de charge mentale, et c’est quasiment toujours la femme. Celle-ci prend donc le leadership du foyer sur les tâches ménagères, les courses, l’éducation des enfants tout en assumant un métier exigeant et en essayant même de se dégager du temps pour une vie sociale.

    Comment en finir avec la charge mentale ?

    Ne pas trop se réjouir d’être une bonne ménagère !

    Il faut d’abord faire admettre aux hommes qu’ils ont un rôle à jouer. Mais il faut également que les femmes comprennent que leur attitude peut engendrer ces comportements inégaux. Souvent, l’investissement remarquable des femmes reçoit l’approbation passive des hommes. Beaucoup de femmes semblent alors s’épanouir dans ce rôle ! Mais jusqu’à quand ? Jusqu’à… l’épuisement…

    Ne pas être systématiquement reconnaissante

    Lorsqu’un homme prend l’initiative de faire la vaisselle (par exemple), la femme approuve souvent la démarche et adresse un remerciement qui confirmerait le caractère « exceptionnel » de la situation. Alors qu’elle devrait faire comme si de rien n’était, ne pas habituer son conjoint à des remerciements à chaque effort réalisé. C’est normal !

    En finir avec le besoin de tout contrôler et le besoin que tout soit parfait

    Il y a aussi le syndrome de « l’inspectrice des travaux finis », ce moment (que l’on a évoqué plus haut) ou la femme vérifie si le travail de son conjoint a été bien fait. Un irrépressible besoin de contrôler qui, finalement, déresponsabilise celui qui l’a fait. C’est encore pire quand on reproche systématiquement à son conjoint qu’il s’est encore trompé de marque ou de produit quand il revient des courses, ou que décidément il n’est pas doué pour telle ou telle tâche. Avec au bout du compte l’expression qu’il faut pourtant éviter à tout prix “Laisse, je vais faire…”.

    Un amas de clichés ? Certes, le trait de mes exemples est quelque peu grossi, mais ce sont des situations que vivent réellement, avec plus de nuances, de nombreux couples. La solution est souvent d’inviter le conjoint à faire sa part. Non pas en lui assignant des tâches d’autorité, mais en lui laissant implicitement l’espace des tâches à réaliser. Laisser traîner des choses. Le laisser s’en occuper et, surtout accepter qu’il s’en occupe à sa façon. Une démarche qui ne se fera pas du jour au lendemain, et qui peut même générer quelques tensions. Mais on sait que les choses ne peuvent que s’aplanir et s’améliorer dans le dialogue et le respect mutuel.

    Casser les clichés et changer notre attitude

    Il est donc important de briser la figure un peu vieillotte de la maîtresse de maison. Casser le cliché selon lequel monsieur rentre à la maison pour se reposer, après une longue journée de travail. Aujourd’hui un homme n’est plus le seul à assurer les revenus du foyer. L’épouse du XXIe siècle à un job, il arrive même qu’elle soit mieux payée que son conjoint, qu’elle exerce un métier beaucoup plus exigeant ! L’époque n’exige plus qu’elle soit la wonder-woman du foyer.

    Plus facile à écrire qu’à faire. Nous sommes tous (toutes) un peu conditionné(e)s par l’image que donnaient nos parents, cette espèce d’harmonie du couple qui semblait émaner de la maman « multitâches » et du papa moins concerné. Une harmonie pourtant fort trompeuse… car on en voit aujourd’hui les dégâts… Mais c’est à nous désormais de changer les choses et nos propres comportements !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris