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Étiquette : blessure
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Et si nous nous libérions de nos attentes ?
En ce début d’année 2019, j’ai envie d’évoquer avec vous, un sujet qui me tient à cœur. Il s’agit de l’attente. Pas n’importe laquelle, l’attente qui nous rend dépendant, qui nous torture l’esprit, et qui par là même occasion nous fait le plus souvent souffrir.
Car en effet, comme nous allons le voir, il y a différents types d’attente. Certaines sont plutôt saines, et peuvent même être source de joie, mais d’autres sont carrément nocives et engendrent une véritable souffrance. Surtout celles que nous éprouvons envers les autres, et parfois même celles que nous éprouvons envers nous-même. Mais étonnement, les attentes que nous éprouvons envers les autres sont bien plus importantes que celles que nous avons envers nous-même.
Et pourtant, attendre des autres, si nous y réfléchissons… c’est mettre notre bonheur entre leurs mains. Comme s’il en dépendait. Quelque part, c’est donc ne pas maîtriser sa vie.
Et bien sûr, si nos attentes ne sont pas satisfaites, nous en souffrons, et parfois de façon cruelle, surtout dans le domaine amoureux, par exemple. Et plus nous sommes sensibles, plus c’est difficile.
Alors comment faire pour se libérer de ce fardeau ? Quelles sont les conséquences de tant attendre des autres ? Ne devons-nous pas être maître de notre vie ? Et à cette dernière question, la réponse est : oui, en tout cas pour ma part. Car, même si je suis encore jeune, j’ai appris qu’il était indispensable de faire en sorte de vivre pour soi, ou tout au moins d’essayer d’écouter la petite voix qui est nous, et qui nous guide vers ce que nous voulons vraiment. C’est en tout cas, à mon humble avis, le chemin du bonheur.
Les différents types d’attentes et ce qu’ils engendrent
Ce n’est pas si facile de définir l’attente. Pour simplifier, on pourrait dire que l’attente est « un état dans lequel on est » en espérant que quelque chose arrive ou que quelqu’un fasse quelque chose. C’est aussi « compter » sur quelqu’un ou sur quelque chose pour satisfaire nos attentes. Et pensez-y : on ne vit qu’avec des attentes. Essayons de distinguer les attentes et leurs effets.

Attendre que quelque chose arrive ou que quelqu’un fasse quelque chose
Dans ce premier cas, il s’agit d’attendre quelque chose qui est plus ou moins prévu. Et l’attente peut parfois être agréable. En effet, par exemple, moi qui adore faire des treks, dès lors que j’ai décidé d’en faire un, je brûle d’impatience que la date de départ arrive. Et dans ce cas, l’attente est, disons-le, plutôt excitante. C’est comme quand nous étions enfants et que nous attendions le Père Noël ! Ces attentes sont plutôt positives car lorsque la chose attendue arrive, nous éprouvons une véritable joie. C’est alors une source de bonheur. Ne dit-on pas : « plus on attend, meilleur c’est ? »
En fait, dans ce cas, c’est plus une question de patience, que de résultats. On connaît le résultat et on se contente de l’attendre.
Mais alors, pourquoi l’attente n’est-elle pas toujours source de joie ? Parce que dans le type d’attente précédent, comme je vous l’ai dit, on connaît le résultat : la notion d’incertitude est très faible. On ne doute pas ou alors très peu. On est quasiment certain que l’évènement se produira. Mais dès lors que l’incertitude devient importante, le doute grandit, la peur augmente, et on finit par souffrir. C’est souvent ce qu’il se passe dans le deuxième cas.
Compter sur quelqu’un ou sur quelque chose pour satisfaire nos attentes
Et en effet, dans ce deuxième cas, quand l’attente ne dépend pas de nous, et quand on « compte » sur quelqu’un pour satisfaire notre propre attente, ou que l’on attend que les choses viennent des autres ou nous tombent du ciel, là, l’attente est en fait une véritable source de stress. On vit dans le doute, dans l’incertitude. En fait, on veut que quelque chose arrive mais ça ne dépend pas de nous. Dans le travail, souvent, on se fixe des objectifs très élevés, mais malheureusement, et même si on est très consciencieux, ce n’est pas évident de les atteindre… On vit alors dans le stress, l’angoisse, la peur… Ce qui peut aussi engendrer une perte de confiance en soi !
Ou alors, dans sa vie sentimentale, on espère toujours quelque chose de la part de son amoureux. Qu’il dise ceci, qu’il fasse cela… Et, là c’est encore pire, si l’autre ne réagit pas exactement comme on le souhaite, on éprouve alors de la déception, de la tristesse, car nous ressentons de la frustration.
Et des exemples comme cela, il y en a des centaines, et dans tous les domaines de notre vie.
Sommes-nous tous égaux face à l’attente ?
Non, sûrement pas ! En général les gens qui sont dans l’attente et qui en souffrent le plus, sont des personnes qui veulent tout contrôler, qui sont dans la maîtrise. Ils ont aussi le souci de la perfection. Ils pensent qu’en agissant sur les choses, ils vont les modifier.
Et plus ils auront agi, plus ils attendront que le résultat corresponde à ce qu’ils voulaient. Et moins le résultat sera là, plus ils souffriront.
En fait, quand on est trop dans le contrôle, c’est que l’on manque d’estime de soi, et de confiance en soi. On recherche alors à « prouver que ».
Aussi, nous ne sommes pas égaux face à l’attente. Plus notre estime de nous est abîmée, plus on souffre face à des attentes inassouvies.
Mais que faire ?
Il faut accepter (mais surtout comprendre) le fait que le résultat de quelque chose ne dépend pas de nous, en tout cas pas seulement. Sauf quand cela nous concerne directement. On est alors maître des décisions que l’on prend et des résultats. Par exemple, quand on décide de faire un régime, on est seul responsable des résultats. Mais dès lors que le résultat implique d’autres personnes ou de notre environnement, on ne maîtrise jamais les choses. Et on a beau se mettre en quatre pour atteindre notre objectif, on n’a pas le pouvoir d’influer sur les autres, sur leur façon d’agir ou de penser.
Il faut alors lâcher prise. Apprendre à se dire que de notre côté, on a fait notre possible. Avoir bonne conscience, et si on n’a pas le résultat escompté, se dire que ce n’est pas notre faute.
Mais rassurez-vous, je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire !
Quels sont les bénéfices à vivre sans attente ?
Vous l’aurez compris, on a tout intérêt à apprendre à limiter nos attentes. Je ne dis pas les supprimer, car c’est impossible de ne plus avoir d’attentes ! Sauf si on décide d’aller se retirer dans un temple bouddhiste (rires).
En fait, déjà, il faut prendre conscience que, lorsque l’on vit dans l’attente, on ne profite jamais du moment présent. Les gens qui sont dans l’attente sont focalisés sur le futur, en imaginant sans cesse des hypothèses qui finissent par polluer le cerveau. Exemple encore dans la vie professionnelle en tant qu’autoentrepreneur : vous avez des clients le jour J, mais on s’inquiète toujours de ce que sera le mois suivant. Non pas qu’il ne faille pas le faire, car en effet, il faut se préoccuper du mois suivant. Mais en général, on pense plus au mois suivant qu’à la satisfaction d’avoir déjà un client le jour J. Ce qu’il faut c’est déjà savoir apprécier le jour J. Que cette satisfaction soit supérieure au stress engendré par le mois suivant.

Dans sa vie amoureuse, et quand on est vraiment amoureux, c’est plus difficile. Dès que les sentiments s’en mêlent, il est presque inévitable qu’une attente se crée. On est dans l’espoir que l’autre éprouve les mêmes sentiments, et on espère(attend) surtout de lui qu’il le montre. Le problème, c’est que l’on espère que l’autre agisse strictement comme nous ne le faisons ou comme nous nous le voulons. S’il le fait, on est comblée, s’il ne le fait pas, on est déçue, et parfois cela fait mal. Or l’autre n’est pas nous. On donne souvent en espérant (en attendant) d’avoir quelque chose en retour. Et il faut apprendre à donner sans espérer que l’autre fasse la même chose. Là encore, c’est plus difficile à faire qu’à dire.
Mais une chose est sûre, moins notre vie dépend des autres et de ce que pense les autres, moins on risque d’être déçue. Vivre avec moins d’attentes nous permet déjà d’apprécier le moment présent, de prendre de la hauteur, d’apprécier la vie comme elle vient.
Conclusion
Apprendre à ne plus attendre permet d’être plus en paix avec soi-même. Bien sûr, et je vous l’accorde, ce n’est pas évident. Mais vivre sans attente, c’est aussi accepter la réalité telle qu’elle est, et s’épargner beaucoup de déceptions, de colère, de souffrances, de frustrations.
Moins on a d’attentes plus on se sent libre, et moins on souffre. On apprend à apprécier ce que l’on a, et non pas à ne penser qu’à ce que l’on n’a pas. Les frustrations s’estompent, et peu à peu, on s’aperçoit que vouloir tout contrôler est absurde car irréalisable.
Limiter nos attentes, c’est augmenter notre liberté !
La sophrologie peut aider dans ce but là, pensez-y !

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Dites au revoir à vos peurs
Cela fait un certain temps que je médite sur le sujet de « la peur ». Que ce soit à titre personnel, ou que ce soit chez mes proches, j’ai l’impression que les peurs empêchent l’exécution de nombreuses actions. A longueur de journée j’entends des affirmations à ce sujet : « j’ai peur qu’il ne m’apprécie pas » « j’ai peur de ne pas savoir le faire » « j’ai peur de partir à l’étranger », « j’ai peur qu’il/ elle me quitte », « j’ai peur de la solitude » … « j’ai peur de perdre mon travail » …Cependant, de savoir que nous avons des peurs c’est un fait, mais de tenter de guérir ses peurs c’est autre chose. C’est donc sur cela qu’il faut réfléchir et agir. Réussir à mettre le doigt sur une peur et tenter de faire un gros travail de fond pour que cette peur ne nous pénalise plus.
J’ai longtemps eu de nombreuses peurs en tous genres. J’en ai encore quelques-unes c’est évident , et j’en aurais toute ma vie; ceci-dit, ma grande solitude lors de mes voyages, m’a grandement fait réfléchir, et fait mûrir le sujet de mes peurs personnelles. J’essaie chaque jour de guérir mes démons intérieurs pour avancer et pour canaliser certaines émotions.

Avant toute chose : Qu’est-ce que la peur ?
La peur est une force négative qui nous freine dans notre élan. Celle-ci a des répercussions face à notre envie et notre besoin d’avancer. Elle est comme un démon qui ronge une partie de notre esprit. Nous sommes tous éperdument conscient d’avoir des peurs en nous, mais elles ne sont pas faciles à assumer. Voir très difficiles à assumer. Surtout lorsque nous sommes dans un culte de « l’hyper-performance » ou il n’y a aucune place qui est laissé à la peur. Les médias nous renvoient d’ailleurs à longueur de journée, des images positives de personnes fortes « BE STRONG ». Comme si , sans cette force , vous n’avez pas le droit d’exister.
Prenons pour exemple, les personnalités connues. Elles sont souvent mises au-devant de la scène dans un moment de leur vie où elles sont au « top ». Une Taylor Swift, un Obama, ou un Nadal, dans un autre registre, n’auraient pas la même popularité en étant « de façon assumée » remplis de peurs. Aujourd’hui, nous avons d’ailleurs tous cette tendance à nous dire que plus on se montre fort, mieux ce sera. La fuite de la vulnérabilité à tout prix … (je vous ferai un article à ce sujet ce week-end).
Mais, ce sera mieux pour qui ? A part de se mentir à soi-même, personne d’autre n’en paiera les conséquences. Au final , on fini par se mettre des œillères et ne plus vouloir les voir ces peurs, car elles en deviennent pour beaucoup une honte.
L’être humain est constitué de forces et de faiblesses et ce sont ces deux antagonistes qui nous permettent d’être ce que l’on est. Il ne faut alors pas mettre de côté nos peurs ou nos blocages comme s’ils représentaient « l’ennemi ». La peur est essentielle, elle est là pour éviter le danger, il faut alors se réconcilier avec celle-ci. L’assumer et puis tenter de l’améliorer, sans la bannir pour autant.
N’oublions pas qu’une peur ça se travaille constamment de façon à réussir à vivre avec. Si jamais nous nous mentons à nous même, en nous disant que nous n’avons aucune peur et que nous sommes forts, nous risquons alors de subir une contradiction interne à un moment donné.
Pour revenir sur la peur, Jules Renard disait que « la peur est une brume de sensations ».
En effet la peur n’est pas manifestée de la même manière selon les profils, et cela proviendrait de notre vécu. Ce sont des blessures internes et profondes provenant de l’enfance qui entretiennent nos peurs quotidiennes a l’âge adulte.

Identifions nos blessures principales
Lise Bourbeau met le doigt sur 5 blessures importantes, sur lesquelles il ne faut surtout pas tirer une croix.
Elle les appelle, les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même.
- Les blessures du rejet : personnes très sensibles à la moindre remarque, se sentant facilement rejetées et blessées en cas de contradiction. Ne se donnent pas le droit à l’erreur, sabotent leurs relations, n’osent pas donner leur opinion et parlent peu. Pour se guérir elles devront se pardonner et pardonner aux autres, affronter leur peur, oser s’affirmer et prendre leur place.
- Les blessures de l’abandon : ce sont des personnes qui ne se sont pas sentis assez nourris affectivement parlant. Ce sont aussi des personnes qui dépendent des autres et qui cherchent constamment leur soutien et leur approbation. Cherchent à attirer l’attention, et dramatisent énormément. Pour se guérir elles devront apprendre à être bien dans les moments de solitude, sans tout le temps avoir besoin d’autrui et chercher l’attention des autres. Ces personnes doivent apprendre à apprécier de se balader seules, de lire un bouquin, d’écrire … Des activités qui sont souvent liées aux solitaires.
- Les blessures de l’humiliation : ce sont des personnes qui se sont senties rabaissées et comparées toute leur vie, mais surtout durant l’enfance. Les personnes qui en souffrent se croient indignes et se sentent rabaissées constamment toujours. La masque de cette personne est le « masochisme ». Il faut que ces personnes apprennent à avoir confiance en elle, et soient remplies de gratitude face à ce que la vie leur donne.
- Les Blessures de la trahison:la trahison est lié à l’abandon. La personne ayant souffert de trahison veut montrer sa force et être dominatrice par rapport au sexe opposé. Elle a aussi beaucoup de difficultés à gérer le mensonge. Le masque de cette personne est « contrôleur ».
- Les blessures de l’injustice: cette blessure est liée au rejet. La personne qui en souffre souhaite être parfaite : au plan physique et dans ses actions. Ainsi, ces personnes préfèrent se couper de leur sensibilité plutôt que de risquer de mal faire. Le masque associé à l’injustice est « rigide».
Comment se manifestent les 5 blessures, et sont-elles guérissables ?
Nous les avons toutes plus ou moins en tant qu’être humain, mais certaines blessures sont plus importantes que d’autres.
Face à une situation X personne ne réagira de la même manière. Selon les circonstances personne ne percevra la situation de la même façon. Quoi qu’il arrive nous rencontrerons au moins 4 de ces blessures au courant de notre vie, et à ce moment la nous ne serons plus nous mêmes.

Comment guérir nos blessures fondamentales ?
Il faut prendre le temps de travailler sur ses blessures afin que les peurs s’atténuent au quotidien. Tout comme nous prenons du temps pour manger, ou respirer de façon essentielle, il faut s’accorder le même temps pour soigner ses blessures les plus profondes. Il faut commencer par prendre conscience de nos peurs et de les regarder bien en face. Les regarder avec un regard perçant, un regard d’homme bien assumé et qui sait ce qu’il veut. Se réconcilier avec la notion de peur, c’est aussi vivre en s’écoutant, et comme nous sommes notre meilleur ami, il faut passer par là.
Frappez à la porte de votre bien être intérieur si jamais vous n’avez pas la clef et discutez avec vos émotions ! Il ne faut jamais saccager ce qu’on ressent car une blessure intérieure n’est en rien une honte. Tout le monde en a même si personne ne vous en parle. Écouter ses peurs, c’est aussi se demander de quels dangers elles nous avertissent. Parfois cela permet aussi d’anticiper les mauvaises surprises. Il ne faut surtout pas oublier de les rassurer avant toute chose.
Petit + : Faire de la médiation aide beaucoup ainsi que de respirer chaque jour calmement et paisiblement.

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