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Catégorie : SMILE
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Dites au revoir à vos peurs
Cela fait un certain temps que je médite sur le sujet de « la peur ». Que ce soit à titre personnel, ou que ce soit chez mes proches, j’ai l’impression que les peurs empêchent l’exécution de nombreuses actions. A longueur de journée j’entends des affirmations à ce sujet : « j’ai peur qu’il ne m’apprécie pas » « j’ai peur de ne pas savoir le faire » « j’ai peur de partir à l’étranger », « j’ai peur qu’il/ elle me quitte », « j’ai peur de la solitude » … « j’ai peur de perdre mon travail » …Cependant, de savoir que nous avons des peurs c’est un fait, mais de tenter de guérir ses peurs c’est autre chose. C’est donc sur cela qu’il faut réfléchir et agir. Réussir à mettre le doigt sur une peur et tenter de faire un gros travail de fond pour que cette peur ne nous pénalise plus.
J’ai longtemps eu de nombreuses peurs en tous genres. J’en ai encore quelques-unes c’est évident , et j’en aurais toute ma vie; ceci-dit, ma grande solitude lors de mes voyages, m’a grandement fait réfléchir, et fait mûrir le sujet de mes peurs personnelles. J’essaie chaque jour de guérir mes démons intérieurs pour avancer et pour canaliser certaines émotions.

Avant toute chose : Qu’est-ce que la peur ?
La peur est une force négative qui nous freine dans notre élan. Celle-ci a des répercussions face à notre envie et notre besoin d’avancer. Elle est comme un démon qui ronge une partie de notre esprit. Nous sommes tous éperdument conscient d’avoir des peurs en nous, mais elles ne sont pas faciles à assumer. Voir très difficiles à assumer. Surtout lorsque nous sommes dans un culte de « l’hyper-performance » ou il n’y a aucune place qui est laissé à la peur. Les médias nous renvoient d’ailleurs à longueur de journée, des images positives de personnes fortes « BE STRONG ». Comme si , sans cette force , vous n’avez pas le droit d’exister.
Prenons pour exemple, les personnalités connues. Elles sont souvent mises au-devant de la scène dans un moment de leur vie où elles sont au « top ». Une Taylor Swift, un Obama, ou un Nadal, dans un autre registre, n’auraient pas la même popularité en étant « de façon assumée » remplis de peurs. Aujourd’hui, nous avons d’ailleurs tous cette tendance à nous dire que plus on se montre fort, mieux ce sera. La fuite de la vulnérabilité à tout prix … (je vous ferai un article à ce sujet ce week-end).
Mais, ce sera mieux pour qui ? A part de se mentir à soi-même, personne d’autre n’en paiera les conséquences. Au final , on fini par se mettre des œillères et ne plus vouloir les voir ces peurs, car elles en deviennent pour beaucoup une honte.
L’être humain est constitué de forces et de faiblesses et ce sont ces deux antagonistes qui nous permettent d’être ce que l’on est. Il ne faut alors pas mettre de côté nos peurs ou nos blocages comme s’ils représentaient « l’ennemi ». La peur est essentielle, elle est là pour éviter le danger, il faut alors se réconcilier avec celle-ci. L’assumer et puis tenter de l’améliorer, sans la bannir pour autant.
N’oublions pas qu’une peur ça se travaille constamment de façon à réussir à vivre avec. Si jamais nous nous mentons à nous même, en nous disant que nous n’avons aucune peur et que nous sommes forts, nous risquons alors de subir une contradiction interne à un moment donné.
Pour revenir sur la peur, Jules Renard disait que « la peur est une brume de sensations ».
En effet la peur n’est pas manifestée de la même manière selon les profils, et cela proviendrait de notre vécu. Ce sont des blessures internes et profondes provenant de l’enfance qui entretiennent nos peurs quotidiennes a l’âge adulte.

Identifions nos blessures principales
Lise Bourbeau met le doigt sur 5 blessures importantes, sur lesquelles il ne faut surtout pas tirer une croix.
Elle les appelle, les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même.
- Les blessures du rejet : personnes très sensibles à la moindre remarque, se sentant facilement rejetées et blessées en cas de contradiction. Ne se donnent pas le droit à l’erreur, sabotent leurs relations, n’osent pas donner leur opinion et parlent peu. Pour se guérir elles devront se pardonner et pardonner aux autres, affronter leur peur, oser s’affirmer et prendre leur place.
- Les blessures de l’abandon : ce sont des personnes qui ne se sont pas sentis assez nourris affectivement parlant. Ce sont aussi des personnes qui dépendent des autres et qui cherchent constamment leur soutien et leur approbation. Cherchent à attirer l’attention, et dramatisent énormément. Pour se guérir elles devront apprendre à être bien dans les moments de solitude, sans tout le temps avoir besoin d’autrui et chercher l’attention des autres. Ces personnes doivent apprendre à apprécier de se balader seules, de lire un bouquin, d’écrire … Des activités qui sont souvent liées aux solitaires.
- Les blessures de l’humiliation : ce sont des personnes qui se sont senties rabaissées et comparées toute leur vie, mais surtout durant l’enfance. Les personnes qui en souffrent se croient indignes et se sentent rabaissées constamment toujours. La masque de cette personne est le « masochisme ». Il faut que ces personnes apprennent à avoir confiance en elle, et soient remplies de gratitude face à ce que la vie leur donne.
- Les Blessures de la trahison:la trahison est lié à l’abandon. La personne ayant souffert de trahison veut montrer sa force et être dominatrice par rapport au sexe opposé. Elle a aussi beaucoup de difficultés à gérer le mensonge. Le masque de cette personne est « contrôleur ».
- Les blessures de l’injustice: cette blessure est liée au rejet. La personne qui en souffre souhaite être parfaite : au plan physique et dans ses actions. Ainsi, ces personnes préfèrent se couper de leur sensibilité plutôt que de risquer de mal faire. Le masque associé à l’injustice est « rigide».
Comment se manifestent les 5 blessures, et sont-elles guérissables ?
Nous les avons toutes plus ou moins en tant qu’être humain, mais certaines blessures sont plus importantes que d’autres.
Face à une situation X personne ne réagira de la même manière. Selon les circonstances personne ne percevra la situation de la même façon. Quoi qu’il arrive nous rencontrerons au moins 4 de ces blessures au courant de notre vie, et à ce moment la nous ne serons plus nous mêmes.

Comment guérir nos blessures fondamentales ?
Il faut prendre le temps de travailler sur ses blessures afin que les peurs s’atténuent au quotidien. Tout comme nous prenons du temps pour manger, ou respirer de façon essentielle, il faut s’accorder le même temps pour soigner ses blessures les plus profondes. Il faut commencer par prendre conscience de nos peurs et de les regarder bien en face. Les regarder avec un regard perçant, un regard d’homme bien assumé et qui sait ce qu’il veut. Se réconcilier avec la notion de peur, c’est aussi vivre en s’écoutant, et comme nous sommes notre meilleur ami, il faut passer par là.
Frappez à la porte de votre bien être intérieur si jamais vous n’avez pas la clef et discutez avec vos émotions ! Il ne faut jamais saccager ce qu’on ressent car une blessure intérieure n’est en rien une honte. Tout le monde en a même si personne ne vous en parle. Écouter ses peurs, c’est aussi se demander de quels dangers elles nous avertissent. Parfois cela permet aussi d’anticiper les mauvaises surprises. Il ne faut surtout pas oublier de les rassurer avant toute chose.
Petit + : Faire de la médiation aide beaucoup ainsi que de respirer chaque jour calmement et paisiblement.

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Le sport, cette merveille !
Il y a encore 10 ans de cela , lorsque j’entendais le terme « sport » , j’avais des frissons. De réels frissons bien présents ! Je n’étais pas une très grande sportive à l’adolescence; ce genre de fille qui faisait tout pour être « malade » le jour de l’EPS. Vous souvenez-vous de cette pratique au collège ? Éducation, Physique et Sportive … voilà ce que ces initiales signifient et je viens de les comprendre.
Pour moi le sport représentait juste une activité désagréable, dans laquelle il fallait se surpasser. Et à cet âge, rares sont les jeunes qui apprécient se surpasser. Du coup , un peu à la traîne, je n’étais pas à la pointe de l’information sur les sujets sportifs.
J’avais juste besoin de calme et de facilité , comme beaucoup de jeunes « ingrats ».

Prise de conscience
Les années ont passé, les responsabilités ainsi que certaines souffrances de vie se sont intensifiées et c’est à ce moment là que j’ai ressenti que j’avais de l’énergie en moi à dépenser. Une boule d’énergie et de furie. Hyper active, et nerveuse sont deux termes qui me caractérisaient bien. Je démarrais au quart de tour dans tout. J’agissais avant de réfléchir constamment.
A l’âge de 19 ans, une de mes amies m’a conseillé que nous fassions de « la gym suédoise » ensemble.
Elle me dit avec beaucoup d’aisance « C’est un sport ouvert à tous, quel que soit son âge ou sa condition physique. Pas besoin d’avoir un passé d’athlète pour s’y mettre. Il suffit de choisir un cours d’intensité légère comme le cours “basic” si l’on commence ».
En effet quand je suis arrivée là-bas pour la première fois, j’ai remarqué qu’il y avait des personnes de tous les horizons et de tous les âges. Ça m’a conforté dans l’idée que ce premier cours allait être agréable.
A la Gym Suédoise, c’est la bonne humeur qui prime. Il n’y a pas de compétition, ni même de personnes qui se regardent entre elles. Tous les participants se mettent en cercle, et regardent attentivement l’animateur qui se situe au milieu pour suivre ses mouvements. Ce sont des mouvements qui allient cardio, renforcement musculaire, stretching et respiration.
On attend pas des débutants qui reproduisent ces mouvements à la perfection. « Tant mieux » me suis-je dit à plusieurs reprises.
Premier cours achevé… j’ai ADORÉ !!
Résultat des courses : j’y suis allée à hauteur de quatre fois par semaine durant un an , et c’est à ce moment là que je me suis rendue compte que j’étais devenue accro au sport.
Finalement, j’adorais le sport, mais je l’ai su tardivement. Je n’ai jamais été cette petite fille accroc à la danse, ou au tennis étant petite.
Mais avec l’âge, c’est devenu rapidement une vraie passion ! Et surtout un vrai besoin !

Habitudes sportives quotidiennes
Depuis cette période, je fais du sport entre quatre et six fois par semaine. Ça fait partie intégrante de mon quotidien. Je n’arrive plus à m’en passer. Certaine personnes ressentent le besoin de voir du monde chaque jour, détestant la solitude; quant à moi je ressens le besoin de faire du sport chaque jour détestant le fait de me laisser aller.
Voici les salles dans lesquelles j’ai déjà été inscrite; il ne s’agit que de chaînes.
- Club Med Gym : salles de sports de quartiers, agréables et surtout « belles ».
- Club Med Gym Waou : c’est le même principe que le Club Med Gym basique avec une qualité supérieur ++. Une salle de sport de qualité, très propre et qui sent booon. En l’occurrence , un peu chère au vu des prestations proposées. Il n’est pas nécessaire de mettre un tel prix par mois pour une salle de sport.
- Les Cercles de la Forme : c’est ma salle du moment , et j’en suis très satisfaite. Il y a une panoplie de cours de sports avec des professeurs de qualité. Les salles sont simples, propres, avec le matériel nécessaire.
- Fitness Park : salles aux prix battants toute concurrence. Pas de cours collectifs , uniquement des écrans en guise de « cours ». Ce sont des salles plutôt bien, si vous ne souhaitez pas être encadré durant votre entraînement.

Mon programme
Je n’ai pas de programme défini chaque jour. J’ai surtout des pratiques sportives de prédilection. J’essaie de changer de routine sportive régulièrement de façon à ne pas habituer mon corps à une seule activité.
Voici mes sports préférés :
– TRX : le TRX est une discipline sportive originale, durant laquelle on effectue une série d’exercices en suspension, à l’aide de sangles. C’est la pratique sportive que je préfère pour réussir à me gainer.
– Cross Fit : le Crossfit est pratiqué dans le monde entier par les pompiers, les militaires ou les sportifs de haut niveau.C’est un entrainement croisé avec tout plein d’exercices en duo et à la suite. Vous vous sentirez vidé après chaque séance, mais si bien à la fois.
– Body Pump : BODYPUMP est pour toutes les personnes qui souhaitent s’affiner, se tonifier et se remettre en forme – rapidement. En faisant un grand nombre de répétitions avec des poids légers à moyens attachés sur une barre. C’est un sport assez complet pour se muscler de partout.
– RPM : le RPM est un cours de Fitness pratiqué sur un vélo en salle très largement inspiré du cyclisme extérieur. Si vous aimez la cardio, foncez-y. Vous perdez en moyenne 675 calories/ l’heure. Améliore la capacité cardio vasculaire, l’endurance et la force.
– Action Sport : bon pour être honnête avec vous, il s’agit des nouveaux concepts sportifs « chers ». Tout comme le Dynamo Cycling ou l’aquabiking, c’est un vrai budget. 40 euros la séance, pour au final 20 minutes de sport. Vous n’avez pas besoin de ce sport dans une routine hebdomadaire, mais il faut l’avouer que les résultats sont impressionnants. Une nouvelle façon de vous tonifier/renforcer. Condensez une semaine d’entraînement en seulement 20 minutes avec les séances action sport.
– Exercices maison : abdos/fessiers, poitrine/ bras / dos
Pour les exercices maison , j’ai téléchargé une application qui s’appelle « Entraînement », qui est vraiment facile d’utilisation. Auparavant j’adorais aussi suivre les cours et les conseils de « Gym Direct » sur YouTube. Ce sont des entraînements très complets.
Comme quoi il n’y a pas besoin de dépenser beaucoup d’argent pour le bien être physique. Le sport n’est pas une pratique excessive. Il suffit d’enfiler une paire de baskets en bon état, et de partir courir en pleine nature.
Effets sur le corps
Il existe différents types de morphologies :
- Ectomorphe : vous avez du mal à prendre du poids
- Mésomorphe : vous grossissez ou maigrissez assez facilement
- Endomorphe : vous grossissez facilement et vous avez du mal à perdre du poids
Je fais partie de la première catégorie. J’ai du mal à prendre du poids, mais j’ai aussi du mal à prendre en muscles.
Raison pour laquelle je fais du sport aussi régulièrement, au quel cas je peux être amenée à maigrir facilement (alors que je mange beaucoup). Le sport me permet de prendre des muscles et de conserver de la masse. Aujourd’hui, avouons-le, les formes c’est la vie !
De façon plus précise, le sport m’aide surtout à :
– mieux dormir
– avoir une meilleure circulation du sang
– me tenir plus droite en musclant mon dos
– avoir une peau plus lumineuse avec des porcs resserrés
– avoir des fesses galbées
– Avoir le ventre moins ballonné
– Garder des bras fins
– être plus joyeuse
– être plus moi même
Dans ma routine sportive je rajoute aussi de façon régulière un bon massage palper rouler, (vous avez les contacts de mes masseuses dans la catégorie « bonnes adresses »), et des séances de sauna (3 x 15 minutes après une bonne séance sportive) ainsi que des douches gelées.
Le sport devrait être une pratique régulière pour améliorer de nombreux maux mentaux et pas uniquement physiques. Je vous le conseille fortement

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Quand une souffrance se transforme en force
Comme le dit la citation: « Les plus grandes qualités de l’âme ne se développent que par la souffrance. »
Aujourd’hui je souhaite-vous conter l’histoire d’une de mes meilleures amies ; ce ne seront que ses mots. Je n’ai rien transformé, car son histoire est extrêmement personnelle et touchante. Cette jeune femme a perdu son unique frère à l’âge de 16 ans, mais a fait face à cette épreuve avec beaucoup de courage et de force.
J’attaque fort aujourd’hui, mais ce sujet me tenait terriblement à coeur, ayant aussi de nombreuses souffrances du passé au fond de moi.
L’objectif de cet article est de montrer à quel point une souffrance profonde peut se transformer en vraie force, et surtout comme vous pouvez gagner en maturité mais aussi en optimisme lorsque vous vivez des épreuves difficiles.
14 ans après, cette jeune femme est resplendissante est a une appétence pour la vie que peu de personnes ont. Elle ne se laisse jamais décourager et va au bout de chacun de ses projets avec ambition.

Interview de mon amie
Jeune femme de 30 ans, sportive, dynamique, bosseuse, qui aime profondément la vie et le sens de celle-ci. Mais cela n’a pas toujours été le cas.
Voici ses propos :
« On croit toujours que ça n’arrive qu’aux autres et pourtant nous y voilà.
On nous parle de la vitesse sur la route, de l’alcool, de la mauvaise conduite mais jamais de tous ces camions qui sillonnent nos autoroutes ; non nous n’en parlons pas, car c’est un point économique, on ne nous dit pas que traverser ces routes à grandes vitesses c’est comme marcher dans un champ de mines.
Un appel d’air, une voiture incontrôlable, et nous y voilà, une mort à la clé.
J’avais 16 ans, mon grand frère seulement 18.

Comment vivre sans mon binôme, comment envisager rien qu’une seconde devoir porter la souffrance de mes parents sur mes petites épaules. Je n’étais qu’une enfant.
Vivre dans l’ombre de moi-même, ne plus avoir goût à la vie, l’injustice devient une obsession, le réveil une souffrance.
Les années passent, les moments défilent. Il faut revenir à la vie, goûter de nouveau au quotidien, sécher ses larmes.
Qu’est ce qui est le plus difficile dans cette tragédie ?
L’absence de l’autre, le travail de deuil.
Mais quand le temps fait son travail, la souffrance s’atténue, le plus dure devient de ne pas culpabiliser, comment puis-je esquisser un sourire alors que l’être tant aimé n’est plus ? Comment accepter de vivre des moments de bonheur alors que lui est sous terre.
Les années passent. Les traits de son visage s’estompent dans mon esprit, sa voix ne résonne plus. Les sourires deviennent de plus en plus affirmés, mon ambition à réussir ma vie se développe au fil du temps, les projets s’accumulent, les moments de bonheur s’intensifient à tel point qu’ils redeviennent partie intégrante de mon quotidien.
Les années passent. 1 an, 2 ans, 5 ans, 10 ans. Je ne les compte plus. Elles défilent de plus en plus vite. Puis vient l’année de mes 28 ans. Ce drame a 12 ans.
Je comprends que cette épreuve m’a forgée. Que je suis désormais plus forte. Je sais, au combien, chaque moment est précieux, je n’ai pas peur de notre issue. Je le retrouverais. Mais mon passage sur cette terre doit être le plus merveilleux.
Mon amour pour les autres est décuplé, ma meilleure amie prend ce rôle de sœur que je n’ai jamais eu, mes parents deviennent de plus en plus fort, les amours que je vis me remplissent de bonheur. Durant tout ce chemin j’ai eu la chance d’être entourée de personnes fabuleuses, à l’écoute et bienveillantes.
Je ne peux pas me réjouir de mon passé mais je peux affirmer sans aucune gêne que je suis heureuse, que cette épreuve à dupliquer l’amour que je porte à la vie, intensifié les sentiments que je porte pour les personnes que j’aime, le moindre moment de bonheur du quotidien, même le plus simple est extrapolé.
Le bonheur ce n’est pas de rêver de ce que l’on a plus ou de ce qu’on souhaiterait avoir.
Le bonheur c’est ce chemin, parfois semé d’embûches, mais ce n’est pas le but ou l’issue de celui-ci. »
Pour réussir à combattre une souffrance, la sophrologie peut vous aider; pensez-y !!

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Croisement entre aptitudes et appétences
Paraît-il que le bonheur dans son travail, et même plus encore dans son quotidien, se situe dans le croisement entre les aptitudes et les appétences que nous avons tous, êtres humains. De nombreuses personnes ont des aptitudes bien définies (des compétences) dans un domaine en particulier, mais peu d’appétences dans ce même domaine (aimer faire et reproduire cette action) ; et l’inverse existe aussi. A ce moment-là cette cassure peut créer de nombreuses frustrations. Il faudrait alors trouver dans l’idéal un univers de travail qui conjuguerait les deux. De façon générale, une personne très passionnée par son travail, arrive à lier aptitudes et appétences. Un descriptif plus concret de ces deux termes pour mieux comprendre
Aptitudes
Il s’agit une disposition naturelle ou acquise d’une personne à faire quelque chose.
Pour exemple :
- Capacité à travailler seul
- Ponctuel
- Polyvalent
- Facilité à répondre à un besoin d’un groupe
- Facilité à calculer très rapidement
- Facilité à être fiable
- Sociable
- Aptitude pour le service à la clientèle
- Bonne endurance physique
- Capacité de synthèse et d’analyse
- Facilité à motiver les autres
- Facilité à analyser le potentiel des individus
- Facilité à susciter à susciter la communication
- Facilité à accepter des points de vue différents
- Respect des délais
- Organisation …

Appétences
Il s’agit d’un désir instinctif et non réfléchi qui penche vers ce que l’on aime et uniquement ce que l’on aime;

- Aimer cuisiner
- Aimer se sentir libre et indépendant
- Aimer la routine
- Aimer manger
- Aimer faire des synthèses écrites
- Aimer la danse
- Aimer être entouré
- Aimer travailler en équipe
- Aimer la hiérarchie …

Pourquoi est-il important que de le comprendre ?
Il est extrêmement important de comprendre ces deux termes et se demander à quel endroit vous vous situez. Si une personne a une aptitude à travailler seule et à être organisée, il sera compliqué de se plaire dans un univers d’équipe où les collègues sont désorganisés. De même si une personne a pour aptitude d’être dans la communication et se retrouve avec un binôme peu sociable et peu communiquant.
Problématique : Il est possible qu’une personne ait des aptitudes qui rentre en cohérence avec les valeurs de l’entreprise, mais n’ait pas d’appétences pour le domaine de l’entreprise.
Exemple : j’aime le marketing opérationnel, mais je n’aime pas la cause pour laquelle mon entreprise s’engage (la cigarette).

Il faut bien réfléchir à tout cela et se poser les bonnes questions afin que “aptitudes” et “appétences” soient corrélées.
À très bientôt !
Charlotte Vallet
Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue
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10 jours de trek au Népal / Annapurnas
En juin 2016, j’ai pris 10 jours de « vacances » pour partir faire un trek au Népal avec mon meilleur ami David. De façon générale, j’ai toujours fait partie de ces personnes qui aiment davantage les « voyages aventures » que les « vacances détentes ». Je n’ai d’ailleurs jamais su me « reposer » j’ai ce besoin constant d’être dans l’activité. Tout en respectant et en m’imposant une hygiène de vie saine. Mais j’aime profondément découvrir de nouveaux horizons, et j’en suis même devenue adepte.
« Je ne m’arrête jamais », c’est ma devise tant que je suis encore jeune et en pleine forme.


Zoom sur le Népal
Destination de voyage privilégiée depuis les années 1960, le Népal attire les voyageurs en quête d’exotisme, les nostalgiques de la période hippie et les montagnards souhaitant profiter de sa nature grandiose. La plupart de l’activité touristique est concentrée dans la vallée de Katmandou et dans la région de Pokhara. Le Népal est un pays d’Asie du Sud enclavé dans le massif de l’Himalaya, frontalier de l’Inde au Sud et de la Chine au Nord. Il possède huit montagnes parmi les dix plus hautes du monde, dont l’Everest qui marque la frontière avec le Tibet.
Par la diversité de ses populations, sa richesse culturelle millénaire et sa biodiversité, le pays du Bouddha et du Yéti est une destination incontournable. Alpinisme, trekking et trailrunning au cœur de l’Himalaya, Safari et balades à dos d’éléphant dans la jungle du térai, découverte du patrimoine culturel hindouiste et bouddhiste, et des chefs-d’œuvre de l’architecture Newar dans la vallée de Katmandou, classés au patrimoine mondial de l’Unesco
Ne pensez pas que les montagnes népalaises sont inaccessibles: si vous pouvez descendre de votre lit, vous pouvez grimper l’Himalaya sans problème.
Le trekking est une marche à rythme normal, une longue randonnée. Le « Trail Running » ou « Fast Trek » se fait en marche rapide ou en courant. Ce sera à vous de choisir avec votre guide l’intensité souhaité du trek.

Ram Puri, un guide exceptionnel
Au Népal, vous avez moyen de voyager seul, ou bien de façon encadrée (un guide par exemple). Ayant déjà énormément voyagé seule, je décide de prendre la seconde option : voyager avec un guide, pour être certaine de ne rien louper. J’ai fait la connaissance de Ram Puri sur Facebook, à travers une amie d’amie qui est partie plusieurs semaines en sa compagnie quelques mois auparavant.
Pour vous la faire courte, c’est un jeune Népalais de 28 ans, engagé, positif, aimant, et plein de vie. Il est hyper actif à souhait, ne dort que 4 heures par nuit, construit des orphelinats et quand il n’est pas avec un groupe de touristes pour faire le guide, il est sur des chantiers en tout genre pour aider les plus démunis. Et pourtant ce Népalais n’a pas eu une vie facile. Il est parti de chez lui à un âge où on suce presque encore son pouce, et s’est toujours débrouillé seul avec beaucoup de gnaque et sans jamais aucune plainte. Ce qui le caractérise d’ailleurs le plus c’est son magnifique sourire qui ne le quitte jamais.
En plus d’être ambitieux et courageux, il est aussi extrêmement bienveillant et charismatique. Mais aussi très organisé, et adaptable.
C’est Ram qui nous a organisé notre trek du début à la fin. Il est en effet guide depuis plus de 10 ans et connaît le Népal et ses montagnes comme sa poche. Il les a déjà parcourues en marchant (en moyenne 7 heures de marche par jour) mais aussi en courant (il est l’organisateur de nombreuses courses connues, du style marathon mais en altitude).


L’avant départ
En amont du départ, nous avons pris un visa chez VisaOffice sur les champs Élysées. Le visa coûte en moyenne 50 euros et est délivré sous une bonne semaine. Nous avons aussi fait le plein chez Décathlon : chaussettes de marche, chaussures de trek, sac à dos, tee-shirt confortables, legging … !
Par la suite on s’est rendus compte que nous étions d’ailleurs bien trop chargés. En réalité, il suffit de laver ses vêtements avant de se coucher et de les faire sécher durant la nuit. Nous le saurons pour la prochaine fois. Ça ne sert à rien de partir trop chargé, vous risquez de le regretter.
A savoir : il fait relativement frais au mois de juin, durant la nuit. Il faut bien penser à prendre des pulls et des gilets en polaire.



Programme
JOUR 1 : Belle journée sur Katmandu, découverte de la culture locale et du fameux Dhal Bhat (la spécialité culinaire dont on nous parle sans cesse là-bas, avec une dominance de riz, d’épices, d’une sauce aux lentilles et de pommes de terre)
JOUR 2 : Katmandu – Pokhara en bus
JOUR 3 : Pokhara – Nayapul en voiture
JOUR 4 : Ullerie à 2000M, avec de magnifiques rizières et de beaux villages
JOUR 5 : Ghorepani à 2850 mètres avec de belles forêts et des animaux sauvages
JOUR 6 : Montée le matin à Poon-Hill 2400 mètres ; magnifique vue sur le levée du soleil puis direction Tapadani à 2600 mètres
JOUR 7 : Gandruk, magnifique village avec des enfants en bas âge dans une école
JOUR 8 : Retour à Pokhara, activités sportives du type saut en parapente
JOUR 9 et 10 : Retour à Katmandu



La randonnée
Ce fût 10 jours de marche (en moyenne entre 6heures et 10heures), mais aussi de discussions, d’introspection et de remises en question. C’est souvent dans ces moments les plus simples, au plus proche des villageois népalais, et de leurs habitudes que vous prenez conscience de plein de choses quant à votre vie souvent capricieuse.
Le soir nous dormions paisiblement dans des « lodges », maisonnettes tenues par les habitants, dans des sacs de couchage a même le matelas, souvent très fin et peu confortable.
Par moment nous étions très fatigués et notre corps lâchait.
Nous avions de vraies courbatures et les yeux très cernés par l’épuisement.
Nous sommes tombés malade avec David une fois chacun, mais c’est avec beaucoup de rire et d’émotions que nous avions fini ce magnifique voyage sur une touche extrêmement positive.
La chaleur du Népal, le sourire des enfants, les odeurs épicées, les rires aux éclats des habitants, la puissance des couleurs, nous ont vraiment émus.


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Une monodiète de 3 jours, ça vaut le coup ?
Lorsque j’habitais en Côte d’Ivoire, je me murmurais souvent que « la chaleur et la pollution intense d’Abidjan risque de m’avoir un de ces jours ». Chaque matin au réveil, je ressentais que mon corps était chaud bouillant, comme si je venais de passer 20 minutes dans un sauna. Je transpirais beaucoup, et je fatiguais très rapidement. C’était une chaleur prenante, épuisante, et inconnue pour une jeune femme qui venait de Paris.
Paris a beau être la plus belle ville du monde, on se retrouve bien plus souvent, nez à nez avec une belle pluie torrentielle, qu’un soleil lumineux et étouffant. Ceci-dit, c’est bien, en Côte d’Ivoire, que je me suis rendue compte que je préférais les climats tempérés aux climats arides. Et pourtant la climatisation est installée de partout … mais la clim ce n’est pas ce qu’il y a de plus sain.
C’est sans doute très psychologique, mais j’avais l’impression que mon corps subissait beaucoup de choses négatives dans ces conditions. J’étais alors beaucoup plus stricte face à mon hygiène de vie. Je dormais 9 heures par nuit quoi qu’il arrive, je buvais 3 litres d’eau par jour, je mangeais beaucoup de fruits et légumes (vitamines), de protéines (poulet braisé), et je faisais du sport à chaque pause déjeuner en semaine de façon à garder la forme mais aussi la pêche.
Mon grand avantage c’est que je ne fume pas et que je n’ai jamais fumé. Et plus que tout, j’ai été amenée à faire plusieurs monodiète.
Qu’est-ce que la monodiète ?
Le principe de la monodiète c’est de manger sur une durée de 3 jours, un aliment unique. Trois journées sont préconisées mais une journée ou deux c’est déjà pas mal.
Les monodiètes les plus recommandées sont celles à base de pomme, de riz ou de raisin. Mais c’est à vous de décider ce que vous souhaitez manger durant cette période, car ce n’est pas un moment facile. Évidemment on évite de choisir les M&M’s 🙂 !
L’objectif est de nettoyer l’estomac de toutes ses impuretés et de repartir sur une bonne base. Car on a tendance à beaucoup polluer cet organe avec le sucre , l’alcool, la cigarette, les mauvaises émotions , et pourtant l’estomac est le deuxième cerveau. Il faut apprendre à en prendre soin.

Comment m’est venue l’idée de la monodiète ?
J’ai fait des rencontres multiples en Côte d’Ivoire, toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Un jour je fais la rencontre d’un jeune franco-libanais d’une trentaine d’années, qui était passionné par « la loi d’attraction », « le positivisme », « la méditation » et le « yoga ». Toujours à l’affût de nouvelles méthodes, pour entretenir son corps et son esprit. Les deux sont étroitement liés ne l’oublions pas. Il sortait justement d’une monodiète et m’en a fait beaucoup d’éloges « Charlotte, mon corps revit, de même pour mon esprit, je me sens apaisé et c’est très agréable ».
Je décide alors sans plus attendre d’en faire une. Dans la continuité évidemment de mon hygiène de vie irréprochable que j’abordais la bas.

Ma monodiète à moi
Je décide de choisir la pomme, fruit que j’affectionne particulièrement et facile à manger. En choisissant la pomme j’avais la possibilité de manger des pommes crues, mais aussi de la pomme cuite au four, de la compote, de boire du jus de pomme pressé… ça s’arrête là ! (Rires)

C’est parti pour 3 jours de terreur
1er jour : le premier jour ne fût pas le plus difficile. J’avais encore des stocks de nourriture en moi pour tenir en ne mangeant que de la pomme. Et ceci sans me plaindre et sans ressentir de sensation de faim. Mes collègues pouvaient manger des plats succulents devant moi, ça ne me donnait aucunement envie. J’étais plus que motivée à tenir sur l’intégralité de ces trois jours. Je pensais fortement aux bienfaits que ça allait avoir sur mon corps.
2 ème jour : au réveil les gargouillements commençaient à se faire entendre.
J’avais une envie folle d’un bon pain au chocolat bien gras, mais il fallait que je persiste. Je n’avais fait qu’une seule journée jusqu’à présent, ce n’était pas grand chose. Sans plus attendre je me dirige vers le réfrigérateur , je l’ouvre, et je pris ma compote de pommes faite maison en guise de petit déjeuner. « Quel délice » m’obligeais-je a me dire.
Le midi à la pause déjeuner c’est avec 3 pommes que je suis venue au bureau. Je les enchaînais les unes après les autres. Je voyais ma collègue Myriam en face de moi qui mangeait quant à elle un foutou poisson. Je la regardais avec des grands yeux désespérés. J’avais profondément envie de ce foutou poisson , et pourtant ce n’était pas mon plat africain préféré.
Le soir je rentre chez moi, un peu affaiblie, je passe au « Casino » (supermarché le plus connu à Abidjan) me racheter des pommes. Devant le rayon CHIPS, je me demande si j’en achèterais pas un paquet pour le dévorer devant ma série préférée du moment « Stranger Things », mais j’ai résisté. 1 kilo de pommes acheté, je remonte chez moi.
Ce soir-ci je me fis des pommes au four : grandiose et tellement original (rires)
3 ème jour : le 3 eme jour fût le plus compliqué. Par moment, je tiens à l’avouer, que je me sentais un peu faible. Mais il ne fallait pas que je lâche mon challenge. Chalengeuse que je suis !
Je commençais à ne plus aimer la pomme, voir la détester. Cet aliment qui me causait tant de mal. Mes journées se ressemblaient terriblement. Comme quoi, la nourriture peut guider une bonne partie de nos vies quand on est gourmand.
Ce soir là, je suis rentrée chez moi un peu énervée, car je commençais très sincèrement à avoir faim. Je ne jugeais que par la pomme, j’oubliais les saveurs multiples qui existent de nos jours : les épices, le fromage, le vin, le chocolat fondu … Et pourtant, le lendemain matin, c’est avec le sourire que j’ai réussi à me dire que j’avais tenu trois jours et pour la bonne cause : celle de purifier mon corps et mon esprit.

Les effets positifs sur moi
J’ai en effet ressenti de nombreux effets positifs sur mon corps mais aussi sur mon esprit.
Sur le corps :
- Une peau plus lumineuse , et moins granuleuse
- Le ventre moins gonflé et plus plat
- Les cheveux plus doux
- Les cernes moins creusées et plus atténuées
- Le corps plus léger de façon général
Sur l’esprit :
- Moins agressive, plus apaisée
- Moins fatiguée
- Plus active
Je vous conseille pleinement de faire une monodiète à chaque changement de saison.
Attention à bien se préparer en amont en mangeant sainement.
C’est plus difficile de faire une monodiète après avoir mangé des plats copieux et gras durant les jours qui précèdent. Et puis ce n’est vraiment pas conseillé, car c’est un choc très brusque.
La sophrologie peut être un bon parallèle à la monodiète. Cette technique vous apprendra à respirer, vous relaxer, lâcher prise et réussir à penser à vous faire du bien !
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Etre « multi-potentiels », ça vous parle ?
Cela fait plusieurs semaines que je m’intéresse de près au terme « multi-potentiels ».
Je ne le connaissais pas auparavant , du moins je ne l’utilisais pas; quand je ne connais pas un terme , j’évite de l’utiliser, au quel cas je m’emmêle les pinceaux comme avec les dictons. (être réglée comme une horloge chinoise, ça se dit ? (Rires))
Je suis tombée par hasard sur une conférence TED X d’Emilie Wapnick qui m’a profondément passionné. Il faut savoir que je suis une mordue des conférences TED X, sur des sujets tout aussi larges les uns que les autres. J’en regarde 2 à 3 par jour. (J’écrirai un article prochainement, dans lequel je partagerai avec vous mes conférences favorites, sur l’évolution de soi, et le développement personnel ).
Après être tombée sur cette conférence, j’ai enchaîné par la suite les articles, et les les vidéos à ce sujet.
Qu’est- ce un « multi-potentiels » ?
« Vous est-il déjà arrivé plus petit, qu’un membre de votre famille vous demande ce que vous aimeriez faire plus tard comme métier ? ».
La réponse est souvent très spontanée et instinctive en fonction des rêves que vous avez à cet âge là : être boulanger, être astronaute … être avocat … !
Puis, surgit la même question lorsque vous sortez de votre baccalauréat, ou du lycée, et à ce moment là les choses se compliquent … ou non d’ailleurs !
Il existe certaines personnes bien avancées, déjà passionnées à l’âge de 18 ans qui ont une passion bien définie (la peinture, la politique, le cinéma, les cosmétiques …). Mais, il y a une autre catégorie de personnes qui ne savent pas toujours quoi répondre, tout simplement parce qu’elles aiment de nombreux domaines et ne réussissent pas à se spécialiser, par choix, et à rester dans une seule case. Ces personnes aiment autant la peinture, que la médecine… la restauration, que la finance …. l’IT, que la danse … elles ont de nombreuses compétences diverses et variées, et de nombreuses passions; on peut dire d’elles qu’elles « multi-potentiels ».

En quoi suis-je multi-potentiels ?
Je fais partie de ces personnes qui n’ont jamais su quoi répondre quand on me demandait quelle était ma vocation.
Je suis extrêmement curieuse et je m’intéresse à de nombreux domaines. Légèrement plus hyper active que la majorité de mes proches, je me suis d’ailleurs toujours sentie inhumaine et différente (rires).
Je me suis lancée dans une école de commerce en me disant que « tous les chemins mènent à Rome » , et que je rattraperai un jour ou l’autre le chemin des métiers du bien-être mental (ça a toujours été une vraie passion, mais à l’époque, ce n’était pas vu comme un métier aux yeux de beaucoup). Ahhh, toujours et encore « la société ».
Je suis de nature très passionnée, avec une gnaque terrible, une vraie tête brûlée et je m’intéresse à une multitude de domaines. Je n’ai jamais voulu m’enfermer dans un domaine unique, malgré le fait que je sois actuellement en train de le faire, dans celui de la sophrologie (passion première).
Mais le monde du travail évolue rapidement, et on ne sait pas ce qu’il nous réserve.
Je suis ce genre de personnes qui est partout à la fois, et qui aime profondément « être partout à la fois ».
- 6 h du matin, cours de sport de combat, alors que tout le monde dort encore
- 7h30 du matin, je donne des idées / conseils de restaurants à 3 de mes meilleurs amis. Attention, quand je m’investis, c’est une liste de restaurants que j’envoie, et non pas une brève description de la soirée de la veille
- 8h du matin, je refais la lettre de motivation d’un autre ami
- 9h du matin, organisation d’un événement de fidélisation pour une des entreprises pour laquelle je travaille en free-lance (en attendant d’ouvrir mon cabinet, je suis en free-lance en marketing, de façon tout de même à continuer de gagner ma vie)
- 10h45 du matin, je retravaille la HomePage du site professionnel d’une connaissance
- 12h45, pause déjeuner et découverte d’un nouveau sport avec une amie (mes sports évoluent beaucoup, en fonction des tendances du moment)
- 14h, poursuite de l’organisation de l’événement du matin + paperasse administrative diverse à remplir (il faut savoir que je m’inscris à de nombreuses formations de compétences, et de formations en tous genres ; la paperasse, je connais !)
- 15h, entretien free-lance, dans une nouvelle entreprise
- 17h, je réserve toutes les meilleures pièces de théâtre pour le mois à venir et je prévois l’emploi du temps des sorties culturelles sur les 2 mois à venir (concerts, opéra, théâtres …). Mordue de sorties culturelles … je n’y peux rien !
- 18h, verre apéritif avec une amie : discussion et conseils sur son nouveau projet. Je lui propose d’ailleurs mon aide
- 19h, réservation des 4 prochains voyages à venir
- 20h, préparation d’un dîner pour mes amis (passionnée de cuisine) tout en débutant un nouveau livre (on m’a souvent dit que j’avais des tentacules à la place des bras, aux vues du nombre d’activités que je fais en même temps)
- 23h, je me pose pour écrire jusqu’au bout de la nuit
- Et en même temps, je refais le monde avec mes proches ….. !!

Et attention, jusqu’à il y a deux ans, j’étais encore bien sagement posée sur la chaise d’une entreprise dans un grand groupe, avec des horaires carrées, des règles à respecter, des déjeuners d’équipes, et des missions répétitives chaque jour. Ma vie était peut être plus carrée, mais ce n’était pas moi.
Lorsque vous êtes « multi-potentiels », il faut en prendre conscience et le revendiquer. Vous pouvez être sur un projet d’ouverture de pharmacie en matinée, et chanteur en fin de journée. Et alors ? Où est le problème, tant que vous aimez ce que vous faites ?
De plus pour être transparente, je gagne bien mieux ma vie depuis que je suis en free-lance que lorsque j’étais employée. C’est un détail, mais un détail important.
Le plus difficile dans tout cela c’est d’apprendre à assumer ce qu’on fait.Aux questions :
- Pourquoi ne te concentres-tu pas sur une seule chose ?
- Quand vas-tu te décider de ce que tu veux faire de ta vie ?
- Es-tu inefficace ou juste éparpillé ?
- Et le traditionnel « tu es bonne à tout, bonne à rien ! »,
il ne faut pas avoir du mal à répondre « je suis heureux , multi-potentiels et je suis sur PLEIN de projets différents ». On a besoin de personnes comme nous ne l’oublions pas. C’est l’entreprise qui a créé des statuts pour chacun de ses employés, et qui a décidé de les mettre dans une case précise. Mais la polyvalence est de plus en plus demandé… et un vrai entrepreneur se doit d’être polyvalent, ne l’oublions pas !
Personne ne vous oblige à répondre « je suis dentiste » ou « je suis commercial » ou «je suis boulanger ». Vous pouvez tout aussi bien répondre dès à présent à ces personnes « je suis multi -potentiels, et je développe tout ce potentiel à travers de nombreux projets ».
De mon côté, j’assume de plus en plus cette capacité à réussir à être partout à la fois, parler à une diversité de personnes de 20 ans a 70 ans, de nationalités diverses et variées, m’adapter à la vie dans nombreux pays, ou encore réussir à vivre n’importe où, que je sois chez moi ou chez les autres. Je suis d’ailleurs extrêmement reconnaissante face à toutes ces personnes au quotidien qui viennent vers moi chaque jour pour me demander des conseils de vie , sportifs, administratifs, voyages, restaurants, marketing, ou encore lectures. C’est gratifiant !
Pour tous ceux qui sont « multi-potentiels », revendiquez- le et n’en ayez pas honte.
Comme disait Shawn Lukas : « Aucun homme qui entend être un esprit universel ne laissera interférer sa spécialité, il a besoin de discipline pour contrôler ses comportements et nourrir sa créativité ».
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Un semi marathon de 21 kilomètres grâce à la force mentale
Le running, un sport à part entière
4 mars 2018, le semi-marathon de Paris a ouvert ses portes aux plus courageux d’entre nous, c’est à dire 45 000 coureurs « à la motivation forte et admirable ».Chaque année, au moment des courses les plus connues de notre belle capitale, voici comment je qualifiais les inscrits à ces événements : « de réels héros ».Mais cette année, il s’avère que suite à un concours de circonstances inqualifiable, j’étais inscrite à ce semi marathon de l’année 2018 !« Motivation forte et admirable » ? Me demandais-je ? Pas vraiment …Je me suis inscrite par « challenge » comme je les adore, en septembre de l’année d’avant sous l’influence de mon amie Tiphanie.Je n’avais jamais couru plus de 1 kilomètre dans ma vie, et puis après tout, je haïssais la course. Ça m’ennuyait profondément !A chaque fois que j’ai essayé de courir, je regardais un arbre précis, 500 mètres plus loin, en me disant que ce serait mon point d’arrivée.Donc de mentionner « 1 kilomètre », je reste un peu marseillaise quand je donne cette distance.J’avais pourtant sortie la panoplie de la grande sportive à chaque fois : baskets derniers cris, legging de compétition et puis écouteurs colorés pour mettre un peu de vie à ma tenue, et dans mes oreilles en priorité .Ceci dit, la tenue, ça ne change finalement peut être rien (rire).Après, je ne vais pas vous mentir : je suis sportive et j’aime profondément le sport (certains sont drogués de cigarette, je suis droguée de sport) , mais attention les sports de renforcement musculaire uniquement : cross fit, TRX, Body Pump, action sport …
Mon rapport à la cardio
J’ai tendance à fuir le cardio, car je n’y prends pas vraiment goût. Et quand je n’y prends pas goût, je n’arrive pas à le faire. Je suis entière dans chaque domaine !
Le seul cardio que je fais c’est à travers ma vie d’hyper active, et de « psychopathe », comme le qualifieraient certaines personnes, par moment.– Prendre le métro 11 fois dans la journée, je ne sais pas pourquoi– Courir après le bus, sans jamais réussir à l’attraper– Enchaîner 6 rendez-vous d’affilés en oubliant le jour et l’heure, donc les rendez-vous ne respectent pas toujours l’ordre dicté le matin même .– Cumuler deux déjeuners l’un après l’autre car j’avais oublié que j’avais fixé plusieurs déjeuners tout simplement, et que je ne sais pas lequel annuler– Travailler pour plusieurs entreprises en free-lance en oubliant parfois les noms de certaines compagnies , étant consciente que dans quelques mois j’aurais ma propre entreprise– M’investir dans des associations, qui d’après chacune d’entre elles sauvent le monde (sauf que chacune se qualifie comme la meilleure)– Développer mes compétences à travers mille et une formations, parce que « mieux vaut trop que pas assez ».Mais le CARDIO, en salle de sport , non merci !!!Le profil de Tiphanie, mon influenceuse pour ce challenge
Tiphanie, 30 ans, jeune femme à la personnalité drôle, spontanée et bosseuse, c’est tout simplement mon amie au féminin que j’admire le plus.Ce genre de femme qui est indépendante depuis son plus jeune âge, qui est passionnée par son travail et qui ne se pose pas de questions sur celui-ci, qui a un appartement à la pointe des dernières tendances (il faut savoir qu’elle passe sa vie chez IKEA aussi …), et qui ne s’entend avec aucun de ses voisins ni même avec ses collègues, mais de façon assez assumée après tout. Car Tiphanie elle s’assume !!!Le propre d’une femme qui s’assume ? De faire beaucoup de sport pour se détendre aussi un peu.Je voulais alors faire comme Tiphanie : faire du cardio tout en assumant détester ses voisins et courir toutes les courses un peu à la mode de Paris.Pour tout vous avouer, je me suis inscrite tel un automate en septembre 2017 , et jusqu’au 23 février de l’année 2018, j’avais oublié que je m’étais inscrite à cette course.Heureusement que Tiphanie, mon petit héros (qui boit du café et qui qui fume), qui court sans problème 42 kilomètres quant à elle, était là.Elle me rappelait chaque jour qu’il fallait que je m’entraîne, avec force et fermeté en plus de mon sport quotidien dans le renforcement musculaire.Elle a d’ailleurs programmé avec moi plusieurs sessions d’entraînements , jamais réalisées au final, car elle ne me trouvait pas si motivée, je pense avec le temps.Ma façon de me préparer
Parce que je n’ai pas fait comme tout le monde, il faut tout de même que je vous parle de ma préparation à moi.On est différente ou on ne l’est pas. Je le suis c’est officiel !A deux semaines du jour J , je ne m’étais toujours pas entraîné, et je ne comptais pas me faire me semble t’il quand j’y repense.J’allais, ceci-dit, à la salle de sport tous les jours , et je poursuivais les pratiques sportives qu’on me déconseillais pour cet entraînement « Charlotte, le body Pump c’est bien beau, mais tu vas te casser quelque chose avant ton semi-marathon!!! Et puis, travailles ton cœur et ton endurance !!! ».Ma foi , je n’y arrivais pas!! C’était au dessus de moi !Je continuais alors Body Pump , cross fit et marche chaque jour, mais le running ne faisait pas parti de mon dictionnaire à ce moment là.Pour ce qui est de la nourriture, j’évitais les excès (alcool, trop de gras) comme ce qui était préconise, mais « purée les pizzas », je les engloutissais encore un peu trop souvent dans ma semaine.Je vous parlerai un jour de mon addiction pour la pizza : j’en mange au moins 4 fois par semaine (dans mes « bonnes adresses » vous trouverez mes meilleurs restaurants italiens selon moi).Le jour J
Ahhhh, voici que nous sommes le 4 mars 2018 !!Quel stress malgré tout !!Je me suis inscrite au semi-Marathon, ce n’est pas pour m’arrêter au premier arbre que je repère, comme durant mes entraînements.Il fallait, au moins, par fierté (oui oui je suis fière comme tout) que je le finisse.En plus de cela , mon père, mon tuche, (son surnom) que je ne vois jamais, allait être là !Quelle pression ! Il pense que je suis une spécialiste de la course !Pour tout vous avouer ce jour là , heureusement que mon héros Tiphanie était là pour me couvrir avec son matériel de compétition, en stock.Ma foi il pleuvait à torrent et j’étais là avec mon petit débardeur et mes chaussures peu imperméables. Quelle cruche !!On se rapproche du départ après avoir englouties avec Tiphanie des barres magiques de chez Décathlon, qui donnent la force d’Obelix.On se rapproche de la ligne de départ, avec les 45 000 coureurs (peut être moins car les départs sont en décalés en fonction des objectifs), et on s’apprête à partir.Enfin à partir … les coureurs sont tous dans nos pattes au niveau de la ligne de départ, donc il faut être patient.Comment patienter ? En jetant notre surplus par terre : TEE shirt de trop, bouteilles … c’est un peu la tradition le jour de ce type de courses. Ensuite ça ne va pas à la poubelle : il y a des associations, ou des personnes comme mon père qui s’occupent de tout ramasser derrière les coureurs (rire).Vous faites alors une bonne action pour plusieurs types de personnes.Le sifflet retentit aïe aïe aïe … c’est parti !!
J’étais distraite à regarder ce qu’il se passe par terre, mais il fallait que je me concentre : « 21km me disais-je, quel enfer » … « Charlotte ne t’arrête pas à l’arbre stp » … « Mets une bonne musique qui te motive » … « Essaies de capter l’attention de ton père à Porte Dorée de façon à retrouver de la force » … « Mets de la musique entre temps et pense au fait que tu es la meilleure » !!Je me parlais seule dans ma tête, tout en écoutant de la musique.Sauf qu’au 1 kilomètre ma musique a coupé. Ce satané iPod prêté par un ami à coupé !! Il a lâché, je me sentais alors fichue, finie, nulle… que vais-je faire sans musique ??Je regarde alors Tiphanie dépitée, elle me regarde aussi dépitée pour moi. Elle tente de me partager sa musique, ça ne fonctionne pas.Je voyais la fin de ma course à ce moment là. La fin de la course dès le premier kilomètre (presque a l’arbre finalement).Je me voyais être la déception de mon père qui s’est déplacé sous la pluie juste pour me voir.Mais non !! Tiphanie mon héros a enlevé son casque audio et a décidé de courir à mes côtés en me tenant la conversation du début à la fin.En gros, en plus de la ralentir car je n’avais pas le même rythme qu’elle , je lui cassais la tête avec mes histoires (rire).La consécration
Le temps est passé à toute vitesse , et c’est avec difficultés mais « ambition admirable » que nous avons atteints la ligne d’arrivée après 2h30 de course ! Et sans jamais s’arrêter !!Évidemment que mon exemple n’est pas le meilleur et qu’un médecin vous dirait que je suis inconsciente.Mais je voulais vous montrer de quelle façon on conditionne son petit cerveau, et à quel point tout est possible.Fière de moi comme jamais, fière de mon amie, je le referai l’année prochaine…. mais avec de l’entraînement cette fois-ci.Cet article t-a plu ? Epingle-le sur Pinterest ! -

Je Switch, tu Switch, il Switch… nous Switchons …. !
Vous est-il déjà peut-être arrivé de vous demander si vous aimez réellement ce que vous faites dans la vie ? Je veux dire par là : avez-vous une forte passion pour votre métier, ou l’exercez-vous de façon linéaire juste pour répondre aux besoins vitaux quotidiens : payer son loyer, payer ses factures, rembourser son prêt … manger à sa faim, et réussir à aller au cinéma une fois de temps en temps ?
La raison ou la passion ?
Selon une étude menée par BFM, 2 français sur 5 souhaiteraient transformer leur métier en passion, mais sont actuellement même dans une position où leur métier n’est qu’alimentaire alors qu’il est perçu comme « prestigieux » pour beaucoup de leur entourage. Comme quoi l’entourage, il faut parfois le laisser où il est, et n’écouter que son cœur.
Quand je dis alimentaire, il s’agit souvent d’un métier qui a été choisi dans la continuité d’études ou d’une formation exercée ou même influencée par le souhait d’une personne extérieure « mon père veut que je sois dans l’immobilier, il veut que je sois médecin », ou alors d’un métier choisi par obligation, car aucune étude n’a été faite.
Souvent, ces personnes se disent alors « c’est comme ça et pas autrement … mon boulot je l’exerce depuis des années, et puis j’avance dans l’âge, ce ne sont plus des questions à me poser ».

Même si nous ne passons finalement que 12 % de notre vie au travail, soit 10 ans si nous aplatissons le tout, c’est déjà énorme, surtout si vous allez chaque jour à reculons au travail. Imaginez, 10 ans de trop à souffrir d’un mal-être professionnel, ou d’un ennui profond. Et puis, tous les petits tracas mentaux sont source de maladies graves. Il faut vraiment y remédier … !
Beaucoup n’aiment pas leur travail mais se disent , « oui mais que puis-je faire si je n’ai finalement des compétences que dans ce domaine? ». Faux et archi faux. Chaque être humain a des compétences multiples, et surtout, sans le savoir, dans des secteurs souvent enfouis.
Le problème de fond c’est qu’ils ne se connaissent pas assez, car ils ne se posent pas les bonnes questions, au bon moment. Ces personnes-là suivent le mouvement – et ce que le conformisme et le jugement de la société – veulent faire d’eux.
D’un point de vue personnel
J’ai fait partie intégrante de ces personnes pendant 7 ans de ma vie professionnelle. Et encore, je n’ai que 28 ans, je suis jeune, et je ne fais pas partie de ces personnes qui switchent après 30 ans de carrière. Je ne suis peut-être pas l’exemple parfait… Mais j’admire ces personnes qui osent franchir le pas.
De mon côté, j’ai fait des études en marketing durant 5 ans, il fallait alors de façon linéaire que je travaille dans un grand groupe, car il y a une plus forte NOTORIÉTÉ quand vous travaillez chez L’Oréal , que dans une start-up à faible budget. Ma foi, ce ne sont que des étiquettes et des étiquettes, c’est tout ce que je déteste, mais j’ai été victime de ces étiquettes, extraites de l’élitisme à la française.
Et puis de façon toute aussi robotisée, il fallait que je sois en CDI, car en France c’est le seul et unique graal… et pour finir il fallait que je passe plus de 2 ans dans une entreprise à chaque fois, car cas contraire, tu es considérée comme une personne « perdue », et qui semble être instable.
Sauf que de mon côté, j’aurais pu m’attacher aux signes d’un besoin de changement, bien plus rapidement qu’après 7 ans de contrat.
Je changeais de travail (tout en respectant mon idée de rester dans de grands groupes), tous les ans, et puis je n’étais pas tant que ça attachée au CDI, car je n’aimais pas me sentir enfermée dans un cadre. A l’heure actuelle où j’écris ces lignes, je n’aime toujours pas cela…Pour en finir avec mon passé professionnel, la hiérarchie plus qu’ancrée du grand groupe, et les lourdeurs administratives n’étaient pas faites pour moi.
Bien que ces signes étaient bien présents je continuais à me dire que j’aimais le marketing, j’aimais les grands groupes, j’aimais les Open Space, j’aimais le conformisme car tout simplement il fallait aimer cela, sous peine d’être montrée du doigt comme une personne « marginale » et « différente ».
Une vraie prise de conscience
Les années ont passé, j’ai pris le temps de voyager, de voir autre chose, de partir loin de tout, de m’aérer, et puis je me suis officiellement découverte, en effet comme une personne « différente » clairement, « marginale » sûrement pas, mais qui comprenait que les mœurs et la notion du travail pour chacun d’entre nous évoluaient et qu’il fallait l’assumer et s’assumer.
Le travail n’a plus la même valeur qu’il y a 30 ans et il faut le comprendre. A l’époque, dans la génération de nos parents, il fallait à tout prix être « stable » en évoluant dans une même entreprise et un même secteur toute sa vie. Il ne fallait pas déjouer son schéma de vie. Aujourd’hui vous pouvez être boulanger, puis restaurateur, puis comptable, puis entrepreneur dans l’It… et cela en une seule vie.
Tout va très vite, voire trop vite, notamment grâce à la montée en puissance d’internet, et du surplus d’informations reçuu à la minute. Ce qui n’existait pas à l’époque de nos parents… La vie est ainsi ! Ils ne faut pas rester fermé dans une case.
« Charlotte, tu es faite pour conseiller les autres »
De mon côté je commençais à prendre goût pour les métiers liés au social et à l’introspection; j’étais déjà « la psychologue » de beaucoup de mes amis et on me répétait sans cesse « Charlotte tu es faite pour conseiller les autres et les faire clairement évoluer. » Certes j’étais faite pour conseiller, mais je ne savais pas par où commencer et de quelle façon pour m’implanter dans ce domaine.
Fallait-il que je refasse des études, ou juste une formation à distance ? Est-ce qu’il fallait lire des livres en particulier ? Est-ce qu’il fallait que je me tourne vers des personnes précises ?
Toutes ces questions qui me trottaient dans la tête, me faisaient un mal fou car elles me confrontaient à la réalité de ma vie… mais à la fois m’ont permises de me connaître.
SWITCH COLLECTIVE ? Qu’est-ce ?
Un jour, une amie me parle de Switch Collective, nouvelle start-up d’accompagnement vers la reconversion professionnelle. Elle me dit « Charlotte, c’est une formation qui dure un mois et demi, à hauteur d’un jour par semaine. Nous sommes un groupe de 40 personnes de tout âge, et je suis d’ailleurs la plus jeune. 40 personnes qui veulent se reconvertir mais qui ne savent pas par où commencer. Tu vas rencontrer des gens fabuleux, tu vas faire des exercices très profonds, qui vont changer ta vie ».
Switch Collective me disait-elle ? Je cherche sur internet, je regarde le groupe Facebook, je regarde des vidéos You Tube et ma décision était prise : il faut que je le fasse !!
Inscription archi facile, pas grand-chose à remplir (la corvée administrative que chacun évite), et puis des contacts forts réactifs. Dix jours avant le commencement, il y a eu une phase de travail en amont. Réception de mail chaque jour, ou nous devions répondre à des test de personnalités, de valeurs, d’habitudes… ! Il fallait arriver dans la Switch house avec un minimum (je dirais même un maximum de contenus) sur soi.
« Moi différente ? Moi marginale ? »
Arrivée la bas le premier jour, je me suis dit pour la première fois de ma vie : « Moi différente? Un peu marginale? « Qui file un mauvais coton » ? Absolument PAS. Je me retrouve avec 40 personnalités extrêmement fortes et affirmées, et en effet de tout âge.
Des personnes qui ont évolué dans des domaines différents. Certains étaient dans la banque, dans la finance, dans le commercial, le marketing, d’autres comédiens, d’autres dans l’informatique… beaucoup avaient des postes à fortes responsabilités avant de décider de Switcher. Assez impressionnant d’ailleurs !!! Quoi qu’il arrive nous étions tous là pour « switcher ». Alors Switchons et faisons le bilan de façon progressive et ludique. C’est parti !!!
Il fallait choisir un binôme qui serait une sorte de miroir à soi, durant toute la formation. Les consignes des exercices se donnaient en groupe, mais nos réponses étaient analysées par notre binôme. Quelle puissance de devoir se livrer avec tant de liberté et de sincérité à un inconnu.
Les exercices sont des exercices pour apprendre à se connaître et ressortir après 6 semaines de formation, avec une personnalité encore plus affirmée, assumée, et dans la direction d’un nouveau métier.
Tu fais le bilan à travers des exercices de 30 minutes/ 1heures qui répondent à : d’où tu viens ? Quelles sont tes qualités principales? Tes défauts principaux ? Tes soutiens dans la vie ? Tes inspirations au quotidien? Tes rêves réalisables ou plus difficilement atteignables? Ton rapport aux règles ? Ta capacité à juger? Ton rapport aux émotions… ? Les pensées qui traversent le plus souvent ton cerveau…? Tes plus grandes déceptions dans la vie? Tes moments les plus marquants? Ton rapport à ton corps? Ce qui aggrave tes peurs, ta nervosité …. ?
L’objectif principal est d’apprendre à se connaître par cœur, à tel point de réussir à savoir ce que tu ne feras plus jamais, ce qui va à l’encontre de ce que tu es, de tes valeurs… Et surtout prendre confiance en soi pour se lancer dans une nouvelle vie professionnelle, malgré le fait que ce soit certes difficile.
Quitter une zone de confort, tirer une croix sur l’aspect financier régulier, les horaires cadrées, les consignes… ! Faire preuve d’indépendance, en passant certes par des moments difficiles, mais pour la bonne cause : celle d’être enfin heureux.
Comme le disait si bien Confucius « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour dans votre vie ».
Vous trouverez ci-dessus, trois vidéos de switcher, qui ont parlé de leur Switch avec aisance devant des sessions d’élèves Switch Collective.
Cette formation a officiellement changé ma vie et ma perception envers le changement et le fait de se poser des questions. Notez bien qu’il existe de nombreuses formations de ce type, à prix variés, et que je ne fais aucunement une publicité pour cette entreprise en particulier, mais plutôt un article sur le concept.
C’est finalement la meilleure chose qui puisse nous arriver. Creusez, et découvrez ce qu’il y a en vous !!! On ne se le demande malheureusement pas assez, par peur de souffrir, ou d’être mal vus !
Aujourd’hui je suis officiellement sophrologue, et je vous en parle dans d’autres articles de ce blog, en espérant que cela vous intéresse.
À très bientôt !
Charlotte Vallet
Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue