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Étiquette : amitié
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Le pardon : un pansement sur nos blessures émotionnelles
Non ! Jamais, je ne lui (leur) pardonnerai ! On a eu si mal, et parfois on a encore si mal, qu’il est souvent inenvisageable de pardonner. Avouons même, que l’on est plutôt dans un esprit de vengeance que dans un esprit de pardon…
Pourtant, c’est une erreur. Car lorsque l’on a été blessé, la blessure ne peut se refermer que si on la soigne. Et souvent la vengeance ne fait que l’aggraver. Le seul moyen de guérir est d’apprendre à pardonner.
Contrairement à ce que l’on pense, pardonner n’est pas un acte de faiblesse. Le pardon est une réelle faculté. Il permet d’abandonner nos rancunes, de changer notre regard sur celui qui nous a fait du mal, et surtout de nous apaiser et de nous libérer. Mais qu’est-ce que le pardon ? Et comment faire ?

Je n’ai jamais réussi à pardonner. Certes, mais ce n’est pas sans conséquences
Il nous est, à tous, arrivé un jour, et après avoir subi « quelques » traumatismes, de nous fâcher (restons poli…) avec quelqu’un : une amie, un petit ami, ses parents… Et ici, je ne parle pas d’une « petite dispute », mais de quelque chose de sérieux ayant conduit à une rupture plutôt violente, par exemple. S’en suit, au niveau émotionnel, tout un tas de réactions : révolte, colère, tristesse, désarroi, voire souvent une déprime…
Progressivement, une rancune profonde s’installe en nous, rancune consciente ou inconsciente qui, d’une part nuit à notre bonheur sur des périodes plus ou moins longues, et d’autre part peut aussi avoir des conséquences sur notre propre comportement. De surcroît, on passe beaucoup de temps à ruminer. Et ruminer, c’est une véritable source de stress et de mal-être dont il faut se débarrasser.
Mais attention, je ne dis pas que le pardon est la panacée ! Car si de nombreuses blessures peuvent être soignées par le pardon, tout n’est pas toujours pardonnable. Toutes les blessures peuvent-elles se refermer ? À cette question, pas de réponse par oui ou par non ! C’est à chacun de nous d’en juger. Mais si vous choisissez la voie du pardon, j’espère vous donner dans cet article quelques pistes pour y parvenir…
Mais pardonner, ça consiste en quoi ?
Nous pensons souvent que pardonner est une façon d’excuser ou d’oublier le mal fait. FAUX !
Nous pensons aussi que pardonner veut forcément dire : se réconcilier. Encore FAUX !
Le pardon, ce n’est donc pas « s’excuser ». Ce n’est pas non plus oublier, ou même se réconcilier.
Pardonner, c’est être capable d’abandonner la rancune qui nous ronge pour retrouver la paix avec nous-même. C’est la clé pour nous libérer de toutes les pensées négatives qui nous envahissent et nous obsèdent : une sorte de pansement émotionnel qui nous permet de ne pas nous autodétruire par le stress du ressentiment.
Mais comment y parvenir ?
Parfois, se mettre à la place de l’autre peut suffire
Essayons d’abandonner notre rancune et mettons-nous à la place de l’autre au moment où il nous a fait du mal. Peut-être avait-il(elle) des problèmes personnels ou professionnels. Le but, ici, est d’essayer de comprendre ce qui pourrait expliquer son geste, ses faiblesses, sa zone de vulnérabilité. Il faut également essayer de se remémorer les bons moments passés ensemble et décider de passer l’éponge. Plus facile à dire qu’à faire, me direz-vous ! Mais en faisant ces efforts, nous permettons à notre cerveau de réévaluer, en quelque sorte, l’événement traumatisant en des termes plus positifs. C’est un moyen de changer notre regard sur la situation afin que cette rancune toxique qui nous grignote, se transforme et commence à disparaître.

Et si on n’y parvient pas, pardonner ça s’apprend !
Vous l’avez compris, il n’y a pas de baguette magique. Le processus ne s’enclenche pas aussi vite pour tout le monde. En effet, certaines personnes le mettent en place spontanément et d’autres avec beaucoup plus de difficultés. Mais rien n’est perdu, nous pouvons tous apprendre à pardonner et y arriver. Nous pouvons comparer ce processus à un entraînement sportif. Vous serez sûrement d’accord avec moi : il faut de la volonté et beaucoup de travail pour atteindre la première place du podium. Eh bien, ces deux qualités sont aussi nécessaires pour atteindre le pardon.
Alors, place à l’exercice et aux techniques pour atteindre notre objectif.
Le processus du pardon, un petit exercice
Pour accompagner toutes les personnes qui souhaitent emprunter le chemin du pardon, le centre Greater Good de l’université de Californie, à Berkeley a mis au point des exercices inspirés des dernières découvertes en neurosciences et en psychologie. Voici un exemple d’exercice conçu par le Dr Fred Luskin de l’université de Stanford.
Cet exercice (résumé) comporte huit étapes :
- Étape 1 : Avoir une vision claire du mal qui nous a été fait et être capable d’exprimer précisément pourquoi nous avons été blessé.
- Étape 2 : Se faire la promesse d’aller mieux ; le pardon étant une démarche que l’on fait avant tout pour nous-même.
- Étape 3 : Garder à l’esprit que pardonner ne veut pas dire se réconcilier.
- Étape 4 : Se rendre compte que ce que l’on ressent n’est pas la conséquence de l’offense qui nous a été faite mais de nos propres pensées.
- Étape 5 : Pratiquer des exercices antistress dès que l’on se sent envahi par des pensées négatives.
- Étape 6 : Faire le choix de ne pas attendre des autres ce qu’ils sont incapables de nous donner.
- Étape 7 : Avoir une vision positive de la vie tournée vers l’avenir plutôt que nous focaliser sur nos sentiments négatifs liés au passé.
- Étape 8 : Vous êtes en mesure de pardonner !

La méditation, une technique vers le pardon…
La méditation fait partie des techniques qui peuvent aider dans ce processus long et intime qu’est le pardon. Elle permet de développer de la matière grise dans une zone bien précise de notre cortex, ce qui nous confère une capacité plus importante à imaginer les pensées des autres, et nous permet donc de pardonner plus facilement.
Et rassurez-vous, contrairement à ce que beaucoup pensent, méditer n’est pas se vider ! Ce n’est pas non plus, ne plus rien ressentir, bien au contraire.
La méditation, ce n’est pas « être autrement » mais c’est « être posé ». C’est prendre conscience de chaque partie de son corps dans son environnement, au sens large du terme. Elle permet de nous rapprocher de nous-même, de réaliser pleinement ce que nous sommes et de l’accepter.
Et comme toute pratique la méditation s’apprend !

… mais aussi l’hypnose et la sophrologie
Ces deux autres techniques, toutes aussi bénéfiques que la méditation, nous permettent de nous libérer de ces poids dont nous sommes lestés et qui nous empêchent de vivre en paix !
En ce qui concerne l’hypnose, le but est de mettre le patient dans un état hypnotique qui permet d’accéder à son inconscient. Le thérapeute, via un dialogue, induit une modification de l’état de conscience. Son rôle est ensuite de soutenir l’imaginaire, pour aider le patient à trouver lui-même les ressources qu’il possède et qui peuvent l’aider à guérir de ses souffrances.
La sophrologie, autre technique, vise à amplifier la sérénité et le mieux-être. La sophrologie repose sur des techniques de relaxation et d’activation du corps et de l’esprit. Elle amène les individus à travailler sur leurs propres valeurs et à mieux se connaître. Et ainsi à trouver les solutions qui leur correspondent.
Sophrologue et hypnothérapeute à Paris, je suis en mesure d’en parler et de vous aider. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en discuter.
Conclusion
Pardonner, quand c’est possible : c’est possible ! Mais ça peut être long. Il faut en avoir conscience lorsque l’on décide d’entrer dans ce processus. Avec de la volonté et du travail, nous pouvons tous y arriver, et nous libérer enfin de toute cette rancune et cette colère qui nous envahissent au quotidien. Pardonner nous rend donc plus heureux, lesté de ce poids, débarrassé de ce mal qui nous ronge. C’est donc encore plus qu’un pansement sur nos blessures émotionnelles ! C’est guérir.

Charlotte Vallet
Hypnotherapeute et Sophrologue sur PARIS
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La fiabilité, le pilier de l’amitié
La fiabilité, c’est la capacité à faire preuve de constance et de régularité. Mais avant toute chose, c’est tenir ses engagements. Que ce soit envers un collègue, un membre de sa famille ou un ami.
Aujourd’hui, c’est surtout dans le cadre de l’amitié que je souhaite vous en parler. Car j’ai pris énormément de recul, ces dernières années concernant ce sujet. Et maintenant que je suis en accord avec moi-même sur ce point, j’ai eu envie de partager avec vous mon expérience et de vous donner quelques petits conseils.
Lorsque l’on vieillit, notre groupe d’amis se resserre pour laisser place à un cercle d’amis très restreint. On lit souvent que nous avons au maximum 5 vrais amis sur lesquels compter. C’est tout à fait vrai. Et si vous en comptez 5 autour de vous, c’est déjà un grand nombre, soyez-en fiers !

La fiabilité, c’est quoi ?
Vous pouvez considérer qu’une personne est fiable à partir du moment où elle est là pour vous, et que vous pouvez lui faire confiance sur tous les points. Une confiance aveugle !
Bien plus qu’une présence, l’amitié se concrétise par des actes. Un ami est un pilier dans votre vie, grâce notamment à :
- Son écoute
- Ses conseils
- Ses attentions
- Son affection
- Les moments de qualité passés ensemble
- Sa constance
Le seul hic, c’est qu’aujourd’hui l’individualisme a tendance parfois à primer, et que chacun pense à soi avant de penser à autrui. Penser à soi en priorité, c’est normal, car nous sommes aussi notre meilleur ami, mais oublier de respecter l’autre, n’est pas excusable.
Et, le manque de fiabilité peut être considéré comme un réel manque de respect.

Mon expérience
Pour ma part, je fais partie des personnes très sociables, mais aussi très solitaires. Je compte mes amis sur les doigts de la main, et ce, depuis bien longtemps.
Plus jeune, j’ai cumulé les déceptions relationnelles, et je me suis vite faite à l’idée qu’il fallait compter principalement sur soi.
J’ai très longtemps fait confiance et je me suis fortement attachée à des personnes qui n’étaient pas sur la même longueur d’ondes que moi.
Ce qui, en soi, n’est pas très important car, comme le disait si bien Thimoté Gustave “il faut cultiver l’indifférence et non la différence”. En l’occurrence, j’ai longtemps côtoyé des personnes peu fiables, sans m’en rendre vraiment compte. Je n’attendais pas grand choses des autres, ni de moi-même, d’ailleurs.
Résultat des courses : je pardonnais TOUT.
Voici quelques exemples de situations que j’acceptais, et que je n’accepterai plus jamais, depuis que je me respecte :
- J’avais rendez-vous à 13 heures au restaurant. J’y étais à 12h50. La personne arrivait à 14heures sans la moindre excuse : je m’énervais (j’ai mauvais caractère), mais je pardonnais.
- Quelqu’un me proposait de me rendre un service et, finalement ne respectait pas son engagement sans même me prévenir. Ce qui avait parfois d’énormes répercussions sur ma vie personnelle ou professionnelle car je comptais sur elle : je m’énervais, mais je pardonnais.
- Une invitation à mon anniversaire (on ne fête son anniversaire qu’une fois dans l’année), la personne me promettait de venir, et étonnement, je n’avais aucune nouvelle d’elle le jour J. D’autres priorités peut-être… ?
- Des demandes restant sans réponses. Je sollicitais des amis pour obtenir des informations cruciales pour moi, à cette époque. Aucune réponse. Puis quelques jours après, je recevais un ” ça va ?”
J’ai fini par perdre beaucoup de mon énergie et de ma patience. Et là, je me suis imposée à dire NON et à ne plus accepter ce genre d’attitude !
J’ai pris conscience que ces attitudes étaient incompatibles avec l’amitié ! Surtout lorsque vous, vous vous efforcez à être irréprochable.
Est-ce de l’égoïsme de la part de l’autre? Un manque de confiance ? Une certaine forme d’autisme ? Mais, j’ai appris que tant que la personne n’est pas bien avec elle-même, elle ne sera jamais fiable avec vous. Sachez-le.

Mes conseils pour devenir fiable
Je dis ce que je fais, et je le fais
- On ne s’engage à faire uniquement ce qui est faisable
Evidemment, il n’est pas toujours évident de s’engager à faire un foot avec ses amis si vous êtes dans une période de votre vie ou votre santé vous joue des tours. Dans ce cas, il n’y a aucun intérêt à vous engager face à cette proposition que vous ne tiendrez jamais. Vous perdrez votre temps, et vos amis perdront leur énergie.
- Je dis NON sans culpabiliser
Si vous ne voulez pas faire quelque chose, ne vous obligez pas à le faire pour faire plaisir à autrui. Ce n’est pas égoïste de dire NON, en l’occurence ce serait même lâche envers vous-même, et envers l’autre, de vous engager dans une action que vous ne souhaitez pas réaliser. Faites preuve de fermeté, écoutez vos envies les plus fortes, pas celles des autres.
- Prévenir en cas d’annulation
Il nous arrive à tous de nous engager auprès d’un ami pour lui rendre un service, et finalement nous ne pouvons pas y répondre. Ce n’est pas dramatique, ce sont des choses qui arrivent. Mais, en revanche, pensez-bien à le prévenir suffisamment à l’avance et à vous excuser.

Je revois mes habitudes
- Je réponds rapidement aux messages que je reçois
Une technique qui fonctionne bien pour montrer que vous êtes une personne régulière et présente, est de répondre rapidement à un message ou à un appel téléphonique. Si vous rappelez votre interlocuteur une semaine plus tard, votre ami aura eu le temps d’oublier votre existence durant ce laps de temps.
- Je décide d’arriver à l’heure
La ponctualité est importante pour avoir confiance en son ami. Essayez de partir un peu plus tôt qu’à votre habitude, afin d’arriver dans les temps.
- S’excuser en cas d’erreur dans la relation
Il est possible de faire un impair sans s’en rendre compte. Mais une fois que votre ami vous en a fait part, n’oubliez pas de mettre votre ego de côté et de vous excuser.
- Faire toujours de son mieux
Si vous décidez de rendre un service (monter un meuble, l’initier au sport, lui faire un massage, l’aider sur la création d’un dossier de presse…), faites de votre mieux pour lui montrer que son projet vous tient à coeur.

Je deviens une personne de confiance
- Atteignez vos objectifs
Finalement, avant d’essayer d’avoir une attitude irréprochable envers les autres, il faut en avoir une envers soi-même. Par exemple, si vous décidez d’aller à la salle de sport 3 fois par semaine à compter du mois de février : faites-le ! Ou diminuez vos objectifs.
Si vous ne savez pas vous fixer des objectifs et que vous ne parvenez pas à y répondre, vous n’arriverez pas à vous comporter de façon correcte avec vos proches.
- Dites toujours la vérité
Même si la vérité est difficile à entendre, c’est aussi grâce à elle que vous réussirez à faire avancer vos proches et que vos proches vous feront avancer par la même occasion.
Vous vous faites du soucis pour une amie qui se laisse aller ? Dites-le lui de façon constructive, mais avec fermeté. Les personnes le plus dures avec vous sont aussi celles qui vous montrent le plus d’intérêt. Qui aime bien, châtie bien !
- Construisez des relation solides
Un peu comme pour le mariage, l’amitié c’est “pour le meilleur et pour le pire”. Soyez là pour vos amis en cas de pépins, de détresse, de tristesse. Apprenez à écouter sans même donner des conseils. Soyez une épaule essentielle.
À très bientôt !
Charlotte Vallet
Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue
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Comment choisir son compagnon de voyage ?
Si vous faites partie de celles et ceux qui sont possédés par le virus du voyage, le choix de son compagnon de voyage est fondamental. Quand on n’a pas d’amoureux, ce n’est pas si évident. Et partir seul(e) l’est encore moins.
Et, toute expérience est toujours plus agréable lorsqu’elle est partagée. C’est d’ailleurs la citation qui conclue le film Into the Wild : “Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé”.
La première idée qui nous vient en tête est bien évidemment de partir à plusieurs. Mais, si cela rassure, c’est aussi quelque part perdre un peu de sa liberté : c’est accepter quelques sacrifices, c’est savoir faire des concessions, c’est aussi accepter quelques désaccords.
Et tout dépend, en effet, avec qui vous êtes. Certaines personnes sont immédiatement complices, d’autres ne sont vraiment pas faites pour être ensemble. Il y a des choses que l’on n’explique pas toujours. Il y a parfois un vrai feeling (ou une vraie répulsion). Mais avouons que le feeling instantané, c’est tout de même rare.
On augmente ses chances, ou disons que l’on prend moins de risques, en décidant de partir avec un(e) ami(e). On le connaît, il nous connaît, et on se dit que ce sera donc plus facile de sortir de nos zones de confort respectives ensemble. Et pourtant, ce n’est pas non plus si évident.
Eh oui, le culte de la folie du voyage n’est qu’utopique, car le voyage, c’est aussi un dépassement de soi. Vous pouvez évoluer à toute vitesse en cours de voyage, et votre ami/compagnon aussi, mais pas de la même façon ! Et la perception que vous vous faites, peut être complètement différente de celle que se fait votre ami(e).
Certains se renforcent en voyage, et d’autres se sensibilisent.
Alors, comment ne pas se tromper de compagnon de voyage ?

Mon expérience voyage
Si vous me suivez, vous avez pu lire que j’ai entrepris un tour du monde, seule, en 2014.
Mais initialement, j’avais prévu de partir avec une amie. En effet, qui, de normalement constitué, envisage un tour de monde seule ? Qui plus est, en étant une femme (très jeune)… et ce, même si je suis persuadée que les femmes sont mentalement plus fortes que les hommes…
Cette amie, est ce que l’on appelle une véritable amie. C’est quelqu’un sur qui l’on peut compter. Elle est fiable, honnête, et je la respecte énormément. C’est le genre d’amis que l’on garde, et à qui l’on montre et démontre de la gratitude !
À l’époque, nous nous connaissions, depuis une dizaine d’années. Je m’étais alors accrochée à l’idée de partager ce voyage avec elle. J’étais persuadée que le fait de se connaître depuis aussi longtemps, était la garantie que tout se passerait magnifiquement bien.
Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas vrai. La complicité et l’affection, même de longue date, ne suffisent pas. Il faut, dans l’idéal, quelque chose d’encore plus fort.
En effet, lors de la préparation du voyage, nous sommes aperçues que nous étions différentes dans la façon d’envisager le voyage. Nous n’avions pas nécessairement les mêmes envies, ni la même conception de vivre les choses.
Pour ma part, je suis d’une nature assez sauvage, casse-cou, spontanée, solitaire, impulsive, et pas toujours très prudente… Alors que pour ce qui la concerne, elle avait envie de quelque chose de plus sécurisé, de moins impulsif, de très programmé.
Aucune de nous n’était à blâmer, mais une chose était évidente, nous n’avions pas du tout envie de vivre les mêmes choses.
Notre amitié en a un peu souffert, mais dès lors que nous avons décidé de ne plus parler de ce voyage, nos liens se sont à nouveau reformés, et nous sommes toujours d’excellentes amies. Son côté rassurant m’apaise. Et avec l’âge, je me rends compte qu’il est important pour moi, que je m’entoure de personnes plus posées.

Ma conclusion
Finalement, j’en ai déduit que partir avec un inconnu était sûrement beaucoup moins contraignant.
En cas de désaccords, pas d’états d’âme, pas de remords, pas de regrets ! Chacun part de son côté.
Alors qu’avec quelqu’un que vous connaissez bien, le moindre conflit peut se terminer en drame. Et comme le dirait si bien Denis Brognart, dans Koh Lanta : “la sentence peut être irrévocable”.
D’autant que lorsque l’on envisage un tel voyage, on est souvent confronté à des impondérables qui peuvent nous conduire à avoir des réactions surdimensionnées. Et si on laisse s’échapper nos pensées… on peut dire des choses virulentes que l’on ne pense pas, mais qui seront indélébiles. Et, dans cette situation pour récupérer votre ami, vous pouvez toujours vous brosser (rires).
Quel serait le compagnon idéal parfait ?
La perfection n’existe pas, et encore moins dans les relations humaines ou amoureuses. Ça je l’ai bien compris !
En l’occurence, le plus proche de l’idéal est de partir avec une personne avec laquelle vous partagez les mêmes valeurs et le même humour. Car le rire est important. On part pour s’amuser, pour profiter. Chaque moment devrait être l’occasion de rire et d’être heureux.
On ne rit pas suffisamment de nos jours. Et croyez-moi, le rire doit être le pilier entre votre compagnon et vous.
Par ailleurs, le compagnon de voyage idéal est celui qui, à la fois partage vos folies, mais qui vous complète aussi. Par exemple, si vous êtes de nature “casse cou”, il est préférable de partir avec une personne qui saura vous tempérer un peu. À l’inverse, si vous êtes de nature renfermée, mieux vaut choisir un compagnon plus expansif, qui vous aidera à vous ouvrir aux autres.
Si vous cherchez un compagnon de voyage, voici les 5 critères qu’il faut tenter de réunir :
- Partager le même humour afin de rire un maximum
- Partager des valeurs communes (l’éducation notamment, c’est fondamental)
- Choisir quelqu’un qui n’est pas dans le jugement. Cela évite les situations gênantes
- Choisir quelqu’un qui a une bonne capacité à communiquer et à se remettre en question
- Et surtout, quelqu’un qui partage les mêmes envies de parcours et d’expériences

Quelques astuces pour trouver son compagnon
Ce n’est pas si évident de trouver un(e) ami(e) qui réunit tous ces critères pour vous accompagner dans votre road trip. Alors, voici des solutions alternatives mais efficaces pour trouver un compagnon de voyage.
- https://compagnon-de-voyage.net : le site Compagnon de voyage a été créé pour que ceux qui souhaitent trouver un partenaire de route. L’inscription est facile comme tout !
- https://www.copinesdevoyage.com : des voyages à découvrir entre filles. … L’agence de voyages des femmes qui bougent. Plus de 10 000 voyageuses … Copines près de chez vous. Petits prix.
- http://www.cotravelling-covoyager.com : même principe que le premier site.
- https://www.meetup.com/fr-FR/ : vous pouvez aussi vous inscrire sur le groupe Meetup du pays ou de la ville que vous allez visiter pour être informé(e) de tous les événements qui s’y déroulent. Comme sur Couchsurfing, vous pourrez vous joindre à un groupe de particuliers pour aller au cinéma ou faire une marche, par exemple.
- Vous pouvez aussi trouver votre partenaire de voyage directement sur place, dans une auberge de jeunesse, par exemple.
- Ou par sollicitation spontanée. Vous pouvez demander à vos amis s’ils ont des amis aventuriers qui souhaitent partager votre voyage.
En tout cas, quoi que vous fassiez, profitez-en à fond !
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La sincérité : Une valeur sûre pour son bien-être
C’est le début de l’année, et nous pensons tous à prendre de bonnes résolutions ! Faire du sport, arrêter de fumer, faire un régime… Mais peu d’entre nous pensent à prendre des résolutions qui peuvent aussi changer considérablement notre vie, et qui concernent plutôt notre façon d’être. Par exemple, ne plus mentir, ne plus se mentir, ou plus largement être le plus sincère possible avec soi-même et surtout avec les autres.
Cela peut vous paraître étrange, mais s’il y a bien une résolution à prendre, c’est celle-là ! Car posez-vous quelques minutes… et demandez-vous si vous l’êtes ? Êtes-vous sincère ?
Avec l’émergence des réseaux sociaux, la pression sociale croissante, le monde du paraître, la sincérité se perd de plus en plus. Avouons-le ! Qui n’a pas déjà mis « un like » sur une photo Facebook ou Insta de l’une ses copines, voire un commentaire du type « trop belle », alors que vous pensiez l’inverse ? Bon, je vous l’accorde, dans ce cas, ce n’est pas très grave…
Mais si l’on généralise ces comportements et ces mensonges à notre vie sociale, professionnelle ou personnelle, cela peut vite devenir un piège qui peut se refermer contre nous. En effet, plus on ment, plus on rentre dans un cercle vicieux qui nous met parfois dans des situations inextricables.
Pour ce qui me concerne, cela fait quelques années que j’ai décidé d’être « sincère », et croyez-moi, je me porte beaucoup mieux depuis. C’est pourquoi, je vous conseille d’ajouter cette résolution à celles que vous avez déjà prises, il y a quelques jours. Et je vais vous dire pourquoi !

Tout d’abord, qu’est-ce que la sincérité ?
La sincérité, c’est à mon avis, avant tout, une façon de se comporter.
Dans les différentes définitions que l’on trouve dans les dictionnaires, les mêmes mots reviennent : vérité, authenticité, fidèle, franchise. Alors, si l’on devait résumer, on pourrait dire que la sincérité, c’est s’exprimer (ou communiquer) de façon fidèle à ce que l’on pense et à ce que l’on est. Autrement dit, c’est être en adéquation avec soi-même. Son antonyme le plus adapté étant l’hypocrisie…
Mais pourquoi est-on de moins en moins sincère ?
Les raisons sont multiples, mais disons que parmi toutes celles que l’on pourrait évoquer, deux se détachent plus particulièrement :
- La société nous oblige à nous montrer sous des angles qui ne nous ressemblent pas forcément.
- Pour rechercher des compliments, de l’attention.
Voyons cela plus en détail !
On est de plus en plus contraints à montrer une image positive de soi
Dire que l’on est de moins en moins sincère n’est pas forcément le terme exact, car peut-être que les gens ne l’ont jamais vraiment été. Mais, en tout cas, une chose est sûre, de nos jours, cela se remarque de plus en plus.
Pour en revenir à Facebook, une majorité de personnes essayent toujours de montrer qu’elles ont une super vie ! Quand on regarde le mur de certain(e)s de ses « ami(e)s », « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ». À croire que je suis la seule à avoir des coups de blues ou des problèmes…
Quelle hypocrisie… Certes, on n’est pas là non plus pour exposer ses problèmes à la terre entière, mais reconnaissons que la majorité des posts sont là pour épater la galerie… et ne reflète pas vraiment la réalité, ni la vraie vie.
Et en effet, aujourd’hui plus qu’hier, et que ce soit dans notre vie personnelle ou notre vie professionnelle, nous sommes tous tentés de mentir sur notre vie ou tout au moins de la parfaire, de l’enjoliver, pour être « autant que l’autre » ou « mieux que l’autre ». Toujours ces comparaisons aux autres…
Il ne faut SURTOUT pas montrer ses faiblesses. Il faut toujours faire croire que tout va bien.
Alors, on ment. On joue le jeu des autres…

Pour faire plaisir aux autres, pour plaire aux autres, pour se sentir aimé(e)
De même, on est souvent obligés de mentir et de ne pas être sincère pour tout simplement faire plaisir. Il ne faut pas heurter l’autre, de peur de le blesser ou de le vexer ! Bien sûr, toute vérité n’est pas bonne à dire, mais de là à dire l’inverse de ce que l’on pense, il y a sûrement un juste milieu.
Si votre copine a pris 10 kg, lui dire que cela lui va bien, ne lui rend pas service. Mais on a souvent peur de lui dire la vérité, car on a peur de faire du mal. Pourtant, c’est le contraire, car c’est sûrement pour elle, un problème. Et en parler lui ferait très certainement du bien !
Mais pour une majorité de gens que je connais, le manque de sincérité n’est pas volontaire. Le plus souvent, c’est lié à un mal-être. À un manque de confiance en soi. On n’ose pas dire ce que l’on pense de peur d’être rejeté(e) par les autres. Alors, on ne dit pas vraiment ce que l’on pense, pour être accepté(e), être aimé(e). On pense qu’en adhérant aux idées de l’autre, il nous respectera plus, il nous aimera plus. En effet, à court terme, ce n’est pas faux… Mais à long terme, c’est une belle erreur ! Car si ce sont des gens que nous sommes amenés à voir ou revoir régulièrement, notre masque finira par tomber… Et comme nous allons le voir ensuite, les conséquences ne sont pas négligeables…
Que se passe-t-il lorsque l’on n’est pas sincère ?
Le manque de sincérité envers soi-même
Là, l’exemple que l’on pourrait prendre est celui du domaine amoureux. Quand on tombe amoureux, on est prêt à tout pour avoir un retour. Et surtout à modifier une part de notre personnalité pour plaire à l’élu(e) de notre cœur. On fait des efforts… on fait des choses que l’on n’aime pas forcément faire, et on dit des choses que l’on ne pense pas nécessairement. Et parfois, cela fonctionne. Et dans ce cas, on n’est pas sincère ni avec l’autre ni surtout avec nous-même. Et au bout de quelque temps… patatras !
Car comme on dit « chasse le naturel, il revient au galop ». On finit toujours par redevenir nous-même. Et dès que cela arrive, les ennuis commencent. Résultat : fin de l’histoire, on a perdu notre temps.
Alors n’oubliez pas : « La sincérité ne consiste pas uniquement à dire ce que l’on pense mais aussi à penser ce que l’on dit. »
Le manque de sincérité envers les autres
Là, les exemples sont nombreux. Et l’objectif, ici, n’est pas de les lister mais de vous montrer que plus vous serez sincère, plus vous vivrez en paix. Je ne vous citerai donc que deux ou trois exemples.
Dans le domaine professionnel, notamment, on peut être amené quand on cherche un travail à se plier aux exigences du poste ou des qualités recherchées. Au cours d’un entretien, on va dire que l’on est mobile, que l’on aime les déplacements, par exemple, alors qu’au fond de nous, on est une pure sédentaire… Eh bien, ce manque de sincérité peut vite se transformer en calvaire si vous avez « déformé » la vérité ! Outre la perte de temps, le mal-être dans son poste, dans ce cas, on peut également ternir son image.
De même avec ses ami(e)s, cacher des vérités, enjoliver des situations, ne pas dire ce que l’on pense, se retourne toujours contre nous. Et pour finir, on perd ses amis, et là encore, on peut ternir son image et en souffrir.

Et pour finir… ce qui est plus grave, le manque de sincérité des autres peut aussi engendrer des problèmes dramatiques. Chez les adolescentes, par exemple, branchées h24 sur instagram, des dépressions graves ont été signalées. À force de regarder des images de filles qui ont des corps parfaits (trafiqués) et des scènes de vies idylliques, certaines se pensent moches et pas à la hauteur. À leur tour, elles essayent, en vain, de se créer une vie imaginaire, un corps de rêve. Elles veulent l’impossible, l’irréel, l’inatteignable, et elles finissent par tomber dans des dépressions sévères.
Conclusion
Ne pas être sincère, vous l’aurez compris, c’est mentir. C’est donc avant tout une question d’honnêteté envers soi-même et envers les autres. Les enfants ne mentent pas… Mais la vie nous apprend à mentir peu à peu pour obtenir des choses, pour plaire à maman ou à papa, pour être aussi fort que notre grand frère… Et voilà comment le manque de sincérité s’installe progressivement dans notre vie. Et pourtant, moins on est sincère, moins on est en accord avec soi-même, et plus on se mettra dans des situations, qui finalement se retourneront contre nous. Et, les conséquences peuvent être plus moins graves, mais en tout cas, elles nuisent toujours à notre bien-être.
Alors si vous vous reconnaissez, faites de la sincérité votre meilleure amie pour démarrer votre année 2019 en étant en paix avec CE que vous êtes vraiment, et avec CEUX que vous aimez vraiment !
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Un semi marathon de 21 kilomètres grâce à la force mentale
Le running, un sport à part entière
4 mars 2018, le semi-marathon de Paris a ouvert ses portes aux plus courageux d’entre nous, c’est à dire 45 000 coureurs « à la motivation forte et admirable ».Chaque année, au moment des courses les plus connues de notre belle capitale, voici comment je qualifiais les inscrits à ces événements : « de réels héros ».Mais cette année, il s’avère que suite à un concours de circonstances inqualifiable, j’étais inscrite à ce semi marathon de l’année 2018 !« Motivation forte et admirable » ? Me demandais-je ? Pas vraiment …Je me suis inscrite par « challenge » comme je les adore, en septembre de l’année d’avant sous l’influence de mon amie Tiphanie.Je n’avais jamais couru plus de 1 kilomètre dans ma vie, et puis après tout, je haïssais la course. Ça m’ennuyait profondément !A chaque fois que j’ai essayé de courir, je regardais un arbre précis, 500 mètres plus loin, en me disant que ce serait mon point d’arrivée.Donc de mentionner « 1 kilomètre », je reste un peu marseillaise quand je donne cette distance.J’avais pourtant sortie la panoplie de la grande sportive à chaque fois : baskets derniers cris, legging de compétition et puis écouteurs colorés pour mettre un peu de vie à ma tenue, et dans mes oreilles en priorité .Ceci dit, la tenue, ça ne change finalement peut être rien (rire).Après, je ne vais pas vous mentir : je suis sportive et j’aime profondément le sport (certains sont drogués de cigarette, je suis droguée de sport) , mais attention les sports de renforcement musculaire uniquement : cross fit, TRX, Body Pump, action sport …
Mon rapport à la cardio
J’ai tendance à fuir le cardio, car je n’y prends pas vraiment goût. Et quand je n’y prends pas goût, je n’arrive pas à le faire. Je suis entière dans chaque domaine !
Le seul cardio que je fais c’est à travers ma vie d’hyper active, et de « psychopathe », comme le qualifieraient certaines personnes, par moment.– Prendre le métro 11 fois dans la journée, je ne sais pas pourquoi– Courir après le bus, sans jamais réussir à l’attraper– Enchaîner 6 rendez-vous d’affilés en oubliant le jour et l’heure, donc les rendez-vous ne respectent pas toujours l’ordre dicté le matin même .– Cumuler deux déjeuners l’un après l’autre car j’avais oublié que j’avais fixé plusieurs déjeuners tout simplement, et que je ne sais pas lequel annuler– Travailler pour plusieurs entreprises en free-lance en oubliant parfois les noms de certaines compagnies , étant consciente que dans quelques mois j’aurais ma propre entreprise– M’investir dans des associations, qui d’après chacune d’entre elles sauvent le monde (sauf que chacune se qualifie comme la meilleure)– Développer mes compétences à travers mille et une formations, parce que « mieux vaut trop que pas assez ».Mais le CARDIO, en salle de sport , non merci !!!Le profil de Tiphanie, mon influenceuse pour ce challenge
Tiphanie, 30 ans, jeune femme à la personnalité drôle, spontanée et bosseuse, c’est tout simplement mon amie au féminin que j’admire le plus.Ce genre de femme qui est indépendante depuis son plus jeune âge, qui est passionnée par son travail et qui ne se pose pas de questions sur celui-ci, qui a un appartement à la pointe des dernières tendances (il faut savoir qu’elle passe sa vie chez IKEA aussi …), et qui ne s’entend avec aucun de ses voisins ni même avec ses collègues, mais de façon assez assumée après tout. Car Tiphanie elle s’assume !!!Le propre d’une femme qui s’assume ? De faire beaucoup de sport pour se détendre aussi un peu.Je voulais alors faire comme Tiphanie : faire du cardio tout en assumant détester ses voisins et courir toutes les courses un peu à la mode de Paris.Pour tout vous avouer, je me suis inscrite tel un automate en septembre 2017 , et jusqu’au 23 février de l’année 2018, j’avais oublié que je m’étais inscrite à cette course.Heureusement que Tiphanie, mon petit héros (qui boit du café et qui qui fume), qui court sans problème 42 kilomètres quant à elle, était là.Elle me rappelait chaque jour qu’il fallait que je m’entraîne, avec force et fermeté en plus de mon sport quotidien dans le renforcement musculaire.Elle a d’ailleurs programmé avec moi plusieurs sessions d’entraînements , jamais réalisées au final, car elle ne me trouvait pas si motivée, je pense avec le temps.Ma façon de me préparer
Parce que je n’ai pas fait comme tout le monde, il faut tout de même que je vous parle de ma préparation à moi.On est différente ou on ne l’est pas. Je le suis c’est officiel !A deux semaines du jour J , je ne m’étais toujours pas entraîné, et je ne comptais pas me faire me semble t’il quand j’y repense.J’allais, ceci-dit, à la salle de sport tous les jours , et je poursuivais les pratiques sportives qu’on me déconseillais pour cet entraînement « Charlotte, le body Pump c’est bien beau, mais tu vas te casser quelque chose avant ton semi-marathon!!! Et puis, travailles ton cœur et ton endurance !!! ».Ma foi , je n’y arrivais pas!! C’était au dessus de moi !Je continuais alors Body Pump , cross fit et marche chaque jour, mais le running ne faisait pas parti de mon dictionnaire à ce moment là.Pour ce qui est de la nourriture, j’évitais les excès (alcool, trop de gras) comme ce qui était préconise, mais « purée les pizzas », je les engloutissais encore un peu trop souvent dans ma semaine.Je vous parlerai un jour de mon addiction pour la pizza : j’en mange au moins 4 fois par semaine (dans mes « bonnes adresses » vous trouverez mes meilleurs restaurants italiens selon moi).Le jour J
Ahhhh, voici que nous sommes le 4 mars 2018 !!Quel stress malgré tout !!Je me suis inscrite au semi-Marathon, ce n’est pas pour m’arrêter au premier arbre que je repère, comme durant mes entraînements.Il fallait, au moins, par fierté (oui oui je suis fière comme tout) que je le finisse.En plus de cela , mon père, mon tuche, (son surnom) que je ne vois jamais, allait être là !Quelle pression ! Il pense que je suis une spécialiste de la course !Pour tout vous avouer ce jour là , heureusement que mon héros Tiphanie était là pour me couvrir avec son matériel de compétition, en stock.Ma foi il pleuvait à torrent et j’étais là avec mon petit débardeur et mes chaussures peu imperméables. Quelle cruche !!On se rapproche du départ après avoir englouties avec Tiphanie des barres magiques de chez Décathlon, qui donnent la force d’Obelix.On se rapproche de la ligne de départ, avec les 45 000 coureurs (peut être moins car les départs sont en décalés en fonction des objectifs), et on s’apprête à partir.Enfin à partir … les coureurs sont tous dans nos pattes au niveau de la ligne de départ, donc il faut être patient.Comment patienter ? En jetant notre surplus par terre : TEE shirt de trop, bouteilles … c’est un peu la tradition le jour de ce type de courses. Ensuite ça ne va pas à la poubelle : il y a des associations, ou des personnes comme mon père qui s’occupent de tout ramasser derrière les coureurs (rire).Vous faites alors une bonne action pour plusieurs types de personnes.Le sifflet retentit aïe aïe aïe … c’est parti !!
J’étais distraite à regarder ce qu’il se passe par terre, mais il fallait que je me concentre : « 21km me disais-je, quel enfer » … « Charlotte ne t’arrête pas à l’arbre stp » … « Mets une bonne musique qui te motive » … « Essaies de capter l’attention de ton père à Porte Dorée de façon à retrouver de la force » … « Mets de la musique entre temps et pense au fait que tu es la meilleure » !!Je me parlais seule dans ma tête, tout en écoutant de la musique.Sauf qu’au 1 kilomètre ma musique a coupé. Ce satané iPod prêté par un ami à coupé !! Il a lâché, je me sentais alors fichue, finie, nulle… que vais-je faire sans musique ??Je regarde alors Tiphanie dépitée, elle me regarde aussi dépitée pour moi. Elle tente de me partager sa musique, ça ne fonctionne pas.Je voyais la fin de ma course à ce moment là. La fin de la course dès le premier kilomètre (presque a l’arbre finalement).Je me voyais être la déception de mon père qui s’est déplacé sous la pluie juste pour me voir.Mais non !! Tiphanie mon héros a enlevé son casque audio et a décidé de courir à mes côtés en me tenant la conversation du début à la fin.En gros, en plus de la ralentir car je n’avais pas le même rythme qu’elle , je lui cassais la tête avec mes histoires (rire).La consécration
Le temps est passé à toute vitesse , et c’est avec difficultés mais « ambition admirable » que nous avons atteints la ligne d’arrivée après 2h30 de course ! Et sans jamais s’arrêter !!Évidemment que mon exemple n’est pas le meilleur et qu’un médecin vous dirait que je suis inconsciente.Mais je voulais vous montrer de quelle façon on conditionne son petit cerveau, et à quel point tout est possible.Fière de moi comme jamais, fière de mon amie, je le referai l’année prochaine…. mais avec de l’entraînement cette fois-ci.Cet article t-a plu ? Epingle-le sur Pinterest !