Catégorie : SMILE

  • 30 ans et pas d’enfant… ?

    30 ans et pas d’enfant… ?

    Comment ça ? Vous avez 30 ans et vous n’avez pas d’enfant ? La plupart de vos copines en sont déjà au deuxième…Eh bien non ! Vous n’en avez pas. Et c’est votre choix.

    Les raisons peuvent être très différentes d’une femme à l’autre, mais une fois de plus, la société dans laquelle nous évoluons, nous laisse à penser que ne pas avoir d’enfant à 30 ans, ce n’est pas très « normal »…

    Pourtant, aujourd’hui, de plus en plus de femmes ayant la trentaine passée n’ont pas d’enfant voire n’en désire pas. Les grossesses tardives sont de plus en plus répandues et le nombre de naissances en baisse. Il ne fait d’ailleurs que baisser depuis 2015.

    Une question se pose alors : pouvons-nous vraiment parler de « normalité » ? En effet, la place des femmes dans la société et au travail ayant tellement changé ces dernières années n’est-ce pas tout simplement logique qu’il y ait une répercussion sur le taux de natalité, sur l’âge auquel elles tombent enceintes, mais aussi sur l’envie d’être mère tout simplement ?

    Pourtant, il semble encore très ancré (c’est même sûr) qu’il est dans la nature des choses d’avoir des enfants, et si possible avant 30 ans. Et encore plus, qu’il est normal d’avoir envie d’avoir un enfant. Serait-ce donc une obligation ? Voyons déjà ce qu’il en est en termes d’âge…

     

    Où en est-on sur l’âge moyen d’une première grossesse ?

     En 2015, l’âge moyen était de 28,5 ans (source INSEE). En 2017… devinez ?

    30,6 ans. Eh oui !

    Bien sûr, c’est une moyenne, et cela ne veut pas dire grand-chose. Si ce n’est tout de même que le constat est sans appel : les Françaises ont des enfants de plus en plus tardivement.

    L’institut National des études démographiques (INED) a publié, le 23 janvier 2019, une étude sur les maternités tardives. Le constat : de plus en plus de femmes font leur premier enfant la quarantaine passée. En 1984 ces grossesses représentaient seulement 0,5% contre 2 à 4,7% en 2014. On peut noter aussi une hausse de la natalité chez les femmes de plus de 50 ans. Elles étaient 287 en 2002 contre 1293 en 2016.

    Les principales causes de ce décalage dans le temps sont multiples selon l’étude :

    • Le fait que de plus en plus de femmes font des études supérieures longues
    • La difficulté d’entrer sur le marché du travail
    • Les postes à responsabilité qui se multiplient et qui laissent moins de temps
    • Les recruteurs qui ne souhaitent pas embaucher une femme de 25 ans sachant qu’elle va « tomber » enceinte.
    • L’hétérogénéité des parcours sentimentaux
    • La procréation médicalement assistée (PMA)
    • La généralisation de la contraception
    • Le recours de plus en plus fréquent à l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG)
    • Etc.

    Des changements de mentalité assumés

     Hormis ces phénomènes, de nombreuses femmes assument également le fait de ne pas encore avoir d’enfant, et de ne pas en vouloir.

    La procréation n’est-elle pas liée à l’envie ou non d’avoir un enfant ? N’est-il pas mieux d’attendre lorsque l’on n’a pas l’envie d’en avoir un tout de suite même si nous avons passé la trentaine ? Des femmes témoignent :

    « Avoir un enfant pour se faire plaisir, et ne pas trouver le temps de s’en occuper comme il faudrait, est-ce une décision généreuse ? On m’a parfois prédit que je finirais seule, sans personne pour veiller sur moi lorsque je serai vieille. Je trouve bizarre de vouloir procréer pour combler sa peur du vide. Suis-je pour autant égoïste ? », « j’en ai marre de me justifier », « notre génération veut s’épanouir par elle-même avant tout, tout simplement. »

     « Si tu as la trentaine, que tu es une femme et que tu ne veux pas d’enfant, soit tu es douteuse soit tu vas “forcément changer d’avis”. Comme si la finalité de toute existence était de vouloir, que dis-je, de devoir procréer. Mais je ne vais pas faire d’enfants pour me tenir compagnie quand j’aurai 70 ans. », « Quand LA question a commencé à m’être posée, j’ai senti le piège se refermer. J’allais sur mes 30 ans, j’étais en couple depuis plus de trois ans, et j’avais sans arrêt le droit à : « C’est pour quand le bébé ? » »

    Pour résumer, on vous fait véritablement culpabiliser… et pourtant…

     Même si l’on n’y pense pas tous les jours, le fait de ne pas avoir d’enfant à 30 ans peut devenir peu à peu une source de stress… une charge mentale supplémentaire.

    Pourtant, si l’envie n’est pas là, il n’y a aucune raison de culpabiliser ! Et surtout de se sentir “obligée” !

    Pour vous déculpabiliser, voici quelques bonnes raisons de ne pas se forcer à avoir un enfant lorsque l’on n’est pas prête :

    • Vous devez tout de même avoir un travail stable et un salaire qui vous permettent d’accueillir l’enfant dans de bonnes conditions financières.
    • Vous devez prendre le temps de profiter à deux. Et bien sûr, de faire cet enfant avec un père que vous aimez et respectez.

    Mais surtout…

    L’enfant doit être voulu et attendu ! La fibre maternelle n’arrive pas forcément au même moment pour toutes les femmes.  Certaines ne l’ont même jamais.

    Pourtant, on peut voir des femmes, qui « casent » la conception d’un enfant en fonction de leur carrière professionnelle. Elle décide de le concevoir avant leur entrée dans le monde du travail. L’enfant est conçu pour ne pas être un obstacle à l’évolution professionnelle (la faute (en partie) aux mentalités des recruteurs). Résultat, l’enfant n’est pas réellement désiré… avec toutes les conséquences que cela peut avoir, et pour la mère (babyblues, dépression) et pour l’enfant qui, dès sa naissance, peut se sentir rejeté.

    Et puis, il y a celles qui refusent d’avoir un enfant tout simplement parce qu’elles ont pris conscience qu’élever correctement un enfant passe par des sacrifices qu’elles ne sont pas en mesure d’assumer. Et ça c’est plutôt noble.

    Puis, il y a celles qui ont peur de l’avenir, et qui se demandent s’il est raisonnable de faire un enfant dans le monde dans lequel nous vivons et vers lequel nous allons…

    Bref, comme pour beaucoup de choses dans la vie, peu importe la raison. Ce qu’il faut avant tout, c’est être en accord avec soi-même et ne pas se calquer sur « les autres ». La maternité n’est pas quelque chose que l’on peut prendre à la légère. De plus en plus de femmes commencent à refuser cette idée d’enfanter à tout prix. Et là encore, c’est plutôt une très bonne chose.

    Attention cependant aux risques des grossesses tardives

    Si les femmes primipares sont de plus en plus nombreuses à la trentaine voire à la quarantaine passée, certains risques existent :

    • Fausses couches
    • Malformation du fœtus
    • Trisomie 21

    Mais, là encore, pas de panique Mesdames ! À 30 ou 35 ans tous ces risques sont bien moindres qu’à 40 ou 45. De plus, les progrès de la médecine et les suivis médicaux renforcés nous permettent d’envisager des grossesses « tardives » sans souci.

    Alors ?

    Pas d’enfant à 30 ans ?

    Déculpabilisez… Avoir un enfant n’est pas une obligation !

    Bien au contraire…

    Vivez avant tout ce que vous désirez et non pas ce que « les autres » attendent de vous.

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

  • Et si pour la nouvelle année, on oubliait les résolutions ?

    Et si pour la nouvelle année, on oubliait les résolutions ?

    La fin d’année approche ! Et avec elle, son cortège de fêtes, de guirlandes et de cadeaux.  D’ailleurs, joyeuses fêtes à tous !

    Dans l’imminence du premier de l’an, c’est aussi, pour un grand nombre d’entre nous, l’heure des résolutions… Eh oui, c’est le moment où l’on entend presque systématiquement :

    • J’arrête de fumer
    • Je me mets au sport
    • Je sors moins
    • Je commence un régime
    • Je m’organise mieux
    • Etc., Etc., Etc.

    Et le pire, c’est que l’on y croit ! Que l’on est sincère lorsqu’on envisage de prendre une résolution en début d’année. L’intention est en effet bonne.

    Mais, qu’advient-il de notre bonne volonté, le 10 janvier ? Euh… le 3 ?  On le sait tous, les résolutions du 1er janvier, on ne les tient pas vraiment. Alors, si l’on brisait le mythe des résolutions de la nouvelle année ?

    D’ailleurs pourquoi a-t-on l’habitude de prendre des résolutions à cette date précise ? Et que faire pour tenir ses résolutions ?

    Pourquoi le 1er janvier ?

    C’est assez simple à expliquer. Le changement d’année nous donne à tous, le sentiment qu’une page se tourne. Les médias diffusent des rétrospectives de l’année écoulée nous laissant croire que « c’est désormais fini tout ça ». Le réveillon du 31 décembre monte en intensité au fur et à mesure que l’on approche de minuit. On est gagné par le sentiment que l’on va basculer dans une ère nouvelle, qu’une page blanche va s’ouvrir à nous, et que l’on sera une nouvelle personne…

    La mise en scène de ce changement d’année nous incite à ne pas rater l’événement. Même nos religions nous commandent de marquer le début de l’année par un acte fort, censé nous améliorer. Dans l’antiquité, on s’efforçait d’ailleurs de régler toutes ses dettes avant la fin de l’année. Ou de rendre tout objet emprunté à son propriétaire avant la date fatidique…

    Les résolutions du nouvel an sont donc bien inscrites dans l’histoire de l’humanité.

    Neuf résolutions sur dix en échec

    Certes, il s’agit d’une jolie tradition… mais bercée d’illusions.

    Une tradition qui n’est malheureusement pas souvent suivie d’effet. En effet, 90 % des résolutions du premier de l’an ne sont pas respectées. Ce sont des études très sérieuses qui le démontrent. Après les fêtes, la vie reprend son cours normal. On s’aperçoit que le basculement n’a effacé aucun problème. Les habitudes reprennent leur place, surtout les mauvaises…

    Ce retour au quotidien est en outre marqué par un décor assez grisâtre. Le premier de l’an, en effet, a la mauvaise manie de tomber au cœur de l’hiver. Le temps maussade nous décourage très vite. La liste des résolutions devient rapidement un bout de papier chiffonné perdu au fond du sac.

    Les résolutions, c’est toute l’année

    Et reconnaissons que c’est dommage, car comme dit en introduction, c’est plutôt bien de prendre une résolution. C’est une façon d’exprimer un besoin et surtout l’envie de s’améliorer ! Mais, franchement… on peut le faire toute l’année, non ?

    Si on y réfléchit… Pensez-vous, par exemple, que le milieu de l’hiver soit le plus indiqué pour se mettre au sport et suivre un régime ? Est-ce qu’il ne vaut pas mieux attendre les beaux jours pour enfiler ses baskets et se contenter d’une salade aux repas ?

    Choisir une date du calendrier permet certes de marquer un point de départ. On visualise l’objectif et on le rend palpable, accessible. Mais choisir le 1er janvier me semble être le plus mauvais choix. Car inconsciemment se tapit derrière ce choix, l’idée générale que les résolutions du premier de l’an ne tiennent pas longtemps. Et cette idée nous déculpabilise le jour où l’on passe outre notre belle résolution.

    Pour autant, le problème est ailleurs… Car le plus difficile est surtout de tenir ses résolutions… Et ce quel que soit le jour de l’année… Alors comment faire ? Voici quelques conseils.

    Comment tenir ses résolutions ?

    Plus que la date ou la période, il y a de nombreux critères pour augmenter les chances de réussite d’une bonne résolution.

    Tenir compte du contexte de sa propre vie

    Pour optimiser les chances de réussite, il faut avant tout prendre en compte le contexte de sa propre vie plutôt que celui du calendrier.

    Pour mettre fin à de mauvaises habitudes, par exemple (fumer, grignoter, boire, vapoter…), mieux vaut choisir une période agréable et sans stress : une semaine où l’on s’est mis en congé, un week-end où l’on a brisé ses habitudes, un arrêt de travail. Ou bien sûr les grandes vacances, quoique pendant les vacances on n’a pas vraiment envie de se fixer des contraintes…

    Mais vous trouverez, j’en suis certaine !

    Éviter les objectifs trop vagues

    Se fixer un objectif trop vague est également voué à l’échec. Par exemple, ne pas se dire seulement “je vais faire des économies” mais être plus concret : “je mets dix euros de côté par semaine”. L’objectif est mesurable, quantifiable, voire ajustable. D’ailleurs, un jour, je vous écrirai un article sur la méthode SMART ! Une méthode pour atteindre plus facilement ses objectifs.

    Éviter les objectifs trop ambitieux

    Idem, il faut être raisonnable… Ne pas prendre une résolution qui modifierait radicalement votre quotidien au point de poser plus de contraintes que de bénéfices. Par exemple, il faut  éviter de se fixer le marathon de Paris dans les six mois, au moment où l’on chausse ses baskets pour la première fois (rires).

    Éviter la multitude de bonnes résolutions

    En général, les résolutions vont de pair… Certes, les longues listes sont la preuve d’une bonne volonté, mais courir après plusieurs lièvres à la fois est souvent aussi voué à l’échec. Plus vous avez de résolutions, plus vous en abandonnerez. C’est mathématique.

    Prendre le temps de réfléchir

    Laisser mûrir le projet, réfléchir à la bonne méthode pour atteindre l’objectif, évaluer les bénéfices avec lucidité, tenir compte des contraintes. En un mot, ne pas se précipiter.

    Partager sa résolution

    Parfois certains objectifs sont plus faciles à atteindre à plusieurs. Soit dans la stimulation d’un défi, à condition d’avoir l’esprit compétiteur, soit en recueillant les encouragements des proches. Alors, n’hésitez pas à solliciter des amis, des collègues qui ont les mêmes désirs que vous. Croyez-moi, ça marche !

    Enfin, choisir le bon moment !

    Il y a 365 jours dans l’année, et certains sont plus propices que d’autres pour procéder à des changements.

    Le 1er janvier en fait peut-être partie, mais ce n’est certainement pas le meilleur. En somme, la meilleure date pour tenir vos résolutions n’est pas celle qu’on vous impose, mais bien celle que vous aurez choisie.

    Alors, cette année, ne vous mettez pas martel en tête dès le 1er janvier, et profitez à fond de votre réveillon ! À très bientôt

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

     

     

  • S’aimer : c’est avant tout accepter ses défauts autant que ses qualités

    S’aimer : c’est avant tout accepter ses défauts autant que ses qualités

    Je suis nulle, je ne suis pas capable de…, je suis trop ceci, pas assez cela ! Avez-vous remarqué que l’on passe plus de temps à focuser sur nos défauts plutôt que sur nos qualités ? Qui se lève le matin, en se disant : waouh ! Que je suis quelqu’un de bien ! Mis à part quelques narcissiques, nous avons tous tendance à nous dévaloriser plutôt qu’à nous valoriser.

    Pourtant inverser cette tendance vaut le coup d’y réfléchir ! Car à force de ne se focaliser que sur ses défauts, on ne profite pas de grand-chose en fait. Voire pire, ça peut nous miner.

    S’aimer soi-même n’est pourtant pas vraiment différent que d’aimer quelqu’un d’autre. Quand on aime une personne, c’est bien sûr pour ses qualités, mais tant que l’amour est là, on accepte aussi ses défauts. Alors pourquoi n’est-ce pas la même chose pour soi-même ?

    Et sauf preuve du contraire, nul n’est parfait. Tout le monde a des défauts. Cela fait partie de la personnalité de chacun. Y compris de soi-même. Il faut faire avec.

    Alors comment faire pour que nos propres défauts ne nous rendent malheureux (ou malheureuse) ? Comment les accepter ?

    La première étape : identifier nos défauts et le type de défauts

    Accepter ses défauts, c’est avant tout bien les identifier. Ici, je parlerai plus de défauts liés à la personnalité. « Les défauts » dits physiques relèvent très souvent de nos critères sociétaux… Et là, on pourrait aussi en parler des heures. C’est pourquoi, ici, j’ai choisi d’aborder, dans un souci de clarté, les défauts en lien avec notre personnalité.

    Parmi les nombreux traits de caractère qui définissent une personne, il y a plusieurs catégories de défauts :

    • Ceux qui nous pourrissent la vie, ou celle de notre entourage, et qu’il faut donc corriger (radin, égoïste, jaloux…).
    • Et il y a ceux qui font partie intégrante de notre personnalité, et peut-être de notre charme (exubérant, timide…)

    Inutile de les masquer, acceptons-les, comme on les accepte chez autrui.

    Ensuite, une fois identifié(s), il faut essayer de le(les) corriger

    Dans la première catégorie, celle des défauts qui empoisonnent la vie, on peut donc citer la jalousie, par exemple. Il s’agit d’un sentiment interne, violent, destructeur. Non seulement il faut savoir le reconnaître, mais il est nécessaire de travailler sur soi pour s’en défaire.

    Pourquoi est-on ainsi ? Pourquoi toujours comparer sa situation à celles des autres ? Est-ce leur vie que nous vivons ? Pourquoi pense-t-on que ce que possède l’autre le rend meilleur ou plus heureux ? Pourquoi ne pas se concentrer sur ce que l’on détient soi-même et que les autres n’ont pas ?

    Cela ne se règle bien sûr pas en une journée. Il s’agit d’un processus assez long qui demande patience et persévérance. Vous pouvez, pour ce faire, essayer d’en parler avec un professionnel, ou chercher les causes via l’hypnose. N’hésitez pas à me contacter si vous en souffrez ! C’est mon travail…

    Car, une fois le travail accompli, vous vous sentirez soulagé, libéré, mieux avec vous-même et donc mieux avec les autres.

    Ce type de défaut a toujours une cause. Et dès lors, qu’elle est identifiée, que l’on en parle, il existe des solutions pour la traiter.

    Faites de vos défauts un atout

    Dans la deuxième catégorie de défauts, celle des défauts qui font partie intégrante de nous, Il est également possible, bien sûr, de les « traiter », mais peut-être est-il plus intéressant de les maîtriser.

    Prenons l’exemple de la timidité. On conseille souvent aux gens timides de se mettre à faire du théâtre, de se glisser dans la peau d’un personnage, ce qui permet de s’oublier soi-même et donc de laisser libre court à son expression. On propose aussi aux timides de se « mettre en danger », de sortir de leur zone de confort en prenant la parole en public.

    À apprendre à surpasser ses hésitations, à ne pas paniquer au premier bafouillage.

    Et c’est là que les timides peuvent alors s’apercevoir combien leur auditoire porte sur leur prestation un regard beaucoup moins sévère que celui qu’ils portent eux-mêmes sur eux.

    Mais, ce n’est pas pour autant qu’il faut anéantir à jamais sa timidité. Celle-ci fait partie de vous, et votre entourage vous apprécie également pour cela. Pour votre réserve, votre pudeur, votre façon de ne jamais parler pour ne rien dire. Il ne s’agit pas de se défaire de votre timidité, mais de jouer avec elle, de la prendre à contre-pied, et surtout d’en faire un atout.

    Sachez par exemple que la quasi-totalité des grands chanteurs, musiciens et acteurs de théâtre sont tenaillés par le trac quand ils doivent monter sur scène. Mais c’est un défaut qui les stimule, car ils l’ont accepté. Ils ne peuvent d’ailleurs même plus s’en passer.

    Mes défauts sont aussi des qualités

    Accepter ses défauts, c’est aussi reconnaître qu’ils vous donnent des qualités. Essayez  de visualiser et de formaliser autrement vos défauts ! Exemples :

    • Vous êtes têtu(e) ? Non : vous être opiniâtre, déterminé(e).
    • Vous êtes prétentieux ? Non : Vous faites preuve d’assurance.
    • Vous êtes trouillard(e) ? Non : vous êtes prudent(e).
    • Vous êtes radin(e) ? Non : vous dépensez l’argent à bon escient.
    • Vous êtes exigeant(e), perfectionniste ? Non : Vous aimez surtout le travail bien fait.

    C’est comme pour un entretien d’embauche où les candidats qui se sont préparés à la question-piège classique : « Quels sont vos trois principaux défauts ? », transforment systématiquement leurs défauts comme une force pour le poste convoité.

    Alors, listez vos défauts et transformez-les en des mots positifs. Vous serez surpris !

    Accepter les critiques et les compliments

    Mais il est vrai que ce n’est pas si simple. Surtout lorsque des critiques nous parviennent des autres. Ah… Le regard des autres…

    Eh bien, sachez que reconnaître ses défauts, puis les accepter permet aussi d’anticiper le fait de se vexer suite à une critique. En effet, il peut arriver que de manière inattendue, un proche, un collègue, un employeur nous reproche un trait de caractère.

    S’il s’agit d’un défaut que nous avons déjà identifié, sur lequel nous avons travaillé, en l’acceptant ou en le corrigeant, on accepte plus facilement la critique.

    S’il s’agit d’un reproche que l’on ne nous a jamais fait jusqu’alors, alors il convient de prendre note de l’information, de l’analyser calmement et ensuite d’y travailler.

    Vous vous apercevrez qu’accepter la critique vous rend beaucoup plus zen.

    C’est d’ailleurs tout aussi vrai pour un compliment. Il faut savoir l’accepter avec lucidité. Ne pas le rejeter, si on le juge excessif au premier abord. L’analyser et l’accepter comme tel, c’est-à-dire le considérer légitime, ne pas ressentir le fameux syndrome de l’imposteur.

     

    Alors… Et si vous tentiez de relever le défi ?

    Vous n’êtes pas parfaite et alors ? Êtes-vous pour autant moins bien qu’un(e) autre ?

    Non.

    Y a-t-il parmi les huit milliards d’humains dans le monde ne serait-ce qu’une seule personne qui soit parfaite ?

    Aucune.

    Avoir un défaut n’est pas une faiblesse. L’accepter vous rend plus fort. Et surtout plus zen. Alors, posez-vous quelques minutes. Faites le point sur « vos défauts », faites le tri aussi, et prenez-les en main. Vous verrez que vous y gagnerez énormément surtout sur l’amour que vous vous portez, amour qui est essentiel pour avancer.

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

     

  • Les femmes se remettent-elles plus en question que les hommes ?

    Les femmes se remettent-elles plus en question que les hommes ?

    Libérée, délivrée… Désolée, si je vous mets cet air en tête pour toute la journée… mais c’est en écoutant ce refrain que je me suis dit : les femmes sont tout de même devenues de véritables battantes. Et cette liberté, cette délivrance, elles ne tombent pas du Ciel.

    Un grand nombre de femmes dénoncent de plus en plus leurs difficultés et ne se contentent plus de subir, mais elles cherchent comment s’en sortir, comment les résoudre.

    On dit souvent que les femmes se posent trop de questions, qu’elles se remettent plus en question… plus que les hommes ? Est-ce un problème ?

    Car se remettre en question et s’interroger sur soi-même sont des démarches saines et même salutaires. L’introspection donne à chacun (et chacune) d’entre nous des atouts psychologiques qui permettent de nous libérer de certitudes parfois trop ancrées, et aussi de trouver une issue pour sortir des moments difficiles.

    Et curieusement, il semble que les femmes soient plus enclines que les hommes à pratiquer cette remise en question. L’introspection serait donc une activité essentiellement féminine. Est-ce une simple impression ? Pas si sûr.

    La remise en question s’accorde au féminin

    Nous pouvons le vérifier chaque jour dans notre entourage : les femmes se posent globalement plus de questions que les hommes. Sur le sens qu’elles donnent à leur vie, sur les raisons de leurs passions amoureuses, sur les ambiguïtés qui naissent de leurs relations, sur leur rôle de mère parfaite ou d’épouse idéale… la liste est loin d’être exhaustive (rires).

    Sommes-nous les seules à nous poser ces questions existentielles ? Les hommes ne s’en posent-ils aucune ?

    Dans les faits, il est fort probable que femmes et hommes se posent autant de questions au cours de leur existence.

    Mais on a culturellement appris aux hommes à ne pas exprimer leurs émotions, à masquer ce qui serait considéré comme « une faiblesse ». Les questions existentielles sont ainsi souvent refoulées par pur « virilisme » dans une activité annexe (le travail, le sport, le jeu…) qui occupe le « temps de cerveau disponible ».

    Les femmes, au contraire, expriment plus volontiers leurs émotions, leurs craintes, leurs interrogations. Elles y sont « autorisées ». Ce qui laisse en effet à penser que la remise en question s’accorde au féminin.

    Un questionnement permanent

    La femme se pose mille questions. Elle a constamment besoin de faire le point. Elle se considère plus terre à terre, plus proche des contingences de la vie quotidienne. Une femme est globalement plus inquiète pour sa santé ou celle de ses proches, pour son avenir, pour l’image qu’elle donne d’elle-même. Elle s’inquiète aussi beaucoup pour son entourage, pour ses enfants et leur potentiel, pour son mari et sa réussite, pour la famille et les amis…

    Et lorsqu’elle est amoureuse, la femme s’interroge encore plus. Sur l’engagement de son conjoint dans cette relation… sur sa capacité à vraiment aimer. Elle décortique, pèse le pour et le contre, traque les axes d’améliorations, évalue les hypothèses… tandis que l’élu de son cœur (s’il est masculin) se contente de vivre sa passion au jour le jour, le sourire béat. Il ne se posera des questions que le jour où il commencera à avoir des doutes sur sa compagne, lorsque la relation commencera à se dégrader.

    C’est souvent salutaire mais pas toujours sauf si…

    Dans le cerveau d’une femme, l’intellect et les émotions sont moins compartimentés que dans celui d’un homme. Son analyse d’une situation diffère ainsi de celle de son compagnon. Là où lui classe rapidement le dossier, elle cherche encore et toujours à comprendre, à expliquer, à émettre des hypothèses, à remettre en cause. Son questionnement est permanent.

    Mais attention… Une femme qui se montre trop réceptive aux pensées négatives, et qui est dépassée par tous ces questionnements multiples, peut vite sombrer dans la déprime. La femme se trouve ainsi plus exposée qu’un homme aux périodes d’anxiété et à la dépression. Son éveil permanent l’empêche de se construire une carapace aussi imperméable aux émotions que celle de l’homme.

    Les femmes ont donc un besoin plus fort de réfléchir à leur situation. J’ai déjà évoqué dans un article précédent le problème de la charge mentale (le syndrôme de la femme épuisée) dont sont sujettes de nombreuses femmes. Celles-ci font de la bonne tenue de leur foyer une mission à laquelle elles ne peuvent déroger. Je proposais comme principal « remède » un changement de comportement vis-à-vis du conjoint mais aussi de soi-même. Or ce changement, très profond, souvent difficile, nécessite une vraie remise en question.

    Et la bonne nouvelle, c’est qu’elles y parviennent de plus en plus ! Elles osent affronter leurs peurs, entre autres.

    Ainsi les femmes sont plus disposées que leurs compagnons masculins à réaliser les changements qu’elles estiment nécessaires. Là où l’homme cherchera le plus souvent un compromis, la femme n’hésitera pas à modifier radicalement son comportement, ses habitudes, son cadre de vie. Elle envisagera ainsi plus rapidement une séparation, par exemple.

    Mais très souvent, ce processus n’est obtenu qu’après une thérapie plus ou moins longue.

    Le recours aux thérapies

    La femme, c’est un fait, a besoin de rêver, de se nourrir d’émotions (quitte à se laisser parfois (souvent même) envahir par des émotions négatives). Et ce besoin, elle l’exprime couramment. Auprès de son compagnon, de ses amis, de sa famille. Et si elle ne trouve ni écoute, ni solution, elle se tourne plus volontiers vers un spécialiste.

    Les études démontrent que 70 % des personnes qui consultent un psychothérapeute sont des femmes. Moi-même, sophrologue et hypnothérapeute, j’ai une patientèle qui est composée à 80% de femmes.

    Pourquoi une minorité d’hommes ? Les hommes rechigneraient-ils à bousculer leurs convictions ?

    • Oui… pas tous mais une majorité.

    Un homme a-t-il plus peur d’être confronté à des vérités qu’il n’accepterait pas ?

    • Oui… pas tous mais une majorité.

    Ou peut-être plus simplement estime-t-il, suite à notre système éducatif, que consulter un thérapeute n’est pas une démarche “normale”, qu’elle relève une faiblesse, voire un psychisme défaillant.

    Le problème est bien là, à mon avis…

    Conclusion

    Alors oui : la femme se remet plus souvent en question que les hommes. Elle s’interroge constamment sur le sens de ses actions, de ses relations, de sa vie.

    Elle est plus curieuse d’elle-même que peut l’être un homme « naturellement ». Et franchit plus rapidement la porte lorsqu’il s’agit d’essayer les thérapies alternatives et la médecine douce qui peuvent l’accompagner dans sa démarche.

    S’interroger sur soi, c’est chercher à vivre pleinement sa vie. Il faut juste apprendre à ne pas se laisser parasiter par les sentiments négatifs et destructeurs. Et très certainement faire comprendre aux hommes qui intériorisent toutes leurs émotions, qu’ils devraient essayer, eux aussi, de se remettre en question. De mon point de vue, lequel je pense est largement partagé, ce serait plutôt un signe de courage que de faiblesse.

    Et pour aller encore plus loin… on peut même penser que cela réduirait considérablement les problèmes de violence…

    À bon entendeur…

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

  • Bienvenue à nos Combattantes

    Bienvenue à nos Combattantes

     

    La vie n’est pas un long fleuve tranquille… loin de là…

     

    Nous avons tous notre propre histoire, et notre propre destin, diront certains…

    Mais force est de constater que nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne. On ne naît pas sous la même étoile. Et même si on a la chance de naître sous une bonne étoile, ce n’est pas pour autant que notre vie est toute tracée d’avance et qu’elle est vouée à être parfaite !

    Une multitude d’évènements ou de circonstances peuvent interagir dans notre chemin de vie. Des évènements que nous pouvons parfois maîtriser, d’autres pour lesquels nous ne pouvons pas faire grand-chose, voire strictement rien. Des traumatismes dans l’enfance, par exemple, peuvent nous marquer pour la vie, même si nous pouvons en apaiser quelques-uns.

    Quoi qu’il en soit, pour certains, la vie ne les a pas gâtés et cela, dès la naissance. Et pourtant, il faut vivre, il faut avancer !

    Subir ou agir ?

    Et c’est à partir de ces constats, de ces vécus que certains « destins » se construisent… ou pas… !

    En effet, en fonction de notre nature même, et/ou de notre passé, certains vivront leur vie comme une fatalité. Ils subiront les évènements parfois parce que c’est inévitable, parfois par manque de courage ou par peur.

    Et d’autres, à l’inverse, essaieront de « s’en sortir », de se battre, de mordre la vie à pleines dents, et ce, contre vents et marées. Pour ce faire, ils oseront défier le destin, prendre des décisions radicales, renoncer à certains privilèges matériels, sortir de leur zone de confort (si l’on peut dire), pour :

    • Se construire une vie différente, meilleure et apaisée
    • Réaliser leur(s) rêve(s)
    • Vivre de leur passion

    Vous l’aurez compris, il s’agit de combattant(e)s ! D’individus qui refusent l’avenir qui leur était tout tracé, et qui se battent pour trouver le bonheur, ou tout au moins quelque chose qui s’en approche.

    Leur objectif commun : vivre en adéquation avec eux-mêmes.

    Des exemples à valoriser et à suivre

    Et ce sont à ces individus que j’ai décidé de consacrer du temps. Admirative, mais également directement concernée, car si vous me suivez, vous connaissez mon parcours…, j’ai voulu relater leurs histoires pour montrer (et prouver) que l’on peut changer sa destinée, si bien sûr, on parvient à faire resurgir les forces qui sont en nous, forces dont parfois on ne soupçonne même pas l’existence !

    C’est pourquoi, j’ai décidé de mettre en valeur ces personnes, toutes admirables, car elles sont des exemples de courage qui doivent servir d’espoir à celles et à ceux qui ne sont malheureusement pas gâtés par la vie, ou qui subissent leur vie comme une fatalité.

    Aussi, depuis le mois de septembre, j’effectue des interviews qui sont diffusées sous forme de podcasts. J’ai eu la chance de rencontrer des femmes et des hommes extraordinaires !

    Et, si à date, je me suis penchée à la fois sur des hommes et des femmes, à terme, je prioriserai les femmes, car dans notre société encore très masculine, il demeure encore plus difficile pour une femme de « se faire une place », de vivre une vie épanouie. Très souvent prises dans un rythme infernal, il leur est encore plus difficile de rompre avec « leur routine », et de penser à elles.

    C’est donc possible

    Vous constaterez dans mes podcasts, que certaines ont eu le courage de quitter des « positions socialement confortables » pour réaliser leur rêve, et surtout pour trouver une vie qui a du sens !

    Rappelons ici, que vivre en porte-à-faux avec ses envies et ses valeurs conduit inévitablement à des problèmes de santé : stress, angoisses, burn-out, dépressions sévères, troubles alimentaires (boulimie, anorexie), suicides… Si vous vous levez tous les matins en soupirant, si vous vous couchez tous les soirs avec l’estomac noué… Il est temps de faire quelque chose… !

    Sinon…

    Lorsque l’on ne vit plus en adéquation avec soi-même, on ne vit plus en adéquation avec les autres, et la vie peut vite devenir un calvaire, voire un enfer. Il est donc fondamental d’être en mesure non seulement de savoir se poser, réfléchir, se remettre en question. Mais le plus difficile n’est pas cela. Le plus difficile, c’est d’être en mesure de prendre certaines décisions parfois très difficiles, des décisions qui remettent en question une vie entière ! Faire fi du regard des autres et de la famille demande également beaucoup de courage.

    Les podcasts de mes combattant(e)s

     

    Certain(e)s y sont donc parvenu(e)s, et je trouve important de partager leur histoire, leur combat et surtout leur victoire.

    Ces expériences, riches et denses, sont à la fois émouvantes et surtout pleines d’espoir !

    C’est pourquoi, je vous invite à me(nous) rejoindre sur : Apple Podcasts, Deezerfr, spotify et souncloud pour écouter leurs histoires, et vous convaincre que vous aussi, vous pouvez y parvenir

    https://podcasts.apple.com/fr/podcast/combattant-e-s/id1480753178?i=1000458856438 .

    Vous m’y retrouverez en compagnie de :

    • Olivia Zeitline qui s’est consacrée à l’écriture après avoir obtenu son diplôme d’avocat. Passionnée de poésie et de spiritualité sous toutes ses formes, elle nous parle de son rapport très pointu à l’intuition. Celle-ci guide en effet sa vie, et lui a permis de changer de voie dès qu’elle l’a souhaité.
    • Anne-Laure avait « sur le papier » une vie de rêve, en tant que chez de projet événementiel dans une belle compagnie, et pourtant elle a fait un burn-out.Elle s’est alors remise en question et a suivi un accompagnement avec un coach de vie durant plusieurs années. Celui-ci lui a changé sa vie et ses perceptions du monde. Elle a fini par se reconvertir en tant que chanteuse et se sent aujourd’hui alignée et apaisée.
    • Gipsy, est une jeune femme qui a appris à s’écouter avec l’âge , et qui partage son quotidien, sa passion pour le sport, ses objectifs à venir.Aujourd’hui, Gipsy est une jeune femme alignée, avec des peurs comme tout le monde. Le combat guide sa vie notamment depuis qu’elle a réussi à perdre plus de 30 kilos et qu’elle a pris conscience qu’elle n’était pas faite pour être salariée.
    • Francky 31 ans, est arrivé en France d’Haïti à l’âge de 5 ans. Il ne parlait pas un seul mot de français et était très seul. Il a souffert d’obésité et cela a été très difficile.Aujourd’hui il est aligné, et sait ce qu’il veut. Sa petite timidité le rend encore plus humble et agréable.
    • Sébastien, est un jeune homme téméraire de 31 ans. Il peut tomber 10 fois, il se relèvera 11 fois. Il a le combat dans le sang et une rage de vivre qui le rend conscient et optimiste. Son passé fut par moments semé d’embûches. Son quotidien, aujourd’hui, est aligné et en cohérence avec ce qu’il est et avec ses valeurs. Venez découvrir son témoignage touchant et à la limite du supportable. Un combattant !

    Conclusion

    Alors, si vous êtes en conflit avec vous-même ou si vous avez vécu un traumatisme, ne sous-estimez pas l’énergie et la force qui sont en vous. Plus vous subirez, plus votre corps vous rappellera à l’ordre.

    Tout le monde a des capacités et du talent. Ce qu’il faut, c’est connaître son potentiel et savoir l’exploiter. Le cheminement est souvent assez long. Mais croyez-moi, cela en vaut vraiment la peine !

    Et parfois, souvent même, il est utile, voire indispensable de se faire coacher ! Échanger, se confier, être encouragé sont souvent essentiels pour révéler votre personnalité, votre potentiel, et pour parvenir à faire ce qu’il y a de plus difficile : prendre une décision. N’hésitez pas dans ce cas à me contacter !

     

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

     

     

  • Comment trouver sa place dans la société en tant que femme ? 

    Comment trouver sa place dans la société en tant que femme ? 

    La faible femme aux fourneaux et l’homme fort et courageux au travail : c’est fini, nous dit-on ! Ah bon ? Je n’en suis pas si sûre. Certes, il y a des progrès, mais…

    En dépit des avancées en termes d’égalité des sexes, le monde dans lequel nous vivons reste un monde masculin. Un monde d’hommes construit par les hommes pour les hommes. La place que l’on accorde aux femmes s’agrandit peu à peu (et selon les pays, les métiers, les usages), mais cela reste encore très insuffisant pour décréter qu’un traitement équitable existe entre les deux sexes. Petit tour d’horizon sur l’évolution de nos droits et sur ce qu’il nous reste à faire ! Car les préjugés masculins restent tenaces, même si sur le plan juridique, la société française s’efforce d’établir une égalité de traitement entre les deux sexes.

    Petit rappel sur le droit des femmes

    Rappelons que ce n’est que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et le droit de vote accordé aux femmes, que celles-ci sont considérées comme des citoyennes à part entière.

    Peu à peu, les femmes ont eu « le droit » de gérer leur vie sans avoir besoin de demander l’autorisation de leur mari. Les lois sur la contraception ont ensuite permis aux femmes de disposer de leur corps comme elles le souhaitaient.

    Les notions de parité, au début des années 2000, ont été la dernière grande étape vers l’égalité tant souhaitée.

    Le chemin reste encore long pour faire sauter les verrous de ces lois et les conventions d’un autre âge. Mais on peut reconnaître que la société française tente « d’avancer » sur le sujet sur le plan législatif. Lentement, trop lentement peut-être, mais sûrement. Reste à savoir ce qu’il en est dans les mentalités… Et ça, c’est autre chose !

    Quelque chose de lourd…

    De plus en plus de femmes se sont fait une place dans le monde du travail, notamment dans les métiers de l’encadrement, où la mixité ne semble plus être un problème. Encore que beaucoup de femmes estiment qu’elles doivent se battre deux fois plus qu’un collègue masculin pour obtenir un poste ou un salaire équitable.

    Dans les autres catégories socio-professionnelles, la mixité et l’égalité des sexes est plus discutable. Il existe notamment encore de nombreuses catégories professionnelles qui sont encore exclusivement réservées aux femmes : assistant(e) d’accueil, secrétaire, hôte(sse) de caisse, technicien(ne) de surface, employé(e) de maison, assistante maternelle, infirmière, sages-femmes.

    A contrario, on estime que d’autres métiers sont plutôt réservés aux hommes. Notamment les métiers physiques du bâtiment et des travaux publics. La fameuse réplique de Jean Dujardin dans le film OSS 177 (« On verra bien quand il faudra porter quelque chose de lourd ») reste encore activée, au premier degré, dans de nombreux esprits masculins.

    Égalité… des quoi ? des chances… ?

    On ne parle plus aujourd’hui d’égalité des sexes mais plutôt d’égalité des chances. Le fait d’être une femme dans un monde d’hommes n’est-il pas encore un handicap ? Selon beaucoup d’entre elles, les inégalités restent notables.

    Dans les générations précédentes, le niveau de formation des femmes était moins élevé que celui des hommes. On a longtemps considéré que la femme était destinée à la tenue du foyer et à l’éducation des enfants, ce qui ne nécessitait pas une instruction des plus poussées.

    De nos jours, les femmes ont plus de diplômes que les hommes. Oui, plus ! Des études ont démontré qu’en 2018 en France, 42 % des femmes ont fait des études supérieures (Bac+2 et au-delà) contre 34 % chez les hommes. Un chiffre on ne peut plus significatif.

    Mais sur le plan des salaires, la musique est moins réjouissante. Pour un même niveau de diplôme, les hommes touchent en moyenne des salaires de 34 % supérieurs aux femmes. Un chiffre qui monte à 46 % chez les bac+3 !

    Discrimination inconsciente… pas tant que cela

    La première explication tient dans les études choisies. La majorité des hommes sortent des filières scientifiques alors que les femmes ont plutôt choisi les filières littéraires et sociales, qui restent des domaines un peu moins valorisés sur le marché du travail. En outre, beaucoup d’emplois à temps partiel, et donc à salaire moindre, sont occupés par des femmes.

    Ensuite, la discrimination, que l’on dit « inconsciente », des employeurs, fait son œuvre. Dans la réflexion pour un poste à pourvoir, dans le cadre d’un recrutement ou d’une promotion, la vie personnelle d’une femme entre en compte : « Elle va devoir s’absenter pour faire des enfants et les élever », « Elle manquera de disponibilité car elle aura aussi les tâches de mère au foyer à assurer ».

    Ces paramètres, silencieusement, interviennent dans la décision, notamment dans un contexte tendu où la rentabilité doit être optimisée à son maximum. L’employeur s’interroge plus rarement pour un homme. Celui-ci par défaut saura se livrer corps et âme à son métier. On lui demande rarement s’il a des enfants.

    Les mentalités ont donc la peau dure. Elles évoluent au fil des générations mais conservent toujours des préjugés contre les femmes. Malgré tout, on voit dans le monde de plus en plus de femmes devenir chef d’État, premier ministre, député, capitaine d’entreprise. Des femmes qui prennent des responsabilités d’envergure. Des femmes qui ne sont plus seulement perçues comme des femmes mais bien comme des individus en capacité de prendre des décisions. Elles sont (au-delà de toute considération politico-sociale) des exemples pour toutes les femmes.

    Des solutions données aux femmes pour faire leur place

    Nous devons suivre l’exemple d’une DAME comme Simone Veil, qui a fait beaucoup plus que faire voter une loi qui autorise l’IVG : elle a fait prendre conscience aux hommes de la discrimination qu’ils portaient sur les femmes. Elle s’est battue pour leur faire admettre que l’égalité hommes-femmes est un combat à mener par tous. Simone Veil a beaucoup fait sur le plan juridique, mais encore plus au niveau des mentalités.

    Pour que la femme trouve sa place dans la société, il faut donc s’attaquer aux préjugés acquis dès l’enfance. Cela passe notamment par l’éducation. Il faut faire comprendre à nos enfants que les deux sexes ne doivent pas être opposés mais doivent vivre ensemble sans que l’un des deux ne s’estime supérieur. Il est nécessaire par exemple d’en finir avec l’idée que des jeux soient spécifiquement pour les garçons et d’autres pour les filles. Des écoles se sont déjà inscrites dans cette démarche où on ne sépare plus les jeux dans un coffre rose et dans un coffre bleu. Même chose dans les magasins de jouets où l’on s’efforce de bannir les rayons filles et les rayons garçons.

    La notion d’égalité s’acquiert donc très tôt. Il faut bannir les expressions telles le « sexe fort » et « sexe faible », ne pas insister sur la notion qui veut que « le masculin l’emporte » (ce n’est qu’une règle grammaticale, rien de plus).

    Ne plus considérer certaines disciplines (on pense au football féminin, par exemple) comme une curiosité mais comme une discipline sportive à part entière.

    C’est au prix d’une éducation intransigeante, débarrassée de nos a priori sexistes, que l’on parviendra à résoudre, un par un, le problème de la place de la femme dans la société.

    Et finalement, il faut surtout que les (certaines) femmes changent aussi leur façon de se positionner. En effet, là encore, consciemment ou non, certaines femmes acceptent cette « soumission » ou cet état de fait. Pensant que c’est… normal ! Que c’est dans l’ordre des choses. NON. Si vous avez vraiment envie de vous faire votre place, vous pouvez y parvenir.

    Il reste donc encore un long chemin à parcourir…

    Un monde paritaire est possible. La femme doit continuer sa marche en avant pour que l’égalité des sexes soit reconnue par tous. Avec un changement de mentalité opéré le plus tôt possible, elle trouvera peu à peu de plus en plus d’hommes comme alliés. Il ne faudra pas considérer qu’il s’agit de lutter contre les hommes, mais simplement contre des préjugés portés depuis des générations tant par les hommes que par les femmes. En tout cas, de nombreux chantiers restent ouverts pour les générations futures.

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

     

  • La charge mentale : le syndrome de la femme épuisée 

    La charge mentale : le syndrome de la femme épuisée 

    À peine réveillée, votre esprit est déjà en suractivité et passe en revue tout ce que vous avez à faire dans la journée ? Penser à aller chercher les enfants au sport, prévoir les courses pour le dîner (et pour celui de demain où vous avez invité quelques amis). Passer au pressing chercher les chemises de votre conjoint, aller à la pharmacie pour prendre le sirop pour Antoine, téléphoner au vétérinaire pour le vaccin de minou, envoyer le paiement de vos impôts, etc. etc. etc. etc. etc.

    Ah j’oubliais. Et bien sûr, aller travailler !

    Vivement le week-end durant lequel vous pourrez prendre le temps de faire les machines à laver, repasser, le ménage et vous occuper un peu plus des devoirs de vos enfants !

    Et votre conjoint ? Il fait quoi ? Beh… il travaille !?! Mais sûrement plus, plus tard, plus loin ? Voilà ce que nous entendons systématiquement.

    Notre société a beau évoluer dans le sens de l’égalité homme-femme, la bonne tenue d’un foyer reste, dans nos mentalités, même au 21e siècle, l’affaire des femmes. Et dans une société qui évolue en mode accéléré, il est donc normal que les femmes finissent par s’épuiser… Pourtant, on parle de plus en plus du partage des tâches…

     

    Le partage des tâches… où en est-on vraiment ?

    Il faut reconnaître que de plus en plus d’hommes participent à la vie quotidienne. Pourtant les femmes demeurent encore les impliquées dans la tenue du foyer.

    Les femmes seraient-elles donc conditionnées pour se sentir obligées d’être de parfaites épouses, mères et d’irréprochables maîtresses de maison ? Oui, c’est une réalité. Il semble d’ailleurs que même dans un couple où le partage des tâches est avéré, l’épouse reste la plus inquiète des deux dans la bonne gestion des actes de la vie quotidienne.

    Mais avant tout, le partage des tâches est-il aujourd’hui une réalité ?

    Des études menées en 1985 révélaient que les femmes en France étaient chargées de 69% des tâches ménagères du foyer, et à 80% de l’éducation des enfants. 25 ans plus tard, les mêmes études démontrent un net progrès sur le plan parental (71%) mais une très infime progression sur le plan des tâches ménagères (64%).

    Il reste donc du chemin à faire pour atteindre un parfait 50/50. Les hommes ont beau s’efforcer de faire la part qui leur revient, les femmes restent sujettes à ce qu’on appelle aujourd’hui la charge mentale. Mais qu’est-ce que la charge mentale ?

    Qu’est-ce que la “charge mentale” ?

    C’est une théorie développée par une chercheuse canadienne, Nicole Brais. La compagne, se met plus de pression que son conjoint dans le bon ordonnancement du foyer. Elle doit « penser à tout ». Même lorsque monsieur fait, madame se sent obliger de superviser, de vérifier la bonne exécution des tâches. Celles du conjoint, des enfants, mais aussi de la femme de ménage alors que les services de celle-ci ont été demandés pour éviter le problème.

    Cette charge est d’autant plus stressante de nos jours que les femmes ont désormais un emploi. Au stress du travail s’ajoute donc celui de la maison, ce qui alimente un épuisement mental très élevé. Nicole Brais, la chercheuse canadienne, insiste beaucoup sur une petite phrase malheureuse qui survient lors d’une situation que connaissent beaucoup de couples.

    Madame, au four et au moulin, oublie le fer sur la table à repasser ou le lait sur le feu. Monsieur croit alors venir la consoler en lui adressant un malheureux « Pourquoi tu ne me demandes pas de t’aider ? ».

    La phrase qui fait souvent exploser une femme. En quelques mots, le conjoint admet considérer que c’est la femme qui est la responsable des tâches ménagères. Consciemment ou non, les hommes n’interviennent pas tant que les femmes ne leur auront pas spécifiquement assigné à une mission.

    Ainsi dans chaque foyer, il y a un membre victime de charge mentale, et c’est quasiment toujours la femme. Celle-ci prend donc le leadership du foyer sur les tâches ménagères, les courses, l’éducation des enfants tout en assumant un métier exigeant et en essayant même de se dégager du temps pour une vie sociale.

    Comment en finir avec la charge mentale ?

    Ne pas trop se réjouir d’être une bonne ménagère !

    Il faut d’abord faire admettre aux hommes qu’ils ont un rôle à jouer. Mais il faut également que les femmes comprennent que leur attitude peut engendrer ces comportements inégaux. Souvent, l’investissement remarquable des femmes reçoit l’approbation passive des hommes. Beaucoup de femmes semblent alors s’épanouir dans ce rôle ! Mais jusqu’à quand ? Jusqu’à… l’épuisement…

    Ne pas être systématiquement reconnaissante

    Lorsqu’un homme prend l’initiative de faire la vaisselle (par exemple), la femme approuve souvent la démarche et adresse un remerciement qui confirmerait le caractère « exceptionnel » de la situation. Alors qu’elle devrait faire comme si de rien n’était, ne pas habituer son conjoint à des remerciements à chaque effort réalisé. C’est normal !

    En finir avec le besoin de tout contrôler et le besoin que tout soit parfait

    Il y a aussi le syndrome de « l’inspectrice des travaux finis », ce moment (que l’on a évoqué plus haut) ou la femme vérifie si le travail de son conjoint a été bien fait. Un irrépressible besoin de contrôler qui, finalement, déresponsabilise celui qui l’a fait. C’est encore pire quand on reproche systématiquement à son conjoint qu’il s’est encore trompé de marque ou de produit quand il revient des courses, ou que décidément il n’est pas doué pour telle ou telle tâche. Avec au bout du compte l’expression qu’il faut pourtant éviter à tout prix “Laisse, je vais faire…”.

    Un amas de clichés ? Certes, le trait de mes exemples est quelque peu grossi, mais ce sont des situations que vivent réellement, avec plus de nuances, de nombreux couples. La solution est souvent d’inviter le conjoint à faire sa part. Non pas en lui assignant des tâches d’autorité, mais en lui laissant implicitement l’espace des tâches à réaliser. Laisser traîner des choses. Le laisser s’en occuper et, surtout accepter qu’il s’en occupe à sa façon. Une démarche qui ne se fera pas du jour au lendemain, et qui peut même générer quelques tensions. Mais on sait que les choses ne peuvent que s’aplanir et s’améliorer dans le dialogue et le respect mutuel.

    Casser les clichés et changer notre attitude

    Il est donc important de briser la figure un peu vieillotte de la maîtresse de maison. Casser le cliché selon lequel monsieur rentre à la maison pour se reposer, après une longue journée de travail. Aujourd’hui un homme n’est plus le seul à assurer les revenus du foyer. L’épouse du XXIe siècle à un job, il arrive même qu’elle soit mieux payée que son conjoint, qu’elle exerce un métier beaucoup plus exigeant ! L’époque n’exige plus qu’elle soit la wonder-woman du foyer.

    Plus facile à écrire qu’à faire. Nous sommes tous (toutes) un peu conditionné(e)s par l’image que donnaient nos parents, cette espèce d’harmonie du couple qui semblait émaner de la maman « multitâches » et du papa moins concerné. Une harmonie pourtant fort trompeuse… car on en voit aujourd’hui les dégâts… Mais c’est à nous désormais de changer les choses et nos propres comportements !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

     

     

     

  • L’intuition féminine, un mythe ou une réalité ?

    L’intuition féminine, un mythe ou une réalité ?

    « Tiens, ça fait longtemps que je n’ai pas eu de nouvelles de Juliette » Et quelques secondes plus tard, le téléphone sonne, et c’est Juliette !  « Ce mec n’est pas fait pour toi. Je le sens », vous a dit une amie. Et en effet, il n’était pas bon pour vous !

    Eh oui, c’est comme si certaines (certains ?) d’entre nous possédaient un don… celui de prévoir les choses. Mais paraît-il que ce don, appelons-le tout de suite « intuition », est typiquement attribué à la gent féminine.

    En effet, on parle souvent « d’intuition féminine ». Voici donc un avantage que nous possédons sur les hommes ! Mais, les hommes n’en ont-ils vraiment pas ? Sommes-nous les seules, nous les femmes, à posséder cette faculté ? D’ailleurs l’intuition, est-ce que ça existe vraiment ?

    Mais tout d’abord, qu’est-ce que l’intuition ?

    On emploie le terme d’intuition lorsqu’un ressenti se révèle exact, lorsqu’une hypothèse spontanée se transforme en réalité, lorsque l’on a le sentiment de déjà bien connaître un domaine alors qu’on le découvre.

    Avoir une intuition, c’est souvent deviner au premier abord si une personne est digne de confiance, c’est savoir quel est le bon chemin alors qu’aucun panneau ne le confirme. C’est aussi ressentir que quelque chose ne va pas, ou même parfois qu’il va se passer quelque chose.

    Contrairement à l’instinct, qui est un comportement inscrit dans nos gènes, dans notre disque dur, l’intuition se base sur la sensibilité, l’éducation, le vécu, sur une somme de données sauvegardées dans notre mémoire vive. C’est cette somme d’expériences, de souvenirs, souvent nichés dans l’inconscient, qui nous permet une analyse très rapide d’une situation, avec un temps de calcul infinitésimal. D’où mon analogie à l’informatique.

    L’intuition serait-elle exclusivement féminine ?

    Mais pourquoi parle-t-on d’intuition spécifiquement féminine ? Serait-ce un genre d’intuition propre au sexe féminin, qu’aucun homme sur terre n’aurait connu ?

    Peut-être que la sensibilité des femmes est plus exacerbée que chez les hommes, ce qui permettrait de ressentir ou de pressentir des choses ? Écoutons notre entourage.

    Un jour, mon petit ami devait prendre la route. Je ne sais pas pourquoi, je voulais l’empêcher de prendre le volant, quelque chose n’allait pas, c’était indéfinissable. Une heure après, il a été victime d’un accident. Il s’en est sorti avec une jambe cassée, mais j’avais eu ce pressentiment, cette intuition”. Nathalie a gardé ce souvenir, cette révélation de l’intuition.

    Mais est-ce proprement féminin ? “Je pense que ça se produit surtout quand tu connais bien une personne, que tu as des sentiments très forts pour elle. Et peut-être aussi une sensibilité à fleur de peau.”

    L’intuition féminine, ce sont peut-être les hommes qui en parlent le mieux. Kévin, 34 ans : “J’étais revenu d’un séjour à l’étranger. Je retrouve mon épouse à l’aéroport. Elle est d’abord très chaleureuse puis rapidement elle devient bizarre. Arrivé à la maison, elle m’accuse de l’avoir trompée pendant mon voyage. Ce qui, j’ai honte de l’avouer, n’était pas faux. Mais comment a-t-elle pu le deviner ? Il a peut-être suffi d’un tic, d’un regard fuyant, d’un sourire forcé. Allez savoir.

     

    On accorde également à la femme beaucoup plus d’empathie qu’à l’homme. Question d’éducation, de culture. La femme étant, reconnaissons-le, plus à l’écoute de son interlocuteur, elle devine par expérience certaines choses. C’est notamment le cas avec les enfants. Assignée le plus souvent à son éducation, la femme perçoit provenant d’un enfant des signes que l’homme ne ressent pas. On évoque dans ce cas une notion d’instinct maternel, un sujet qui fait autant débat que l’intuition féminine.

    Bref, nous pouvons conclure ce paragraphe, en affirmant qu’il existe un lien entre sensibilité, écoute, concentration et intuition. Ne vous vexez pas messieurs, certains d’entre vous le sont (sensibles, et si c’est votre cas, vous devez très certainement, tout comme nous, être dotés d’intuition.

    Acquis ou inné ?

    Du côté des opposants à la féminité de l’intuition, les arguments ne manquent pas. L’intuition serait humaine et n’aurait pas de sexe. Elle serait seulement due à la sensibilité de la personne, à son vécu, ses expériences, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme.

    Certaines personnes, hommes et femmes confondus, voient même dans cette notion d’intuition féminine quelques relents de sexisme. Depuis l’aube de l’humanité, on attribue l’intelligence, la logique cartésienne, le rationnel aux messieurs, et aux dames l’émotion, l’intuition, la sensibilité. On apprend très tôt aux garçons à réprimer leurs émotions (“on ne pleure pas quand on est un homme”) alors que les jeunes filles sont plus souvent invitées à exprimer leur ressenti, leurs douleurs, leurs craintes.

    Ainsi la femme serait-elle plus disposée à écouter son intuition, contrairement à l’homme.

    Alors nous pouvons conclure sans prendre trop de risques que l’intuition est plutôt acquise qu’innée.

    Et la science dans tout ça ?

    On trouve donc difficilement des éléments tangibles qui nous prouvent que l’intuition serait avant tout féminine, du moins inhérente à l’inné plutôt qu’à l’acquis. Même la science s’est penchée sur le problème. Des travaux très sérieux ont démontré que l’homme est plus enclin à faire fonctionner l’hémisphère gauche du cerveau, celle où réside la logique et la raison. Alors que les femmes utiliseraient équitablement les deux parties, dont celle de droite qui gère les émotions et l’imagination.

    La plupart des expériences réalisées sur des panels d’hommes et de femmes au sujet de l’intuition ont donné des résultats très mitigés. Aucune étude n’a donné de chiffres démontrant une incontestable féminité de l’intuition.

    Mais on peut se poser une question plus générale : qu’est-ce que la science et sa logique primaire peuvent comprendre à l’intuition, une chose qui dépasse les esprits les plus cartésiens ?

    Alors ? Féminine or not féminine ?

    On peut donc conclure que l’intuition féminine est une réalité. Il ne s’agit pas d’une sorte de don reçu à la naissance, mais bien d’une capacité que l’on acquiert au cours de la vie, où la femme est finalement plus libre d’exprimer ses émotions, son empathie, ses ressentis. Une sorte de sixième sens que la population masculine aurait perdu et rejeté par convention.

    Alors, mesdemoiselles, mesdames, sachez utiliser votre intuition, comme il se doit !

     

    Charlotte Vallet, Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

     

  • Et si on faisait une cure sans laitages en ce début d’automne ? Quels bienfaits et pourquoi ?

    Et si on faisait une cure sans laitages en ce début d’automne ? Quels bienfaits et pourquoi ?

    Le lait ! Oulala… On aura tout entendu sur le lait. Souvenez-vous : « Les produits laitiers sont nos amis pour la vie ! » Qui ne se souvient pas de ce slogan diffusé en boucle à partir des années quatre-vingt-dix ?

    Et pour les trentenaires, comme moi…, ce sont les bony boys, ces petits squelettes qui ont fait leur apparition ! Le nouveau message ? « Consommer trois produits laitiers par jour ».

    Les vertus du lait font partie de notre éducation : « bois du lait sinon tu ne grandiras pas ! »

    Pourtant en 2007, le discours change un peu. Thierry Soucarr, un journaliste publie un livre polémique : « Lait, mensonges et propagande ». Il y dénonce alors les effets nocifs du lait et surtout le lobby de l’industrie laitière capable de tout pour vendre ses produits. Le consommateur étant devenu une véritable vache à lait !

    Alors qu’en est-il ? Je n’ai bien sûr pas la prétention de vous faire une leçon ! Cet article a pour but de faire un petit point et d’en tirer quelques leçons.

    Le lait est incontestablement nécessaire notamment aux enfants

    Le lait est une véritable source de calcium et de protéines. Et le calcium est indispensable, entre autres, à la minéralisation des os et des dents. Le lait (et plus spécifiquement le calcium) est donc en effet nécessaire à la croissance, et donc même si le lait ne fait pas grandir, le calcium qu’il contient est essentiel à la croissance. Il contient également des vitamines A, B et D.

    Par ailleurs, les nourrissons supportent très bien le lactose, contrairement aux adultes comme nous le verrons plus bas.

    On rapporte aussi que le lait participe à la prévention de l’ostéoporose, de certaines maladies cardiovasculaires, du cancer du côlon… Mais, ça, est-ce vrai ?

    Mais pourquoi alors la consommation de lait est-elle remise en question ?

    Tout simplement, car de nombreuses études ont démontré que les bienfaits du lait n’étaient pas si probants, voire même devaient être remis en question.

    Quelques faits

    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans le British Medical Journal, a été réalisée sur près de 62 000 femmes entre 1987 et 1990. L’état de santé de ces femmes a été surveillé pendant 20 ans. Voici les conclusions :

    • Les femmes buvant plus de trois verres de lait par jour (700 ml) ont présenté un risque de décès 90 % plus élevéet un risque de fracture de la hanche 60 % plus élevé par rapport à celles qui boivent moins d’un verre par jour.

    Voilà de quoi s’interroger !

    D’autres études ont également démontré qu’une consommation trop importante de lait favorisait l’apparition de diabète de type 1.

    Et surtout, l’un des problèmes majeurs concernant le lait est l’intolérance au lactose. Cette intolérance se manifeste surtout chez les adolescents et les adultes par des maux de ventre, des ballonnements et des diarrhées. Elle est due au fait que l’intestin ne produit pas assez de lactases, une enzyme qui digère le lactose.

    Et il y a d’autres problèmes… liés aux hormones. Je vous en parle plus bas.

    Alors, doit-on arrêter de consommer du lait et des produits laitiers ?

    La réponse est non s’il s’agit d’arrêter tous les produits de façon indéterminée. Car quels que soient les produits, ils contiennent d’autres éléments nécessaires à notre organisme.

    Aussi, dans le cas d’un régime strict sans aucun produit laitier, il faut compenser avec des compléments alimentaires ou d’autres aliments.

    Cependant, arrêter la consommation de lait pendant quelques jours, sous la forme d’une cure, peut faire un bien fou ! Voyons cela. Mais tout d’abord, où trouve-t-on du lait ?

    Ou trouve-t-on du lait ?

     

    Lorsque l’on parle lait, il s’agit bien sûr du lait à proprement parler mais aussi de tous les produits dérivés :

    –       Le beurre

    –       La crème fraîche

    –       Les desserts : fromages blancs, cake, crêpe, pâtisserie.

    –       Les fromages

    –       Les sauces à base lait, style la sauce béchamel

    –       Les chocolats

    –       Certaines charcuteries

    –       Etc.

    Le plus simple est de consulter les étiquettes, mais il y en a dans beaucoup de produits.

    Quels sont donc les effets bénéfiques d’une cure sans produits laitiers ?

    Réduire la consommation de produits à base de lait peut faire dégonfler votre ventre

    On connaît toutes cela ! On se lève le ventre gonflé, et pire, il ne dégonfle pas de la journée. Certains se demandent même si vous n’êtes pas enceinte. NON ! Je ne suis pas enceinte. C’est tout simplement que votre intestin n’a pas suffisamment de lactases, la molécule dont je parlais plus haut et qu’il n’élimine pas correctement le lactose. Résultat : On enfle !

    65 % des individus digèrent mal le lait d’après la « National Library of Medicine ». En arrêtant le lait et les produits laitiers quelques jours vous dégonflerez et vous vous sentirez nettement moins ballonnée.

    Réduire la consommation de produits à base de lait améliore la qualité de la peau

    Le lait de vache contient beaucoup d’hormones qui vont venir s’ajouter aux nôtres. Ce qui induit une surproduction de sébum. Ce sébum obstrue les pores et rend la peau brillante. Et avec comme petits cadeaux supplémentaires de jolis petits boutons !

    Réduire la consommation de produits à base de lait peut réduire les sautes d’humeur

    Là encore, c’est une question d’hormones ! Le lait de vache contient des taux de progestérones et d’œstrogènes très importants. Une fois encore, ajoutées aux vôtres, le corps ou plutôt le cerveau peut réagir en faisant varier votre humeur. Diminuer ou arrêter les produits laitiers peut vous rendre d’humeur plus stable.

    Réduire la consommation de fromage peut diminuer les maux de tête

    Les fromages contiennent, outre le lait, un composé : la tyramine. Cette molécule organique est à l’origine de migraines. Aussi si vous êtes de nature migraineuse, limiter votre consommation de fromage ne peut que vous faire du bien.

    Mais, attention, si vous n’êtes pas sujet aux migraines, le fromage contient de la vitamine B2. Et la carence en vitamine B2 entraîne des migraines. Il s’agira alors de compenser en favorisant des aliments riches en vitamine B2 : les œufs, le poisson et la viande, des amandes, des champignons ou encore certaines céréales enrichies en vitamine B2.

    C’est aussi l’occasion de diminuer ses apports en calories : la balance vous remerciera

    Je vous ai cité plus haut les produits contenant du lait… Avouez que ce ne sont pas des produits très plébiscités en cas de régime. En effet, ils sont tous très caloriques et riches en graisses saturées. Ils sont aussi riches en sucre, provoquant un pic d’insuline laquelle est censée réduire le taux de sucre dans le sang, mais qui active en même temps le stockage des graisses. Et dans le même temps, on peut ressentir une baisse d’énergie et une sensation de faim.

    Contrairement aux idées reçues, consommer trop de produits laitiers augmente les problèmes d’ostéoporose

    Oui, nous n’en sommes pas là ! Mais pensons-y ! Ce n’est pas moi qui le dis : c’est le cancérologue Henri Joyeux. Il certifie que la consommation de trop de produits laitiers induit une fragilité osseuse. Pour lui, le lait et les produits laitiers, apportent des hormones de croissance inadaptées à notre organisme. Je le cite « Lorsqu’un aliment laitier est ingéré, l’organisme utilise uniquement 40 % de calcium venant d’un produit d’origine animale. Ainsi, les 60 % restant s’installent donc dans les articulations, ce qui peut engendrer l’ostéoporose. La Suède, l’un des premiers consommateurs de lait, est le pays où ses habitants sont les plus touchés par les problèmes d’ostéoporose. »

    Quels sont les effets « moins bénéfiques » d’une carence en produits laitiers ?

    Je ne peux conclure cet article sans vous présenter également les dangers d’une cure trop longue sans produits laitiers. Ce ne serait pas sérieux. Aussi si vous entamez une cure sans produits laitiers, soyez vigilant quant à certaines carences.

    Ne pas négliger la carence en vitamines B12

    La vitamine B12 est essentielle à notre système immunitaire. Une carence en vitamine B12 empêche notre système immunitaire de jouer son rôle et nous sommes alors beaucoup plus faibles et sujets aux maladies qu’il ne peut plus combattre. Il est donc essentiel en cas de cure prolongée sans produits laitiers de consulter un médecin pour se faire prescrire de la vitamine B12.

    Ne pas négliger la carence en calcium et en vitamine D qui le fixe

    Même si le lait que nous consommons aujourd’hui n’en contient presque plus, le calcium demeure un nutriment important. Comme précédemment, il est essentiel d’en parler à un professionnel, comme un nutritionniste, par exemple. Et de compenser, par exemple, avec des aliments tels que les sardines, les amandes, les épinards, le cresson, les brocolis, le thym et certaines eaux minérales…

    Ne pas négliger la carence en protéines

    Les produits laitiers sont aussi une source de protéines, qui elles aussi sont indispensables pour notre équilibre et notre masse musculaire. Remplacez alors les produits laitiers par d’autres aliments sources de protéines : soja, morue, œufs, thon, agneau, lentilles…

    Que retenir ?

    Eh bien qu’il faut être prudent. Et ce, dans tous les sens. Trop, ce n’est pas bon, Pas assez ce n’est pas bon non plus. En tout cas, une chose est sûre, attention aux publicités. Avec le lait, tout semblait magique. Or c’est archi faux !

    Le meilleur comportement est donc, comme pour beaucoup de choses dans la vie, de trouver le juste milieu. Soit on réduit sa consommation, soit on fait des cures « SANS » pendant 4 ou 5 jours maximum pour se « nettoyer ». Et on s’informe sur les effets pervers. Mais on ne tombe dans aucun excès !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Comment éviter le tiraillement des émotions ?

    Comment éviter le tiraillement des émotions ?

    Si nous accueillons toujours avec plaisir les émotions positives telles que la joie, l’amour ou la sérénité, ces émotions sont souvent intimement liées à des émotions contraires telles que la peur, l’anxiété, la tristesse. Ce n’est parfois pas facile à vivre. Alors, comment gérer cette tyrannie des émotions qui s’entremêlent ? Surtout qu’en plus, nous pouvons avoir peur de notre peur, être en colère contre notre jalousie, etc. Avoir honte de notre tristesse. Le comble peut-être étant d’avoir peur d’être heureux… ou de se complaire à être malheureux ?

    Mais, pouvons-nous réellement éviter ce combat incessant de nos sentiments contraires ? D’ailleurs, c’est quoi une émotion au fait ? Et que faire ? Lisez cet article et vous aurez peut-être des réponses à vos questions… Je l’espère !

    Qu’est-ce qu’une émotion ?

     Avant de pouvoir mieux comprendre ce qu’il se passe en nous, il faudrait déjà savoir qui elle est, et apprendre à reconnaître une émotion, vous ne pensez pas ? Alors installez-vous confortablement, et faites une brève rencontre avec l’émotion (théorique bien sûr !)

    Alors, qu’est-ce qu’une émotion ? C’est une réaction physiologique du corps à une pensée ou à un évènement extérieur. C’est une énergie qui se crée au sein de notre esprit par la conjonction de différentes causes et conditions. Son intensité, sa force et son importance sont indéniablement rattachées au vécu de chacun. En effet, personne, face à des circonstances similaires, ne ressentira les mêmes choses, ne vivra les mêmes émotions.

    Mais alors quelles sont ces émotions ? On recense 4 émotions de base desquelles découlent toutes les autres :

    • La peur (la méfiance, le doute, le scepticisme, la prudence, la susceptibilité, etc.)
    • La tristesse (la peine, la nostalgie, l’empathie, etc.)
    • La colère (la fierté, la générosité, le dédain, l’agressivité, etc.)
    • La joie (la surprise, l’enthousiasme, l’euphorie, la propension au bavardage, etc.)

    Nos émotions, notre moteur ?

    On pense souvent que seul un robot est dépourvu d’émotions ! Qu’il est impossible pour un être humain de n’avoir aucune émotion. Sauf que si, c’est possible. 15 % de la population serait atteinte d’alexithymie. Aléxithy quoi ? Oui, oui, vous avez bien lu, Alexithymie. On connaît tous quelqu’un de notre entourage un peu « taciturne », « renfermé » qui exprime peu ou pas ses émotions. Mais ce « silence des émotions » veut-il forcément dire qu’elles n’existent pas ? Pas vraiment. Cette affectation résulte en fait d’une connexion déficiente entre les centres cérébraux de l’émotion et ceux où elle est représentée de façon consciente. Si la personne ne semble pas pouvoir les identifier, lorsque des paramètres physiologiques sont mesurés, il est constaté que des émotions sont bien présentes. Cette personne ne peut juste pas les exprimer car il ne les perçoit pas. Étrange… je vous l’accorde.

    Et en ce qui concerne les autres alors ? Pour les 85 % restants, les émotions sont, cette fois-ci, bien ressenties, voire parfois trop ! Mais même si elles sont parfois douloureuses, elles restent néanmoins nécessaires dans notre vie. En effet, ces dernières alimentent notre sensibilité, enrichissent notre personnalité, nous permettent de créer et d’entrer en communication avec les autres. Malgré tout, nous savons tous qu’elles peuvent être terriblement dévastatrices, porteuses de peurs, d’angoisses et de tristesse.

    Certains s’évertuent à enfouir ou à refouler leurs émotions, mais c’est un peu comme reculer pour mieux sauter. L’émotion ne disparaît pas, et souvent elle risque de resurgir de manière encore plus violente avec des comportements excessifs.

    Inhérentes à notre personnalité, fondamentales pour notre bonheur et notre équilibre, vouloir les éradiquer ne rime à rien. Elles sont nos petits guides dont les messages sont à décoder, à déchiffrer pour orienter nos choix de vie. Alors, tentons plutôt de les identifier, d’apprendre à vivre avec elles, et de les gérer quand elles s’entrechoquent et nous submergent.

    Bien vivre avec nos émotions, c’est possible

     Bien qu’elles soient parfois envahissantes et qu’elles nous font vivre l’ascenseur émotionnel, nous pouvons bien vivre avec elles, si nous savons comment les dompter et leur laisser la place qu’elles méritent, ni plus ni moins !

    Et c’est bien là que se trouve toute la difficulté.

    Comment gérer ce tiraillement entre elles ? Un coup la joie, puis la tristesse, ou la peur et du stress… Cette potion explosive nous menace à chaque instant. Et je pense que vous ne me direz pas le contraire, n’est-ce pas ?

    En effet, qui n’a pas connu cette colère qui monte, qui monte et qui explose dans un flot de réactions violentes qu’on ne sait plus gérer et qui sont souvent totalement inappropriées à la situation ?

    Ou alors au niveau professionnel, la peur de ne pas avoir de clients lorsque l’on lance sa propre activité mais aussi l’angoisse de ne pas savoir gérer la situation dès qu’ils arrivent. Moi, je vous le dis, lorsque l’on monte sa propre activité, le mélange des émotions contraires est notre compagnon quotidien ! La joie d’avoir un client, la peur de manquer de temps ou de ne pas être à la hauteur… La fierté de progresser, l’angoisse que ça ne dure pas… etc.

    Et du côté de notre vie intime, les émotions ne sont pas en reste non plus ! C’est le moins que l’on puisse dire. Qui n’a pas ressenti cette angoisse de ne pas trouver de conjoint avec qui partager sa vie ? Et une fois qu’on le trouve, voilà, on est heureux mais rapidement une nouvelle angoisse nous envahit : celle de le perdre.

    À écouter les femmes enceintes, la joie de l’être et l’angoisse concernant le développement du bébé et l’accouchement…

    Ce ne sont que quelques exemples, une infime partie de toutes les circonstances de la vie quotidienne qui peuvent nous mettent dans tous nos états émotionnels…

    Et nous comprenons donc aisément que le Tsunami peut vite nous noyer ! Mais alors comment faire concrètement pour gérer ses émotions sans se laisser emporter, sans qu’elles nous submergent ? J’utilise le mot « gérer » et pas « contrôler » car comme vous l’aurez compris, contrôler ses émotions est un combat vain. Il s’agit plutôt de se laisser traverser par elles sans souffrir. Pas de panique, j’espère arriver à votre rescousse avec quelques méthodes, thérapies et astuces.

    Quelques méthodes pour vous aider

    La méditation

    À la recherche d’une paix intérieure profonde et surtout de l’apaisement de votre psychisme malmené par vos émotions, la méditation est, en autre, une bonne manière de vous aider. Elle est simple et peut se pratiquer à toute heure et dans n’importe quel endroit, à condition qu’on sache la pratiquer soi-même, bien sûr ! On choisit un lieu que nous aimons, on prend une posture confortable, on tente de lâcher prise et … c’est tout ! On se déconnecte avec soi et ce qui nous entoure et on se relâche, sans s’endormir évidemment ! Et on laisse cet état de bien-être nous envahir et pourquoi pas chasser nos mauvaises pensées, les émotions qui débordent.

    La sophrologie

    Grâce à la sophrologie et aux différents exercices de respiration et de relaxation qu’elle exige, je peux vous en parler puisque c’est mon métier. La sophrologie permet de conduire progressivement un patient vers une meilleure gestion de ses émotions afin de gagner en sérénité. Une séance réussie, c’est : une respiration maîtrisée, un relâchement musculaire et une vision plus positive du quotidien. À renouveler aussi souvent que l’on en ressent le besoin.

    Le yoga

    Adopté par de plus en plus de Français et dans le monde en général, on ne parle même plus des multiples effets positifs que cette technique a sur notre corps et notre mental. En effet, mêlant, méthodes de respiration, relaxation profonde, méditation et postures, elle permet un réel bien-être au quotidien.

    Le sport

    Pratiquer de l’exercice physique permet d’évacuer le stress, la pression et toutes les mauvaises pensées qui nous envahissent. Préférez la marche, même rapide, car celle-ci ne vous excitera pas et vous permettra de rester connecté à vous-même. 

    Cette liste n’étant pas exhaustive, tout ce qui pourra apaiser vos troubles et vous aider à aller bien, est bienvenu et pourra bien évidemment être combiné aux autres techniques pour un effet encore plus efficace.

    Conclusion

    Afin de conclure sur une note positive, oui, nous sommes tous à un moment ou à un autre de notre vie, envahis par nos émotions, les bonnes et les moins bonnes, et souvent les deux en même temps, et il n’y a rien d’anormal à cela !

    Cela dit, lorsque c’est le raz-de-marée, et que nous ne savons plus comment les gérer, notre quotidien peut vite se transformer en cauchemar et nous faire carrément exploser ! Mais tout problème à sa solution, essayez de trouver la méthode qui vous convient le mieux.  Nous n’avons qu’une seule vie et qu’un seul corps pour la vivre. Alors prenons-en soin !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

  • Un conseil santé et beauté : de la crème solaire sur le visage même en hiver !

    Un conseil santé et beauté : de la crème solaire sur le visage même en hiver !

    Petit retour en arrière… Nous sommes en juin… on se prépare pour l’été. Et qu’est-ce qu’on trouve dans son caddie ? L’indispensable crème solaire bien sûr ! Mais je ne vous dis pas le casse-tête quand, pour ma part, je dois faire un choix face à toutes ces marques, leurs compositions et les différents indices UV. Bref ! Je m’arrache les cheveux, ce qui, je ne vous le cache pas, ne m’aide pas beaucoup ! J’en choisis une, un peu au hasard, avec un indice intermédiaire, en me disant que ça fera bien l’affaire.

    Fin août, retour des vacances, au revoir le soleil et la bronzette et bonjour à la déprime, aux jours qui raccourcissent et à la grisaille de l’automne… On a rangé les valises, lavé les serviettes de plage et rangé les produits solaires au fond du placard. On les ressortira l’année prochaine. À quoi bon mettre une protection sous un ciel gris et pluvieux ? Eh bien, détrompez-vous ! Qu’il neige, qu’il pleuve, qu’il vente, on doit se protéger contre les ultraviolets tous les jours de l’année !

    Pourquoi ? Un peu de patience et de lecture et vous saurez tout…

    Se protéger contre les UVA, c’est toute l’année !

     Si les Japonaises et les Américaines ne sortent jamais sans leurs crèmes blindées d’anti UV, en France, c’est loin d’être le cas ! Et pourtant… Même si le soleil ne frappe plus aussi fort, si la chaleur n’est clairement plus de la partie et que la grisaille de l’automne pointe le bout de son nez, prudence ! En effet, bien que les rayons ultraviolets ou UVB, responsables des coups de soleil, diminuent l’hiver, les UVA, eux, qui ne brûlent pas mais qui abîment la peau et provoquent des taches brunes (entre autres), sont toujours présents.

    Petit aparté « mnémotechnique » pour savoir qui est quoi et qui fait quoi car on peut vite faire la confusion. Retenons : A pour Âge et B pour Brûlure.

    Les UVA sont donc responsables du vieillissement de la peau et les UVB, des brûlures causées par le soleil. Donc si vous me suivez toujours, tandis que les UVB diminuent avec le soleil qui disparaît, les UVA eux, persistent toute l’année et toute notre vie. Invisibles et indolores, ils sont les plus sournois des deux.

    C’est pourquoi, les lunettes de soleil restent également indispensables, surtout si vous avez des yeux sensibles. Eh oui, ils nous suivent partout ces coquins et peuvent même traverser les fenêtres de chez vous ou de votre bureau. Je vous l’accorde, c’est assez incroyable !

    Vous l’aurez compris… Une protection semble s’imposer tout au long de l’année.

     

    Les dangers d’une mauvaise protection…

    Un peu de rayonnement UV réchauffe le corps, et provoque un réel bien-être mais il est surtout indispensable à l’organisme, car il stimule la production de vitamine D. Celle-ci a un rôle important puisqu’elle accroît l’absorption du calcium et du phosphore présents dans les aliments et joue un rôle décisif dans le développement du squelette, la fonction immunitaire et la formation des éléments figurés du sang. Il ne fait aucun doute qu’un peu de lumière solaire est bonne pour la santé mais jamais sans protection et surtout pas une journée entière ! Car le danger nous guette…

    En effet, les effets nocifs de l’exposition au rayonnement UV l’emportent malheureusement sur les avantages. Outre les effets à court terme d’une surexposition au soleil, tels que les coups de soleil, insolations, vomissements ou réactions allergiques, les effets à long terme font courir un risque à vie. La surexposition au rayonnement UV a des effets sur la peau, les yeux et probablement le système immunitaire, mais cela n’a pas encore été prouvé.

    Ses effets sur la peau :

    • Photosensibilité
    • Augmentation des rides
    • Les cancers cutanés non mélanocytaires
    • Les épithéliomas cutanés basocellulaires. Ils constituent le type de cancer le plus courant
    • Les épithéliomas malpighiens spinocellulaires de la peau. Ils sont la deuxième forme de cancer la plus répandue.
    • Le mélanome malin. Il est le cancer le plus rare mais aussi le plus dangereux. Il peut se présenter sous la forme d’un nouveau grain de beauté ou d’une modification de sa couleur, de sa forme, des dimensions ou de la texture d’une tache de rousseur ou d’un grain de beauté existant. Il a tendance à avoir des contours irréguliers et à être polychrome.

    Ses effets sur les yeux :

    • La photokératite et photoconjonctivite
    • La cataracte
    • Le cancer de l’œil

    Euh… ça refroidit plutôt tout cela…

    Qu’en pensent les dermatologues ?

    Les dermatologues, en France, commencent à éduquer la population aux effets du soleil l’hiver et à l’application d’une crème solaire. Déjà, sachez que le nombre de cancers de la peau a fortement augmenté ces dernières années avec cette mode d’être bronzée à tout prix.

    Mais pourquoi préconisent-ils un anti UV toute l’année ?  Pour préserver notre peau du vieillissement et surtout pour éviter les cancers cutanés provoqués par les rayons du soleil. En Belgique, par exemple, le nombre de cancers de la peau a augmenté de 350 %, oui vous avez bien lu, en 10 ans. Les preuves, ici.

    Et bien sûr, cette protection permet aussi de retarder la perte d’élasticité de notre peau, son épaississement, et l’apparition de toutes les taches brunes que l’on voit souvent sur les mains des personnes qui vieillissent. Donc, pas de doute sur ce sujet, des UVA on se protège toute l’année si on ne veut pas avoir la peau toute fripée à 50 ans (dans le meilleur des cas) !

    Mais bien sûr, tout dépend aussi de votre activité ! Quand on pose la question au dermatologue DR Michel Jeanmougin, voici ce qu’il répond : « Je ne vois pas l’intérêt d’utiliser une crème d’indice 50 lorsqu’on part à 8 heures pour le bureau et qu’on rentre chez soi à 18 heures, quand il fait nuit ou presque. » Effectivement, s’enduire de crème si l’on passe 8 heures dans un bureau, c’est très certainement inutile. Mais alors quand est-ce nécessaire ?

    Lorsque l’on prévoit de rester exposé 2 heures ou plus, là il faut se protéger des UV, quelle que soit la saison, surtout entre 12 heures et 14 heures, lorsque le soleil est au zénith.

    Alors quelle crème l’hiver pour une peau saine et rayonnante ?

    Une bonne protection, d’accord mais laquelle ? Parmi toute cette offre de produits cosmétiques et pharmaceutiques, quels choix faire ? Avec un nombre incalculable de marques, comment savoir laquelle choisir ? Comment se retrouver dans la composition de tous ces produits surtout quand ils sont aussi compréhensibles que le chinois ? Comment éviter de passer une journée entière à parcourir les magasins, les sites internet et les pharmacies afin de choisir THE crème qui nous protégera parfaitement ?

    En ville, un indice 20 suffit à une exposition de la vie quotidienne à condition que votre crème contienne aussi un indice UVA.

    Petit truc pour choisir sa crème : l’indice UVA doit être égal ou supérieur à un tiers de l’indice UVB : Exemple : Pour un SPF 15, l’indice UVA devra être de 5.

    Mais, nous sommes tous différents par rapport aux effets du soleil sur notre peau. Pourtant, l’application de cette fameuse crème est la phase indispensable de notre quotidien afin de préserver au mieux notre capital santé. La question n’est pas qu’esthétique, elle est surtout vitale.

    La meilleure solution, selon moi, est de demander un diagnostic de notre peau à un professionnel qui vous aidera à faire le choix d’une protection adaptée à votre peau.

    Et bien évidemment, même si je n’ai pas abordé le sujet, la crème solaire est incontournable si vous avez la chance d’aller skier… ! Mais cela, j’espère que vous le savez déjà.

    Conclusion

    Nous l’avons tous bien compris, notre comportement vis-à-vis de l’exposition solaire détermine aujourd’hui les chances que l’on a de présenter un cancer cutané ou une cataracte à l’avenir ! Alors si l’on veut préserver notre capital santé « peau », prudence et surtout protection ! Car si les rayonnements du soleil nous apportent chaleur, bien-être et production de vitamine D, une surexposition à long terme nous apporte plutôt rides, cataracte et parfois mélanomes, ce qui est pour le coup beaucoup moins sympathique !

    Alors on adopte une rigueur absolue et on se protège été comme hiver. De l’indice 50 toutes les deux heures minimum l’été, et un indice 20 l’hiver sous son maquillage, dès lors que l’on s’expose au soleil. Et surtout, on prend un rendez-vous chez son dermatologue pour un petit check-up complet !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

     

  • Comment accepter son passé et en faire une force ?

    Comment accepter son passé et en faire une force ?

    Je suis Charlotte Vallet, coach spécialisée en émancipation féminine à Paris, et aujourd’hui, je souhaite parler du passé et de son pouvoir de transformation.

    Mon parcours de vie n’a pas toujours été facile. J’ai vécu des épreuves difficiles, telles que l’enfance en foyer, l’abandon et l’humiliation. Mais aujourd’hui, à 34 ans, je ressens une paix intérieure profonde et une guérison émotionnelle que la petite fille en moi n’aurait jamais imaginée. C’est une transformation incroyable !

    En tant que coach pour femmes à Paris, j’accompagne les femmes à surmonter leurs blessures passées, à se libérer du poids du passé et à retrouver leur confiance en soi. Si tu cherches à guérir des blessures émotionnelles, à retrouver ton équilibre et à t’émanciper de tes peurs, je suis là pour t’aider à transformer ta vie.

    « Laissons au passé ce qui appartient au passé », plus facile à dire qu’à faire ! Si nous cherchons tous à « passer à autre chose », « enfouir » ou encore carrément « oublier », il n’est pas rare que le passé resurgisse de temps en temps dans notre quotidien, voire même un peu trop souvent pour certains ! Et ce retour en arrière est rarement positif. Une séparation, un conflit avec un proche, une maladie, un traumatisme grave, trop de souvenirs peuvent nous envahir au quotidien et sont sources d’angoisses, de peurs et de stress. Ne pas accepter notre passé nous empêche d’être heureux et d’avancer. Pour pouvoir vivre l’instant présent sereinement, il faut accepter son passé, apprendre à pardonner, déculpabiliser, et lâcher prise. Plus facile à dire qu’à faire, me direz-vous ? Oui ! C’est vrai. Mais un moyen d’y parvenir est de le transformer en autre chose ! En quelque chose qui nous fait grandir. Et si l’on pouvait en faire une force ?

    Et si je pouvais devenir une « super moi » grâce à mon histoire personnelle aussi chaotique et douloureuse qu’elle soit ?

    Un passé douloureux : le poids des regrets et l’envie d’oublier

    Maladie, échecs, ruptures, expériences traumatisantes qui se transforment en cauchemars… Nous ne réagissons pas tous de la même manière face à des souvenirs douloureux.

    Il y a ceux qui vont vivre dans le regret permanent et ceux qui mettent tout au placard et qui balancent la clé !

    Les premiers, éternels nostalgiques, se passent en boucle le même refrain : « si j’avais su », ou « j’aurais dû » avec cet espoir de pouvoir peut-être changer quelque chose du passé voire de le reconstruire totalement.

    Les seconds, eux, enfouissent pour mieux oublier. « Faire l’autruche », comme si rien n’avait existé. Mais cette stratégie, ou plutôt ce comportement, n’aboutit qu’à l’inverse de l’effet escompté.  Plus on concentre son attention sur un souvenir dans le but de l’oublier, plus il va revenir en force, malgré nous. Eh oui ! En voulant effacer un souvenir, en réalité, nous le renforçons ! Il faut donc changer notre état d’esprit pour vivre une nouvelle vie. Mettre un terme aux regrets et à la culpabilité. Le passé n’est pas que cette part d’ombre dans notre vie qu’on lui attribue souvent ! Il peut aussi être une force, un moteur pour avancer, pour réussir à bâtir notre avenir. 

    Et si nous pouvions faire de notre passé une force ?

    Si le passé ne rimait pas forcément avec négativité ? En général, 6 personnes sur 10 se raccrochent aux aspects négatifs de leur passé et cela finit indéniablement par faire partie de leur personnalité. Mais cela veut aussi dire que 6 personnes sur 10 subissent un quotidien lourd des maux du passé qu’ils portent. Constat assez triste non ?

    N’avons-nous pas une mauvaise perception de notre passé ? Pouvons-nous le voir autrement ? Est-il possible qu’il puisse nous donner la force d’avancer encore plus loin ? Peut-il être un booster plutôt qu’un boulet ? Eh bien moi, je serais tentée de répondre : pourquoi pas ?

    Nous avons tous un passé, plus ou moins chahuté, plus ou moins douloureux, et nous devons tous avancer. Alors prenons le temps d’apprendre à vivre avec lui et surtout grâce à lui. Faisons de ce passé un allié pour affronter le présent et le futur et non pas un ennemi ! Acceptons ses mauvais côtés, ses cabosses, ses blessures et tentons de le voir différemment.

    Et si nous pouvions l’aimer après tout ? Il n’a certainement pas que des défauts ! Il est aussi fait de merveilleux moments comme les moments entre amis, notre évolution personnelle et professionnelle, de bons souvenirs en famille, et tous les petits bonheurs qui rythment notre quotidien.

    Alors pourquoi ce ne sont pas ces souvenirs qui nous accompagnent aujourd’hui ? Pourquoi devons-nous nous infliger cette lutte permanente contre nos démons du passé ? Existe-t-il une ou des solutions pour s’apaiser et faire la paix avec notre passé ? Pouvons-nous juste vivre l’instant présent ? Lâcher prise ? Et si oui, comment faire ?

     

    Voir le passé autrement, des solutions pour y parvenir…

    Il n’y a aucun remède miracle pour guérir de nos blessures du passé. Mais il est possible de les laisser se refermer, ne plus souffrir et avancer. Certes, quelques cicatrices resteront, mais ce sont elles, d’une certaine manière, qui font ce que nous sommes et ce que nous deviendrons. Vivre l’instant présent n’est pas chose aisée, mais on peut y arriver ! Pierre Geluck, lui, avait sa propre méthode et a dit un jour : « Je bois pour oublier. Mais j’ai tellement bu que je ne me rappelle plus ce que je dois oublier ». Évidemment, inutile de préciser que cette méthode n’est pas celle qu’il faut choisir ! Si plusieurs techniques, méthodes, astuces existent pour se détacher des mauvaises ondes de son passé, savoir tourner la page dépend tout de même de notre force de caractère, de l’intensité des évènements vécus et de la capacité à gérer nos émotions. Nous ne sommes pas tous égaux face à notre passé. Le but étant pour chacun de voir son passé autrement pour mieux vivre le présent.

    Dans un processus de deuil d’un passé douloureux, il y a trois étapes fondamentales :

    Tout d’abord, il faut le comprendre, puis gérer les émotions qu’il nous renvoie et se tourner vers l’avenir.

    Comprendre son passé

    Le charme du passé, ne serait-il pas justement qu’il soit le passé ? Ne serait-il pas finalement surtout une idée, une image qui n’existe que dans nos mémoires ? A priori, il ne serait plus vraiment réel, plutôt abstrait même. Mais alors comment une chose irréelle peut-elle tenir les ficelles de notre réalité actuelle, en la déformant et en nous faisant souffrir ? Réponse : nos émotions. Eh oui, ce que l’on croit revivre quand on se tourne vers le passé, ce n’est pas l’évènement mais les émotions qui lui sont rattachées, celles que l’on a ressenties auparavant. Et c’est en grande partie à cause d’elles que nous souffrons du poids du passé.

    Mais alors comment gérer ce trop-plein d’émotions ?

    Autant vous dire tout de suite, il existe autant de solutions, astuces, méthodes que de personnes qui en cherchent ! Ce qui veut dire que chacun doit trouver sa/ses techniques pour ne plus souffrir. Et croyez-moi, plus on les combine, mieux c’est !

    Voici quelques exemples :

    • L’écriture
    • La thérapie (seul(e), en couple, en famille…)
    • Le sport
    • Le yoga
    • La méditation de pleine conscience
    • Le coaching
    • L’hypnose
    • Le breathwork
    • Les soins énergétiques
    • Le magnétisme
    • Le chamanisme

    J’ai rédigé un eBook exceptionnel présentant mes 100 thérapeutes d’exception à Paris (énergéticiens, magnétiseurs, spécialistes EMDR, masseurs, etc.), prêts à vous aider à vous émanciper du passé, à surmonter des blocages émotionnels et à retrouver l’équilibre intérieur. Cet ebook est en ce moment en promotion au tarif de 21 euros ) la place de 29 euros.

    Cette liste étant, bien évidemment, non exhaustive, à vous de trouver ce qui vous conviendra le mieux, ce qui vous aidera à avancer. Gardez en tête qu’il faut vous libérez de toutes les mauvaises émotions du passé qui vous envahissent en essayant, pourquoi pas, de les remplacer par des positives, celles qui vont vous booster, vous faire avancer.

    N’hésitez pas me contacter… !

    Tourné(e)s vers le futur !

    Et maintenant que l’on a, plus ou moins, géré ce fameux passé, en route vers le futur… On décolle nos yeux du rétroviseur et on appuie sur la pédale ! Je sais, encore une étape difficile. En effet, si nous tentons souvent d’enfouir les souvenirs du passé, nous angoissons aussi de ce qui va nous arriver dans le futur…

    Et si, être « coincé(e)s dans le présent était la meilleure chose qui nous arrivait ? Vivre l’instant présent, en pleine conscience… !

    Faire de notre passé une force c’est possible, la preuve…

    Si les mots ne suffisent pas toujours à convaincre, les exemples concrets oui ! Et il en existe beaucoup autour de nous.

    Prenons celui d’un chanteur bien connu, Andréa Bocelli. En 1970, il devient aveugle suite à la réception dans l’œil d’un ballon de football. C’est à ce moment-là que sa passion pour le chant a pris ton son sens. Il y a en effet puisé toute sa force et a réussi à devenir le ténor lyrique que nous connaissons tous aujourd’hui en faisant de cette tragédie le booster de sa vie.

    Prenons, à présent, un tout autre exemple. Celui de Flavie Flamant, violée par David Hamilton dans son enfance. Si certaines femmes ne réussiront jamais à s’en remettre, elle a décidé d’en faire une force, une rage qu’elle a mise au service de l’écriture dans son livre « la consolation ». Réel exutoire pour elle, et prise de conscience pour d’autres femmes, sa parole libérée sur ce sujet est le symbole de cette lutte contre le passé qui hante, le passé qui détruit et celui d’une lutte pour être heureuse malgré les blessures encore douloureuses.

    Dernier exemple et non des moindres, Théo Curin, 18 ans, quadri-amputé à l’âge de 6 ans après une méningite foudroyante. Aujourd’hui vice-champion du monde de natation paralympique et égérie d’une grande marque de cosmétique pour Homme, est le parfait exemple de cette force que les épreuves du passé peuvent nous donner.

    Si eux y arrivent, nous le pouvons aussi !

    J’ai rédigé un eBook exceptionnel présentant mes 100 thérapeutes d’exception à Paris (énergéticiens, magnétiseurs, spécialistes EMDR, masseurs, etc.), prêts à vous aider à vous émanciper du passé, à surmonter des blocages émotionnels et à retrouver l’équilibre intérieur. Cet ebook est en ce moment en promotion au tarif de 21 euros ) la place de 29 euros. PROFITEZ-EN !

    Conclusion

    Nous ne pouvons ni effacer ni changer le passé, c’est un fait, mais rien ni personne ne nous oblige à le traîner comme un boulet toute notre vie ! Alors, il est peut-être temps de dire stop à cette souffrance et de profiter de tout ce que peut nous offrir l’instant présent. Bien que cela puisse être compliqué pour certains, le lâcher-prise est une étape essentielle dans notre quête du bonheur. Et si la tâche vous paraît colossale, n’hésitez pas à faire appel à une tierce personne pour vous aider ! Nous méritons tous de trouver cette paix intérieure, ce bien-être qui nous permet de réaliser nos projets et de profiter de toutes les merveilleuses choses que nous offre la vie !

    Charlotte Vallet – Coach, spécialisée en émancipation féminine sur Paris – Si tu veux aller plus loin, je te propose un appel téléphonique pour connaitre tes besoins. 

    charlotte vallet, coach et experte en émancipation féminine

    Viens me suivre sur Instagram pour en savoir un peu plus ! 

  • Passer de salarié à autoentrepreneur : on franchit le pas ?

    Passer de salarié à autoentrepreneur : on franchit le pas ?

    Dimanche midi… Ça y est, elle arrive, vous la sentez… cette boule à l’estomac que l’on ressent quand on sait que demain, lundi, il va falloir y retourner. Rebelote, se lever à 6 heures, prendre le métro ou sa voiture, pour aller rejoindre ses collègues, et surtout son patron que l’on se supporte plus. En plus, vous avez au moins 3 réunions prévues cette semaine… Et votre collègue qui fait un pot, pile jeudi soir, le jour où vous avez sport ! Ça va encore être les éternels blablas pour poser les congés et les RTT, et vous allez encore vous faire avoir. Encore un dimanche après-midi gâché, comme tant d’autres… !

    Pourtant vous avez des compétences, des idées… L’envie de quitter le monde du salariat vous trotte dans la tête, mais vous y pensez sans vraiment y croire. Alors pourquoi, cette fois, ne pas vous y pencher sérieusement ? C’est ce que j’ai fait ! Et croyez-moi, je ne le regrette pas.

    Tout d’abord quelques chiffres

    Déjà sachez que vous n’êtes pas le seul à vivre cette situation, et que beaucoup se lancent !

    D’après l‘INSEE, 691 000 entreprises ont été créées en France en 2018. Ce chiffre est en constante augmentation : +17 % en un an. Le nombre d’autoentrepreneurs a fait un bond de 20 % en un an.

    36 % des Français avouent avoir déjà fait un burn-out et 70 % disent avoir l’impression d’être une machine… d’après une enquête publiée ici. Bref, on sait qu’il y a un certain mal-être pour beaucoup de salariés.

    Le monde de l’entreprenariat tente donc de plus en plus d’individus. Et c’est vrai qu’il présente des avantages ! Mais pas que. Tout n’est pas tout rose non plus. L’ayant vécu, je suis bien placée pour vous en parler.

    Avantages et inconvénients du statut d’autoentrepreneur

    Principaux avantages

    L’indépendance

    Indéniablement, l’avantage incontestable du statut d’autoentrepreneur est de gagner en liberté et en autonomie. Vous êtes libre de travailler quand vous le souhaitez aux horaires qui vous conviennent. Et bien sûr, avec un seul chef ! Vous-même. Envie de faire vos courses à 14 heures le mardi ? Aucun problème, vous travaillerez plus tard le soir ! Vous n’êtes pas du matin ? Pas grave, vous commencerez à travailler à 10 heures et finirez à 19 heures Cette liberté n’a pas de prix. Enfin si, elle en a un, mais nous y reviendrons plus tard.

    Pas de comptes à rendre

    En lien direct avec la rubrique précédente, un point non négligeable, est le fait de ne pas être obligé d’obéir et de rendre des comptes. Vous avez du retard, c’est vous qui le gérez. Vous avez envie de passer du temps sur Facebook ou d’appeler votre chéri ? Personne ne vous fera une remarque désagréable ou vous regardera de travers. Plus personne ne vous surveille. C’est vous qui vous mettez votre propre pression (et bien sûr vos clients).

    La valorisation

    La plupart des salariés souffrent d’un manque de valorisation. On travaille mais les compliments sont rares même lorsqu’ils sont mérités. Il faut avouer qu’il n’y a rien de plus démotivant que de bosser, et de n’avoir aucun retour, voire de la jalousie de la part des autres. Lorsque l’on est entrepreneur, le plaisir éprouvé lorsque l’on obtient ses premiers clients, ses premiers résultats sont grisants à un point difficilement descriptible. En tout cas, rien à voir avec ce que l’on ressent dans le monde du salariat !

    Travailler de chez soi ou du monde entier

    La plupart des activités des autoentrepreneurs permettent de travailler de chez soi, dans un coworking, voire de n’importe où dans le monde ! En tout cas, dans les débuts. Fini les temps de transport interminables, le bureau lugubre ou l’open space qui vous rend sourd. Un ordi, un téléphone, un bureau que vous aménagez à votre convenance. C’est incontestablement un confort significatif et un sacré gain de temps (et d’argent). Même si ce chiffre est une moyenne, les résultats d’une étude du ministère du travail montraient que les Français mettaient en moyenne 50 minutes pour l’aller-retour domicile travail (Le Monde, 2015).

    Principaux inconvénients

    Fini les congés payés (et les arrêts maladie)

    Eh oui, quand on est à son compte, et pour une majorité d’activités, quand un autoentrepreneur ne travaille pas, il n’est pas payé, contrairement au salarié ! Ce manque à gagner est tout de même loin d’être négligeable. On prend rarement 25 CA et 15 RTT quand on est autoentrepreneur. Idem pour les arrêts maladie… Sauf si vous prenez une assurance. Mais le montant est très élevé, le délai de carence est long et ne s’applique donc que pour de très longs arrêts maladie.

    Attention en cas de perte d’activité

    Même si la loi semble évoluer dans le bon sens, à date, les travailleurs indépendants n’ont pas droit au chômage (ils ne cotisent pas). En revanche, on peut profiter d’une période de chômage pour lancer son activité.

    Prévoyez d’intégrer vos charges sociales dans votre chiffre d’affaires

    Un autoentrepreneur doit s’inscrire à la SSI (anciennement RSI) et payer ses charges sociales. Même si avec le statut d’autoentrepreneur, elles sont moins élevées qu’avec le statut de SARL ou de SAS, elles ne sont pas négligeables. Renseignez-vous sur des sites sérieux tel celui-ci. Il y a en effet d’autres charges à prévoir.

    La solitude

    Si en tant que salarié, vous ne supportiez plus l’ambiance du boulot, l’open space, là, les autres ne risquent plus de vous déranger. Si ce n’est que le fait d’être vraiment tout seul, tout le temps et pour presque tout, peut également être pesant. D’où l’importance de se travailler son réseau.

    Il y a bien sûr beaucoup d’autres avantages et d’autres inconvénients. Mais l’objet ici n’est pas de les lister. Il est surtout d’alerter. Mais croyez-moi, si vous avez cette fameuse douleur à l’estomac dès le dimanche midi comme je l’ai eue pendant quelques années, prenez le temps de réfléchir sérieusement, car vous êtes quasiment prêt à quitter le monde du salariat. Car quoi que l’on dise, l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Le plus souvent, ce n’est pas son métier que l’on n’aime pas. C’est la façon dont on l’exerce qui ne nous plaît pas, et donc le monde du salariat, tel qu’il est aujourd’hui.

    Alors quelles sont les principales clés pour passer du salariat à l’entreprenariat ?

    Y croire et avoir confiance en vous !

    En effet, la première chose essentielle lorsque l’on veut quitter le monde du salariat, c’est de croire non seulement en son projet, mais surtout en soi. C’est très certainement l’obstacle le plus important (et le plus difficile) à franchir. Prendre la fameuse décision de quitter SA zone de confort et de se lancer seul. C’est effectivement effrayant tant le salarié est protégé de nos jours, et c’est à ce stade que beaucoup renoncent. Eh bien, non ! Plein y sont parvenus alors pourquoi pas vous ?

    Quant au projet, s’il est en adéquation avec votre personnalité, en adéquation avec les besoins du marché, vous avez déjà le principal.

    Parlez-en autour de vous

    Dans cette étape indécise, n’hésitez pas à parler de votre projet autour de vous, et de la façon la plus large possible. Déjà, vous aurez des retours, et certains peuvent être utiles. D’autres vous demanderont, pourquoi ? Votre objectif ? Bref, des questions qui vous obligent à réfléchir. Vous bénéficierez aussi peut-être de l’expérience de ceux qui sont passés par là. Puis, lorsque l’on commence une activité, seul, le réseau de connaissances prend une importance considérable. On ne peut souvent pas tout faire tout seul, simplement par manque de temps.

    Ne vous précipitez pas

    Si vous avez peur de vous lancer, rien ne vous empêche de commencer à monter votre projet en tant que salarié ou dans une période de chômage. Certes, ce sera plus long, mais vous vous sentirez plus rassuré. D’autant qu’en tant que salarié ou demandeur d’emploi, vous pouvez bénéficier du financement d’un bilan de compétences. Avec un bon bilan de compétences, vous aurez une idée beaucoup étoffée de vos compétences professionnelles et personnelles et de vos véritables motivations. Dans certains cas, si le projet est déjà plus ou moins mûr, on vous orientera vers les formations dont vous avez besoin.

    Planifiez les étapes, fixez-vous des limites et surtout relativisez

    Quitter son emploi fait toujours peur. Et c’est bien normal. Mais si vous ne tentez pas l’expérience, vous aurez très certainement des regrets. Combien se disent « j’aurai dû le faire quand j’étais plus jeune ! » ? Ce qu’il faut, c’est avoir une vision lucide de la situation. Dès cette étape franchie, faites un rétroplanning et fixez-vous des dates butoirs. Dites-vous  « je me donne 1 an », par exemple, et ayez en tête que même si ça ne fonctionne pas, il ne sera jamais trop tard pour retourner dans le monde du salariat. Mais vous aurez vécu une belle expérience, et vous n’aurez aucun regret.

    Alors ? Et si vous vous lanciez…

    Sauter le pas n’est pas évident, je vous l’accorde volontiers. Mais c’est le prix de la liberté. En revanche, le prix de la liberté ce sont les responsabilités… Et ce n’est pas toujours facile d’assumer seul toutes ces responsabilités. Mais croyez-moi, devenir son propre patron, gérer son temps à sa guise, donner plus de sens à sa vie professionnelle (donc personnelle), être fier d’avoir franchi des étapes, c’est vraiment hyper épanouissant !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Une résolution pour la rentrée : on se libère de son smartphone !

    Une résolution pour la rentrée : on se libère de son smartphone !

    Il est 7 h 00, et à peine les yeux ouverts, on a déjà en main cet objet qui nous sert désormais de réveil matin ! Et quasiment en même temps, grâce à nos notifications, nous voilà informé des 3 morts sur la RN 22, de l’incendie d’un immeuble à Paris, de ce policier qui s’est suicidé… On sait aussi qu’on a 15 nouveaux messages, 6 notifications Facebook, 4 sur insta, et j’en passe…

    Sacré réveil !!!

    Aux repas, dans les transports, au travail, dans son lit… on ne quitte plus son téléphone…

    Et si l’on profitait de cette « rentrée » pour intégrer dans nos résolutions de réfléchir sur notre comportement avec notre smartphone ? Certains auront décidé de se remettre au sport, d’autres de manger plus équilibré, ou encore de se coucher plus tôt … Et pourquoi pas se déconnecter un peu de cet objet, de ce compagnon devenu trop présent, disons même envahissant ?

    Si notre écran nous suit partout et semble aujourd’hui indispensable à notre quotidien, il serait bien de s’en détacher tout de même un peu, de ne plus en être aussi « dépendant » afin de se laisser du temps pour un réveil apaisé, pour la lecture, la peinture, la cuisine, les moments conviviaux… Bref, prendre du « vrai » temps pour soi afin d’aborder cette rentrée en douceur, avec l’esprit moins stressé. Et croyez-moi, le téléphone est plutôt un fléau dans la lutte contre le stress !

    Le portable, notre doudou high-tech

     Ahhh….. LE SMARTPHONE !!! Quelle belle invention … Véritable icône de la modernité, le smartphone est devenu l’objet dont on ne peut plus se passer du réveil au coucher. Au travail, à la maison, en vacances, devant la télé, au lit, à table pour certains voire aux toilettes… Quand ne nous suit-il pas ? À cette question, je sais déjà que bon nombre d’entre nous répondront « jamais » ! Et je pourrais presque parier que beaucoup ne savent déjà plus ce qu’était un portable mobile qui avait comme fonction première de téléphoner !

    Un petit retour dans le passé ? Qui sait en quelle année est sorti le premier téléphone mobile ? Eh bien, il a été inventé en 1973 par Martin Cooper, directeur général de la communication chez Motorola. C’est aussi lui qui passa le premier appel de l’histoire depuis un téléphone portable.

    Ce n’est pas si vieux ! Et pourtant, les premières « cabines téléphoniques portables » comme on les surnomme, paraissent tellement loin de nous aujourd’hui…

    L’utilisation du téléphone en quelques chiffres

    Une étude publiée par Statista Research Department, le 14 août dernier, a dévoilé un chiffre incroyable ! La diffusion des smartphones en France aurait connu une ascension fulgurante entre 2011 et 2018. En effet, le pourcentage de Français qui disposent d’un smartphone serait passé de 17 % à 75 % en seulement 8 ans.

    Très connectés, toujours plus connectés et totalement « indéconnectables », les Français disent passer environ 1 h 30 par jour sur internet via leur smartphone personnel. Pour les moins de 25 ans, c’est 2 h 30. J’aurais plutôt tendance à dire qu’entre 15 et 25 ans la connexion est continue. Tout le temps et partout. Car, ces chiffres doivent être largement sous-estimés… On avoue se connecter mais on n’ose pas toujours avouer le temps que l’on passe vraiment sur son téléphone…

    La génération Y, et encore plus la Z, sont bien plus connectées que leurs aînés et ce constat tend à se généraliser à celles qui arrivent. Toujours plus connectés, et de plus en plus jeunes… Mais alors que faisons-nous toute la journée avec notre nouveau partenaire de vie ?

    Quelques chiffres de nos différents usages :

    • 88% cherchent des informations
    • 73% consultent les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat…), et ce chiffre monte jusqu’à 94% pour les 15-25 ans
    • 70 % consultent leur messagerie
    • 69% lisent les journaux en ligne
    • 69% consultent leurs comptes bancaires
    • 60% font des photos et les postent
    • 59% réalisent des achats
    • 49% regardent la télévision
    • 49% jouent en ligne

    Si la « smartphone mania » a atteint aujourd’hui plusieurs générations, les pré-ados de 12-14 ans semblent, eux, être carrément nés avec un portable à la main ! En effet, 89 % de ces jeunes ont un smartphone, au moment de l’entrée au collège, offerts par des parents soucieux de savoir où ils sont et ce qu’ils font à toute heure de la journée. Mais pour ces jeunes, ce petit tracas des parents semble être très loin. Le portable serait plutôt un mix entre la télévision, l’appareil photo et la console de jeux ! Avec des applications par millions pour des usages toujours plus divers, le smartphone est aujourd’hui un indispensable partenaire sans lequel nous serions totalement perdus !

    Et c’est là qu’une question se pose : cette hyperconnexion non-stop ne serait-elle pas dangereuse ? N’y aurait-il pas un risque possible d’addiction ? Dans quelles mesures nos relations humaines souffrent de ce phénomène ?

    Le revers de la médaille …

    Si le smartphone a été conçu pour nous simplifier la vie, et n’est donc a priori pas dangereux, il semblerait que notre utilisation effrénée ait poussé chercheurs et spécialistes à se poser des questions. Et il y a sûrement de quoi s’en poser !

    En effet, d’après une étude IFOP réalisée en France en 2017, sept personnes sur dix se disaient très inquiètes à l’idée d’avoir oublié leur téléphone en partant. Ce phénomène à d’ailleurs été nommé : nomophobie venant de « no mobile phobia ». Si cette nomophobie n’est pas (encore) un trouble psychiatrique à proprement parlé, on peut tout de même parler de réelle « addiction comportementale ». La psychosociologue Sara Thomée avoue que « l’on retrouve des symptômes propres aux autres addictions, tels que l’introversion ou le besoin croissant d’avoir accès à l’objet, ce qui se traduit par une souffrance réelle lorsque le désir n’est pas assouvi ».

    Or, lorsque l’activité virtuelle prédomine à la vie sociale réelle, on peut penser qu’il y a un risque ! Non ? Selon plusieurs médecins, le constat est alarmant ! Les smartphones semblent être devenus de véritables doudous virtuels ou encore un cordon ombilical psychosocial. Ils viennent rassurer, combler des manques affectifs ou émotionnels chez certaines personnes déjà fragilisées dans leur environnement psychique, familial ou social.

    De plus, il y a une dimension que l’on néglige complètement et qui est pourtant indispensable au bon fonctionnement de notre cerveau, c’est l’ennui. On a tous tendance à combler le vide, ce vide qui nous angoisse, et on a tort ! Notre cerveau, saturé de sollicitations externes en permanence et privé de toute possibilité d’ennui ne permet plus l’imaginaire et la créativité, cet espace fondamental qui nous permet d’évoluer et de nous développer.

     Les dangers de l’usage abusif du smartphone sont pourtant bien réels

    Quelques chiffres :

    • L’utilisation du smartphone au volant est devenue l’une des causes principales d’accidents sur la route avec la vitesse et l’alcool. Selon la Sécurité routière, 9 Français sur 10 avouent utiliser leur smartphone au volant. Un accident mortel sur 10 sur les routes est lié à l’utilisation du téléphone au volant, et 310 personnes sont décédées sur les routes en 2016 à cause de l’usage du téléphone.
    • 65% des français avouent consulter leur téléphone en marchant dans la rue et en traversant. Même si les études ne peuvent donner de chiffres, on sait aujourd’hui que de nombreux accidents impliquant des piétons sont liés au manque d’attention des de ces derniers, rivés sur leurs écrans. On les appelle aujourd’hui les « Smombies ».
    • Très récemment aussi, on nous a alertés sur les ondes électromagnétiques émises par nos portables. Un téléphone (le HAPI 30) a d’ailleurs été retiré de la vente.
    • Un accès constant aux informations qui nous envoient des images chocs à longueur de temps aurait un impact négatif sur notre moral au quotidien. D’ailleurs de nombreux articles commencent à alerter les jeunes sur les méfaits des réseaux sociaux et notamment d’Instagram.

    En effet, revenons rapidement sur ce dernier point qui a lui seul pourrait faire l’objet d’un article. Sur les réseaux sociaux, on ne s’aperçoit même plus que les gens ne postent que « le bon côté » de leur vie, laissant à penser aux autres, que la vie est toujours belle. Sur Instagram, les photos retouchées, font croire aux ados que tout le monde est mince et beau. Sans compter la surenchère pour « paraître » ! Superbes hôtels, restos, sorties, vêtements… bref, une avalanche de photos qui peuvent en complexer beaucoup et les conduire à la dépression.

    Alors si l’on devenait raisonnable ?

    Oui, tout le monde sait tout ça… et pourtant on continue et de plus belle : les signes évocateurs de l’addiction. D’ailleurs savez-vous le temps que vous passez sur votre téléphone ?? En êtes-vous même conscient ?

    Si vous ne vous rendez pas compte que vous êtes complètement happés par votre smartphone, des applications existent désormais pour calculer pour vous votre temps d’utilisation.

    Attention, ça peut faire peur ! Tant mieux !

    Si ça pouvait nous faire un électrochoc et nous faire changer dans l’usage de notre smartphone … Alleluyah ! Allez, le challenge est lancé : réduire votre « temps d’écran » par rapport à hier ! Cap ou pas Cap ?

     Conclusion

     Après la remise au sport, le « manger plus sain » et le devenir plus écolo, laisser de côté son smartphone de temps en temps pourrait être la résolution de trop ? Mais pensez-y ! Et si ce geste était tout aussi important pour notre santé que de manger 5 fruits et légumes par jour ? Si la « pause des écrans » joue un rôle important sur notre bien-être, le jeu n’en vaut-il pas la chandelle ? Je pense que dans ce monde de sur-connexion à toute heure de la journée, il serait bon de garder du temps pour nous, pour les moments entres amis, collègues, pour les balades, le sport ou tout simplement pour dévorer un bon livre.

    Soyons connectés, oui ! Mais surtout avec le monde réel !

    Charlotte Vallet, Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

  • Comment bien préparer la rentrée avec dynamisme et joie ?

    Comment bien préparer la rentrée avec dynamisme et joie ?

    Toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit !

    Je déteste ce proverbe et pourtant il est bien vrai. On tourne la page des vacances et on commence le nouveau chapitre de la rentrée. Mais qui a dit que septembre doit rimer avec méandres ? Pourquoi pas avec détendre ou surprendre ? Et rentrée avec été, profiter, jouer, chanter, danser ? Car, oui, même à la rentrée, il fait beau, chaud, le soleil brille encore et il n’y a aucune raison de ne pas en profiter !

    Mais quand le blues voire le stress s’invite au barbecue de fin d’été comment faire ? Comment gérer la panique de la rentrée ? Comment s’y préparer au mieux afin qu’elle se fasse dans la joie et la bonne humeur ? Comment adapter son corps à un nouveau rythme de vie ? Comment réadapter le sommeil, l’alimentation, le sport, quand le programme était plutôt au farniente et aux apéritifs ?

    Oui, je vous l’accorde, ce n’est pas de gaieté de cœur que l’on renonce à tout cela, mais avec quelques pensées positives, la transition peut être moins douloureuse. Alors comment se réapproprier le quotidien en douceur et avec le sourire ?

    Une reprise en douceur sans stress ni déprime

    On a tous connu ce petit coup de blues de la rentrée qui vient nous tirailler le ventre quelques jours avant le « D day ». Pas de panique, c’est normal ! Mais ne laissons pas ce vague à l’âme se transformer en un stress paralysant ! Dites-vous que tout le monde vit la même chose en même temps que vous, et que ce « deuil » des vacances est difficile au début mais qu’il n’est pas du tout insurmontable.

    Alors, oui ! La rentrée est souvent synonyme de rush, de réunions, de nouveaux projets… Une effervescence qui contraste radicalement avec l’oisiveté des vacances, mais il ne faut pas pour autant céder au surmenage ! On s’organise ! On se donne des petits objectifs à atteindre et on choisit de vivre cette rentrée au jour le jour sans se mettre la pression.

    Au travail, le maître mot : Hiérarchiser ! On traite les tâches importantes d’abord, sans se laisser déborder par la tonne de travail qui nous attend. On s’organise et on trie. Et surtout, on ne procrastine pas ! Remettre au lendemain ce que l’on aurait pu faire le jour même va nous mettre en retard sur notre planning des tâches à accomplir et ainsi, augmenter notre stress et diminuer notre estime de soi. On applique également cette technique pour le traitement des 2 millions de mails qui saturent notre boîte :

    • Commencer par un tri rapide, et les répartir dans 3 boîtes (« à faire dans les 24-48 heures », « à faire dans la semaine », « pas urgent »)
    • Les lire en plusieurs fois (par paquets de 50 ou 100)
    • Le faire plutôt le matin en arrivant : c’est mieux de commencer par le plus rébarbatif
    • Gérer un mail à la fois.

    Et on ne se prive pas des pauses habituelles avec les collègues pour se remémorer ensemble les bons moments de l’été ! On continue les petits plaisirs des vacances et on s’octroie une tomate mozza en terrasse entre midi et deux !

    Les plaisirs de l’été que l’on fait perdurer…

    Pourquoi se mettre au régime strict et bosser comme un acharné dès le premier septembre? Pourquoi ne pas continuer à s’octroyer les petits plaisirs de cet été ? Une fois que nous avons accompli les tâches de la journée au travail, il n’y a aucune raison de s’empêcher de déguster un bon petit apéro en terrasse entre amis. Au contraire ! Une reprise réussie, c’est aussi ça. On continue de prendre du temps pour soi, pour ceux que l’on aime, on profite des moments de détente en solo et les moments de partage entre amis. On fait le marché, on se balade dans la nature ou au bord de l’eau le week-end… On se fait plaisir sans culpabiliser.

    Et pourquoi ne pas adopter ce mode « détente », « stressless » au travail ? Ne serait-il pas bénéfique ? Ne travaillons-nous pas mieux lorsque ce n’est pas dans l’urgence ? Laissons un peu s’inviter dans notre bureau le calme et la détente et chassons l’urgence, la pression et l’angoisse.

    Du boulot, d’accord ! Mais dans un dynamisme positif et avec le sourire. On prend un peu de recul et surtout beaucoup de plaisir.

    Comment bien préparer la rentrée avec joie ?

    Malgré tout, il y a quelques petits efforts à faire…

    Eh oui ! Si la rentrée doit être vécue de la manière la plus positive qu’il soit, notre corps va avoir besoin d’un léger rééquilibrage au niveau du sommeil, de l’alimentation et de l’activité physique ! Un « mal » nécessaire pour qu’il vous accompagne au mieux dans ce nouveau rythme de vie. Alors on s’y met doucement mais sûrement !

    On commence par reprendre de bonnes habitudes alimentaires sans pour autant bannir les petits plaisirs des vacances. On adopte le « un peu moins, et un peu plus » :

    • un peu moins de rosé et un peu plus d’eau
    • un peu moins de chips et un peu plus de légumes
    • un peu moins de glace et un peu plus de fruits
    • On n’oublie pas non plus le sommeil, facteur très important pour redémarrer sur de bonnes bases. Voici donc 2 ou 3 petits conseils pour un sommeil réparateur :
    • on évite de boire de l’alcool trop tard le soir…  
    • on apaise son corps et son esprit en finissant le bon bouquin des vacances

    Et pour finir, on continue ou on reprend une activité physique régulière pour se décharger du stress, de la pression, et faire du bien à notre corps et à notre esprit. Inutile de se fixer des résolutions de sportif de haut niveau : on va à son rythme, l’essentiel est dans l’action.

    On se fait plaisir et surtout du bien ! On peut le faire solo ou entre amis, dans un parc, le long d’un fleuve, sur la plage ou en montagne, peu importe. On se défoule et on prend son pied ! On court, on pédale, on nage et on se détend aussi…

    On s’oxygène et on se recentre sur soi et sur l’essentiel

    On se défoule mais pas que ! On laisse aussi la place à la détente de notre esprit et de notre corps. On s’oxygène, on respire et on apaise toutes les mauvaises tensions liées au stress de la rentrée. Et rien de mieux pour cela que les activités comme le yoga, la méditation ou encore la sophrologie. Les jours sont encore longs, alors on profite jusqu’au bout du beau temps et de la lumière apaisante du soir pour aller faire notre activité dans le jardin ou dans un parc pour respirer l’air frais et pur de la nature. Mais quels sont les bienfaits de ces trois techniques ?

    Le yoga, tout d’abord, peut, grâce à certaines postures, avoir des effets stimulants qui vont nous faire un bien fou. Certaines ont un effet apaisant, d’autres procurent de l’énergie en produisant de la dopamine, et d’autres encore réduisent notre stress en diminuant le taux de cortisol.

    La sophrologie, elle, en jouant sur les organes et la circulation sanguine, permet de maintenir notre corps en bonne santé. Le travail se fait au niveau corporel, émotionnel et mental. Elle va aussi entraîner le renforcement de nos connexions neuronales, utiles au travail !

    Et enfin, la méditation, va nous apaiser en nous recentrant sur nous-même et sur notre environnement.

    N’oubliez que si vous souhaitez des renseignements, je suis à votre disposition !

    Mieux qu’un smoothie détox, ces activités nous apportent l’énergie mais aussi l’apaisement nécessaires à la remise en route de notre corps et notre cerveau.

    Alors…

    C’est la rentrée… Oui, mais on ne se met pas la rate au court-bouillon pour autant ! Pas de stress, pas de panique ! Inutile de mettre en place un régime drastique car vous ne ferez qu’augmenter le blues de la rentrée ! On effectue un rééquilibrage en douceur sans pour autant se priver des petits plaisirs de cet été. De la méthode sans frustrations !

    Alors, bonne rentrée à tous sous le soleil et avec quand même quelques petits cocktails (avec modération bien sûr !).

    Charlotte Vallet -Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

     

  • L’activité physique, bénéfique pour notre libido ?

    L’activité physique, bénéfique pour notre libido ?

    Le sport peut-il améliorer notre libido ? Si la réponse est oui, alors je saute tout de suite dans mes baskets et je file faire un petit footing ! Plus sérieusement, cette question mérite une réponse. En effet, l’activité physique a déjà largement démontré ses bénéfices dans de nombreux domaines relatifs à la santé comme : la lutte contre le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’obésité, la dépression… Alors qu’en est-il de l’effet du sport sur notre libido, et plus généralement sur nos relations sexuelles ? Lisez la suite… Certains pourraient vite se découvrir une nouvelle passion !

    Mais tout d’abord, et pour mieux comprendre, revenons sur des notions essentielles.

    La libido : quèsaco ?

    C’est Sigmund Freud, père fondateur de la psychanalyse, qui a contribué le premier à populariser la notion de libido. Selon lui, la libido est une « énergie vitale ». C’est cette pulsion, cette force fondamentale aussi puissante que mystérieuse qui nous pousserait à nous accrocher à la vie. Mais la définition de la libido n’a cessé d’évoluer. Carl Jung, autre père fondateur de la psychanalyse, l’a ensuite décrite comme étant une « énergie psychique ».

    À l’heure actuelle, on utilise ce terme, d’une manière plus générale, pour désigner « l’appétit sexuel ». À savoir aussi que la libido est considérée par la médecine comme un indicateur clé de la santé et de la qualité de vie.

    Libido et désir, y a-t-il une différence ?

    En latin, le terme « libido » signifie « désir, envie ». Et c’est plutôt dans ce sens-là qu’il est aujourd’hui employé. Pourtant, il y a bien une différence entre le désir et la libido. Cette dernière est une notion plus large que l’appétit sexuel. C’est un instinct de vie qui regroupe l’ensemble de nos pulsions primaires (animales), dont celle de faire l’amour.

    En revanche, le désir est généralement synonyme d’envie sexuelle. C’est ce qui nous donne envie de ce rapprochement charnel, cette folle attirance pour l’autre.

    Ce n’est pas clair ? Bon, je vais vous l’exprimer autrement et plus simplement : on peut aimer faire l’amour (bonne libido) mais sans pour autant éprouver du désir pour tout le monde. Le désir, c’est ce qui fait la différence.

    La libido est donc le véritable moteur d’une sexualité épanouie. Mais elle ne suffit pas. Sans désir, le sexe ne serait qu’un accouplement mécanique afin d’assurer la continuité de notre espèce ! Mais sans même parler de désir, la libido peut parfois nous faire défaut… Pas de panique !

    Le manque de libido, un phénomène naturel

    On le sait tous, pour l’avoir ressenti au moins une fois dans notre vie, cette folle envie de galipettes avec notre partenaire peut parfois se transformer en une… contrainte. Moi qui pensais qu’elle était éternelle… Eh bien non ! Le manque de libido est un phénomène naturel et bien connu. C’est souvent la conséquence de plusieurs facteurs environnementaux, psychiques et psychologiques. Il est donc tout à fait normal qu’à certains moments de notre vie nous ressentions une baisse de notre appétit sexuel. Mais alors quelles peuvent être les causes de cette baisse de libido ? Sommes-nous tous égaux face à ce problème ?

    Quelques causes possibles

    Outre le fait de ne plus éprouver de désir, il est très compliqué de trouver UNE cause qui expliquerait la baisse de notre libido. Elles sont multiples et peuvent parfois agir en même temps, malheureusement ! Citons :

    •    La fatigue physique

    •    Le stress du quotidien

    •    Les pathologies psychiques comme la dépression

    •    Les pathologies physiques comme le cancer, l’arthrite, l’hypertension et bien d’autres

    •    La prise de certains médicaments

    •    La prise régulière de drogues ou d’alcool

    Quelques chiffres

    Dans une enquête concernant la sexualité des Français (12 000 personnes âgées de 18 à 69 ans), 1,9 % des hommes et 6,8 % des femmes ont répondu avoir souffert « souvent » d’une absence ou d’une insuffisance de désir, durant l’année écoulée. C’est peu me direz-vous…

    Eh bien, oui car la question était mal posée. En remplaçant le mot « souvent », par « parfois », ces chiffres sont montés respectivement à 20 % et 29 %. Et encore, ils ne tiennent pas compte de ceux qui n’osent pas l’avouer…

    De plus, et afin de renforcer cette tendance, il semblerait, selon une étude IFOP, que les hommes reconnaissent de plus en plus souffrir de troubles de l’érection. En effet, en 2005, ils étaient 44 % à déclarer souffrir de problèmes d’érection, ils sont aujourd’hui 61 %. Et sur ces 61 %, 38 % admettent avoir été « en panne » au moins une fois ces 12 derniers mois.

    Mais peu importe les chiffres, d’autant plus que sur ce sujet, nous ne sommes pas toujours très honnêtes. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il existe des solutions, et que le sport en fait partie.

    Le sport, un booster de libido

    Ce n’est plus un secret ! Une activité physique régulière est bénéfique pour la santé. Mais ces bienfaits concernent-ils aussi la sexualité ? La libido peut-elle être stimulée par des séances de sport ? Il semble que la réponse soit plutôt positive même si le sujet a été assez peu étudié.

    Une augmentation des endorphines, moins de stress et une meilleure confiance en soi

    Si le sujet de la sexualité reste plutôt tabou en France, il semblerait qu’un bon nombre de patients qui consultent souhaitent trouver un moyen « naturel » pour booster le désir sexuel. Et à ces patients, on leur répond que l’activité physique en est un et non des moindres !

    En plus d’améliorer considérablement notre santé, le sport entraîne une valse folle d’hormones, bénéfiques à notre désir. Dès 30 à 40 minutes d’effort, notre organisme sécrète des endorphines, appelées également hormones du plaisir. « Ces endorphines améliorent la libido et permettent de lutter contre le stress, l’une des premières causes de la baisse de l’activité sexuelle », décrit la sexologue Magali Croset-Calisto. Elles permettent aussi de renforcer l’estime de soi et donc d’améliorer notre confiance et donc… notre vie sexuelle.

    En effet, il a été démontré, chez l’homme d’abord, que plus le niveau d’activité physique hebdomadaire augmente plus la fonction érectile s’améliore. Chez la femme, c’est la satisfaction sexuelle qui est évaluée. Par exemple, une étude a ainsi démontré qu’après trois mois de séances de pilates répétées 3 à 4 fois par semaine, le score obtenu était nettement plus élevé.

    Et ces bénéfices sont d’autant plus importants dans le cas de “petits” soucis sexuels ou de maladies chroniques.

    Quelques chiffres

    Une étude Fizzup réalisée en 2018 sur 1 547 hommes et 1 705 femmes entre 20 et 59 ans, a démontré les bienfaits du sport en quelques chiffres :

    •    80 min de sport augmentent de 15 minutes la durée d’un rapport sexuel

    •    Il rendrait 71 % des hommes plus performants

    •    82 % des individus se sentiraient plus confiants et plus sexy

    •    50 % déclarent avoir plus envie d’un rapport sexuel après une séance de sport

    Faire du sport régulièrement permet de mieux connaître son corps, de découvrir de nouvelles sensations. De gagner en confiance en soi, ce qui est essentiel dans les relations sexuelles.

    Et si l’envie de faire du sport à deux se présente ? On n’hésite surtout pas et on fonce ! D’une part, les deux partenaires bénéficient des effets sur leur désir, et d’autre part, la complicité ne s’en trouve que renforcée. Quelle bonne idée !

    Mais attention. Comme pour tout, il ne faut pas être dans les excès… Vous connaissez sans doute pas mal d’expressions avec « Trop de… tue…. », eh bien là, c’est pareil. Trop de sport tue les bénéfices du sport !

    Du sport oui, mais attention aux excès ! Et lesquels ?

    Le mieux est donc souvent l’ennemi du bien. Alors le sport, oui, mais pas à outrance !

    Pour obtenir un réel bénéfice sur la libido, c’est la régularité de l’activité qui doit être le maître mot ! Pas la quantité. Mais alors, à partir de quand en fait-on trop ? La limite maximum paraît difficile à établir car elle dépend du niveau d’entraînement et des capacités physiques de chacun. De manière générale, les médecins ont tendance à dire que l’on en fait trop lorsque l’entraînement devient vraiment épuisant et que la récupération est très longue. Donc du sport, oui mais, attention aux entraînements intensifs ou longs, qui demandent aux muscles de consommer toute la testostérone présente dans le corps.

    Nous pouvons également nous demander quels sports sont les plus recommandés ? Selon les médecins spécialistes, 4 sports seraient très bons pour booster notre désir et apaiser notre stress : la marche, la natation, la course à pied ou encore le yoga. Mais, peu importe… L’essentiel est d’y prendre du plaisir.

    Conclusion

    Le sport ou plus généralement l’activité physique est donc très bénéfique pour notre santé et est un réel booster de libido. Pratiqué de manière « raisonnable », il augmente la libération de d’endorphines dans notre corps, notre hormone du plaisir, et réduit, en même temps, le stress qui nous envahit ! Un cocktail parfait pour des moments 100 % plaisir ! Alors, même si nous sommes pressés et souvent engloutis par notre quotidien surchargé, prenons le temps de faire un peu d’exercice physique car c’est un « plus » pour notre santé mentale, physique et notre relation de couple. Mais attention à ce que cela ne devienne pas une addiction, auquel cas ne tardez pas à consulter 🙂 ! Alors vous commencez quand ?

    Charlotte Vallet, Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

     

     

     

     

     

     

  • Cap vers la trentaine : la fleur de l’âge ! Quelles habitudes prendre ?

    Cap vers la trentaine : la fleur de l’âge ! Quelles habitudes prendre ?

    Dernière année dans la vingtaine avant le passage fatidique dans la trentaine ! Certains diront que l’on entre dans la fleur de l’âge mais nous… On en pense quoi ? « Ça fait bizarre », « Hier encore j’avais 20 ans, là je vais vers 40 », « J’ai 30 ans et pas d’enfant »…

    Entre l’insouciance de la jeunesse et l’âge de la maturité, le combat commence. Alors on fait comment ? Pas de panique ! On passe tous par cette période transitoire un jour et, a priori, on survit ! Mais d’après les dires de ceux qui sont passés par là, il y a tout de même quelques petites habitudes à prendre pour vivre au mieux cette trentaine et l’arrivée des cheveux blancs qui vont avec :-).

    La trentaine : coup de blues ? Ou…

    Vous allez avoir 30 ans et, je suis bien placée pour le savoir, c’est l’affolement ! Vos potes se marient, ont déjà un ou deux enfants, une maison avec le chien et le petit jardin… Et vous ? Eh bien vous, vous êtes célibataire, sans enfant, et vous commencez à visualiser ces premières petites rides que vous tentez de gommer quand vous publiez un selfie… L’horreur !

    À 20 ans, on met son argent dans les fiestas du week-end, les billets de train ou d’avion, les dernières baskets à la mode… Et aujourd’hui, à l’approche de la trentaine, c’est plutôt masque pour les cheveux (abîmés par toutes les couleurs que l’on a pu déjà faire), crème de jour supra ultra-hydratante, crème de nuit antirides, et LE paracétamol pour les gueules de bois de lendemains de soirées (chose que je ne connaissais pas il y a encore quelque temps) ! 30 ans ! Moi-même, je n’y crois pas ! C’est un cap… Un cap qui a certes un côté angoissant, mais qui d’un autre, est plutôt excitant.

    C’est un peu comme si l’on refermait le livre de l’adolescence définitivement et que l’on ouvrait le tome II, celui de la femme jeune, active et pleine de projets. Cette femme pour qui tout est à construire, pour qui l’avenir se déroule à l’infini !

    Alors la trentaine est-ce réellement le coup de blues, un coup de déprime ? Pas du tout !

    … Coup de peps ?

    Le cap de la trentaine, c’est à nous de le transformer en coup de peps ! On ne dépend plus des parents (pour la plupart), on a un job et on s’assume financièrement (pour les plus chanceux). On a trouvé notre petit cocon (plus ou moins petit et plus ou moins cocooning), et on profite de tous ces atouts pour enfin vivre la vie dont on rêve depuis toujours. On a enfin la possibilité de faire nos propres choix, de réaliser des projets qui fourmillent par milliers dans notre tête et de vivre le moment présent, tout simplement.

    30 ans, c’est un cap, soit, mais c’est surtout une chance ! Notre indépendance nous permet de vivre de nouvelles expériences, de rencontrer de nouvelles personnes, de voyager, de réaliser de nouvelles activités… d’être en accord avec nous-même !

    30 ans : les astuces pour passer, au mieux, ce cap !

    Comme tout passage dans une nouvelle dizaine, la trentaine fait peur… Alors pour franchir cette étape dans la joie et la bonne humeur, voici quelles astuces :

    • Dites-vous que l’âge n’est qu’un chiffre, rien d’autre
    • Ne vous comparez pas aux autres. Chacun son parcours, chacun son histoire.
    • Fêtez votre anniversaire en organisant une fête mémorable
    • Faites un tableau dans lequel vous indiquez tout ce que vous avez déjà réalisé jusqu’à maintenant et les projets que vous avez pour l’avenir
    • Arrêtez de compter, tous les jours, les petits cheveux blancs et les petites ridules qui apparaissent
    • Faites un bilan de votre peau et de ses besoins et achetez des crèmes adaptées et hydratez-vous bien chaque jour
    • Respectez le rythme de votre corps et dormez suffisamment pour bien récupérer. Mais surtout prenez l’habitude de vous coucher et de vous lever à la même heure tous les jours. Selon les experts, si vous dormez différemment ne serait-ce que quelques jours, vous risquez de dérégler votre horloge interne et vous vous sentirez fatigué plus tard le soir. Évitez-vous une vie de troubles du sommeil en vous forçant à respecter un rituel de coucher et de lever chaque fois que c’est possible.
    • Si vous fumez, arrêtez tout de suite, suggère Cyndi Perlman Fink, écrivain et entrepreneur. Vous ne pourrez pas réparer les dégâts déjà causés mais, selon une étude, le risque de mortalité est moins élevé de 90 % chez les personnes qui abandonnent la cigarette avant 40 ans.
    • Mangez le plus sainement possible en vous faisant plaisir
    • Pratiquez une activité physique régulière pour vous défouler et/ou vous apaiser car passé 35 ans, vous commencerez à perdre de la masse musculaire. Faire du sport devient donc particulièrement important. Mais choisissez toujours une activité qui vous plaît. Si vous optez pour quelque chose qui ne vous convient pas, il est peu probable que vous vous y teniez.
    • Déconnectez-vous des réseaux, des mails, des appels, le plus souvent possible afin de profiter au maximum de l’instant présent !
    • Sortez, profitez, rencontrez de nouvelles personnes
    • Respectez vos priorités, celles qui vous rendent heureux (ses)

    Écouter son corps et se faire du bien n’a pas d’âge !

    30 ans ou plus, il n’y a en réalité pas d’âge pour prioriser son bien-être. Si les priorités changent au fil du temps, votre corps, lui, demande toujours la même chose : que l’on prenne soin de lui.
    Sans que ce soit une prise de tête au quotidien, il est simple de faire du bien à notre corps et à notre esprit. Et pour garder la forme (ou la retrouver), il faut avant tout savoir écouter ce qu’ils ont à nous dire… Eh oui, comme tout, savoir s’écouter s’apprend ! Encore faut-il en avoir l’envie ! Mais alors comment faire me demanderez-vous ? Je vous répondrai qu’il faut d’abord prendre un temps pour se poser réellement et ne rien faire. Installez-vous dans un endroit qui vous rassure, que vous aimez et écoutez votre respiration. Pendant ce moment d’apaisement, fermez les yeux et prenez conscience de tout ce qui constitue votre corps dans son environnement. Sentez vos muscles qui se détendent, votre respiration qui se ralentit et savourez cet instant de bien-être profond.

    Si ces moments sont précieux pour évacuer le stress, s’apaiser et se détendre, ils ne sont pas les seuls. En effet, le bien-être du corps et de l’esprit s’acquiert grâce à une association de plusieurs choses au quotidien, citées précédemment. Mais s’il faut en retenir 5, les voici :

    • Manger sainement
    • S’hydrater
    • Bien dormir
    • Pratiquer une activité régulière
    • Et, s’obliger à se détendre en se recentrant sur soi grâce aux techniques comme le yoga, la méditation, ou encore la sophrologie

    Voilà les clés de votre bien-être. Il n’est pas toujours simple dans nos vies si rythmées de respecter cette liste, mais le but est de l’avoir en tête et de s’en rapprocher le plus possible. Si l’on veut passer au mieux ce cap des trente ans et tous les autres qui suivent, ces points sont la règle d’or à suivre au quotidien. Car en effet, on n’y pense pas vraiment à 30 ans, mais quel que soit l’âge, on a toujours envie d’être plus jeune et d’être en forme ! Et ça se prépare.

    Conclusion

    Fêter… ses 30 ans, c’est un cap, mais avouons que ce n’est pas le pire ! Bien au contraire. On est encore jeunes, pleins d’ambition et de projets. Alors profitons-en ! 30 ans, c’est « le bel âge », « la fleur de l’âge ». Demandez à celles et ceux qui vous entourent s’ils souhaitent revenir à cet âge et vous verrez ! 30 ans, c’est l’âge où tout est réalisable, le commencement d’une vie de tous les possibles, si l’on s’en donne les moyens, bien sûr ! 30 ans, c’est l’indépendance, les voyages, les nouvelles rencontres, la réalisation de soi et de ses nombreux projets ! Avoir 30 ans, c’est normalement le bonheur, alors profitons-en pour vivre pleinement ces belles années qui nous attendent. On garde toutes les petites astuces dans un coin de sa tête, pour vivre au mieux, en harmonie avec son corps et son esprit et on fonce vers l’avenir qui nous attend à bras ouverts !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

  • Au mois d’août, on profite des joies de la nature

    Au mois d’août, on profite des joies de la nature

    Les abeilles butinent les belles fleurs du jardin, les brochettes sont sur le gril, les belles tomates rouges et le melon sucré régalent nos papilles, le soleil brille et réchauffe nos cœurs…

    Ce sont les vacances, et donc la période idéale pour se ressourcer, se détendre et profiter des beaux jours loin des villes, de la vie trépidante et de la pollution ! Un bikini, une futa, des lunettes de soleil, une crème protectrice UV 50, des claquettes, un chapeau et c’est parti !

    Si certains d’entre nous savent apprécier le chant des oiseaux, le vent dans les feuilles des arbres, ou même le silence loin des zones urbaines fourmillantes, d’autres y sont moins sensibles. Et c’est dommage ! Car, la nature procure énormément de bienfaits sur notre santé physique et mentale. Elle est plus qu’un simple lieu de vacances. Et si elle pouvait guérir nos maux ? Eh oui ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, la nature est un trésor, de surcroît gratuit, pour notre corps dont les bienfaits ne sont plus à prouver, et ils sont nombreux !

    Des trésors, des bienfaits, des vertus… Oui ! Mais lesquels ?

    Une réduction du stress, de la fatigue et un antidépresseur naturel

    Si les chercheurs ont encore du mal à expliquer pourquoi la campagne nous fait du bien, plusieurs études révèlent que se mettre au vert réduit le stress. Le bourdonnement des insectes, le parfum de l’herbe fraîchement coupée… La nature, ses odeurs et ses bruits, ont un réel effet apaisant sur nos cerveaux surmenés. Le psychologue Charles Spence de l’université d’Oxford en est convaincu. Il s’est d’ailleurs livré à une expérience assez amusante : il a convié des mangeurs d’huîtres sur un rivage en leur faisant écouter le bruit des vagues pendant leur dégustation. Résultat : plaisir gustatif décuplé pour tous ! Notre cerveau est en effet multi sensoriel. Manger, écouter, voir, marquent nos expériences cognitives, dans ce cas, en bien. Il n’est pas pour autant aisé de justifier scientifiquement parlant, pourquoi nous nous sentons si bien dans un environnement campagnard même si nous pouvons deviner que le cerveau s’oxygène davantage et que l’environnement nous tranquillise.

    Une autre menée par des chercheurs du Queensland sur 1 500 Australiens âgés de 18 à 70 ans, révèle que passer 30 minutes au moins par semaine dans la nature serait efficace pour lutter contre la dépression, le stress, la fatigue et l’hypertension artérielle. « Si chacun d’entre nous se rendait dans un parc pendant une demi-heure chaque semaine, il y aurait 7 % de cas de dépression en moins, et 9 % de cas d’hypertension artérielle en moins », explique le Dr Danielle Shanahan, principale auteure de l’étude.

    Une source de productivité et de créativité

    Des chercheurs de l’université Australienne de Melbourne viennent de montrer que le simple fait de prendre le temps de contempler la nature augmente la concentration et ainsi la productivité au travail. Comment ? Ils ont fait visionner des images d’environnement naturel et urbain à 150 étudiants et ont remarqué une croissance significative des performances de ceux ayant bénéficié de ces « pauses vertes » pendant quelques secondes. D’autres études, ont également démontré que la présence de plantes au bureau et/ou la vue sur des paysages arborés réduisaient le stress des employés et accroissaient leur productivité. Le tout accompagné d’une diminution des arrêts de travail.

    Outre ces deux réels points positifs, la nature réveillerait également notre créativité. Une étude, réalisée par la Regent’s University de Londres, viendrait apparemment confirmer ces dires. Mais cela est en fait connu depuis bien longtemps. Plusieurs recherches avaient été effectuées à ce sujet, et toutes avaient mené à la même conclusion : le vert nous rend heureux et créatifs ! En 2000, des chercheurs japonais se sont penchés sur le sujet et ont conclu que la verdure favoriserait l’exécution de tâches créatives, et encore plus chez les hommes que les femmes. En 2012, une autre étude publiée dans Personality and Social Psychology Bulletin, nous affirme que la couleur verte stimule la créativité, l’inventivité et la motivation face à une tâche ardue. Et plus récemment, Ruth Ann Atchey, chercheuse à l’Université du Kansas, a démontré en passant trois jours dans la nature, que celle-ci booste la créativité de 50 %. Selon elle, « la nature est un refuge contre la cacophonie du monde et la douce fascination qu’elle exerce rafraîchit l’esprit ».

     

    Yoga, sophrologie, méditation… Oui mais en pleine nature, s’il vous plaît !

    Et si au mois d’août, on profitait justement du beau temps pour aller faire notre yoga, notre sophrologie et/ou notre méditation dans un parc verdoyant, rempli d’arbres et de fleurs, bercé par le chant des oiseaux ?

    La sophrologie, en jouant sur les organes et la circulation sanguine, permet de maintenir notre corps en bonne santé. Le travail se fait au niveau corporel, émotionnel et mental. Elle va aussi entraîner le renforcement de nos connexions neuronales, utiles au travail !

    Le yoga, lui aussi peut, grâce à certaines postures, avoir des effets stimulants qui nous font un bien fou. Certaines postures ont un effet apaisant, d’autres procurent de l’énergie en produisant de la dopamine, et d’autres encore réduisent notre stress en diminuant le taux de cortisol.

    Et la méditation, nous apaise en nous recentrant sur nous-même et sur notre environnement.

    Un cocktail de bien-être pour notre corps et notre cerveau dont il ne faut absolument pas se priver cet été. Alors, ne perdons plus de temps, la nature nous attend !

    Au mois d’août oui, mais pas que…

    Si la plupart des Français profitent du mois d’août pour déserter les villes, c’est qu’ils ont pris leurs vacances d’été à cette période. Rien d’incroyable me direz-vous ! En effet, en France, nous prenons tous nos vacances entre le 1er juillet et le 31 août. Il fait beau, il fait chaud, la mer se réchauffe… C’est le bon moment pour profiter d’une retraite au grand air !

    Si la nature a de nombreuses vertus dont nous voulons absolument profiter, elle ne les a pas seulement l’été. Eh oui, bonne nouvelle, la nature est notre meilleur allié santé toute l’année ! Alors, si celle-ci a eu un goût de « trop peu » à la rentrée, réitérez l’expérience cet automne, cet hiver et au printemps prochain ! À la mer, à la campagne, à la montagne ou dans les parcs des villes, ne perdez pas une seule opportunité pour vous mettre au vert tout au long de l’année.

    Conclusion

    Les bienfaits de la nature sur notre bien-être au quotidien ne sont plus à démontrer mais nous restons trop peu à ne pas assez en profiter tout au long de l’année. En effet, si nous faisons une cure de soleil et de nature pendant la période estivale, il ne faut pas oublier pour autant que le reste de l’année, le corps en a aussi besoin pour recharger les batteries. Que ce soit en campagne, à la montagne, à la mer ou tout simplement dans les parcs arborés, profitions de tout ce que nous apporte la nature ne serait-ce qu’une heure par semaine. Nous serons plus apaisés, moins stressés, moins déprimés et plus productifs !

    Alors, on y va au petit matin, à la fraîche, on se trouve un petit coin paisible près d’un arbre, on respire le grand air et ses délicieux parfums pour une séance qui nous fera le plus grand bien. On peut aussi prévoir un petit pique-nique réconfort, à déguster après l’effort, à l’ombre, pour parfaire cette belle journée d’été et recharger nos batteries avant la rentrée !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

     

     

     

     

     

  • Des idées pour améliorer le bien-être au travail

    Des idées pour améliorer le bien-être au travail

     

    Il a fallu de longues années avant que l’on admette le lien direct entre la performance d’une entreprise et le ressenti des salariés. La faute aux premières démarches qualité ? En effet, ces dernières ont longtemps orienté les managers à prioriser la satisfaction des clients, laquelle était souvent obtenue au détriment de la satisfaction des salariés. Quelle erreur… ! D’autant plus que parallèlement, les rapports au travail se modifiaient radicalement avec l’arrivée dans le monde du travail de la génération Y puis de la génération Z, à la recherche, entre autres, d’un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle. Bref… Ne nous éternisons pas sur les causes et les conséquences, puisque ça y est : il est désormais acquis (ou presque…) qu’un salarié heureux est plus performant ! La mise en place d’une politique de bien-être au travail devient quasiment incontournable. L’objet de cet article n’est pas d’en faire la promotion, mais de vous donner des idées concrètes pour la mettre en place.

    Mais avant de vous livrer ces idées, quelques chiffres pour les récalcitrants

    La notion de bien-être est très difficile à définir et à chiffrer, tant nous sommes différents, et tant les secteurs d’activité sont différents. De nombreux sociologues ou experts en RH se sont penchés sur la notion et l’impact de la satisfaction des salariés. Mais ce qui a véritablement fait bouger les choses, ce sont les premières réglementations concernant l’obligation pour l’employeur d’évaluer les risques, et notamment les risques professionnels puis psychosociaux, dont les conséquences pouvaient être dramatiques. Rappelons ici la vague de suicide chez Orange, il y a dix ans…

    Mais il ne faut pas confondre risques psychosociaux et bien-être au travail. On peut juste dire que la mise en place d’actions en faveur du bien-être au travail est l’un des axes (parmi beaucoup d’autres) qu’il faut développer pour diminuer les risques psychosociaux.

    Parmi les études les plus récentes, citons celles du Cabinet Stimulus et des Cabinets Amarok/Malakoff-Médéric dont les résultats ont été synthétisés sans un article fort intéressant dans la revue Capital.

    • 70 % des salariés déclarent avoir un travail nerveusement.
    • 52 % des salariés se disent anxieux au travail.
    • 29 % présentent un niveau dépressif élevé et 6 % sont probablement en dépression.
    • 18 % des salariés affirment avoir été victimes d’un burn-out (syndrome d’épuisement professionnel).

    Et ci-dessous quelques autres chiffres plutôt significatifs…

     

     Un employé qui ne sent pas bien commence par poser des arrêts maladie et finit par partir !

    Le cout caché moyen de l’absentéisme s’établirait chaque année à 4 059 euros par salarié. En multipliant ce chiffre par 26,6 millions, soit la population active française, on obtient donc une facture de 107,9 milliards par an (d’après le journal Les Échos).

    Et c’est sans compter les coûts du turn-over, et donc des nouveaux recrutements, qui sont également énormes pour les entreprises…

    Alors, on y va ?

    Les idées pour améliorer le bien-être au travail

     

    Bien sûr tout dépend de la taille de votre entreprise et du budget qu’elle aura à disposition (ou plus exactement qu’elle priorisera ou non… : ne dit-on pas que tout est une question de priorité ?). Mais croyez-moi, il y en a pour tous les goûts et à tous les prix.

    Réaliser un questionnaire pour recueillir des idées émanant des salariés ou pour recueillir leurs besoins

    La première étape est sans conteste, d’interroger les salariés. Inutile de mettre un babyfoot si l’équipe est composé de 90 % de filles ! J’exagère… je le sais, mais n’oublions que cette fois, nous sommes centré sur la satisfaction des salariés. Par exemple, pour des postes stressants ou pour des postes pour lesquels l’essentiel de la rémunération est lié à des primes, beaucoup de salariés réclament des ateliers pour apprendre à gérer le stress, type séance de sophrologie. Nous y reviendrons en fin d’article. Vous l’aurez compris, quitte à faire plaisir aux salariés, autant leur demander ce qu’ils souhaitent ! Les salariés sont suffisamment intelligents pour rester raisonnables…

    Optimiser la décoration et l’agencement des locaux

    Quoi de plus démotivant que d’arriver le matin, déjà un peu groggy…, dans des locaux tristes, voire lugubres, sans âme ? Un petit rafraîchissement des lieux, quelques petits objets décoratifs, quelques plantes vertes (avec un responsable des plantes vertes J), quelques affiches un peu fun, et le tour est joué ! Bon, je ne parle pas de la machine à café… C’est la base.

    De même l’agencement des bureaux peut aussi être modifié pour rendre l’espace plus convivial.

    Créer des espaces différents

    Mais la convivialité a ses limites ! Être sans cesse les uns sur les autres, au bout d’un moment… Vous m’avez comprise ! Il faut donc également penser à la détente, à l’isolement, au repos… En fait, il faut envisager des espaces de natures différentes. Des lieux de vie (et de travail), des lieux de détente (salle de jeux, installation de canapés bien confortables), et des lieux où l’on peut s’isoler et faire une sieste, par exemple.

    Proposer des activités ludiques en externe ou en interne

    Organiser des évènements en externe

    Pas tous les jours, bien sûr ! Mais de nombreuses entreprises misent beaucoup, et à juste titre, sur l’organisation d’évènements sur le temps de travail. Les entreprises anglo-saxonnes n’hésitent pas à consacrer un vendredi après-midi par mois à un événement qui rassemblent les salariés. De toutes les manières, soyons lucide : qui est hyperconcentré le vendredi après-midi 🙂 ? Alors pourquoi ne pas retourner cela à l’avantage de l’entreprise ?

    • Un pique-nique ?
    • Une virée sur les bords de Seine ?
    • Une chasse au trésor ?
    • Se rendre dans un Espace Game ?

    Des indispensables pour souder les équipes… Normalement… !

    Organiser des évènements en interne

    Dans le même esprit, les événements peuvent être organisés en interne. Aujourd’hui, il existe de nombreuses plateformes qui proposent au RH des activités de toute nature. Par exemple, sur le site Yuco.co, des centaines de programmes et d’activités sont proposées aux entreprises. Sur cette plateforme, vous trouverez des activités dans les domaines suivants :

    • Développement personnel
    • Leadership et le management
    • Le sport
    • Le bien-être et la relaxation
    • L’art et la culture

    De l’Aromathérapie, à l’œnologie, au yoga, à la boxe, aux cours de cuisine, relaxation, technique de respiration… Impossible de ne pas y trouver son bonheur !

    Organiser des ateliers de sophrologie et/ou de lâcher prise : l’atelier le plus prisé

    En  lien direct avec ce que j’ai écrit précédemment, la sophrologie fait partie des demandes récurrentes. En effet, vaincre ou simplement gérer le stress, l’angoisse est l’un des ateliers les plus prisés. Sophrologue à Paris, je peux intervenir dans votre entreprise ! N’hésitez pas à me contacter :-).

    Quelques autres petites idées en vrac…

    • Faire livrer de temps en temps de petits-déjeuners ou des fruits.
    • Apprendre à récompenser et à féliciter ses salariés (n’est-ce pas Mesdames et Messieurs les managers… ?)
    • Veillez à la bonne intégration des nouveaux. Un salarié bien intégré sera plus rapidement opérationnel !
    • Travaillez sur la flexibilité des horaires (et notamment sur le télétravail) et sur les congés payés.
    • Organisez une journée famille ! Durant laquelle le salarié peut montrer à ses proches, son cadre de travail.
    • Et pour finir, je vais peut-être en choquer certains, mais parfois, il ne suffit pas de grand-chose… Un simple bonjour aimable, un minimum d’intérêt et de respect peuvent aussi suffire aux salariés… Et ça, ce n’est pas très onéreux…

    Conclusion

    D’après une étude menée par Harvard/MIT, les salariés heureux sont :

    • 31 % plus productifs
    • Deux fois moins malades
    • Six fois moins absents
    • Neuf fois plus loyaux

    Alors, ça vaut peut-être le coup d’investir ?

    En même temps, savez-vous vraiment le temps que vous passez au travail ???

    12 % de votre vie… !! Alors que c’était 40 % au début du 20e siècle et 70 % durant la 3e République. (Source Regionjob : . https://www.regionsjob.com/actualites/chiffres-cles-monde-travail.html )

    À ce rythme, dans 50 ans… la question ne se posera plus 🙂 !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

     

     

     

     

     

     

     

  • Le sexe gouverne-t-il le monde ?

    Le sexe gouverne-t-il le monde ?

    Dominique Strauss Kahn, Harvey Weinstein, Silvio Berlusconi, Bill Cosby, Karim Benzema, Le Père Preynat … Qui n’a pas suivi ces affaires ou au moins entendu ces noms dans les médias ? Leur point commun : le scandale sexuel. Depuis plusieurs années les révélations de frasques sexuelles ne cessent d’être divulguées dans la presse et à la télévision et sont presque devenues « habituelles » … malheureusement ! Politiques, réalisateurs, acteurs, sportifs, prêtres… Tous les domaines sont touchés par les dérives sexuelles. Du Show-Biz à l’Église, de la simple tromperie au viol en passant par la pédophilie, ne serions-nous pas totalement égarés sur le chemin du plaisir sexuel ? Pourquoi cet acte, à la base si naturel et jouissif, est-il devenu, pour certains, une arme de destruction massive ? Pourquoi a-t-on transformé ce moment de partage et d’intimité en coucherie animale et barbare ? Quelle image positive pouvons-nous garder du sexe à l’heure de tous ces scandales qui éclatent et défilent sur tous nos écrans ? Est-il encore possible de le voir comme un acte de partage et d’amour entre deux partenaires consentants ? Le romantisme a-t-il encore sa place dans un monde où les films pornographiques se regardent comme une série TV ? Et qu’en est-il du sexe dans le milieu professionnel ? Le fameux « balance ton porc » anciennement appelé « promotion canapé » montre que nous ne sommes pas dans la fiction, mais dans une réalité bien réelle… si je peux dire cela comme ça… !

    Le sexe, un acte de reproduction, d’amour qui peut devenir une arme…

     L’acte sexuel est depuis la nuit des temps, chez les hommes comme chez les animaux, un acte naturel de reproduction. Mais chez les hommes, plus qu’un simple besoin primaire, il représente aussi un moment de partage, de plaisir avec l’être aimé. Cette attirance physique qui existe entre deux personnes fait naître en elles un désir profond, charnel qui se traduit par l’acte sexuel mais aussi toute la tendresse qui l’entoure. Extraordinaire pulsion de vie qui nous traverse, la relation sexuelle relie le bien-être du corps et les attentes de l’esprit, nos appétences naturelles au plaisir et nos besoin culturels d’harmonie et de respect. Elle est un essentiel de la vie. Le couple amoureux étant le premier sujet de préoccupation des Français.

    Mais cette vision romantique voire idyllique de l’acte sexuel est-elle vraiment celle qui prime aujourd’hui ? N’est-elle pas entachée par tous ces scandales sexuels qui polluent nos écrans et la presse ? N’est-il pas devenu un « outil » pour arriver à ses fins voire même une arme ? La réalité n’est-elle pas beaucoup plus sombre qu’on veut le croire ?

    Balance ton porc… : la « promotion canapé » enfin dénoncée…

     

    Malheureusement, coucher pour réussir professionnellement n’est pas une fiction. Cette pratique est bien plus répandue qu’on peut le penser. Si pour la plupart d’entre nous un entretien voué à nous confier de nouvelles responsabilités ou une promotion sont un échange avec notre supérieur, pour d’autres celui-ci peut prendre une toute autre tournure … Si l’évolution dans une entreprise est théoriquement liée à nos compétences et notre expérience, en pratique, ce n’est pas toujours le cas. En effet, certains patrons ne se basent pas, tout à fait, sur les mêmes critères, si vous voyez ce que je veux dire ! Faut-il alors payer de son corps pour réussir ? Pour certains oui !

    Selon le sexothérapeute Alain Héril « Compétition, consommation et performance, qui sont les fondements de notre économie, revêtent plusieurs formes dans notre société, et le sexe peut être une d’entre elles. Notamment dans les entreprises qui fonctionnent sur le principe tacite de “la fin justifie les moyens”. » Il ajoute que l’entreprise est un monde dans lequel chacun est l’objet de l’autre, régi par la notion de plus-value. Cette pratique serait alors banale, répandue et acceptée par tous ? Non, loin de là. Si certains y trouvent leur compte, d’autres au contraire en subissent les conséquences qui peuvent être dramatiques.

    En effet, si elle peut être consentie parfois, elle est souvent contrainte. Cela peut se traduire par du chantage, la personne ne sera alors promue que si elle répond aux avances, ou pire par du harcèlement au quotidien. Pratique beaucoup trop utilisée aujourd’hui dans nos entreprises, certaines femmes osent parler pour la dénoncer. Mais qu’en est-il de celles qui se taisent et vivent ce calvaire tous les jours au travail ? Doit-on laisser le sexe prendre la place des conventions d’entreprises sans rien faire comme on respecterait les règles d’un jeu ?

    Ne soyons pas non plus trop catégorique. Certaines femmes savent aussi parfaitement user de leurs atouts… si je puis dire… pour grimper les échelons !

    Aussi, si l’acte sexuel est utilisé comme un outil de chantage en entreprise, il peut aussi devenir une réelle arme de destruction massive répandue grâce, ou plutôt « à cause », d’Internet et de ses nombreux sites de streaming et réseaux sociaux. Il est, en effet, très simple aujourd’hui d’avoir accès au « sexe ». Tellement simple, que même des mineurs peuvent, sans aucune difficulté, regarder des films pornographiques réservés normalement aux personnes majeures.

    Le sexe sur Internet : un puits sans fond qui peut mener au drame

    Streaming, sites de rencontres, réseaux sociaux, autant de terrains de chasse pour les addicts au sexe mais aussi pour les pédophiles et agresseurs sexuels. Disons-le d’emblée, l’industrie du sexe est l’une des industries les plus florissantes au niveau mondial !

    Et c’est là que se trouve le réel danger d’Internet ! Ce dernier est devenu un dangereux facilitateur pour les personnes dépendantes et un « free space » pour les prédateurs. Véritable mine d’or, le Net regorge de vidéos pornographiques gratuites mais aussi de proies faciles confortablement installées derrière leur écran tchattant sur des sites de rencontres ou sur les réseaux sociaux. Comment être sûr(e) que je parle avec la bonne personne ? A-t-elle mis sa vraie photo ? Dois-je accepter le rdv ? Est-il possible que ce soit un traquenard ? Qui ne se pose pas ces questions aujourd’hui après les multiples histoires tragiques recensées dans les médias ? Comment peut-on échanger en toute confiance sur internet sans avoir cette peur du prédateur qui nous guette via son écran ? Comment les parents peuvent-ils laisser sereinement leurs ados naviguer sur internet alors que nous sommes matraqués par les publicités pornographiques et que nous avons un accès illimité aux vidéos ? Dans une société traumatisée par les scandales sexuels, de pédophilie ou de viol, peut-on encore avoir confiance en l’Homme ?

    Lorsque l’on perd le contrôle…

    La relation contrainte au sexe et à la pornographie est reconnue comme une addiction sans drogue parmi les plus destructrices pour les individus. Tabou, elle est souvent déniée par ceux qui en souffrent. Si nous traitons souvent ces personnes « d’obsédés sexuels », eux préfèrent se qualifier « d’addicts à l’amour », c’est quand même plus chic… n’est-ce pas ? Les médecins nomment cela le « donjuanisme » : un besoin irrépressible de séduire et de coucher avec le plus grand nombre de femmes possible, d’accumuler les conquêtes sans vraiment en ressentir du plaisir. Jugée comme la toxicomanie sans produit, l’addiction sexuelle est prise aujourd’hui très au sérieux en raison des dégâts qu’elle cause aux individus et des risques de dérapage qu’elle comporte. Mais alors que le sexe est un besoin primaire de l’espèce humaine au même titre que la nourriture, comment évaluer le « trop-de-sexe ? » Les addictologues précisent qu’il y a une pathologie de perte de contrôle lorsque la fréquence de l’acte sexuel est excessive et non contrôlée et qu’elle a des conséquences négatives pour la personne et son entourage. On comprend aisément qu’il est difficile d’évaluer le nombre de malades du sexe dans notre société actuelle. En effet, comment faire la part des choses entre les simples « papillons » qui profitent de leur célibat pour tchatter sur les sites de rencontres et regarder des films pornographiques de temps en temps et les réels malades « addicts au sexe » ? La frontière est tellement mince qu’une consommation effrénée de pornographie en ligne, ou cybersexe, pousse souvent les adeptes de ce « e-porno » vers l’addiction.

    À noter également, que le rapport au sexe est également différent entre un homme et une femme ! J’espère vous en parler dans un prochain article…

    Victimes ou agresseurs, des aides existent

     Que l’on soit victime du sexe ou addicts, de nombreuses aides existent pour vous aider à vous en sortir. D’un côté comme de l’autre, il ne faut pas se murer dans le silence mais appeler au secours pour retrouver le chemin d’une vie plus apaisée et plus saine.

    Pour les victimes, il existe des aides nationales :

    • Le CFCV (Collectif Féministe Contre le Viol)
    • Viols Femmes Informations
    • Associations régionales/locales

    Pour les pour les personnes dites « addicts »,

    • Les centres d’addictologie pour les dépendants sexuels
    • Les hôpitaux
    • Les associations régionales/locales

    Conclusion

     Si le sexe ne gouverne pas le monde mais bien les hommes, ces mêmes hommes utilisent parfois leur sexe pour dicter leurs lois ! Arme puissante et parfois dévastatrice, le sexe est devenu aujourd’hui un outil comme un autre pour arriver à ses fins. Simple plaisir à assouvir, il est devenu pour certains une réelle addiction à soigner. Le prédateur, difficile à trouver dans cette jungle qu’est notre société, voit son terrain de jeu s’étendre à l’infini avec Internet et l’accès illimité aux vidéos pornographiques, sites de rencontres et réseaux sociaux en tous genres. Et c’est bien là le problème ! Trop banalisé, nous sommes tous devenus de probables victimes aussi bien au travail, dans la rue ou, plus incroyable encore, bien installés au chaud dans notre canapé derrière nos écrans… Alors, je ne sais pas s’il est trop tard ou pas, mais faisons en sorte, qu’à titre personnel, le sexe reste avant tout un réel moment de complicité et de plaisir ! Et si vous êtes une victime, n’hésitez pas à me contacter

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

  • Mieux vaut-il être seul(e) que mal accompagné(e) ?

    Mieux vaut-il être seul(e) que mal accompagné(e) ?

    « Mieux vaut être seul que mal accompagné » disait Pierre Gringoire au XVe siècle… Qui ne connaît pas ce proverbe ? Nous l’avons tous prononcé au moins une fois dans notre vie à une amie pour la réconforter après une rupture non ? Mais le pensons-nous vraiment ? Car en y réfléchissant c’est tout de même plus facile à dire qu’à faire. Si cet adage paraît d’une logique implacable à la première lecture, dans les faits, tout est plus compliqué. En effet, une question me vient à l’esprit : comment est-il possible de savoir si nous sommes bien ou mal accompagnés ? Car, si j’utilise une autre expression pour expliquer mon interrogation, je pourrais dire que nous savons tous que « L’amour rend aveugle », non ? Et s’il n’y a plus d’amour, l’ego, le confort ou la peur de la solitude peuvent nous entraîner dans une forme de déni, et nous faire croire que nous sommes bien accompagné. Alors si en effet, pour les autres, c’est facile de leur dire qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné, pour ce qui nous concerne n’avons-nous pas tendance à faire l’autruche quand ça nous arrange ? D’autant que certains affirment haut et fort que la solitude peut être néfaste. Alors que faire ?

    La solitude, pourquoi peut-elle être néfaste ?

     Que nous ayons ou non le tempérament d’un solitaire ne change rien à l’affaire : être seul trop longtemps n’est pas bon ni pour le moral ni pour notre santé. En effet, comme nous l’explique le neurobiologiste Philippe Vernier, à la tête de l’Institut des neurosciences de Paris-Saclay, « l’espèce humaine est éminemment sociale et bon nombre de nos fonctions cognitives sont dévolues aux interactions avec ceux que nous rencontrons, nos proches, nos amis, nos collègues … ». Analyser ce que dit l’autre, l’écouter, imaginer ses intentions, tout un travail cognitif qui serait bon pour notre santé mentale.

    La solitude, en revanche, tend à nous focaliser sur le côté négatif de l’autre et plus on reste seul longtemps plus cette tendance va s’installer, au point même, peut-être, de ne plus pouvoir se socialiser du tout. Mais ce n’est pas la seule conséquence. En effet, la solitude, à long terme, entraîne un repli sur soi, une perte de confiance et un regard négatif sur soi-même. Elle augmente aussi les hormones du stress, la tension artérielle, diminue les défenses immunitaires, crée des troubles du sommeil, ou pire, nous mène vers la dépression. Car avouons-le, notre société porte un regard très méfiant sur les solitaires, ce qui leur renvoie une image dégradée d’eux-mêmes. Sans compter tous les messages qui nous sont transmis dans le but de nous dire que vivre entouré est bénéfique pour notre équilibre psychique et pour notre bien-être.

     

    À deux, c’est donc toujours mieux ?

    L’amour, le partage, la complicité, la tendresse … Qui ne rêve pas de cette idylle parfaite avec son/sa conjoint(e) ? S’endormir à deux, aller au restaurant, voyager, se remémorer des souvenirs en regardant les albums photos… Autant de petites choses du quotidien qu’il est beau et plaisant de partager avec sa moitié.

    Et c’est cet amour simple, sage, entier qui nous enrichit et qui rend notre vie plus censée, complète et édifiante. Mais toutes les histoires ne se passent pas toujours comme un conte de fées. Le romantisme, la passion, le soutien… Force est de constater que ça ne dure pas toute une vie… Certains ont en effet la chance de s’unir dans l’amour et de partager cette magnifique aventure jusqu’à la fin. Mais, reconnaissons que c’est de moins en moins vrai. Alors que faire lorsque tout n’est pas (ou plus) si « rose » ? Que faire lorsque notre histoire bat de l’aile ? Que faire lorsque l’on est accompagné d’une personne toxique ?

    Lorsque nous avons l’impression d’avoir tout donné pour sauver notre couple ou lorsque l’on ouvre les yeux sur la personne qui nous accompagne et qu’elle ne nous correspond pas (ou plus), n’est-ce pas le moment de dire STOP ? Bien que difficile et douloureuse parfois, une rupture n’est-elle pas plus bénéfique qu’une mauvaise relation, triste, illogique voire parfois destructrice.

     

    Pourquoi restons-nous parfois dans des relations qui nous nuisent ?

    Je pense que nous serons tous d’accord pour affirmer que toutes les relations de couple ne sont pas bonnes à vivre. Qu’elles soient justes banales, tristes, sans réel attachement ou au contraire illogiques, nocives voire perverses et destructrices, certaines relations ne valent pas le coup d’être vécues ou pire doivent être fuies à tout prix ! Mais alors pourquoi restons-nous parfois des années avec cette même personne qui ne nous correspond apparemment pas ? Parce que l’amour rend aveugle, me répondrez-vous. Oui, mais pas seulement ! Il y a plusieurs raisons qui retiennent une personne à se conforter dans une relation médiocre : le besoin être reconnu, le sentiment de sécurité, la peur de la solitude … Si la vie en couple peut être compliquée, certains, par confort, la préféreront au célibat pour de multiples raisons.

    Le besoin de reconnaissance

    Ne me dites pas que vous ne ressentez pas un immense plaisir à savoir que vous êtes le centre du monde pour autre personne ? On est d’accord… Parce que nous vivons en communauté depuis notre naissance, parce que l’autre fait partie de notre vie, nous avons tous un besoin de reconnaissance. Et c’est à travers les yeux de l’autre que nous pouvons combler ce besoin. Mais aussi grâce à ses gestes, ses mots, ses actions du quotidien. Aimer et recevoir cet amour en retour renforce l’estime que nous avons de nous-même. Nous avons besoin de reconnaissance pour nous sentir appréciés, utiles, dignes d’intérêt, dignes d’exister tout simplement ! Mais attention à la dépendance…

    Le sentiment de sécurité

    Vivre à deux, partager les tâches quotidiennes, les dépenses, les projets mais aussi les peines et les difficultés peuvent procurer un sentiment de sécurité pour beaucoup d’entre nous. En effet, nous ne sommes pas seuls pour affronter notre quotidien et tous ses tracas et imprévus, ouf ! Lorsque nous avons une maison à rembourser, les factures à payer, une famille à nourrir, être à deux peut s’avérer très sécurisant. Deux salaires valent mieux qu’un non… Si la peur du manque d’argent est l’une des raisons principales pour laquelle certains couples restent ensemble, elle n’est pas la seule. Le conjoint se révèle être une béquille nécessaire lorsqu’on se sent faible psychologiquement et physiquement. Il nous aide à traverser les baisses de moral, les problèmes au travail, la maladie… C’est un soutien qui peut être indispensable. Et c’est pour toutes ces raisons que la vie à deux nous sécurise et que nous avons tant de mal à la quitter.

    La peur de la solitude

    C’est pour ce besoin de reconnaissance et de sécurité au quotidien que nous avons peur de la solitude. Cette peur peut être si intense que beaucoup font le choix de rester en couple même si la relation amoureuse n’est pas, ou plus bénéfique. Devoir déménager, n’avoir plus personne à attendre le soir pour partager les moments de la journée, devoir assumer les dépenses du quotidien seul, ne plus partager de moments intimes et tendres… Quelle horreur ! Certaines personnes sont tellement terrifiées face à cette montagne qu’elles ne préfèrent même pas essayer de la grimper. Elles préfèrent, consciemment ou inconsciemment rester en couple plutôt que se retrouver seules. Car disons-le, il faut du courage pour quitter l’autre et se retrouver seul et oser envisager de TOUT recommencer.

    Mais si l’amour ou l’ego rendent si « aveugle », est-il possible que nous ne puissions pas nous rendre compte qu’une relation soit nocive pour nous ? Et si le choix de rester en couple était seulement dû au fait que nous ne voyons pas la situation telle qu’elle est réellement ? Et lorsque nous ouvrons enfin les yeux sur cette réalité décevante n’est-il parfois pas trop tard ?

    Courage, fuyons ! La solitude aussi du bon

    Ok, le célibat, ce n’est pas toujours drôle ! Mais n’a-t-il pas aussi ses avantages ? Lorsqu’une relation amoureuse devient chaotique et destructrice, croyez-moi, il vaut mieux prendre ses cliques et ses claques et partir. Pour les sceptiques, lisez bien ce qui suit car les raisons de préférer un peu de solitude quotidienne sont nombreuses :

    • Se retrouver seul permet de faire le bilan sur notre relation passée et de lister ce que l’on ne veut plus à l’avenir. On se recentre sur soi, et sur ce que l’on veut vraiment
    • Se laisser du temps pour profiter de la vie, se faire du bien quand on veut et avec qui on veut
    • Sortir avec ses amis plus souvent, rencontrer de nouvelles personnes et pourquoi pas un nouveau chéri !
    • Vivre de nouvelles expériences. Et oui, le célibat peut être le moment de tester de nouvelles choses ou de faire toutes les choses que l’on n’a pas pu faire.
    • Sortir du cercle vicieux de « l’habitude de vivre en couple » qui nous retient à l’autre et qui ne procure plus aucun plaisir
    • Ne plus vivre dans le mensonge. Être honnête avec l’autre et avec soi et oser affronter la situation : notre relation ne vaut plus d’être vécue
    • Se quitter avant de se déchirer ou de tomber en dépression
    • Retrouver de la liberté, sa liberté
    • Retrouver de la confiance en soi en réalisant des tâches que l’on n’imaginait même pas pouvoir faire
    • Retrouver de l’estime de soi souvent dégradée lorsqu’une relation bat de l’aile

    Mieux vaut-il être seul(e) que mal accompagné(e) ?

     

    Conclusion

    Si d’après la médecine et la sociologie, la solitude est néfaste pour notre santé à long terme, ce qui est sûrement vrai, une relation amoureuse qui déchante peut l’être tout autant. Si l’amour nous donne des ailes, il peut aussi nous rendre dépendant au point, parfois, de nous faire sombrer vers la dépression.

    Alors seuls ou mal accompagnés ? Eh bien, il semblerait que la réponse ne soit pas SI évidente que cela… Nous sommes tous uniques et donc tous différents. Nous n’avons pas les mêmes envies, les mêmes objectifs, la même façon de voir la vie et de vivre nos histoires d’amour. Si pour certains il est facile de tout stopper et de vivre seuls, pour d’autres, cette situation paraît inenvisageable tellement la peur et les angoisses les envahissent. Et finalement, il y a ceux qui ne se rendent pas compte que leur couple n’est plus ce qu’il était, aveuglés par l’amour ou par l’habitude.

    Alors juste un mot pour conclure : faites le meilleur choix pour vous et votre bien-être ! Ouvrez les yeux sur la situation et écoutez ce que vous dit la petite voix qui est en vous.

    Charlotte Vallet – Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

  • L’échec est-il nécessaire pour réussir ?

    L’échec est-il nécessaire pour réussir ?

    « L’échec est le fondement de la réussite » a dit un jour le sage chinois Lao-Tseu. Et si c’était vrai ? Et si nous devions échouer avant de connaître le succès ?

    Pour pouvoir répondre à ces questions, je me suis quand même interrogée sur la définition du mot « échec ». Qu’est-ce que l’échec ? Ce que j’ai pu constater, en faisant mes recherches, c’est déjà qu’il existe une réelle différence dans la perception de l’échec en France et dans les pays Anglo-saxons. Si en France l’échec est une défaite voire une honte, dans les pays anglo-saxons, il est un élément à part entière du parcours vers la réussite voire nécessaire pour réussir. Si les Français ont plutôt tendance à cacher ces « ratages », les Américains, eux, en font les acteurs principaux de leur « story telling » !

    Mais alors, faut-il avoir une considération négative de l’échec à la française ou au contraire, prendre cela comme un enrichissement ? Est-ce que nous devons lier les 2 termes ou les dissocier ? L’échec est-il fatal ? Faut-il avoir peur d’échouer ? L’échec invalide-t-il un projet ? Faut-il rater pour réussir ? Comment vit-on l’échec ?

    L’échec : une même définition pour tout le monde ?

    Charles Pépin, auteur des « Vertus de l’échec » définit l’échec comme « une erreur doublée d’un sentiment de défaite. Certaines erreurs peuvent être rectifiées sans nous affecter plus que ça. D’autres nous terrassent car nous y avons joué une part de nous-mêmes, liée à ce que Freud appelait l’idéal du moi : c’est notre valeur même qui est remise en question. Ce qui nous accable, c’est le fait de confondre notre personne avec notre ratage, plutôt que de l’observer comme un fait à analyser, comme l’occasion d’un apprentissage. »

    En France, une (très) mauvaise perception de l’échec

    Si nous avons si peur de l’échec en France, c’est que ce dernier est plutôt mal perçu, et ce, depuis notre plus tendre enfance. En effet, nous sommes, dès le plus jeune âge, valorisés lorsque nous respectons les règles et les consignes données par nos parents ou le système éducatif, ce qui laisse peu de place à l’erreur. Tout au long de notre parcours scolaire, les erreurs sont la base de notre notation, chaque faute faisant dégringoler notre note finale. Il est donc clair que le système éducatif français tend à comparer les personnes et leur travail selon le nombre d’erreurs qu’ils ont faites et non à ce qu’ils ont appris de ces erreurs. Et chacun retrouvera le même mode de fonctionnement plus tard dans le monde du travail et de l’entrepreunariat. En France, celui qui échoue est donc celui qui aurait mal fait son job ou qui n’aurait pas respecté les consignes et cet échec serait donc synonyme de défaite pour celui qui le vit. L’expérience est donc vécue comme une honte, et la confiance en cette personne tend à diminuer. Rare est la place pour une seconde chance !

    Mais si l’échec en France rime avec défaite et est donc mal vécu pour la plupart d’entre nous, en est-il de même partout ? Eh bien non !

    Une vision différente de l’échec dans les pays scandinaves et anglo-saxons

    Dans ces pays, à l’inverse du modèle français, on prône la culture de l’échec. En effet, il est davantage valorisé et est totalement inhérent à l’aventure humaine. Il est signe d’audace, de persévérance et de volonté d’entreprendre. Il permet de prendre de meilleures décisions ou de les ajuster. Cette valorisation des échecs permet d’ôter une partie de « peur » qui y est souvent associée. Ce n’est donc pas un cercle vicieux mais bien un cercle vertueux qui s’instaure, la défaite n’étant plus source d’erreur et de fatalité mais une source d’enrichissement pour les projets futurs. De nombreux exemples de réussites américaines le démontrent. Rappelons rapidement le parcours de Steve Jobs qui illustre parfaitement cette vision. Après quelques années à la tête de cette grande entreprise Apple, qui est la sienne, il a été renvoyé. Loin de se décourager, il rachète Pixar et en fait l’un des piliers du cinéma d’animations. Puis il reviendra finalement chez Apple qui deviendra la première marque mondiale. Morale de cette histoire : il ne faut jamais baisser les bras suite à un échec mais plutôt en faire une force pour atteindre son objectif avec succès.

    Selon Freud, quand on échoue, on comprend mieux comment on peut réussir. Ainsi, le succès est pavé d’échecs. L’idée que le succès soit possible sans jamais échouer est absurde. Il est impossible d’arriver directement au succès, la réussite passe par l’action et donc par l’échec. Ces deux termes seraient donc totalement liés, indissociables. L’un n’irait donc pas sans l’autre. Mais est-ce réellement le cas pour tout le monde ? Et si nous n’arrivions pas à nous relever suite à un échec ? Avons-nous tous la force, la motivation, et les outils nécessaires pour rebondir ? Ne peut-il pas être fatal parfois ?

     

    Avons-nous tous la capacité à nous relever suite à un échec ?

     Bien sûr ! Comme un enfant qui tombe lors de son apprentissage de la marche, nous pouvons apprendre à nous relever suite à un échec. Certains vont avoir besoin de plus de temps que d’autres, voire même besoin d’une aide extérieure …

    Mais il ne faut pas prendre ce problème à la légère…

    Sommes-nous réellement TOUS capables de surmonter les échecs ?

     Comme toujours, tout n’est pas blanc ou noir ! Si la plupart des gens réussissent à se remettre de leurs échecs et à avancer, certains, en revanche, sont plus durement affectés. Un échec, perçu différemment par chacun d’entre nous, a donc des conséquences plus ou moins graves.

    Quelles sont-elles ?

    • Une incapacité à faire de nouveaux projets par peur d’échouer
    • Une incapacité à retrouver confiance en soi au travail ou dans son couple
    • Une maladie physique
    • Une maladie psychologique ou psychiatrique
    • Et, dans les cas les plus dramatiques, certaines personnes ne peuvent plus affronter la vie et se suicident.

    Alors, il est primordial de savoir où l’on se situe, et  de trouver la manière pour rebondir.

    Quelques pistes… 

    Les principales étapes nécessaires pour repartir plus fort vers le succès:

    • Accepter l’échec
    • Prendre du recul
    • Se questionner sur les raisons de l’échec
    • Corriger

    Ce n’est que lorsque vous trouverez les causes que vous pourrez rebondir et aller de l’avant sans réitérer les mêmes erreurs et réussir à atteindre votre but.

    Voici une liste non exhaustive de questions auxquelles vous pourriez tenter de répondre, s’il s’agit d’un projet professionnel :

    • Qu’est-ce qui a provoqué cet échec ?
    • Suis-je entièrement responsable ?
    • À quel moment ai-je perdu le contrôle ? Pourquoi ?
    • Ai-je bien fait de m’engager dans ce projet ?
    • Ai-je manqué d’outils pour réussir ?
    • Ai-je manqué de motivation ? Pourquoi ?

    S’il s’agit d’un échec personnel :

    • Quelle est ma part de responsabilité ?
    • Quelles erreurs ai-je faites et pourquoi ?
    • Comment ne pas les reproduire ?
    • Que dois-je changer ?

    Quelle que soit la situation donc le problème, il faut en trouver la cause (la vraie). Seule la cause vous permet de trouver la solution. Pour celles et ceux que cela intéresse, je vous conseille fortement la méthode des 5 pourquoi.

     Et si cette introspection ne suffit pas à vous donner toutes les clés pour repartir plus fort vers le succès, vous pouvez très bien associer cet exercice à une aide extérieure. Vous pourriez, par exemple, suivre une thérapie pour livrer votre ressenti sur cette expérience douloureuse et reprendre confiance en vous. Mais aussi, pratiquer une activité comme le yoga, la sophrologie ou encore la méditation pour vous permettre de « lâcher-prise », de vous recentrer sur vous et de vous détendre.

    Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à me contacter !

    Conclusion

    Il semblerait que la réponse à la question « l’échec est-il nécessaire pour réussir ? » soit bien plus complexe qu’un simple « oui » ou « non ». Notre vision de l’échec étant différente d’une personne à l’autre et aussi d’une population à une autre, il serait judicieux de dire que nous apprenons tous les jours de nos expériences. Elles nous enrichissent, nous renforcent, nous donnent des leçons qui vont nous permettre d’évoluer et d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés (personnels et professionnels). Selon notre degré d’acceptation de l’échec, ce dernier pourra nous booster pour avancer ou au contraire nous affaiblir. Mais il n’est pas fatal ! Accepter et rebondir s’apprend ! Et ce qui est important, n’est-ce pas le chemin parcouru pour arriver à destination ?

    Je finirai par une phrase de Charles Pépin qui a dit : «  Qui n’a jamais connu l’échec a raté sa vie ». Alors tombez, relevez-vous et tombez encore jusqu’à ce que votre objectif soit atteint. Faites de votre vie un perpétuel apprentissage, et de vos projets une joie au quotidien !

    Charlotte Vallet – Sophrologue et hypnothérapeute à Paris

  • Comment vaincre la peur du rejet de l’autre ?

    Comment vaincre la peur du rejet de l’autre ?

    « J’ai peur qu’on ne m’aime pas », « Je n’y arriverai pas », « Il ne restera jamais avec moi », « Je suis nulle » Autant de phrases qui tournent en boucle dans la tête de ceux qui ont peur d’être rejetés et qui les paralysent chaque jour un peu plus, que ce soit dans leur vie professionnelle et personnelle.

    Les raisons sont multiples et trouvent souvent leur origine dans des traumatismes durant l’enfance. Les conséquences : un manque d’estime de soi, de confiance, un besoin d’exister à travers l’autre, une hypersensibilité… Et dans notre société du paraître, où plaire aux autres est presque une obligation, ce phénomène a tendance à s’amplifier. Certains en arrivent même à perdre leur personnalité, leur identité. C’est alors un cercle vicieux ! Car on ne peut pas plaire à tout le monde. Et plus on veut plaire, plus on se confronte au rejet de l’autre.

     

    D’où vient cette peur du rejet de l’autre ?

    Pour la majorité d’entre nous, nous naissons entourés de nos parents. Puis, au fur et à mesure que nous grandissons, le cercle s’élargit : professeurs, amis, collègues, simples connaissances… Nous parcourons donc la vie avec ces « autres » qui forment notre propre société. Nous devons donc « vivre » avec l’autre, avancer avec lui, elle, eux… proches de nous ou parfait(e) inconnu(e)…`

    Et si, pour certains, cette vie en communauté n’est pas un problème, voire plutôt une chance, pour d’autres, ce schéma est plus compliqué. Pourquoi ? À cause de certains ressentis qui les rongent : la peur ne pas être conforme à ce que l’autre attend, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de ne pas être apprécié, la peur de la solitude, la peur d’être rejeté par les autres…

    Cette peur trouve, le plus souvent, son origine au moment de l’enfance. En effet, un enfant abandonné ou délaissé par ses parents aura plus de chance de développer cette peur en grandissant. Les enfants humiliés, battus grandiront également avec un manque de confiance en eux, un sentiment d’infériorité qui pourront entraîner de nombreux troubles dans leurs rapports avec les autres. Mais sans même aller si loin, une autorité excessive conduit quasiment tout le temps un enfant à se construire dans la peur.

    Le sentiment de rejet ou d’abandon peut donc naître très tôt et avoir de nombreuses répercussions plus tard sur nos relations avec les autres. Mais ce sentiment peut aussi se développer dans notre vie d’adulte, suite à un traumatisme ou à un évènement particulier (trahison, divorce, licenciement…).

     

    Comment cette peur se manifeste-elle ?

    Une personne qui vit avec cette peur du rejet au quotidien créée, malgré elle, des barrières à son bonheur qui peuvent être nombreuses et non sans conséquences… En voici une liste non exhaustive :

    • Ne pas savoir prendre de décisions sans l’avis des autres
    • Être hypersensible
    • Éprouver un besoin permanent de plaire
    • Développer de la jalousie
    • Culpabiliser très souvent et très facilement
    • Ne jamais exprimer sa propre opinion et/ou ajuster son opinion en fonction de celles des autres
    • Vivre constamment dans l’angoisse et l’anxiété
    • Procrastiner
    • Développer des complexes qui nuisent dans tous les domaines de la vie
    • Donner à outrance pour espérer recevoir
    • Ne jamais demander de l’aide pour ne pas déranger quitte à tout faire soi-même ou à ne rien faire
    • Chercher en permanence l’approbation des autres pour se sentir en sécurité
    • Agir contre sa propre volonté
    • Se laisser entraîner dans des situations à risques

    Résultats : une vie à vivre en porte-à-faux, un mal-être permanent et surtout obtenir l’inverse de ce qui est recherché. Car à force de vouloir plaire à tout le monde, on ne plaît plus à personne. Un véritable cercle vicieux… Alors comment s’en sortir ?

     

    Mais, si l’on veut, on peut sortir de ce cercle vicieux

    À chaque problème sa solution ! Si vous souffrez de cette peur qui vous pollue depuis des années et que vous souhaitez enfin vous en libérer, bonne nouvelle, il existe des solutions. Nul besoin d’aller les chercher bien loin, elles sont en nous. Eh oui ! Mais pour se sortir de cette situation de mal-être, il va falloir faire un peu de travail sur soi.

    Les buts :

    • Retrouver l’estime de soi
    • Retrouver l’estime des autres

    Afin de réussir à atteindre ces objectifs, plusieurs exercices peuvent vous aider. Exercices personnels ou en groupe, ils peuvent être combinés pour une meilleure efficacité.

    Mais tout d’abord, penchons-nous sur l’histoire de Jia Jang, un jeune entrepreneur chinois. Intelligent, bosseur et obstiné, il n’a cessé de travailler dur pour réussir. Il s’est marié, a été engagé dans une grande entreprise aux États-Unis. Une réussite personnelle et professionnelle. Mais malgré tout cela, il était toujours déprimé. Pourquoi ? Il rêvait de monter son entreprise mais il était incapable de sortir de son confort de salarié et de prendre des risques. La peur de l’insécurité et surtout celle du rejet le paralysaient. C’est pourquoi, un jour, il décide de se confronter à ses peurs et se donne 100 jours pour les vaincre. Le meilleur moyen selon lui : se confronter chaque jour à des situations au cours desquelles il est susceptible d’essuyer des refus. Au bout des 100 jours, il s’aperçoit en fait, qu’il a eu plus d’accords que de refus ! Suite à cette expérience, il donne des directions pour prendre de l’assurance et oser :

    • Accepter que le rejet fait partie de nous. C’est une réaction humaine face à l’inconnu
    • Avant de battre en retraite face au NON, il faut demander à notre interlocuteur les raisons de ce refus. Analyser les motivations du refus et étudier ce qui peut être modifié
    • Ne pas se priver de la liberté de demander par peur du « NON » et du jugement de l’autre. Si nous n’osons pas demander, nous ne risquons pas d’avoir de « NON », certes, mais nous ne risquons pas non plus le succès.
    • Ne pas faire d’une mauvaise relation avec l’autre une généralité mais une expérience pour avancer.
    • Prendre conscience que chaque personne est unique avec ses qualités, ses défauts et ses expériences.
    • Prendre du recul sur le jugement, les critiques des autres à votre égard.

    Et plus simplement :

    • Il faut identifier l’origine de la peur et avoir conscience de la façon dont elle se manifeste. Pardonner, lorsque c’est possible, à ceux qui sont à l’origine de cette peur, en se disant qu’ils agissaient sûrement pour notre bien. Sinon, il faut décider d’affronter la réalité.
    • Il faut se forcer à faire des choses nouvelles qui boostent notre confiance en nous.
    • Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide et à se confier.
    • Il faut assumer sa sensibilité et apprendre à accepter la critique. Ou plutôt apprendre à la comprendre.
    • Il faut se dire que tout le monde éprouve des peurs. Si ce n’est que certains arrivent mieux à les cacher d’autres (ou les expriment différemment).
    • Il faut ne plus avoir peur que l’on vous dise NON, et soi-même oser dire NON. Essayez, vous verrez… vous serez surpris du résultat.
    • Il faut aussi et surtout accepter d’être le maître de son destin. Ne pas se laisser dominer et comprendre que la différence est plutôt une force. Beaucoup sont dans le mimétisme d’un parent par exemple, de peur de le décevoir. Mais si vous ne décevez pas une personne… vous êtes perçu par TOUS les autres comme quelqu’un n’ayant aucune personnalité.
    • Et surtout, il faut se rendre compte que lorsque l’on a pas d’estime de soi, on ne peut pas obtenir l’estime des autres.

    Aussi pour réussir à s’en sortir, une première étape consiste à identifier la cause et à concrétiser les conséquences. Pour ce faire, des techniques telles que la sophrologie ou l’hypnose peuvent être des solutions particulièrement efficaces. Ensuite, en parallèle, le yoga ou la méditation peuvent venir apaiser les angoisses, l’anxiété, et à être en meilleure harmonie avec ce que nous sommes et ce que nous voulons au plus profond de nous-même.

    Sophrologue et hypnothérapeute à Paris, n’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en discuter.

     

    Conclusion

    La peur du rejet de l’autre est un véritable handicap et un véritable cauchemar au quotidien. Soit on la subit… soit on essaye de la combattre. Une chose est sûre, la combattre permet de retrouver de la confiance, de l’estime de soi et surtout l’estime des autres. Et finalement, n’est-ce pas le but recherché ?

     

    Charlotte Vallet 

    Hypnothérapeute et Sophrologue à PARIS

  • Le ventre, notre deuxième cerveau

    Le ventre, notre deuxième cerveau

    « Avoir des papillons dans le ventre », « J’ai l’estomac noué », « On va voir ce qu’il a dans le ventre », ou encore « ça me prend les tripes », autant d’expressions qui traduisent un lien entre nos émotions et notre ventre. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le ventre est un véritable « deuxième cerveau ».

    Cette hypothèse a été pour la première fois émise, en 1998, par Michael D. Gershon, professeur à l’université de Columbia à New York, auteur de « The second brain ». Il déclarait alors qu’« avec ses substances psychoactives endogènes, le ventre a le pouvoir de donner naissance à du découragement ou de l’enthousiasme, de l’impuissance ou du plaisir, de la dépression ou de l’accomplissement. »

    Mais alors y aurait-il des neurones dans notre ventre ? De la matière grise ? Pouvons-nous réfléchir avec notre ventre ? Est-il le moteur de certaines de nos actions ?

    Lorsque j’ai décidé de vous parler de ce sujet, une multitude de questions m’ont envahie. J’imagine (et j’espère) que vous aussi. Alors découvrons tout de suite ce qui se cache derrière cette étrange découverte…

    De quoi est fait notre ventre ?

     Situé au centre de notre corps, il est à lui seul « un véritable substrat anatomique » explique le Professeur Neunlist. En fait, les parois de nos intestins seraient tapissées de millions de neurones et chargées de neurotransmetteurs et fabriqueraient à elles seules 95 % de la sérotonine, la fameuse hormone du bonheur. Étonnant n’est-ce pas ? Et ce n’est pas tout. Elles renfermeraient également les deux tiers de notre système immunitaire ainsi que notre microbiote intestinal plus connu sous le nom de « flore intestinale ». En effet, notre tube digestif abrite près de cent mille milliards de bactéries, nécessaires à notre bonne santé et qui peuvent modifier nos comportements.

    Qui l’eut cru ? Mais alors qu’est-ce que ça veut dire ? Notre ventre, nos émotions et les réactions psychiques et physiques de notre organisme sont-ils liés ? Eh bien, oui !

    Notre ventre, l’origine de nombreuses maladies…

     Notre stress, notre fatigue, nos angoisses et les autres maux de notre vie quotidienne se trouvent bien logés dans notre deuxième cerveau. Je m’explique.

    Le nerf vague, se trouvant dans notre ventre, permet une communication permanente entre le cerveau et le système nerveux entérique (notre ventre) et notamment celle de nos émotions. Par exemple, le stress ressentit par notre système nerveux entérique agit directement sur notre muqueuse intestinale, agissant ainsi sur la quantité de sérotonine sécrétée, neurotransmetteur impliqué dans une multitude de troubles (anxiété, agressivité, stress, sommeil…). Notre microbiote intestinal influe alors sur notre cerveau. Tous deux sont donc très connectés. Mais alors comment ce lien se traduit-il ? Notre tube digestif est-il à l’origine de maladies psychiatriques, par exemple ? Eh bien là encore, je réponds oui. Cela paraît étonnant et pourtant… De nombreuses recherches et études scientifiques ont été menées ces dernières années et ont pu démontrer que ce fameux deuxième cerveau est en lien très étroit, pour ne pas dire le point de départ de maladies psychiatriques (type dépression) et neuropsychiatriques (type autisme) par exemple.

    Un autre exemple, fort intéressant, est celui qui concerne la maladie de Parkinson. Des médecins du CHU de Nantes furent les premiers à affirmer que cette maladie peut être diagnostiquée par une biopsie intestinale.

    Et si l’on mangeait « mieux » pour se protéger ?

     Si notre ventre, lieu où transite notre alimentation, est aussi le lieu où naissent certaines maladies, n’est-il pas alors possible de les guérir grâce à ce l’on ingère ? Si nous mangeons mieux, que se passe-t-il ? Et que veut dire : manger mieux ?

    Nous connaissons aujourd’hui la relation qui existe entre l’alimentation et les maladies cardiaques, l’obésité et le diabète. Ce que nous consommons pourrait également avoir des conséquences sur le cerveau. En effet, une alimentation mauvaise pour la santé pourrait augmenter le risque de maladies psychiatriques et neurologiques telles que dépression et démence, alors que des aliments bons pour la santé pourraient en protéger.

     Le régime méditerranéen à l’honneur

    Une étude publiée en 2009 dans Archives of General Psychiatry a montré que le risque d’avoir une dépression pouvait être diminué jusqu’à 30 % chez les personnes qui suivent un régime méditerranéen. Mais alors de quoi est constitué ce fameux régime ? Il est davantage riche en fruits, légumes, noix, céréales complètes, poisson et graisses non saturées (retrouvées dans l’huile d’olive et autres huiles végétales) que le nôtre et comporte moins de viande rouge et produits laitiers. Il a été prouvé que l’huile d’olive permet de diminuer l’apparition de troubles cognitifs ou de maladies comme l’Alzheimer, par exemple. Quel est donc son pouvoir magique ? Tout comme les poissons dits « gras » et l’avocat, elle serait porteuse de bonnes graisses nécessaires au bon fonctionnement de notre cerveau. Avez-vous déjà entendu parler d’Oméga 3 ? Oui, j’en suis sûre ! Eh bien voilà l’un des secrets d’une bonne santé. Ces acides gras protègent notre cerveau et sont les garants de notre bien-être. Alors n’attendons pas, mettons-nous au régime méditerranéen dès maintenant, « nos cerveaux » ne s’en porteront que mieux !

    Les autres conseils

    Mais si ce régime est l’un des remèdes, il ne peut être le seul. Pour être efficace, il doit être accompagné d’autres changements ou efforts de notre part : ne pas boire trop d’alcool, ne pas boire plus de 400 ml de boissons stimulantes comme le café, pratiquer une activité physique régulière, etc. Autant de choses à faire et à ne pas faire pour trouver un équilibre quotidien sain pour notre corps.

    La méditation, l’hypnose, la sophrologie et le yoga

     Et si ces pratiques transformaient notre cerveau et amélioraient notre santé ? Eh bien oui. Associées à une bonne alimentation, pratiquées quotidiennement, elles sont notre allié bien-être.

    Pour Fabrice Midal, philosophe et fondateur de l’École occidentale de méditation, la méditation a un effet sur la pression artérielle, l’immunité, la fatigue mais aussi l’anxiété, l’insomnie et les addictions alimentaires. Elle permet de redevenir présent avec tout son corps. Nous ne sommes plus dans le « faire » mais dans « l’être ». C’est une respiration sans consigne, sans risque d’échouer. Nous « lâchons prise », et en ce sens, nous faisons du bien à notre organisme. Selon quelques chiffres, cette pratique réduirait de 50 % le risque de rechute en dépression. Aussi, 20 minutes de méditation par jour suffiraient à faire baisser l’anxiété de 40 %.

    L’hypnose, quant à elle, serait efficace pour soulager les douleurs aiguës et chroniques et pour le traitement de la dépression et des addictions. C’est une véritable médecine corps-esprit qui traite chaque patient dans toutes ses composantes. C’est pourquoi, beaucoup de centres antidouleurs et hôpitaux y ont recours aujourd’hui.

    La sophrologie, elle aussi, va au-delà de la simple recherche de détente corporelle. Plus qu’un banal exercice de relaxation par la respiration, elle propose des outils pour agir, pour se transformer. En jouant sur les organes et la circulation sanguine, elle permet de maintenir notre corps en bonne santé. Le travail se fait au niveau corporel, émotionnel et mental. Et pour faire le rapprochement avec notre système nerveux (cerveau et deuxième cerveau), elle entraîne le renforcement de nos connexions neuronales.

    Et le yoga alors ? Le yoga est aussi un très bon exemple qu’une pratique régulière peut influer sur nos systèmes nerveux. Certaines postures ont des effets stimulants qui nous font du bien. Certaines ont un effet apaisant, d’autres procurent de l’énergie en produisant de la dopamine, et d’autres encore réduisent notre stress en diminuant le taux de cortisol. Cette technique rejoint donc les autres dans la recherche du bien-être et dans la lutte contre de nombreuses maladies ou troubles cognitifs.

    Vous souhaitez plus d’informations ? Exerçant à la fois la sophrologie et l’hypnothérapie à Paris, je vous répondrai avec grand plaisir. Consultez ma page professionnelle pour me contacter.

    Conclusion

    La clé de la guérison d’une multitude de pathologies pourrait donc se trouver dans notre ventre ? Eh bien, aussi dingue que cela puisse paraître, énormément d’études démontrent que c’est bien le cas. Il est alors urgent de prendre soin de nos intestins et de notre tube digestif en général. Pour cela, une bonne alimentation et la pratique de quelques activités telles que la sophrologie, la méditation, le yoga, et bien d’autres encore sont nécessaires. Alors : Avez-vous bien « digéré » ces informations 🙂 ?

    Charlotte Vallet

    Hypnothérapeute et Sophrologue à Paris

  • Et si rire faisait du bien à notre corps…

    Et si rire faisait du bien à notre corps…

    Une bonne blague, un film drôle… Et on éclate de rire ! Tout le monde a déjà connu ces bons moments, enfin je l’espère… Néanmoins, quelques chiffres démontrent que nous ne rions pas assez. Si un enfant rit en moyenne 300 à 400 fois par jour, l’adulte lui ne rirait qu’une vingtaine de fois. Et les études à ce sujet tendent à montrer que nous rions de moins en moins : 19 minutes en 1939, 6 minutes en 1983 et moins d’une minute aujourd’hui. Et pire encore, environ 7 % des Français avouent ne jamais rire du tout ! Des rythmes de vie stressants et des conventions sociales pesantes induisent une pression généralisée (carrière professionnelle, compétitivité, rendement, etc.) laissant malheureusement peu de place à de franches rigolades entre amis !

    Et pourtant, lorsque nous rions, nous n’en avons pas toujours conscience, mais nous ressentons une sensation de bien-être, de détente, de relâchement… Nous nous sentons bien tout simplement. Pas seulement parce que nous sommes entre amis ou en famille autour d’une bonne tablée, bien que cela y participe bien évidemment, mais surtout parce que le rire a de réels effets sur notre corps.

    Et croyez-moi, ils sont nombreux et surtout très bénéfiques. Vous vous demandez sûrement pourquoi ? Eh bien, je me suis posé la même question que vous et je vais essayer de vous répondre.

    Mais tout d’abord, qu’est-ce que le rire ?

     Pascale Poinsot-Lesterle a dit : « Savoir rire est un art, un art du lâcher-prise qui permet instantanément de prendre de l’altitude face aux aléas de la vie ».

    Si nous nous référons à la stricte définition, le rire est un comportement réflexe, donc incontrôlable, de notre corps qui exprime souvent la joie, le bonheur. J’ai choisi le mot « souvent » car parfois le rire peut être nerveux, contraire à l’expression de la joie. Nous avons tous en tête une personne qui se met à rire alors que la situation ne s’y prête pas du tout. Ou alors, un « Jean qui rit, Jean qui pleure ». Le rire exprimerait donc simplement des émotions !

    Comme disait Goethe : « Le rire et les pleurs sont cousins ». En effet, qui n’a pas pleuré lors d’un évènement heureux important, ou à l’annonce d’une bonne surprise, ou tout simplement à la suite d’un fou rire ? Nous pouvons donc également pleurer de joie.

    Le rire serait déclenché par l’humour, le chatouillement ou par l’effet boule de neige, en voyant quelqu’un rire en face de nous. Comme le bâillement, le rire est très communicatif.

    Ce réflexe est donc une réaction physique d’une multitude de causes.

    Quels sont ses bienfaits sur notre corps ?

    Rire aurait de nombreux bienfaits sur notre corps. Vrai remède ou pratique tendance ? Je vous dis tout, ou presque ! Selon la gélotologie, ou science du rire, (à ne pas confondre avec gérontologie !) la liste de toutes ses vertus serait longue et non exhaustive. Voyons-en l’essentiel.

    Le rire, une technique respiratoire proche du yoga !

     Rire, forcé ou non, permettrait une réelle détente respiratoire et musculaire. Vous me répondrez sûrement que lorsque vous éclatez de rire c’est plutôt la sensation d’étouffement que nous ressentons ! Oui au début… Mais le corps s’adapte. En effet, les bronches vont s’ouvrir et la respiration s’allonger, ce qui va permettre 4 fois plus d’échanges respiratoires. L’inspiration est plus profonde, et l’expiration plus intense. Nous augmentons donc notre réserve d’air.

    Nos éclats de rire pourraient alors nettoyer nos voies respiratoires mais aussi prévenir de certaines maladies respiratoires comme l’emphysème voire stopper des crises d’asthme.

     

    Le rire, un super digestif !

    Pour les adeptes du « digeo » ou de la « pisse mémé », voici une autre méthode pour les fins de repas difficiles : la grosse « marrade » ! Eh oui, rire permettrait de renforcer la digestion. Lorsque nous rions, nos muscles abdominaux se contractent et ce phénomène entraînerait le brassage de notre tube digestif en profondeur, lieu où s’élabore la nutrition de l’organisme. Ainsi l’estomac, le côlon, l’intestin grêle, ou encore le duodénum… sont massés, et notre digestion optimalisée. Ceci explique aussi pourquoi le rire lutte contre la constipation. Bonne nouvelle ! Stoppons nos prises de médicaments et marrons-nous !

    Le rire : un puissant antidouleur

    Selon une étude, 60 % des consultations médicales seraient liées à la douleur. Et si nous pouvions l’atténuer en rigolant ? C’est prouvé, le rire est tout aussi efficace d’un doliprane. Voici en effet, les 3 mécanismes de l’action du rire sur la douleur :

    • Il agit comme un placébo en détournant notre attention. En effet, rire nous change les idées et agit sur notre perception de la douleur en l’atténuant.
    • Il permet de détendre nos muscles. Le rire permet de réduire la contracture musculaire, et cette tension qui crée la douleur ou l’amplifie.
    • Il augmente notre production d’endorphines, hormones jouant le rôle de morphine et de catécholamines (adrénaline et noradrénaline) qui ont un rôle important sur le processus inflammatoire.

     

    Le rire, un anti-stress naturel

    Économique, efficace et naturel, le rire est le « super » remède au stress. Il est la conséquence de plusieurs stimuli externes qui engendrent des réactions hormonales et nerveuses en cascade dans notre organisme. Si le stress peut parfois être positif et agir comme un booster, pour atteindre un objectif important, par exemple, il peut aussi être très néfaste. Perçu comme le « mal du siècle », le stress, nous le savons aujourd’hui, est à l’origine de beaucoup de pathologies physiques (cancers, infarctus, hypertension artérielle…), psychiques (fatigue, trouble du sommeil, dépression…) et psychiatriques (schizophrénie).

    Grâce au rire, notre cœur tend à ralentir, les vaisseaux se relâchent et nos muscles se détendent : le combo parfait pour réduire notre état de stress et ainsi éviter les maladies les plus graves. Aussi, les sécrétions d’endorphines qu’il provoque permettent l’apaisement de notre corps réduisant considérablement l’excès d’adrénaline et de cortisol générés par le stress.

    La liste des bienfaits du rire est, je le répète, non exhaustive. En effet, il aurait aussi des effets bénéfiques sur notre sommeil, notre système immunitaire, notre sexualité et dans bien d’autres domaines encore…

     

    La thérapie par le rire ça existe !

    Aussi étonnant que cela puisse paraître, la thérapie par le rire existe, et elle est même plutôt réputée.

    On dénombre aujourd’hui près d’un millier de centres de bien-être en France qui proposent un cours de « yoga du rire » basé sur des exercices pour apprendre à rire sans raison en stimulant sa capacité à rire pour se relaxer, libérer ses inhibitions et développer une attitude positive envers la vie.

    De nombreuses associations se développent également, créant des « groupes du rire », des lieux exclusivement réservés aux fous rires et à la bonne humeur communicative. Alors ne perdons pas de temps et inscrivons-nous ! Le seul risque que nous prenons est de rire, rire et rire encore…

    Conclusion

    Pour conclure, je vous dirais tout simplement : essayez de provoquer des situations propices au rire, et marrez-vous ! Riez encore et encore, et votre corps vous dira merci. Faites le stock de blagues, remplissez votre bibliothèque de comédies, sortez avec des gens drôles et positifs, et si cela ne suffit pas, inscrivez-vous à des cours de rire ! Votre bien-être psychique et physique s’accroîtra. Alors pourquoi s’en priver ? Mieux vaut une bonne dose de rire quotidienne qu’une bonne ordonnance, non ?

    Charlotte Vallet 

    Hypnothérapeute et Sophrologue à PARIS

  • Se libérer du poids de la famille

    Se libérer du poids de la famille

    L’intrusion excessive d’une mère, d’un père ou des deux… L’abandon d’une mère, d’un père ou les deux… La tristesse, la colère, les rancunes… Les secrets, les non-dits… Autant de choses que nous accumulons dans notre sac à dos d’enfant qui peut alors devenir très lourd à porter. Comme un boulet qui s’accroche à nous et que nous traînons de plus en plus difficilement jusqu’à l’âge adulte, voire toute une vie. C’est pourquoi il faut qu’arrive un jour, « ce jour », où naît en nous cette envie de nous en libérer !

    Que nous le voulions ou non, nous sommes tous largement influencés par notre enfance, qui a constitué le terrain vierge sur lequel nos premières expériences ont laissé des empreintes profondes. Ces influences initiales, bienveillantes ou intelligentes, maladroites ou médiocres, parfois traumatisantes constituent le bagage psychique fondamental avec lequel nous affrontons tous, un jour ou l’autre, la complexité de la vie d’adulte.

    Nous la subissons ou nous la choisissons. Mais y sommes-nous alors bien préparés ? Pouvons-nous nous dégager du poids de notre histoire familiale ou restons-nous éternellement tributaires de nos racines ? Pourquoi est-ce si difficile, et comment y parvenir ?

    Quand le poids de la famille nous étouffe

     

    Le poids de la famille : Quèsaco ?

     Jacques Salomé a dit : « Les temps de l’enfance sont déposés en nous pour toujours. Ils forment la trame inusable de nos existences tissées de rencontres magiques ou toxiques, de séparations nécessaires, inévitables, imposées ou choisies, de rêves innombrables, de projets féconds et de quelques réalisations. »

    En effet, derrière chaque adulte, se cachent un enfant et une famille avec laquelle il a grandi. Chaque famille à son histoire et celle-ci peut parfois peser lourd, très lourd ! À tel point que l’envol de l’enfant vers l’âge adulte se fait difficilement.

    Parents omniprésents, étouffants, intrusifs ou directifs. Anxieux, angoissées, craintifs ou infantilisants. Rejetants, dénigrants ou culpabilisants. Idéalisés et imposants. Déficients, infantiles, démissionnaires ou démunis. Séducteurs. Dépressifs, paumés, engloutis par leurs propres problèmes. Violents. Pervers, ou tout simplement absents.

    Autant de cas de figure qui peuvent créer un déséquilibre chez l’enfant et devenir un réel frein pour se construire. Un frein qui se transformera très vite en un véritable poids si l’on ne réussit pas à se détacher de cette « emprise familiale ».

    Les conséquences

     Petites misères, grandes douleurs, le poids d’une enfance non digérée est souvent une bombe à retardement avec ses conséquences plus ou moins graves sur le présent.

    Les relations devenues fusionnelles ou au contraire distantes entre nous et nos parents, nos frères et sœurs, nos amis ont très souvent des répercussions sur notre psychique, notre corps, nos relations personnelles et professionnelles, sur notre quotidien tout simplement.

    « Je culpabilise de lui avoir dit non », « je suis peut-être allée trop loin », « elle/il m’étouffe », « elle/il n’est jamais là quand j’ai besoin d’elle/de lui « … On a tous, un jour, pu prononcer ces phrases ou les penser et la liste est bien sûr non exhaustive ! La culpabilité, le manque de confiance en soi, le manque d’autonomie, la dépendance sont autant de troubles psychiques qui font entrave à notre sérénité et que nous devons apprendre à combattre pour avancer sereinement sur le chemin de la vie.

    Et si pour certains les conséquences sont minimes ou peu importantes, elles peuvent en revanche être dramatiques pour d’autres. En effet, si les relations sont trop toxiques, si les blessures sont trop profondes et la souffrance énorme, les effets sur nous peuvent être désastreux. Un nombre important de maladies peuvent se déclarer à la suite de ce mal qui nous a rongé pendant trop d’années. Certaines personnes développent des maladies psychiatriques (troubles obsessionnels, addiction, névroses, bipolarité sévère, maladies chroniques, schizophrénie…) ou des maladies comme le cancer, par exemple. Une rancune qui nous asphyxie, un manque d’amour (ou plutôt un amour mal distribué), beaucoup de stress accumulé et c’est la cocotte-minute qui explose un jour ou l’autre !

    Afin d’éviter tout ça, prenons le taureau par les cornes et vite ! Décidons une fois pour toutes de dire stop à cette aliénation nocive et choisissons de guérir enfin de tous ces mots/maux !

     

    Comment en guérir ?

     

    Guérir de ses blessures d’enfance est une nécessité pour tendre vers la paix intérieure. Mais, on attend trop souvent un déclic pour changer, pour se décider enfin à prendre notre vie en main. Un déclic… Ah ! Que ce serait agréable de se réveiller un beau jour et de sentir que sans effort, nous réussissons à mettre en place des comportements plus justes, qui nous amènent à une vraie libération. « La nuit porte conseil », « À chaque jour suffit sa peine », « Demain est un autre jour », nous ne manquons pas de petits proverbes, compris dans un sens rétréci, et qui nous poussent à ne rien faire, à attendre que cela vienne tout seul ! La vie distribue des opportunités et des obstacles de façon aléatoire, et voir sa chance passer, nécessite au moins d’ouvrir les yeux et d’avoir décidé que le prochain train, on le prendra ! Mais pour cela, il faut vraiment le vouloir.

    Se libérer de ce poids familial peut en effet être un long chemin semé d’embûches qu’il est pourtant nécessaire d’emprunter si l’on veut y parvenir ! Et comme tout processus de changement, cela s’apprend. Ouf !

    Si l’on se sent suffisamment prêt : en solo

    Les étapes à franchir pour se libérer de l’emprise familiale

     Déjà tout au long du parcours, il faudra garder en tête deux choses :

    • Se libérer ne veut pas dire ne plus les aimer.
    • Reprendre sa « réelle » autonomie, s’émanciper, c’est dur, parfois long mais ça vaut le coup !

    On y va !

    • Prendre conscience de notre héritage psychique. C’est un fait, cet héritage est là et nous devons le prendre en compte.
    • Dialoguer en toute franchise avec l’enfant que nous étions hier.
    • Tourner une bonne fois pour toutes la page de l’enfance.
    • Rendre à César ce qui est à César. Nous ne devons pas tout porter sur nos épaules, ni rejeter toute la faute sur le ou les parents. Car on a aussi notre part de responsabilité. Dans le cas d’une relation fusionnelle, c’est aussi une solution de facilité que de se laisser porter par la relation
    • Trouver sa place.
    • Dans le cas d’une relation toxique, couper définitivement le cordon avec la ou les personnes avec qui nous entretenons cette relation.
    • Pardonner si l’on peut/doit mais pas n’importe comment.
    • Se réconcilier, si c’est ce que nous souhaitons.

    Et si ça ne suffit pas : on se fait aider

    Ces étapes, reconnaissons-le, sont difficiles à passer. Même avec beaucoup de volonté, il est difficile de s’en sortir seul. Alors, n’oubliez pas que les médecines douces peuvent vous aider. Notamment l’hypnose, la méditation ou encore la sophrologie. Elles permettent toutes les trois de se recentrer sur soi-même, de prendre conscience de l’environnement dans lequel nous sommes, grâce à une connexion profonde entre le conscient et l’inconscient ou tout simplement par des exercices de relaxation et de respiration profonde. Leurs bienfaits ne sont plus à prouver, à vous de les tester.

    Exerçant à Paris, je suis à votre disposition pour répondre aux questions que vous vous posez ! N’hésitez pas à me contacter en MP ou à consulter ma page Facebook.

     

    Conclusion

    Finalement, pour nous libérer des peines de notre enfance, de cette empreinte voire emprise familiale, pour trouver la force de construire la vie que nous souhaitons et choisir notre activité, nos amis, nos amours, nous avons à mûrir quelque temps et à faire des efforts pour nous extraire de nos enfermements. C’est grâce à ces efforts et la patience qu’ils exigent, que nous comprenons, que nous nous renforçons, que nous décidons, que nous agissons. C’est par ce combat acharné que nous pourrons enfin nous délivrer, devenir nous-même et être enfin en paix.

    Charlotte Vallet – Coach spécialisée en émancipation féminine 

     

  • Le pardon : un pansement sur nos blessures émotionnelles

    Le pardon : un pansement sur nos blessures émotionnelles

    Non ! Jamais, je ne lui (leur) pardonnerai ! On a eu si mal, et parfois on a encore si mal, qu’il est souvent inenvisageable de pardonner. Avouons même, que l’on est plutôt dans un esprit de vengeance que dans un esprit de pardon…

    Pourtant, c’est une erreur. Car lorsque l’on a été blessé, la blessure ne peut se refermer que si on la soigne. Et souvent la vengeance ne fait que l’aggraver. Le seul moyen de guérir est d’apprendre à pardonner.

    Contrairement à ce que l’on pense, pardonner n’est pas un acte de faiblesse. Le pardon est une réelle faculté. Il permet d’abandonner nos rancunes, de changer notre regard sur celui qui nous a fait du mal, et surtout de nous apaiser et de nous libérer. Mais qu’est-ce que le pardon ? Et comment faire ?

    Je n’ai jamais réussi à pardonner. Certes, mais ce n’est pas sans conséquences

     

    Il nous est, à tous, arrivé un jour, et après avoir subi « quelques » traumatismes, de nous fâcher (restons poli…) avec quelqu’un : une amie, un petit ami, ses parents… Et ici, je ne parle pas d’une « petite dispute », mais de quelque chose de sérieux ayant conduit à une rupture plutôt violente, par exemple. S’en suit, au niveau émotionnel, tout un tas de réactions : révolte, colère, tristesse, désarroi, voire souvent une déprime…

    Progressivement, une rancune profonde s’installe en nous, rancune consciente ou inconsciente qui, d’une part nuit à notre bonheur sur des périodes plus ou moins longues, et d’autre part peut aussi avoir des conséquences sur notre propre comportement. De surcroît, on passe beaucoup de temps à ruminer. Et ruminer, c’est une véritable source de stress et de mal-être dont il faut se débarrasser.

    Mais attention, je ne dis pas que le pardon est la panacée ! Car si de nombreuses blessures peuvent être soignées par le pardon, tout n’est pas toujours pardonnable. Toutes les blessures peuvent-elles se refermer ? À cette question, pas de réponse par oui ou par non ! C’est à chacun de nous d’en juger. Mais si vous choisissez la voie du pardon, j’espère vous donner dans cet article quelques pistes pour y parvenir…

     

    Mais pardonner, ça consiste en quoi ?

     

    Nous pensons souvent que pardonner est une façon d’excuser ou d’oublier le mal fait. FAUX !

    Nous pensons aussi que pardonner veut forcément dire : se réconcilier. Encore FAUX !

    Le pardon, ce n’est donc pas « s’excuser ». Ce n’est pas non plus oublier, ou même se réconcilier.

    Pardonner, c’est être capable d’abandonner la rancune qui nous ronge pour retrouver la paix avec nous-même. C’est la clé pour nous libérer de toutes les pensées négatives qui nous envahissent et nous obsèdent : une sorte de pansement émotionnel qui nous permet de ne pas nous autodétruire par le stress du ressentiment.

    Mais comment y parvenir ?

     

    Parfois, se mettre à la place de l’autre peut suffire

     

    Essayons d’abandonner notre rancune et mettons-nous à la place de l’autre au moment où il nous a fait du mal. Peut-être avait-il(elle) des problèmes personnels ou professionnels. Le but, ici, est d’essayer de comprendre ce qui pourrait expliquer son geste, ses faiblesses, sa zone de vulnérabilité. Il faut également essayer de se remémorer les bons moments passés ensemble et décider de passer l’éponge. Plus facile à dire qu’à faire, me direz-vous ! Mais en faisant ces efforts, nous permettons à notre cerveau de réévaluer, en quelque sorte, l’événement traumatisant en des termes plus positifs. C’est un moyen de changer notre regard sur la situation afin que cette rancune toxique qui nous grignote, se transforme et commence à disparaître.

     

    Et si on n’y parvient pas, pardonner ça s’apprend !

     

    Vous l’avez compris, il n’y a pas de baguette magique. Le processus ne s’enclenche pas aussi vite pour tout le monde. En effet, certaines personnes le mettent en place spontanément et d’autres avec beaucoup plus de difficultés. Mais rien n’est perdu, nous pouvons tous apprendre à pardonner et y arriver. Nous pouvons comparer ce processus à un entraînement sportif. Vous serez sûrement d’accord avec moi : il faut de la volonté et beaucoup de travail pour atteindre la première place du podium. Eh bien, ces deux qualités sont aussi nécessaires pour atteindre le pardon.

    Alors, place à l’exercice et aux techniques pour atteindre notre objectif.

     

    Le processus du pardon, un petit exercice

     

    Pour accompagner toutes les personnes qui souhaitent emprunter le chemin du pardon, le centre Greater Good de l’université de Californie, à Berkeley a mis au point des exercices inspirés des dernières découvertes en neurosciences et en psychologie. Voici un exemple d’exercice conçu par le Dr Fred Luskin de l’université de Stanford.

    Cet exercice (résumé) comporte huit étapes :

    • Étape 1 : Avoir une vision claire du mal qui nous a été fait et être capable d’exprimer précisément pourquoi nous avons été blessé.
    • Étape 2 : Se faire la promesse d’aller mieux ; le pardon étant une démarche que l’on fait avant tout pour nous-même.
    • Étape 3 : Garder à l’esprit que pardonner ne veut pas dire se réconcilier.
    • Étape 4 : Se rendre compte que ce que l’on ressent n’est pas la conséquence de l’offense qui nous a été faite mais de nos propres pensées.
    • Étape 5 : Pratiquer des exercices antistress dès que l’on se sent envahi par des pensées négatives.
    • Étape 6 : Faire le choix de ne pas attendre des autres ce qu’ils sont incapables de nous donner.
    • Étape 7 : Avoir une vision positive de la vie tournée vers l’avenir plutôt que nous focaliser sur nos sentiments négatifs liés au passé.
    • Étape 8 : Vous êtes en mesure de pardonner !

    La méditation, une technique vers le pardon…

     

    La méditation fait partie des techniques qui peuvent aider dans ce processus long et intime qu’est le pardon. Elle permet de développer de la matière grise dans une zone bien précise de notre cortex, ce qui nous confère une capacité plus importante à imaginer les pensées des autres, et nous permet donc de pardonner plus facilement.

    Et rassurez-vous, contrairement à ce que beaucoup pensent, méditer n’est pas se vider ! Ce n’est pas non plus, ne plus rien ressentir, bien au contraire.

    La méditation, ce n’est pas « être autrement » mais c’est « être posé ». C’est prendre conscience de chaque partie de son corps dans son environnement, au sens large du terme. Elle permet de nous rapprocher de nous-même, de réaliser pleinement ce que nous sommes et de l’accepter.

    Et comme toute pratique la méditation s’apprend !

    … mais aussi l’hypnose et la sophrologie

     

    Ces deux autres techniques, toutes aussi bénéfiques que la méditation, nous permettent de nous libérer de ces poids dont nous sommes lestés et qui nous empêchent de vivre en paix !

    En ce qui concerne l’hypnose, le but est de mettre le patient dans un état hypnotique qui permet d’accéder à son inconscient. Le thérapeute, via un dialogue, induit une modification de l’état de conscience. Son rôle est ensuite de soutenir l’imaginaire, pour aider le patient à trouver lui-même les ressources qu’il possède et qui peuvent l’aider à guérir de ses souffrances.

    La sophrologie, autre technique, vise à amplifier la sérénité et le mieux-être. La sophrologie repose sur des techniques de relaxation et d’activation du corps et de l’esprit. Elle amène les individus à travailler sur leurs propres valeurs et à mieux se connaître. Et ainsi à trouver les solutions qui leur correspondent.

     

    Sophrologue et hypnothérapeute à Paris, je suis en mesure d’en parler et de vous aider. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en discuter.

     

    Conclusion

     

    Pardonner, quand c’est possible : c’est possible ! Mais ça peut être long. Il faut en avoir conscience lorsque l’on décide d’entrer dans ce processus. Avec de la volonté et du travail, nous pouvons tous y arriver, et nous libérer enfin de toute cette rancune et cette colère qui nous envahissent au quotidien. Pardonner nous rend donc plus heureux, lesté de ce poids, débarrassé de ce mal qui nous ronge. C’est donc encore plus qu’un pansement sur nos blessures émotionnelles ! C’est guérir.

     

     

    Charlotte Vallet

    Hypnotherapeute et Sophrologue sur PARIS

  • Comment réussir à lâcher prise ?

    Comment réussir à lâcher prise ?

     

    Lâcher prise ! Voilà encore un concept très à la mode… et qui peut sembler étrange lorsque l’on est élevé dans un monde dominé par le diktat de la compétition et de la performance. On nous inculque pendant toute notre enfance et adolescence qu’il faut « être ainsi et pas comme ça », « être le meilleur », « être quasiment parfait » « faire le mieux possible », et j’en passe et des meilleures… Et voilà qu’arrivés à l’âge adulte, on nous rabâche, « sois plus zen », « relativise », « vis au jour le jour », il faut « lâcher prise »…

    Quel paradoxe !

    Soit le meilleur, mais soit zen ! Avouez que c’est antinomique. D’autant que le monde dans lequel nous évoluons ne semble pas se diriger vers de la zénitude… La pression existe bel et bien, et à mon avis, elle ne fera que s’amplifier. Et malheureusement, elle engendre tout un tas de phénomènes qui nous sont néfastes. Parmi eux, la peur. Nous sommes très tôt confrontés à la peur. Peur de ne pas plaire à nos parents, peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas être aimé, peur de manquer… et petit à petit, nous développons des systèmes d’autodéfense qui se traduisent par des comportements plus ou moins extrêmes selon les individus : besoin de perfectionnisme, besoin de contrôle, obsession, addiction… qui eux-mêmes engendrent angoisse, stress, mal-être, dépression et maladies graves. C’est un cercle infernal.

    Et en effet, le seul moyen de se sortir de ce cercle vicieux est d’apprendre à lâcher prise. Disons-le d’emblée, ce n’est pas si facile.

    Qu’est-ce que le lâcher-prise ?

     

    D’après le Larousse : le lâcher-prise est le « moyen de libération psychologique consistant à se détacher du désir de maîtrise. »

    Autrement dit, d’après cette définition, la cause de certains maux est liée au désir de maîtrise. Certes… c’est bien vrai ! Mais le mot le plus important dans cette définition, c’est « libération ».

    En effet, le lâcher-prise, c’est se libérer d’un état d’angoisse quasi permanent lié à un état d’effervescence mentale que l’on ne maîtrise pas non plus. L’objectif est donc d’apprendre à se détacher « temporairement » de cet état, de souffler, et comme nous allons le voir, de vivre !

    À qui s’adresse le lâcher-prise ?

     

    • À ceux qui se posent sans cesse des questions sur tout.
    • À ceux qui vivent soit dans le passé (et dans la culpabilité ou le regret), soit dans l’avenir (et dans le souci de vouloir tout prévoir pour que tout soit parfait).
    • À ceux qui ont un besoin d’être souvent rassurés.
    • À ceux qui idéalisent la vie et qui court après un idéal inatteignable.
    • À ceux qui n’ont pas suffisamment confiance en eux, ou à l’inverse, à ceux qui n’ont plus confiance dans les autres.
    • À ceux qui veulent tout maîtriser de leur propre vie, et qui veulent aussi maîtriser celles des autres (ou changer les autres).
    • La liste est longue…

    Si vous prononcez souvent ces mots : « j’aurais dû » ou « je devrais » ou ces mots « mais, si ? » ou « et, si ? » ou « il faudrait que », « c’est nul », « je suis nulle », « il est nul » « c’est pas assez » … vous êtes un parfait candidat.

    Si vous avez l’impression d’être sans cesse insatisfait de vous et par les autres, de votre situation, si vous êtes angoissé, toujours stressé, souvent malade… eh bien, vous pouvez continuer à lire cet article. 🙂

    Mais avant toute chose, ancrez-vous dans la tête, et à longueur de journée, s’il le faut, les trois « postulats » qui suivent.

    Trois éléments essentiels indispensables au lâcher-prise

     

    Le passé est immuable. Vous pouvez toujours vous triturer la tête dans tous les sens, vous ne changerez pas le passé. Il faut soit l’accepter, soit le travailler en thérapie pour apprendre à vivre avec lui.

    L’avenir est incontrôlable. Vous pouvez tout planifier de A à Z, il peut toujours se produire un évènement qui remettra en cause ce que vous aviez envisagé. Vous ne pouvez pas maîtriser tous les éléments.

    La perfection n’existe pas. Vous aurez beau essayer de faire votre maximum, c’est sans fin. On peut toujours faire mieux, et il y a toujours quelqu’un qui pourra faire mieux.

    Est-ce facile de lâcher prise ?

    Je l’ai déjà évoqué en introduction : non, et c’est peu de le dire. Lâcher prise demande des efforts personnels importants. C’est comme si nous devions nous déprogrammer. Laver notre cerveau de tout ce qui nous a été inculqué, transmis, de toutes nos expériences de vie qui nous fait devenir ce que nous sommes…

    C’est un vrai travail. C’est un cheminement qui demande beaucoup de volonté et qui demande du temps.

     

    Comment faire pour y parvenir ?

     

    Se rendre compte, avoir conscience que l’on se pose trop de questions, une majorité étant inutiles

    Déjà, la première étape à mon sens, et ce n’est pas si évident que cela : c’est de prendre conscience que notre esprit surchauffe, et surtout que cet état est nocif à notre bien-être et par voie de conséquence à notre santé.

    Savoir distinguer les situations sur lesquelles on peut agir de celles sur lesquelles on ne peut rien faire.

    Il y a en effet des choses dans la vie sur lesquelles on peut intervenir. Exemple, si votre santé se dégrade parce que vous fumez, vous pouvez de vous-même arrêter. D’ailleurs, je vous conseille fortement l’hypnose. Mais en revanche, il y a beaucoup de choses sur lesquelles on ne peut pas intervenir. Exemple, vous avez un entretien d’embauche dans 15 jours à 8 h 30. Ce n’est pas que les dés sont jetés d’avance, mais il y a tellement de paramètres qui entrent en jeu (transport, forme du jour, interlocuteur, feeling, véritables besoins de l’entreprise…) qu’il est inutile de ne penser qu’à cela et de stresser pendant 15 jours. Tout anticiper est impossible et surtout inutile…

    Apprendre à relativiser

    Une déception, un problème… ? Il nous arrive à tous d’être confrontés aux aléas de la vie, certains étant plus ou moins graves. Mais dans la plupart des cas, ce n’est pas la fin du monde. C’est juste qu’ils viennent perturber « notre quotidien et notre planification bien établie » et qu’ils déstabilisent l’équilibre que l’on s’efforce d’atteindre. Et pour un grand nombre d’entre nous, ils engendrent une espèce de panique, de stress. Car on a tendance à amplifier les conséquences du problème. On a tous connu l’ordinateur en panne, le métro en grève, bref, ces aléas qui, en soi, ne sont pas dramatiques… mais qui nous mettent dans un état de panique. Dans ces moments, il est alors important de se poser. Et de relativiser, de se dire que ce n’est pas si grave. Mieux vaut une imprimante en panne, qu’une inondation dans un appartement ! Croyez-moi…

    Savoir faire le deuil

    Pour ceux qui vivent dans le passé, il est primordial d’apprendre à tourner la page, ou tout au moins à accepter que tout ne se soit pas déroulé comme on le voulait ou le pensait. Je vous accorde que c’est très long. On peut en effet avoir du mal à oublier une histoire d’amour malheureuse, le décès d’un proche, un échec professionnel… mais passer son temps à ressasser le pourquoi du comment… ne changera rien au problème. Il faut tirer des leçons du passé, et transformer, quand c’est possible, ses peines en force.

    Faire plus confiance aux autres. Travailler son ego…

    Si dans de nombreux cas, le manque de confiance en soi engendre de la peur et du stress, le fait de ne pas faire confiance aux autres est également source de stress. Parmi les gens qui ont besoin de lâcher prise, on trouve souvent des gens qui n’aiment pas renoncer ou qui n’aiment pas déléguer (ce fameux besoin de maîtriser). Ils pensent qu’ils sont les seuls à pouvoir trouver une solution ou à faire correctement les choses. Certes c’est une question d’ego, mais pas que. Il faut juste trouver les bonnes personnes. Quant à la confiance en soi, elle se travaille.

    Se forcer à apprendre à vivre le moment présent

    Il faut également prendre conscience qu’une journée qui passe est une journée qui ne reviendra plus. Prendre conscience de l’instant et le vivre avec plaisir. Si l’on passe son temps tourné vers le passé ou dans l’anticipation, la conclusion est rapide : on n’est jamais dans l’instant. Autrement dit : on ne vit pas.

    Quelques outils ou techniques pour vous aider !

     

    La sophrologie

    Développée dans les années 60 par un neuropsychiatre, la sophrologie est une alternative efficace aux antidépresseurs que l’on vous prescrira pour « supporter » la vie… D’ailleurs, le mot sophrologie vient du grec, « sos » tranquillité, « phren » qui signifie cerveau, et logos qui veut dire étude. C’est donc l’étude de la sérénité de l’esprit. Sophrologue, je pense donc être en mesure d’en parler et de vous aider. D’ailleurs, je vous invite à me contacter si vous souhaitez en discuter. C’est à mon sens, un excellent moyen d’apprendre à se libérer de sa charge émotionnelle.

    La méditation

    Il est aujourd’hui prouvé scientifiquement que la méditation, qui est LA gymnastique de l’esprit, aide à diminuer stress, angoisse, anxiété, etc. Elle participe à une amélioration du bien-être. L’avantage est que vous pouvez la pratiquer seule.

    Vous déconnectez du monde et notamment des réseaux sociaux

    Si les réseaux sociaux peuvent parfois aider à communiquer, ils deviennent pour beaucoup d’individus, une source de stress. Entre les drames, les injustices, la haine, les fake-news, les incitations qui nous sont transmis toutes les secondes sur Facebook, et les images idylliques de paysages, les mannequins photoshoppées, les citations censées nous motiver sur Instagram… nous imposons à notre esprit tout un tas d’informations contradictoires, qu’il ne peut pas gérer. Le soir notamment, obligez-vous à vous déconnecter des réseaux sociaux.

    Faire du sport et/ou s’adonner à une activité que l’on aime

    Les bienfaits du sport ne sont plus à justifier… La pratique d’une activité physique permet, entre autres, de se reconnecter à l’instant présent. On se vide la tête, on souffle… De même, on aime tous faire quelque chose : lire, cuisiner, regarder des séries, jardiner… Et souvent, on se trouve des excuses pour ne pas s’y consacrer… Eh bien, stop ! Obligez-vous, en vous fixant un horaire strict, à vous décontracter en vous consacrant à quelque chose qui vous plaît.

    Il existe d’autres outils, bien sûr, et si vous avez la chance d’habiter Paris, je me ferai un plaisir de vous le transmettre. N’hésitez pas à vous inscrire aux ateliers que j’anime sur ce sujet.

    Conclusion

    Vous l’aurez compris. Lâcher prise, c’est s’obliger (et le mot est volontairement choisi) à se déconnecter du quotidien, à prendre de la distance par rapport à ce qui nous perturbe l’esprit, à ne pas mener des combats perdus d’avance contre ce qui est inéluctable, c’est renoncer à l’inaccessible, c’est savoir aussi pondérer les conséquences ou les enjeux des situations, et c’est aussi savoir apprécier le moment présent.

    Finalement, si vous apprenez à lâcher prise, vous découvrirez ce que veut dire « vivre ».

    Lâcher prise, c’est tout simplement apprendre à vivre !

     

    Charlotte Vallet, sophrologue et hypnotherapeute sur Paris

  • L’hypnose : en quoi cela consiste et pourquoi y avoir recours ?

    L’hypnose : en quoi cela consiste et pourquoi y avoir recours ?

    On y croit ou pas… On y est sensible ou pas… On en a peur ou pas. Quoi qu’il en soit, l’hypnose intrigue. Mais aujourd’hui, c’est un outil thérapeutique reconnu, et qui est de plus en plus utilisé notamment pour soulager, voire traiter de nombreux maux de différentes natures et ayant différentes causes. Comment ? En échangeant sans contraintes, avec son propre corps.

    Les plus sceptiques d’entre vous devraient se référer aux résultats. Eh oui ! Car même si les mécanismes de l’hypnose ne sont pas encore véritablement connus et explicables, son efficacité ne peut plus être mise en question.

    Une preuve ? Depuis une dizaine d’années, l’hypnose remplace l’anesthésie générale pour un certain nombre d’interventions chirurgicales. C’est donc que ça fonctionne ! Qui irait se faire triturer le ventre sans anesthésie ?

    Il n’y a pas une seule et unique définition de l’hypnose. De nombreux psychiatres, médecins, etc., en ont donné leur propre définition : Milton Erickson, Daniel Araoz, André Weitzenhoffer, Jean Godin, Michel Kérouac, Olivier Lockert, Bernheim pour ne citer qu’eux… Et contrairement à ce que l’on pense, l’hypnose existe depuis fort longtemps ! Il est difficile de dater exactement ses premières utilisations, mais il est reconnu que dans l’Égypte ancienne, les Égyptiens essayaient déjà d’en tirer des bénéfices. Le pharaon Ramsès II y avait recours notamment pour motiver ses soldats à partir au combat.

    Et de nos jours, l’hypnose est reconnue comme une médecine douce, de plus en plus pratiquée, qui participe à atténuer, voire à traiter de nombreux troubles qui nuisent à notre bien-être.

    Alors, en quoi cela consiste ? Qui est concerné ? Pourquoi y avoir recours ?

    Mais d’abord quelques petits rappels de base (et simplifiés)

     

    L’objectif d’une séance d’hypnose est de modifier l’état de conscience, pour atteindre un état de transe dans lequel des évènements ou des émotions enfouis dans l’inconscient ont plus de chances de refaire surface. Et à partir de ces éléments, une solution est recherchée. Mais conscience, inconscience, transe, quèsaco ?

    L’état de conscience : l’état de conscience est celui qui nous guide lorsque nous sommes “éveillés”. Autrement dit, c’est être dans en état de vigilance et de contrôle qui nous permet de guider nos actes en fonction d’un grand nombre de paramètres qui nous conduisent à raisonner et à agir, mais qui nous bloquent aussi.

    L’état d’inconscience : c’est un état beaucoup plus subjectif dans lequel s’entremêlent des souvenirs plus ou moins enfouis, des émotions plus ou moins fortes, des intuitions… Mais pour faire plus simple, disons que l’inconscient concerne tout ce qui n’est pas conscient et que nous ne pouvons pas maîtriser.

    L’état de transe : non, ce n’est pas uniquement l’état dans lequel se trouve un drogué après avoir pris son héroïne… C’est d’ailleurs même un état que nous connaissons tous très bien sans même le savoir. C’est un état dans lequel on focalise tellement notre attention sur quelque chose de bien précis que l’on en oublie tout le reste. Un état proche d’une ultra concentration. Il nous arrive à tous, en exerçant une activité, d’être tellement concentré que l’on ne se rend plus compte de rien.

    Et c’est à partir de ce principe que l’hypnose fonctionne. L’objectif est de se frayer un chemin entre l’état de conscience et l’état inconscience.

    Les différents types d’hypnose

     

    Il existe différents types d’hypnose, mais je n’aborderai ici que les deux plus connues, l’hypnose classique (traditionnelle) et l’hypnose Ericksonienne.

    L’hypnose classique, c’est celle que tout le monde connaît. En effet, lorsque l’on prononce le mot hypnose, le commun des mortels pense aux hypnotiseurs que l’on voit dans les spectacles, et qui ont « le pouvoir d’endormir » les gens. La personne est passive, et l’hypnotiseur utilise des injonctions pour modifier l’état de conscience des individus. C’est un type d’hypnose autoritaire, si l’on peut dire.

    Mais dans le cadre d’une démarche thérapeutique, ce n’est pas le même type d’hypnose qui est utilisé. Dans ce cas, il s’agit de l’hypnose appelée « hypnose Ericksonienne ». Ce type d’hypnose dite « moderne » doit son nom à Milton Erickson, un psychiatre américain mort en 1981, qui était dans son enfance daltonien et dyslexique. À 17 ans, il contracte la poliomyélite qui le rend complètement paralysé. Il ne peut alors que parler et bouger les yeux. Et c’est dans ce contexte qu’il découvre le pouvoir de l’autosuggestion. Autrement dit, il se convainc qu’il peut se guérir. Peu à peu, il réussit à faire bouger ses muscles, et en quelques mois, il recouvre toutes ses facultés motrices. Un miracle ? Non, les miracles n’existent pas. Nous avons en nous une force qui nous permet de vaincre certains maux.

    Dans le cas de l’hypnose Ericksonienne, le patient est dans un état de profonde relaxation, en transe, comme je l’ai défini précédemment. Contrairement à l’hypnose traditionnelle, le patient participe activement à sa mise en situation hypnotique.

    Et pour ceux qui veulent aller plus loin encore, ils peuvent avoir recours à l’hypnose « spirituelle », au cours de laquelle l’hypnothérapeute guide le patient à la recherche de ses vies antérieures.

    Tout le monde peut-il être hypnotisé ?

     

    Dans le cadre de l’hypnose dite classique (celle des spectacles), il se dit que seuls 10 % des gens peuvent être hypnotisés. Il s’agit de personnes « suggestibles ». Dans les salles de spectacle, les personnes montant sur scène ont été choisis préalablement selon leur suggestibilité.

    À l’inverse, de nombreuses études montrent que 80 % des individus sont réceptifs à l’hypnose Ericksonienne. Bien évidemment, le patient doit être consentant. D’une part, cet outil thérapeutique requiert l’adhésion du patient, mais d’autre part, il ne faut pas faire partie de 5 % d’individus qui y sont complètement réfractaires.

    Bien sûr, dans les 80 %, c’est plus difficile pour les gens qui sont perpétuellement dans le contrôle, mais même les plus tenaces peuvent être hypnotisés. Il faut alors plus de séances et surtout de la bonne volonté.

    Que peut-on attendre de l’hypnose ?

     

    Même s’il est difficile de généraliser, l’hypnose a fait ses preuves notamment pour affronter une situation particulière qui nuit à notre quotidien et donc pour trouver des solutions afin d’adopter de nouveaux comportements. Le champ des problèmes traités est très vaste, et je ne citerai ici les principales problématiques pouvant relever de l’hypnose Ericksonienne.

    • Lutter contre certaines addictions comme le tabac, par exemple.
    • Lutter contre la douleur. En état d’hypnose, le corps libère des endorphines qui sont des antalgiques naturels.
    • Lutter contre l’obésité ou pour maigrir tout simplement.
    • Diminuer les troubles du sommeil.
    • Diminuer les troubles de la sexualité (et notamment des blocages induisant des problèmes de stérilité).
    • Diminuer les angoisses et le stress.
    • Traiter des troubles dermatologiques tels que le psoriasis.
    • Soulager des problèmes musculaires, de dos notamment.
    • Soulager le syndrome du côlon irritable.
    • Comprendre les troubles alimentaires (anorexie, boulimie).
    • Faire resurgir, entre autres, des blessures et des traumatismes que le cerveau a enfoui dans l’inconscient et qui nuisent à l’épanouissement (méthode utilisée par Freud).

    Comment se déroule une séance d’hypnose ?

     

    Elle s’effectue en présence d’un thérapeute qui a suivi les formations nécessaires. Elle consiste en un échange entre le patient et le thérapeute.

    D’une façon générale, une première séance est cependant nécessaire afin que le thérapeute recueille, avec l’accord du patient, des éléments de vie qui lui seront nécessaires pour guider les entretiens.

    Puis lors des séances suivantes, le thérapeute grâce à ses outils, amène le patient dans un état de transe, dit « hypnotique » qui peu à peu le conduit vers son inconscient.

    Pour ma part, voici comme je procède lors d’une séance d’hypnose :

    • Accueil, mise en confiance du patient.
    • Phase de questionnement notamment sur la problématique à traiter et les attentes du patient.
    • Phase d’explication de l’hypnose avec des mots simples et réconfortants.
    • Phase de relaxation-projection dans un souvenir agréable suggéré par le patient dans le questionnement initial.
    • Phase de travail. Le principe est de travailler sur l’inconscient du client en état de transe.
    • Sortie de la phase transe-hypnotique.
    • Débriefing.
    • Planification de la prochaine séance.

    Une séance dure environ une heure. Mais en général, une séance ne suffit pas… Selon le problème à traiter, il faut prévoir entre 5 et 10 séances.

    Quelques exemples concrets :

    • Arrêt du tabagisme : entre 1 à 5 séances. S’il en faut plus c’est qu’il y a un problème plus important à gérer. Un manque de volonté de la part du patient, par exemple.
    • Perte de poids : entre 8 et 12 séances.
    • Insomnies : entre 1 à 3 séances.

    Est-ce dangereux ?

     

    Non, disons-le d’emblée. Quel que soit l’état d’hypnose, vous restez toujours maître de vos actions. Et pour ceux qui se posent la question (à juste titre), on finit toujours par se réveiller. Et contrairement à ce qu’il peut se dire, un hypnothérapeute ne peut pas avoir d’influence sur vos pensées. L’hypnose n’est pas un lavage de cerveau. Vous pouvez donc y aller en toute confiance, sous réserve bien sûr de choisir un véritable thérapeute.

    Vous êtes intéressé(e) ?

     

    À la fois sophrologue et hypnothérapeute, j’ai suivi diverses formations m’octroyant les compétences et les aptitudes pour pratiquer l’hypnose et vous aider à résoudre divers problèmes. J’interviens à Paris et en proche banlieue. N’hésitez pas à me consulter ma page pro ou à me contacter directement en MP ou par mail : charlottevallet@hotmail.com.

    « L’hypnose, c’est une relation pleine de vie qui a lieu dans une personne et qui est suscitée par la chaleur d’une autre personne »

     Erickson

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue

     

     

     

     

  • L’Ecosse en quelques jours

    L’Ecosse en quelques jours

    Venant de passer 5 jours en Écosse, je ne peux m’empêcher de partager avec vous cette merveilleuse aventure, dans ce pays majestueux.

    L’Écosse, c’est le pays du Kilt, du Whisky et de la Cornemuse, mais c’est aussi le pays dans lequel ont été tournées de nombreuses scènes du film d’Harry Potter. Le saviez-vous ? Vous souvenez-vous du train qui amène les élèves à Poudlard, dès le premier film ? Eh bien, c’est à Glenfinnan en Écosse que ça se passe. J’évoquerai ce décor somptueux en fin d’article et je partagerai de nombreuses photos. Mais rien ne vaut la réalité !

    En quelques mots, c’est un pays sublime avec des paysages gigantesques et impressionnants, dans lesquels vous vous sentez tout petit. Des lieux où vous prenez conscience à quel point la nature nous domine, nous les êtres humains.

    Avec qui partir ?

    C’est une destination que vous pouvez envisager entre amis, en famille, et bien sûr avec votre chéri(e).

    Ce qui est certain, c’est que si vous  vous voulez faire la fête, ce n’est pas là qu’il faut aller. Il faut s’y rendre avec des personnes qui ont envie de se ressourcer et qui aiment les décors bruts, sauvages et dépaysants.

    Pour ma part, j’y suis allée avec ma sœur, et ce voyage nous a soudées plus que jamais.

    Partir à deux me semble être la meilleure option. C’est la solution idéale pour vivre ce voyage dans le calme. Quand vous êtes sur place, vous ne pouvez échapper à une sorte d’introspection naturelle qui est des plus bénéfiques. 

    Road trip en Ecosse

    Le transport

    Plusieurs bonnes nouvelles à ce sujet : la durée du voyage et le coût. 

    Pour aller en Écosse de Paris, c’est 2 petites heures d’avion ! Ce n’est vraiment pas loin pour un tel dépaysement.

    Quant aux prix, ils ne sont pas excessifs surtout hors période estivale. À titre d’exemple, j’ai payé 60 euros l’aller avec la compagnie Easy Jet et 160 euros le retour avec la compagnie Flybe puis Air France (escale à Manchester).

    Une fois sur place, je vous conseille fortement de louer une voiture, sinon vous risquez d’être coincé et de dépendre des trains et des transports publics. Et avec les transports publics, vous ne pouvez pas vous permettre de découvrir le pays en profondeur, sans compter la dépendance en termes d’horaires.

    Nous avons loué une voiture chez « Entreprise », l’agence la moins chère du pays, qui se situe à Glasgow : 40 Oswald St, Glasgow G1 4PL. Nous avons opté pour une Nissan Xtrail 4×4 très pratique pour les routes parfois légèrement glacées. Coût de la location :  250 euros pour 3 jours complets, et 200 euros de caution.

    Le climat

    J’entame un sujet un peu délicat, le plus délicat. Et disons-le, c’est le seul hic de cette destination.

    Car en Écosse, c’est un « microclimat ». La météo vous annonce de la pluie et il y a du soleil, et lorsqu’elle vous annonce du soleil, il pleut. C’est à n’y rien comprendre. Mais c’est tout de même destabilisant.

    En moyenne, au mois de mars, il fait entre 2 et 10 degrés avec beaucoup de pluie et de vent.

    Je garderai longtemps en mémoire, ce jour venté où nous sommes sorties de la voiture avec ma sœur pour faire des photos du paysage… Nous nous sommes presque envolées…

    Prévoyez des vêtements chauds et confortables ainsi qu’un K-way.

    L’avantage, car soyons positif, vous aurez l’occasion de voir des arcs-en-ciel uniques et magnifiques, dès que le soleil réapparaît. C’est, croyez-moi, vraiment magique.

    Road trip en Ecosse  Road trip en Ecosse

    Le parcours

    Édimbourg

    Ayant atterri dans la Capitale, nous avons donc commencé notre périple à Édimbourg. C’est une ville charmante qui ressemble à Dublin et à Londres, mais qui semble beaucoup moins « speed ».

    La population y est plutôt vieillissante contrairement à l’autre grande ville du pays : Glasgow.

    Et si vous êtes mordu d’histoire, je vous conseille vivement de faire la visite du château d’Édimbourg qui surplombe toute la ville.

    Vous tomberez nez à nez avec une vue magnifique, et de surcroît, vous y découvrirez pleinement l’histoire très riche du pays.

    Comme dans de nombreuses villes, c’est la vieille ville qui demeure la plus agréable à visiter. Elle nous transporte dans une autre époque : l’époque médiévale avec son lot de difficultés qu’heureusement nous n’avons pas connues.

    Si vous souhaitez vous régaler et que vous êtes gourmet, je vous conseille 3 adresses :

    • Petit-déjeuner/ Brunch :

    Hula,103-105 W Bow, Edinburgh EH1 2JP, Royaume-Uni

    Papii, 101 Hanover St, Edinburgh EH2 1DJ, Royaume-Uni

    • Dîner

    Ondine,  2 George IV Bridge, Edinburgh EH1 1AD, Royaume-Uni

    Glasgow

    Glasgow est une ville portuaire située sur la rivière Clyde dans les Lowlands à l’ouest de l’Écosse. À l’inverse d’Édimbourg, c’est une ville très jeune et plutôt mouvementée. Elle regroupe beaucoup d’étudiants et de jeunes actifs.

    Cette ville est plus moderne qu’Édimbourg et les visites sont aussi moins historiques.

    Cependant, vous pouvez vous rendre au musée d’Art Moderne qui vaut le coup, même si la visite y est rapide : en 50 minutes chrono montre en main, vous en avez fait le tour.

    C’est une ville qui est surtout connue pour son architecture. En effet, l’architecture est plus moderne que celle de la capitale, et en tant que Français, on n’y est pas dépaysé.

    Balloch

    Puis, de Glasgow, nous sommes allées à Balloch, mais comme nous n’avions pas encore la voiture à ce moment-là, il faut avouer que nous n’avons pas vu grand-chose. Cette petite bourgade ressemble beaucoup à de nombreuses banlieues anglaises.

    Nous avons tout de même profité d’une grande balade en forêt, extrêmement ressourçante et relaxante.

    Nous avons aussi eu la magnifique chance que de manger des calamars frits, très frits.. accompagnés de ses frites à l’huile, rires.
    La nourriture écossaise n’est pas des plus raffinée, mais c’est aussi un voyage culinaire différent.

    Fort William

    Ensuite, direction Fort William qui se situe à 2 h 30 de voiture de Glasgow. Fort William, c’est LA ville à ne pas manquer dans les Highlands de l’ouest.

    Car si vous souhaitez visiter les incontournables tels que Glencoe, le lac Lochness et les paysages somptueux d’Harry Potter dont je vous parlais en introduction, vous serez obligé d’y séjourner. En revanche, rien de transcendant à Fort William. Ce n’est qu’une ville étape. Et en plein mois de mars, dans cette ville, je dois reconnaître que nous nous sommes senties un peu seules…

    Mais, voici tout de même deux adresses que je vous conseille pour dîner. Et à vrai dire, vous n’en trouverez pas beaucoup plus.

    • Dîner

    Crannog Seafood restaurant, own Centre Pier, Fort William PH33 6DB, Royaume-Uni

    Lime tree,The Old Manse, Achintore Road, Fort William PH33 6RQ, Royaume-Uni 

    Glencoe

    Je vous parlais d’Harry Potter en début d’article, nous y sommes. Plusieurs scènes des films Skyfall et Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban y ont été tournées. Notez également que de nombreuses scènes de Game of Thrones ont également été tournées en Écosse.

    Les routes sont magnifiques et vraiment dépaysantes. Cette route est selon moi la plus spectaculaire d’Écosse. À ne rater sous aucun prétexte !

    Dans le cas où vous ne pouvez pas louer de voiture, vous avez la possibilité de prendre le train depuis Glasgow jusqu’à Fort Williams, puis de prendre un bus pour visiter Glencoe.

    À partir de Glasgow, Glencoe est facilement accessible : c’est à 2 heures en voiture. Cela dit, je ne vais pas vous mentir : l’Écosse sans voiture, ce n’est pas très pratique.

     

    Road trip en Ecosse

    Glenfinnan

    Notre périple s’est achevé par Glenfinnan et son viaduc (là où passe le train d’Harry…). Un seul mot pour résumer Glenfinnan : MAGNIFIQUE !!! 

    Nous étions totalement abasourdies avec ma sœur devant ce paysage grandiose. Des images qui resteront longtemps en mémoire.

    Conclusion

    L’Écosse est un pays à part. C’est magique, magnifique, grandiose. Surtout si vous souhaitez concilier nature brute et culture. Les amoureux des lacs, de la verdure, des landes, des paysages sans fin seront comblés. Les Écossais sont chaleureux et leur cuisine réserve de belles surprises !

    Cependant, l’Écosse reste une destination à programmer en été, entre mai et août par exemple. Ne vous y aventurez pas en dehors de cette période, vous risquez d’être déçu par le climat. Les pluies torrentielles et le vent puissant peuvent gâcher une partie de votre séjour, surtout s’il est court. Et dans ce pays de légendes, la pluie n’en est pas une. D’ailleurs savez-vous pourquoi les Écossais portent un kilt ? Pour ne pas se mouiller le bas des pantalons…

    Mais le temps change très vite. Et même si vous essuyez quelques gouttes… vous y découvrirez un pays authentique, attachant regorgeant de paysages somptueux. Si vous cherchez la paix, vous la trouverez !

    Road trip en Ecosse

    Road trip en Ecosse