Catégorie : Méditation

  • 8 bonnes raisons d’être amoureux du lundi !

    8 bonnes raisons d’être amoureux du lundi !

    Hier, nous étions lundi !

    Et le lundi, c’est souvent un jour morose pour beaucoup d’entre nous. En tout cas, j’ai souvent constaté à quel point les êtres humains passent du côté obscur de la force, ce jour-là (rires).

    Il a été prouvé que nous sommes tous un peu “bipolaires” et “versatiles” dans nos comportements, et le lundi le confirme. Nous adoptons des comportements souvent étranges. Fatigue, susceptibilité, manque de bienveillance, ras le bol…  Des émotions fortes nous envahissent, et sont le plus souvent en dents de scie, en cette terrible journée…

    Ce qui est certain, c’est qu’il y encore peu de temps, je faisais clairement partie de ceux qui ont une boule au ventre très pénalisante, le dimanche soir. C’était d’ailleurs extrêmement pénible et fatigant, car cela me faisait broyer du noir au moins une fois par semaine, dès que j’en approchais.

    Jusqu’au jour où j’ai trouvé enfin la voie pour laquelle j’étais destinée, et qui, désormais, me passionne au quotidien : celle de sophrologue et d’hypnothérapeute. Un chemin semé d’embûches, car se reconvertir n’est pas toujours facile (à lire : https://www.charlottevallet.fr/faut-il-sans-cesse-courir-apres-le-bonheur/), mais que je ne regrette pas !

    Grâce à ces pratiques et des outils précis que je mets en oeuvre au quotidien pour les autres dans mon métier, j’ai aussi appris à prendre soin de moi, en respirant, et en prenant un maximum de recul par rapport au quotidien souvent fort éprouvant et agressif.

    J’ai réussi à concilier ma vie professionnelle et ma vie personnelle. Et j’ai surtout mis en pratique, à titre personnel, ce que je proposais à mes patients.

    Raison pour laquelle, le lundi n’a plus jamais été une journée désastreuse. Même si, je vous l’accorde, je suis bien plus fatiguée le lundi que les autres jours de la semaine.

    Lundi et fatigue

    Mais pourquoi le lundi est-il perçu comme tel ?

    Une étude a été menée aux États-Unis dans le but de comprendre pourquoi le lundi avait une si mauvaise réputation, et pourquoi l’être humain subissait cette journée avec tant de difficultés.

    3 000 personnes ont été interrogées et 30% des personnes interrogées ont déclaré que la nuit du dimanche au lundi était souvent une nuit plus courte au cours de laquelle, elles avaient du mal à trouver le sommeil. Le réveil est alors plus difficile que les autres jours, et l’envie de repousser l’heure du lever est inévitable.

    En réalité, notre vie est différente le week-end, ce qui crée une sorte de “jet lag”, au même titre que lorsque nous rentrons de voyage.

    Le week-end, nous nous octroyons des nuits peut-être plus longues, mais nous nous couchons également plus tard. L’alimentation est aussi un peu différente à cause des sorties, et on se permet bien souvent des plats plus copieux et plus gras.

    Le corps se dérègle et ne comprend plus rien. À cela s’ajoute le stress du premier jour de travail, stress d’autant plus important que vous ne l’aimez pas.

    Savez-vous que “près de la moitié des salariés (48,4%) considèrent leur travail satisfaisant mais sans plus, selon un sondage réalisé par l’institut GFK pour le site d’offres d’emploi Monster.fr”. Il y a donc un réel problème, en France, quant au bien-être au travail.

    Il est alors plus difficile d’aller au travail après un week-end de festivités et d’affection envers les activités réalisées surtout lorsque l’on n’aime pas son job.

    Lundi et fatigue

    Savez-vous que le mardi est pire que le lundi ?

    Mais il serait intéressant d’arrêter de pointer du doigt le lundi, car, croyez-le ou pas, le mardi est souvent un jour plus pénible que le lundi.

    Le lundi, nous avons encore en tête les moments festifs que nous venons de passer. Et puis, nous nous sommes souvent reposé durant le week-end ! (pas pour tous, je vous l’accorde) !

    Le mardi représente finalement le véritable début de la semaine, avec la prise de conscience de toutes nos responsabilités.

    Comment combattre ses pensées négatives ?

    Quoi qu’il arrive, il faut impérativement réussir à s’enlever de la tête toutes nos idées négatives, de façon à vivre le lundi comme si vous étiez un poisson dans l’eau.

    Et cela commence par une grosse dose d’amour et de gratitude envers soi-même. Vous ne pouvez pas attendre des autres qu’ils vous apportent un amour inconditionnel, en l’occurence soyez en sûr, on est jamais mieux servi que par soi-même.

    Débutez alors la journée du lundi en :

    • Respirant, en fermant les yeux
    • En vous étirant
    • En vous plongeant dans une méditation pleine conscience
    • Suivie d’un petit déjeuner vitaminé / protéine

    Ce que je conseille très souvent à mes patients, c’est de venir en consultation, le lundi matin, pour bien commencer la semaine.

    La sophrologie et l’hypnose sont deux très bonnes méthodes pour se relaxer et prendre du recul.

    Je serai bientôt sur Doctolib, mais en attendant, n’hésitez pas à me contacter par le biais de ce blog si vous souhaitez une consultation.

    Lundi et fatigue

    8 bonnes raisons d’aimer profondément le lundi

    Voici quelques raisons d’apprécier enfin le lundi :

    1. Le lundi représente le début de semaine, donc aussi un “commencement”. Ce qui signifie que vous allez vivre de nouvelles aventures. Un peu comme l’été, ou le mois de septembre, ou un retour de vacances, le lundi est un moment charnière pour commencer quelque chose de nouveau. Entreprendre, se mettre en couple, divorcer, s’inscrire à un atelier sur le culot…
    2. Le lundi, il y a les “lundi philos” de Charles Pépin lien par ici . Charles Pépin propose des sujets philosophiques traités sous un angle existentiel et concret en y apportant des réponses engagées avant d’être soumises au débat. Très intéressant.
    3. Le lundi, c’est aussi un renouveau pour les sites d’actualités et les blogs. De nouveaux récits et informations sont en ligne. Nous pouvons alors nous informer autrement.
    4. Le lundi, c’est un vrai test de la passion sur nous-même. Nous sommes mis à l’épreuve sur notre vie et sur notre passion pour notre travail. Si vous allez au travail à reculons, avec cette fameuse boule au ventre dont je vous parlais au début de cet article, c’est que votre quotidien est à remettre en question. Le lundi doit être constructif et évolutif, et ne doit pas vous faire ruminer.
    5. Tous les lundis soirs, il y a de nouveaux épisodes de séries sur TF1, et malgré la mauvaise réputation de cette chaîne, vous en deviendrez bien trop vite accro.
    6. Le lundi, on a beau être très fatigué, on est aussi très bavard. Ce qui est fort agréable, c’est de pouvoir raconter à nos proches nos histoires du week-end.
    7. Le lundi, c’est un jour exceptionnel si vous êtes amoureuse de votre patron. Et que vous allez ENFIN le revoir, après un week-end qui fut, dans ce cas, bien long.
    8. Pour tous les fans de Cloclo, c’est aussi le moment de chanter “Le lundi au soleil”, et souvent sous la pluie… Quelle originalité !

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue 

  • Mes astuces pour penser positif

    Mes astuces pour penser positif

    On se demande parfois comment certains font pour être toujours heureux. Ces gens-là n’ont-ils aucun problème ? Aucune situation compliquée à gérer ? Aucun stress ? Peut-être n’est-ce qu’une façade ou peut-être voient-ils le verre à moitié plein. Le point positif, c’est que je fais partie de ces gens-là. J’expérimente le pouvoir de la pensée positive. Cette année, notre résolution numéro 1 est d’être plus positif !

    La pensée positive, qu’est-ce que c’est ?

    La pensée positive est le fait de toujours voir la vie du bon côté. Mon client a annulé un rendez-vous à la dernière minute ? Ça tombe bien, j’avais un coup de fil urgent à passer. Je n’ai pas décroché le poste que j’espérais ? Ce n’est pas grave, il n’était pas fait pour moi, je trouverai mieux ailleurs. Vous l’aurez compris, penser positivement, c’est relativiser. Et relativiser, c’est tendre à être heureux en se dénouant des idées et émotions négatives. On ne pense pas à la douleur ou aux conséquences négatives, on imagine plutôt les avantages de cette situation et ce qui viendra après. De toute façon, “c’est fait, c’est fait”.

    La pensée positive est étroitement liée à la célèbre méthode Coué. Coué explique que nous pouvons nous autosuggérer des messages positifs comme “je suis heureux”, “je me sens bien” en nous les répétant plusieurs fois pour que nous les intégrions et y croyions. 20 fois par jour d’après lui, mieux vaut ne pas faire ça en public… Pour les adeptes de développement personnel, cela peut faire penser à “Réfléchissez et devenez riche” de Napoleon Hill, ou même aux principes de la PNL.

     

    Pensées positives

    Comment je fais pour pratiquer la pensée positive ?

    Le plus facile pour commencer est de supprimer les sources de négativité autour de nous.

    • S’éloigner des personnes négatives,qui nous envoient des mauvaises ondes ou ne font que se plaindre. Si vous ne pouvez pas vous en éloignez, apprenez à ne plus les écouter quand elles agissent de la sorte car elles vous polluent l’esprit.
    • Éviter les informations télévisées dès le matinqui nous balancent tout un tas d’idées et d’émotions néfastes et nous rendent tristes. Si vous tenez à suivre l’actualité, certaines chaînes d’actualité comme Freshr n’envoient que de l’information positive et intéressante.

    Ensuite vous pouvez vous entrainer à supprimer la négativité qui vient de vous pour chaque situation :

    1. Je prends conscience de ma négativité:  “Ok, là je suis négatif parce que j’ai renversé mon café sur mon pantalon à 8h du matin. Je veux changer d’état car ça ne m’aide pas du tout d’être négatif.”
    2. J’accepte la situation“Ce n’est pas grave de toute façon, il y a pire comme situation. Ce n’est que du café et je ne suis pas encore en retard pour aller au travail.  Peut-être que c’est mieux comme ça et de toute façon, c’est fait.”
    3. Je relativise en me faisant une petite liste des aspects positifs de la situation et en pensant aux solutions: “Et puis au moins je boirai moins de café ce matin et je mettrai un pantalon qui va mieux avec ma chemise. En plus, j’apprends à positiver et à relativiser, génial !” Au fur et à mesure, cette liste d’aspects positifs se dressera seule dans votre tête, deviendra inconsciente et la liste de vos problèmes diminuera considérablement.

    Votre cerveau reçoit cette vague d’idées positives qui va agir de manière bénéfique sur votre humeur.

    Ensuite, à tout moment de la journée, vous pouvez être à l’écoute des belles choses qui vous entourent. Un rayon de soleil, une bonne odeur ou même un chant d’oiseau. Ces petites choses sont simples mais tellement belles quand elles prennent le temps d’être admirées, senties, entendues.

    Pensées positives

    Comment je passe d’un état négatif à un état positif en 10 secondes ? 

    • On l’a dit, ressasser le négatif influe fortement sur notre moral. Un exercice simple et très efficace consiste à sourire. Sourireenvoie une information au cerveau “je suis heureux” ce qui peut alors changer instantanément votre état. Vous pouvez même faire le test inverse en faisant la grimace. Parfois c’est impressionnant !
    • Penser à quelque chose d’agréable. Si vous vivez quelque chose de difficile émotionnellement, que vous êtes énervé, anxieux, stressé, angoissé… essayez de penser à un moment heureux et de le visualiser. Imaginez la scène, ce que vous voyez, sentez, ressentez. Quelques secondes de ce souvenir heureux peuvent radicalement changer votre état.

    La positivité, c’est comme un muscle, comme des graines à planter. Pour devenir positif, il faut s’entrainer !

    Un autre point important est d’avoir confiance en l’avenir. Certaines personnes n’arrivent pas à positiver car elles ont peur du futur. Que se passera t-il dans 10 ans ? Vais-je réussir ma vie ? Avoir des idées positives vous permettra d’attirer à vous des événements positifs et vous aidera à réussir et donc à avoir confiance, et avoir confiance vous aidera à réussir et à penser positivement. C’est un cercle vertueux !

    La pensée positive nous fait vivre plus longtemps

    Le stress chronique, sur le long-terme, perturbe l’immunité, la défense contre les virus et provoque l’inflammation. Il nous rend donc plus fragile. De même que ressasser ses problèmes peut nous ruiner la santé, rechercher des émotions positives peut la renforcer. Il a en effet été prouvé que les optimistes vivent plus longtemps et en meilleure santé. Le sociologue néerlandais Ruut Veenhoven estime également que les personnes les plus satisfaites vivent 7 à 10 ans de plus que les moins satisfaites, d’après son analyse d’une trentaine d’études convergentes.

    La pensée positive améliorerait aussi notre moral, nos performances et notre réussite. Penser positivement c’est améliorer sa confiance en soi et se persuader qu’on peut le faire.

    Aucune étude scientifique n’a été réalisée pour les maladies chroniques jusque-là. En revanche, Norman Cousins, un journaliste américain et auteur, explique que sa cure à base de films comiques, de beaucoup de vitamines C et de pensée positive l’a sorti de sa maladie que les médecins disaient incurable.

    La loi de l’attraction : comment attirer des événements positifs ?

    Ce qui est amusant, c’est que les gens heureux et positifs ont souvent de la chance et ils ont souvent ce qu’ils veulent, comme si l’Univers conspirait à réaliser leur désir… (#PauloCoelho). Si cette idée est connue pour son côté philosophique, elle a également été expliquée par Rhonda Byrne. L’auteure australienne estime que la pensée a quelque chose de magnétique et envoie une sorte de fréquence à l’univers. Chacun d’entre nous pourrait être, avoir et faire ce qu’il veut grâce à la loi d’attraction et à la pensée positive.  Cette loi part du principe que l’Univers tout entier ainsi que nos pensées et certitudes sont constitués d’énergie et émettent des fréquences dont les vibrations attireraient à nous les expériences et les gens qui reflètent notre état d’esprit. Les théories de physiques quantiques prouverait aussi scientifiquement que cette loi existe et fonctionne.

    Ainsi, les émotions négatives comme la colère créeraient de mauvaises vibrations, ce qui attireraient de mauvaises expériences et rencontres alors, qu’à l’inverse, les émotions positives comme l’amour attireraient des expériences et rencontres positives.  Être positif, c’est alors attirer vers soi des choses positives et finalement, se créer un monde à son image. Et ce n’est pas moi qui le dit, c’est Bouddah : “Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde”

    Finalement, la pensée positive, c’est un peu un mode de vie qui nous permet d’être plus heureux, plus confiant, plus chanceux… Il peut sembler parfois difficile de pratiquer la pensée positive quand la vie nous a démunis, pourtant beaucoup de personnes qui ont connu le succès ne sont parties de rien et ont réussi à s’en sortir. Attention toutefois à l’optimisme excessif. Imaginer sa réussite et avoir un excès de confiance peut amener à relâcher ses efforts et à échouer.

    Votre première étape maintenant est de sélectionner un souvenir heureux que vous pourrez ressortir dès qu’une émotion négative arrivera.

    Roxane LEROY BAUMANN

  • Fais de ta solitude une force !

    Fais de ta solitude une force !

    Lorsque l’on tape le mot « solitude » sur le Net, on s’aperçoit rapidement que la solitude est presque unanimement présentée comme un fléau, un problème à traiter. Les titres des articles sur ce sujet sont très évocateurs : Comment vaincre la solitude ? Comment lutter contre la solitude ? Comment sortir de la solitude, etc., etc.

    La solitude est donc souvent comparée à une maladie.  Même avoir le statut de célibataire est parfois assimilé à une malédiction. « Tiens, elle est seule, elle doit avoir un problème ! ». Ou alors, on provoque la pitié « oh, elle est seule, la pauvre ! »

    De nos jours, la norme veut que l’on soit en couple, et que l’on soit entouré(e) d’amis, de plein d’amis ! Sinon, on est considéré comme « bizarre ».

    Mais souvent, deux choses sont confondues : la solitude et l’isolement. Dans le premier cas, la solitude peut être « voulue ». Dans le second cas, en effet, elle est « subie ». Mais dans un cas comme dans l’autre, ce n’est pas pour autant que la solitude doit faire l’objet d’un jugement.

    Je suis plutôt solitaire, et je peux vous dire, que je vis plutôt très bien cette solitude ! Quand c’est un choix (enfin presque), la solitude « voulue » est un véritable levier pour son épanouissement personnel.

    Solitude

    Mais tout d’abord quelques nuances

    En effet, en écrivant ces mots, je m’aperçois que le mot « voulu » n’est peut-être pas le bon. En fait, on ne fait jamais vraiment le choix d’être seul. En effet, on rêve tous et toutes de partager notre vie en parfaite osmose avec quelqu’un.

    Mais ce n’est malheureusement pas toujours possible. Et c’est là que se trouve toute la nuance.

    Pour ma part, je préfère vivre seul(e) qu’avec quelqu’un qui ne me correspond pas. D’autres feront un choix différent parce que justement, ils craignent la solitude.

    Et c’est à ce stade que se fait toute la différence : soit on assume sa solitude, soit on ne l’assume pas.

    On parlera donc plus de solitude « assumée » plutôt que de solitude « voulue ». Dans le sens où certains vivront leur solitude comme une aubaine, alors que d’autres la vivront comme un calvaire.

    Pour résumé, nous pouvons dire qu’il y a donc 2 grands types de solitude :

    • Une solitude qui peut être épanouissante
    • Une solitude subie qui est plutôt destructrice

    Commençons par la dernière.

    La solitude subie

    La solitude subie, c’est lorsque l’on n’a pas choisi d’être seul(e), et qu’on vit mal cette situation. Cet état engendre un sentiment d’exclusion, qui est, en général, accompagné d’anxiété et d’un véritable mal-être.

    Je n’ai pas fait de sondage… mais il semble que dans la majorité des cas, c’est ainsi qu’est vécue la solitude.

    Je ne sais pas ce qui nous différencie les uns des autres, mais en effet, pour une majorité, la solitude est quelque chose d’effrayant, d’inenvisageable, de douloureux. La solitude est synonyme de rejet, d’échec. Elle renvoie à un manque d’amour.

    Et parfois, ces sentiments sont si violents qu’ils conduisent certains à faire n’importe quoi pour créer du lien, quitte à avoir des relations superficielles ou nocives. Ces individus ont un besoin vital de vivre à travers le regard des autres.

    En général, ce sont les mêmes qui ont plus de 1 000 amis sur Facebook… et qui ne peuvent vivre sans avoir un lien permanent avec le monde extérieur.

    Mais elles n’en sont en rien responsables ! C’est notre société qui nous fait croire que notre vie se résume à l’attention que l’on nous porte. Les réseaux sociaux en sont la parfaite illustration. Il faut exposer sa vie sociale, et bien sûr avoir le plus de « j’aime » possibles sur ses photos…

    En tout cas, il est clair que l’on nous incite à penser que la solitude est un état anormal contre lequel il faut se battre. Et je ne suis pas vraiment d’accord !

     

    La solitude épanouissante

    En effet, si l’on y regarde de plus près, la solitude peut aussi être une véritable aubaine. Bien sûr, je le répète, c’est toujours mieux d’être accompagné(e) de son alter ego, mais lorsque l’on n’en a pas, tout n’est pas si sombre ! Et voici quelques avantages… en tout cas, les principaux.

    Solitude

    Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e)

    Qu’y a-t-il de plus pénible que de se retrouver dans une relation qui ne nous correspond pas ou plus ? Franchement, j’ai vécu une relation extrêmement nocive, et je peux vous affirmer qu’elle revit depuis que cette relation s’est terminée. Car ce n’est pas parce que l’on est deux, ou à plusieurs, que l’on ne sent pas seul(e).

    Désolée de le dire si abruptement, mais beaucoup de personnes, en couple, subissent leurs relations, sans pour autant les rompre.  Dans ce cas, il s’agit d’incompréhension, de relations toxiques, de dépendance affective…

    De même, on peut se retrouver en soirée et s’ennuyer à cent sous de l’heure, car on se retrouve avec des amis… ou plutôt des gens… avec lesquels on n’a pas vraiment envie d’être, mais on y est « parce qu’il faut que » l’on y soit. C’est la pression sociale…

    Ça me fait penser, à ces fameuses soirées de Nouvel An. Socialement parlant, si quelqu’un vous demande « tu fais quoi pour le nouvel an ? », et que vous répondez « je reste chez moi, et je suis seule », vous passez pour un extraterrestre. Voire quelqu’un d’asocial(e).

    Eh bien, croyez-moi ou pas, mieux vaut être seule avec sa bouteille de champagne, qu’à une soirée où tout le monde (ou presque) se force à faire acte de présence, parce que c’est le Nouvel An, et que ce n’est pas « bien vu », de ne rien faire au Nouvel An.

     

    On est vraiment libre

    Se retrouver seul(e), et c’est une réalité, c’est la liberté à l’état pur. Non seulement libre au sens, avoir la possibilité de faire tout ce que l’on veut, au moment où on le veut, mais aussi en termes d’indépendance. Oui ces deux notions se rejoignent, mais je les distingue volontairement.

    Car d’une façon générale, les personnes qui craignent la solitude, sont des personnes dépendantes, qui vivent beaucoup en fonction des autres. Elles ont besoin de l’avis des autres, de leur approbation. Elles n’existent qu’à travers l’autre.

    Ainsi lorsque l’on assume sa solitude, on profite non seulement de sa liberté d’agir, et mais on ne dépend plus d’un autre (ou des autres). On gagne en sincérité envers soi-même et envers les autres.

    Quoi de plus agréable de ne plus se sentir « obligée de » ! Se lever quand on veut, traîner en pyjama, les cheveux ébouriffés toute la journée, regarder ce que l’on veut à la télé, manger ce que l’on veut à l’heure où on veut, etc., etc.

     

    On gagne une sacrée en confiance en soi

    Être seul(e), c’est aussi s’apercevoir de capacités que l’on ne se connaissait même pas. En effet, lorsque l’on dépend des autres, on ne sait même plus ce que l’on est capable de faire ou pas. Et être seul(e), nous confronte obligatoirement à des situations complexes que l’on est obligé(e) de résoudre seul(e). Et on y arrive ! Et c’est plutôt valorisant !

    Combien de femmes pensent qu’elles ne sont pas capables de réparer un volet électrique, de purger un radiateur, etc. Eh bien, croyez-moi, quand on seul(e), on se débrouille !

    Réussir à résoudre des problèmes, c’est une excellente façon de gagner en confiance. « On est capable de ». On s’aperçoit que l’on se sous-estimait. L’ego est valorisé. On prend confiance.

    Lecture

    Faire le point et réapprendre à être soi-même

    Quand on n’est pas seul(e), très souvent, on manque de temps. On se laisse envahir par la vie, par tout ce qui nous parvient de l’extérieur. Sans compter les informations que l’on nous transmet, il y a aussi tous ces messages subliminaux : il faut être comme ceci, il faut être comme cela, il faut, il faut, il faut…

    Et selon notre personnalité, l’influence de ce monde extérieur, peut nous dépasser, nous dévorer même. Combien se calquent à ce que l’on attend d’eux ? Jusqu’à en perdre leur propre personnalité. Ils deviennent des autres.

    Être seul permet de se retrouver. Parfois même de se trouver. On prend conscience de ce que l’on aime vraiment. On apprend à se connaître. Et comme on a beaucoup plus de temps, on peut réaliser certains rêves personnels que l’on ne vivrait pas à deux ou se consacrer à ses passions. Là encore, c’est plutôt très épanouissant.

     

    Conclusion

    On rêve tous d’une parfaite osmose avec quelqu’un. Mais malheureusement, ce n’est pas toujours possible. Certains préféreront alors opter pour une vie à deux qui est devenue médiocre, d’autres essaieront de se faire des amis à tout prix, d’autres assumeront leur solitude et en feront plutôt une force.

    Je fais partie de ces gens qui pensent que la solitude n’est ni un fardeau, ni une maladie, comme on voudrait souvent nous le faire croire.

    Bien sûr, il y a des moments parfois difficiles, il ne faut pas non plus se le cacher !

    Mais lorsque l’on fait la balance entre ces moments difficiles et tous les autres avantages que peut procurer la solitude quand on apprend à la gérer, on s’aperçoit que les avantages prennent largement le pas sur les inconvénients.

    Et pour ceux qui ont vraiment du mal à vivre la solitude, n’oubliez pas ce proverbe : « aime-toi, et les autres t’aimeront ». Vivez cette solitude pour réapprendre à vous aimer, et le reste suivra !

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue 

  • L’avenir appartient-il aux couples libres ?

    L’avenir appartient-il aux couples libres ?

    C’est un sujet un peu atypique, qui, je le reconnais, ne s’insère pas forcément dans la catégorie “développement personnel”.

    Mais c’est un sujet sur lequel j’avais envie de m’exprimer. Nous sommes au 21e siècle, et la notion du couple évolue, jour après jour, dans différentes directions. Et ce sujet m’interpelle.

    Il n’y a d’ailleurs aucune “vérité”. La liberté de penser et de choisir son mode de vie affective est acquise. Du moins dans nos sociétés occidentales où la femme est émancipée et libre.

    Récemment, j’ai croisé une amie de ma soeur (qui a 22 ans). Au fil de notre échange, je lui ai demandé naïvement si elle avait un petit ami en ce moment. De façon très apaisée et avec un air plutôt très épanoui, elle m’a répondu “en effet, j’en ai un, mais nous sommes un couple libre”. Elle était tout à fait à l’aise avec sa réponse. Et semblait particulièrement heureuse et satisfaite de sa situation.

    Elle a ensuite ajouté : “libre signifie que nous nous aimons, mais que nous ne nous interdisons rien. Nous ne cherchons pas à enfouir les besoins de l’autre au détriment de quelconques oppressions”.

    Sa réponse m’a fait prendre conscience de l’évolution fulgurante des comportements de notre génération, et de la façon dont l’individu évolue en société. Et notamment de la montée en puissance de ce phénomène que nous appelons “individualisme”. Nous sommes libres, nous nous écoutons enfin et nous le revendiquons.

    Alors, bien évidemment l’envie d’être en couple et de se marier reste la norme chez un grand nombre d’entre nous. Ce qui est merveilleux et rassurant. Mais paradoxalement les divorces se sont multipliés. Les chances d’aimer sur le long terme semblent se réduire comme une peau de chagrin.

    Pour ma part, je fais partie de cette catégorie de personnes qui croient en l’amour. J’essaye de garder de l’espoir. Je reste convaincue que la relation d’amour reste ce qu’il y a de plus beau et qu’elle peut évoluer vers quelque chose de fort et de puissant, année après année. Même si la passion disparaît…

    Mais, le couple libre semble être une alternative pour toutes les personnes qui ont peur de souffrir, qui ont déjà été déçues ou qui sont d’éternels solitaires.

    Les divorces aujourd’hui

    Force est de constater que les divorces augmentent de façon significative.

    « D’ailleurs, la stabilité du couple dans le temps a été progressivement altérée depuis  la fin du XXe siècle : les divorces et séparations sont plus nombreux et le nombre de partenaires sexuels augmente. Avant la première relation stable, les hommes comme les femmes ont vécu statistiquement trois relations courtes. » Source Santé Magazine.

    Les divorces sont de plus en plus nombreux. En France, on dénombre 130 000 divorces par an depuis quelques années contre  44 738 divorces en 1972. Le chiffre a presque triplé.

    Et, 55 % des séparations s’effectuent d’un commun accord, soit d’une souffrance commune.

    Voici les principales causes des divorces :

    • L’infidélité (l’une des premières causes de divorce) (1 divorce sur 3)
    • L’égoïsme de sa moitié  (près de 22 % des divorces) ;
    • La méchanceté d’un des deux partenaires (15 % des divorces) ;
    • Les comportements excessifs (jalousie notamment et possession) (15 % des divorces) ;
    • Les désaccords concernant l’avenir (15% des divorces) ;
    • L’incompatibilité (10% des divorces) ;
    • L’argent et le travail (perte d’un emploi, dettes…) (10 % des divorces) ;
    • Ahhh… Et la belle famille, on y vient, est également à l’origine de nombreux divorces.

    Parler de divorces pourrait sembler très fataliste, mais c’est un constat que l’on ne peut ignorer. Aussi, pour “se protéger”, certains optent pour des “unions libres”, et semblent s’en accommoder.

    ☼ ☾

    Qu’est ce qu’un couple libre ?

    Un couple libre peut être un couple qui s’aime éperdument mais qui tend à ne vouloir partager que les meilleurs moments ensemble. Il y a de la tendresse, même un grand amour, mais un refus de se projeter dans l’avenir.

    Pas de rendez-vous avec la belle famille le dimanche, pas d’engueulades au supermarché, pas de frustrations sexuelles, pas de culpabilité, pas de crises de jalousie ou de possessivité, pas de rapport à l’argent malsain… et pas d’infidélité par conséquent, car la fidélité ne fait pas partie des “clauses” à respecter.

    Les protagonistes s’entraident en cas de pépins. Et souvent les relations sont parsemées de beaucoup de rires, d’humour, d’instants présents comme lorsque nous sommes adolescents.

    7mar16 - Wednesday in da morning

    Est-il possible d’être heureux de cette façon ?

    Pourquoi pas ? Après tout, est ce qu’il existe vraiment une définition du bonheur aujourd’hui ?

    Quand j’en ai discuté avec l’amie de ma soeur, elle avait l’air d’assumer parfaitement bien cette relation. Et je me suis aperçue en discutant avec d’autres personnes de mon entourage que ce type de relations était plus fréquent qu’on ne le croit.

    Je ne dis pas que cette notion de couple se rapproche de l’idéal, mais plutôt que c’est un chemin qui est de plus en plus emprunté.

    Si vous vous mettez d’accord des deux côtés avec une sincérité parfaite, il semble possible d’y trouver son bonheur. Mais la sincérité est-elle si parfaite que cela ?

    L’inconvénient

    Faire des projets ensemble devient cependant très compliqué car les deux partenaires ne partagent pas leur quotidien. Donc si vous souhaitez construire quelque chose sur du long terme, oubliez…

    Par ailleurs, chacun dispose de son temps et de son mode de communication. Si vous attendez une réponse rapide à une question, à un sms, ce n’est pas dans le contrat…. la réactivité n’est pas le mot d’ordre.

    Ce qui est compliqué, et qui peut en devenir un inconvénient majeur, c’est si vous êtes de nature à être jaloux et possessif. Oubliez aussi immédiatement ce genre d’histoire.

    Conclusion

    En théorie, c’est juste l’idéal ! Et le couple libre fait de plus en plus parler de lui.

    Sauf qu’en pratique, c’est le plus souvent une catastrophe. Car, dans les relations, et notamment dans les relations amoureuses, il y en a toujours un qui finit par s’attacher, plus que l’autre, à l’autre. Et là, les ennuis et la souffrance commencent.

    Quand l’amour est vraiment au rendez-vous, il semble vraiment difficile de croire que l’union libre apporte la réponse aux relations amoureuses sincères et pérennes.

  • Comment réussir à se libérer d’un pervers narcissique ?

    Comment réussir à se libérer d’un pervers narcissique ?

    C’est un sujet dont on entend de plus en plus parler depuis quelques années. Et le film “Mon roi” de Maiween a placé ce problème au coeur de toutes les conversations.

    À tel point que de nombreuses femmes sont, aujourd’hui, persuadées qu’elles vivent avec un pervers narcissique. Comme si c’était un effet de mode, et qu’il était de bon ton de connaître au moins une fois dans sa vie ce type de relation malsaine.

    Mais, avant d’aller plus loin, je souhaite attirer votre attention sur deux points :

    1. Il n’y a pas que les hommes qui peuvent faire preuve de cette perversion : certaines femmes ont également des comportements qui s’en approchent. Et ce, même s’il a été prouvé que les hommes sont bien plus concernés par ce phénomène. Dans cet article, je parlerai du pervers narcissique en tant qu’homme.
    2. Il vaut mieux ne pas utiliser ce terme à mauvais escient. C’est malheureusement une maladie assez complexe qu’il faut prendre très au sérieux. La personne qui souffre de ce trouble est en souffrance, et le conjoint est tout aussi malheureux, voire plus car il en est la victime, on peut même dire la proie (Il est également bon de savoir que ce type de relations peut aussi exister dans une relation amicale).

    Certains types de personnalité ont plus de chances d’être victimes de quelqu’un atteint d’un trouble de la personnalité narcissique. Il s’agit des individus vulnérables ou en situation de faiblesse. C’est à dire des personnes :

    1. Ayant une faible estime d’elles-mêmes, et qui dépendent de l’autre dans le couple (grande dépendance affective).
    2. Qui ne savent pas ce qu’est le trouble de la perversion narcissique, et qui n’associe pas cela à une maladie.

    Mon expérience en la matière

    Pour ma part, j’ai vécu, pendant plusieurs années, une relation extrêmement malsaine. Mais ce n’est que depuis peu, que j’en prends véritablement conscience.

    Écrire sur ce sujet me semble être le meilleur des exutoires (évidemment, je resterai pudique sur ma vie privée et aucun détail très précis ne sera donné).

    Beaucoup de mes amis m’avaient mise en garde car elles avaient remarqué que je n’étais plus aussi joyeuse et que je n’étais pas vraiment épanouie dans ma relation amoureuse. Et c’est peu de le dire…, je vivais dans le conflit, car son jeu consistait à le créer. Alors que je suis d’une nature plutôt zen et peace, j’en arrivais à être hors de moi.

    J’aurais pu tenir compte des remarques de mon entourage, mais je me trouvais souvent (toujours) une excuse ou plutôt, je lui trouvais souvent (toujours) une excuse. Je me disais qu’il avait d’autres qualités, et qu’il m’aimait profondément (l’excuse facile). Et puis, je n’ai jamais été influençable, je suis même très solitaire et marquée dans ce que je pense, et les avis de mes proches m’étaient un peu égal. En fait, je les sollicitais en leur faisant part de ma souffrance, mais je n’écoutais jamais leurs retours bienveillantes. Avec du recul, je leur donne raison évidemment !

    Etant de nature plutôt forte, même dure, j’ai compris avec le temps que j’étais, en fait, la béquille parfaite pour une personne mal dans sa peau et qui était en manque d’oxygène.

    Mais, à force d’être un pilier, vous ne recevez rien en échange, car vous ne comptez pas pour elle.

    Ce qui m’a fait fuir plus d’une fois. Mais plus je fuyais, plus il me faisait culpabiliser. Et je revenais.

    pervers narcissique

    Qu’est-ce qu’un pervers narcissique ?

    Un pervers narcissique est très souvent une personne qui ne s’aime pas, et qui n’éprouve, contrairement à ce que l’on pourrait penser, aucune admiration pour elle-même. Mais bien plus encore, c’est une personne qui a une image plutôt désastreuse d’elle-même, et qui pour réussir à se valoriser, humilie adroitement les autres (ou qui s’invente une vie idyllique qui n’existe pas).

    Quand vous discutez avec une personne souffrant de ce syndrome, vous avez souvent l’impression de n’avoir que des défauts. Très souvent, elle ne souligne que vos points négatifs, vos faiblesses sans jamais faire part de ce qui est positif et agréable chez vous.

    Dans les cas les plus fréquents, le pervers narcissique se donne une image forte, il se montre toujours sous son meilleur jour auprès des autres, et se fait passer pour meilleur que les autres pour réussir à se donner un peu de consistance.

    Dans les cas les moins fréquents (mais qui existent) , c’est quelqu’un qui se victimise, qui joue le “Caliméro” pour faire croire à sa partenaire qu’elle a mal agi. Qui est Caliméro ? “C’est un poussin anthropomorphe charmant mais malchanceux. Le seul poussin noir dans une portée de jaunes, et il porte sur la tête sa coquille d’œuf à moitié brisée.”

    Ce sont les mêmes qui vous feront croire qu’ils ont moins de chance que les autres, qui se plaidront sans cesse de leur situation, et qui vous le feront subir (payer) comme si vous en étiez la cause.

    Le pervers narcissique prend un énorme plaisir à susciter un sentiment de culpabilité chez sa victime, qui finit par croire qu’elle est responsable du mal-être de l’autre. Leur grande particularité (force) est de se défausser de tous leurs torts.

    pervers narcissique

    Et en amour ? 

    Dans une relation amoureuse, le pervers narcissique adore faire culpabiliser l’autre. Ses besoins passent avant ceux d’autrui. D’ailleurs, généralement, la personne atteinte de ce trouble ne cherche même pas à comprendre si sa conjointe a des besoins ou des envies. Il est le centre du monde.

    Dans mon cas, par exemple, j’étais selon lui trop sportive, trop active, trop voyageuse, trop amicale, trop sociable, trop dynamique… j’avais trop de projets alors qu’il aurait fallu que je n’ai qu’un unique centre d’intérêt : lui.

    Il ne m’encourageait jamais à pratiquer des activités qui me convenaient, mais il m’attirait vers des choses dans lesquelles il aurait fait partie. La bienveillance n’était pas le mot d’ordre !

    Ce qui a fini par créer un amour déséquilibré fondé sur des réflexions acerbes, des mots durs et de la culpabilité. Et de mon côté de la fuite, car j’étouffais. Mais je ne partais pas pour autant.

    Cependant pour compenser et donner l’impression qu’un amour fort existe, le pervers narcissique sait se montrer, de temps à autre, extrêmement affectueux et terriblement présent. Encore plus présent que ce que vous aviez potentiellement déjà connu dans le passé. On se laisse entraîner… Et il est alors très difficile d’être objectif sur sa relation.

    Il sait aussi montrer à l’autre, et avec insistance, qu’il a besoin de l’autre, ce qui donne envie à la partenaire de poursuivre la relation malgré une énorme incohérence.

    Et c’est un cercle vicieux assez difficile à quitter. Car on vit au quotidien dans deux extrêmes émotionnels, on a l’impression d’être animé(e) d’émotions opposées : amour/haine, pulsion/répulsion, joie extrême/tristesse profonde, apaisement/colère, rire/pleurs, en couple/rupture..

    Ce qui est certain, c’est que lorsque vous êtes en couple avec ce genre d’individus, il n’y a pas de place pour la routine… Bien au contraire, il y a de l’animation 365 jours de l’année.

    pervers narcissique

    Comment s’en rendre compte ?

    Dans les débuts d’une relation amoureuse, il est souvent compliqué de percevoir les aspects négatifs ou malsains de la personne sur laquelle on a jeté son dévolu. En général, ce garçon est, au premier abord, séduisant, drôle, sociable, charmeur et doux. C’est d’ailleurs très agréable, surtout dans notre quotidien où l’individualisme prime bien trop souvent.

    Mais, bien plus que cela, il s’agit le plus souvent d’un individu profondément amoureux, et qui vous donne TOUT très rapidement : des mots doux, des messages affectueux, des dîners aux chandelles, la présentation de sa famille/de ses amis, des envies de voyages, des projets communs, des passions communes.

    Je me suis d’ailleurs rendu compte avec mon ancien copain que nous n’avions, en fait, aucune passion ou ni envies communes. En fait, il s’adaptait à ce que j’étais, de façon à ce que je m’attache encore plus.

    Mais le malaise s’installe assez rapidement, après quelques semaines de vie commune. Et là, c’est l’hécatombe.

    Vous pouvez vous réveiller un matin, et prendre conscience que votre partenaire est différent de ce qu’il est d’habitude : Il se montre susceptible, très très violent, agressif et incohérent alors que le sujet sur lequel vous étiez en train de débattre n’a pas grande importance. Les sujets sur lesquels vous débattez ensuite ne sont guidés que par la jalousie et la possessivité.

    À cause de cela, il n’y a plus aucune place pour la curiosité. Et les conversation passionnantes ou constructives diminuent pour ne laisser place qu’à des disputes constantes.

    Comment les reconnaître ? Pourquoi les fuir ?

    Si vous tombez sur un profil qui répond à ces critères, posez-vous des questions :

    • Une séduction irrésistible
    • Un double langage
    • De la jalousie
    • Un refus systématique de reconnaître ses torts
    • Une communication parfois floue
    • De la dévalorisation et des critiques (sans en avoir l’air)
    • La création de conflits

    Tout d’abord, pour ne pas tomber dans les mailles de ces personnages, il faut avant toute chose, bien se connaître soi-même, de façon à ne pas se laisser influencer par les propos parfois médisants et malveillants de l’autre. Mais ce n’est pas si facile, car ils sont très doués pour instaurer le doute.

    Il faut également savoir se fixer des limites avec l’autre, et ne pas accepter qu’elles soient franchies.

    Il faut aussi savoir que le pervers narcissique est souvent très capricieux, il n’a pas d’affect propre et exagère toutes ses émotions. On pourrait lui attribuer l’Oscar du meilleur rôle…

    Il est adulte, mais il est très immature et même si, dans les débuts il ne montre que le meilleur de lui-même, il ne faut rien attendre de lui car il est rarement très fiable.

    Dans les débuts de votre relation, si vous détectez rapidement quelqu’un de très présent mais de très excessif à la fois : fuyez !!

    Le manipulateur narcissique vous dérobe énormément d’énergie ! En sa présence, vous êtes plus fatiguée, voire épuisée, et vous êtes surtout malheureuse.

    Une fois qu’il a laissé place à tous ses démons après la période de séduction, il redoublera de nombreuses manipulations afin de vous garder dans les mailles de son filet.

    Une fois séparée d’un pervers narcissique

    Une fois que vous trouverez le courage de partir, ou qu’il trouvera une nouvelle copine (amen), essayez de vous redonner de la force et de l’amour en :

    1. Vous entourant de personnes bienveillantes (et en les écoutant)
    2. Ayant de la gratitude envers les bonnes actions que vous menez au quotidien
    3. Vous méfiant davantage des hommes que vous laissez entrer dans votre vie
    4. Vous écoutant : corps et esprit confondus (vous êtes votre meilleure amie)

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet – coach spécialisée en émancipation féminine 

    charlotte vallet, coach et experte en émancipation féminine

  • Faut-il sans cesse courir après le bonheur ?

    Faut-il sans cesse courir après le bonheur ?

    Soyez heureux, comment trouver le bonheur, etc., etc.…  Le bonheur est à la mode !

    Dans un monde pourtant de plus en plus violent, et de plus en plus individualiste, il semble que le bonheur soit pourtant quelque chose de facilement accessible. Même au travail ! Certaines sociétés recrutent désormais des Chief Happiness Officer (CHO), qui sont des responsables du bonheur.

    Il faut être heureux avec ses proches, heureux au travail et même heureux avec soi-même. Et quand je dis, il « faut », je choisis volontairement ce mot. Être heureux est presque une obligation !

    Et croyez-le ou pas, il paraît même qu’il existe des recettes pour trouver le bonheur. Des retraites de Yoga, des séminaires de travail, des livres, des millions d’articles sur le net, des milliards de photos et de citations sur instagram ou sur Facebook…

    Mais comment s’y retrouver ? D’abord, qu’est-ce que le bonheur ? Faut-il se fier à tout ce que l’on lit ou voit ? Y a-il un bonheur universel ?

    Tout d’abord, qu’est-ce que le bonheur ?

    Je me suis souvent posée la question. Et c’est aussi un sujet de discussion qui peut être très animé lorsque l’on en discute entre amis.

    C’est en effet, une notion très difficile à définir, et de nombreux philosophes et écrivains se sont essayés à en donner une définition… faisant l’objet de livres entiers. C’est pour dire que ce n’est pas facile de résumer en une ligne ce qu’est le bonheur.

    Mais si l’on se réfère au dictionnaire, le mot bonheur se définit comme : un état de complète satisfaction. C’est déjà un bon départ pour en parler.

    Un état de complète satisfaction… Avouons que ça fait rêver.

    Mais si l’on y réfléchit vraiment, il est clair que le bonheur, selon cette définition, est inaccessible. Quelle que soit notre situation, personne n’est jamais vraiment satisfait de ce qu’il a. C’est la nature même de l’homme qui veut cela. On a tous tendance à en vouloir toujours plus.

    Aussi, soyons clair. Le bonheur, tel qu’il se définit, est quelque chose d’inatteignable surtout dans nos sociétés occidentales qui nous poussent à être d’éternels insatisfaits.

    En revanche, si l’on se réfère à ce qu’il se dit, certains l’ont atteint. Il s’agit des moines tibétains ou des bouddhistes, qui ont appris à renoncer à tout.

    La clé du bonheur résiderait-elle dans la renonciation ?

    Mais encore faudrait-il s’assurer qu’ils sont vraiment heureux. Je ne connais personnellement aucun moine tibétain dans mon entourage.

    Mais revenons chez nous, et soyons réaliste, mais surtout soyons moins ambitieux.

    Ce qu’il faut, c’est tendre vers le bonheur, et plus particulièrement tendre vers SON bonheur. Se poser les bonnes questions, et trouver ses propres bonnes réponses. Mais en général, le problème, c’est que l’on se laisse influencer par ce que l’on nous « vend ».

    Et c’est pour cela que c’est, pour certains très difficile d’être heureux.

    Mais pourquoi est-ce si difficile d’être heureux ?

    Si tant d’efforts sont menés pour nous conduire vers ce sacré bonheur, c’est qu’il y a un public prêt à investir de son temps et de son argent pour y parvenir. Et effectivement, la quête du bonheur se vend bien.

    Mais c’est aussi en grande partie parce que l’on nous vend du rêve. Ou que l’on ne fait croire que le bonheur, c’est être riche, de s’offrir maison de luxe, des séjours sur des îles paradisiaques, etc., etc. Et bien sûr, tout ceci avec un corps parfait, digne d’une barbie. Même lorsque nous sommes enfants, on nous fait croire aux contes de fées. Tout est toujours beau et se termine toujours bien.

    On nous vend du rêve, des illusions, et cela depuis notre plus tendre enfance.

     

    Nous sommes formatés à penser que le bonheur existe, et qu’il faut passer sa vie à se battre pour obtenir une vie parfaite.

    Ce qui crée, par ailleurs, des tensions entre les gens, de la jalousie, de la haine. Le contexte social actuel en est la preuve.

    Autre conséquence, le mal-être et le nombre grandissant de dépressions. Combien de gens sombrent dans la dépression ou dans d’autres maladies psychiatriques, car ils ont une image déformée d’eux-mêmes. Une image qui les font se sentir inférieurs, moins bien que…, ou alors parce qu’ils vivent en porte à faux avec ce qu’ils sont vraiment.

    J’ai une amie qui a été poussée par ses parents à faire de longues études. Objectif : gagner de l’argent plus et toujours plus. Pour eux, l’argent, c’est la clé du bonheur. Mais elle, elle voulait faire du théâtre, et en vivre. Elle a pourtant fait un bac +7, et elle gagnait 8 000 € par mois à 28 ans. Mais, parallèlement se développait un mal insidieux en elle, et ce depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, à 30 ans, elle pèse 38 kg. Elle est anorexique et ne peut plus travailler…

    Comment réussir à être le plus heureux possible ?

    Je n’ai malheureusement pas de recette magique. Juste quelques éléments de réponse qui, pour ma part, contribue à mon bonheur. Les voici.

    Être en accord avec soi-même

    À mon avis, une première façon d’être heureux, c’est d’être en accord avec soi-même. Et pour cela, oui, il faut se battre. Si je prends mon exemple (et croyez-moi, je n’ai pas trouvé le bonheur et l’épanouissement absolu…loin de là), j’ai travaillé des années dans le marketing, alors que ça ne plaisait pas du tout. Me lever le matin pour travailler était devenu une véritable corvée, au point d’en avoir une boule au ventre et plus aucun repères. Je vous parle de vrais repères, ce qui signifie respecter vos envies, vos besoins et ce que vous êtes.

    J’ai alors pris la décision de changer. D’être en accord avec ce que j’avais vraiment envie de faire. J’ai tout lâcher. Je suis partie faire un tour du monde avec mon sac à dos, et quand je suis revenue, j’ai pris la décision de tout faire pour faire le métier que j’aime. Ce tour du monde fût l’expérience la plus difficile de ma vie car je me suis retrouvée avec moi même et face à mes réels besoins.

    En rentrant, j’ai fait des formations à gogo, j’apprends beaucoup des autres, je m’appuie sur des mentors que j’admire et j’ai fini par monter mon entreprise. C’est le début et je sais que j’ai enfin trouvé ma voix.

    Et voilà. Je me lève enfin de bonne humeur !! Et même si ce n’est pas toujours facile, car la vie d’entrepreneur est une difficulté à elle toute seule, j’aime ce que je fais. Et ça contribue à mon bonheur.

    Petite anecdote : hier, je travaillais dans un Starbuck, et je me suis mise à discuter avec mon voisin de table (j’ai cette capacité à parler avec tout le monde, et souvent dans des circonstances assez improbables (rires)), et ce monsieur m’a posé la question: “Pourquoi avoir quitté la sécurité pour vivre un rêve parfois un peu idéaliste ?”.

    Monsieur d’une soixantaine d’années qui ne comprend pas “encore” l’évolution du travail chez nous les jeunes mais avec lequel j’ai pris un malin plaisir à échanger. Ce fossé des générations m’étonnera toujours et est si intéressant après tout (ça me fait penser à une idée d’article).

    Je lui ai simplement répondu : “je préfère avoir le sourire dans une vie “bohème” qu’un mal-être profond dans une vie qui parait plus normale aux yeux de tous. De plus la normalité n’existe plus et  je vivrais toujours ma propre normalité et non pas celle des autres.”

    Il m’a regardé assez chaleureusement en me répondant “vous avez tout à fait raison”.

     

    e culte du bonheur est-il réel ?

    Ne pas se comparer aux autres – Savoir se contenter de ce que l’on a

    Un des grands dangers dans la recherche du bonheur, c’est également de se comparer aux autres. Vouloir être mince comme Angelina Jolie, vouloir un appartement plus grand que sa copine, vouloir le dernier IPhone pour épater la galerie. Les exemples ne manquent pas.

    Cette course à être « toujours plus » et « toujours mieux » que l’autre est toujours vouée à l’échec.

    On trouvera toujours quelqu’un qui aura plus que nous. Vivre ainsi, c’est vivre dans une éternelle insatisfaction. C’est un combat perdu d’avance, d’autant que lorsque l’on vit comme cela, on ne profite même pas de ce que l’on a.

    Il faut donc apprendre à se comparer à ceux qui ont moins, et pas à ceux qui ont plus. Je sais c’est facile à dire, mais c’est tellement vrai !

     

    Se fixer des objectifs atteignables et se donner les moyens de les atteindre

    Que ce soit dans sa vie personnelle ou professionnelle, le bonheur passe aussi par une bonne connaissance non seulement de ce que l’on veut mais aussi de ses limites. Se fixer des objectifs surdimensionnés ne sert à rien, qu’à vivre des déceptions encore plus grandes.

    Si dans votre vie amoureuse, vous attendez le prince charmant, beau riche et intelligent, vous n’êtes pas là de le rencontrer. Et vous risquez fort d’être seule un long moment. Il faut savoir être réaliste et prendre les gens tels qu’ils sont, et pas tels que nous voudrions qu’ils soient. Il faut également faire l’effort de le chercher. En général, il ne frappe pas à la porte…

    Dans la vie professionnelle, et je vous en ai déjà parlé plus haut… il est essentiel de faire un métier qui nous plaît. On y passe au moins 8 heures par jour, si ce n’est plus avec le transport… Alors même s’il on a fait « une erreur de jeunesse », on peut très souvent la réparer si on le veut vraiment.

    En tout cas, faute de ne pas être vraiment heureux, on peut tous mettre en place des actions qui nous rendront moins malheureux.

    Conclusion

    Il n’y a pas qu’un seul bonheur. La vie est une somme de petits bonheurs qu’il faut savoir apprécier aux moments où ils sont là.

    Chacun est maître de son destin, et est responsable en grande partie (pas toujours, je vous l’accorde), de ce qu’il fait.

    Ce qu’il faut aussi retenir, c’est que nous avons tous une vision différente du bonheur. Le point commun reste qu’il faut être en accord avec soi-même et surtout savoir apprécier ce que l’on a. Que l’on soit d’accord ou pas, l’inverse est encore plus vrai. Plus on est en désaccord avec ce que l’on est, plus on souffre.

    En effet, beaucoup de gens ont beaucoup de choses et pourtant, ils ne sont jamais vraiment heureux. Il suffit de regarder toutes ces stars telles que Amy Winehouse ou Avicii qui semblaient avoir tout : talent, argent, amour… et qui ont fini par se suicider. En fait, ils avaient tout mais leur vie ne leur plaisait pas. L’un comme l’autre avait envie d’une vie paisible, et se sont forcés à vivre en porte à faux avec leur vraie personnalité.

    Le bonheur est donc avant tout la mise en adéquation entre ce que l’on a envie de vivre et ce que l’on vit. Plus on s’en approche, plus on est heureux.

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue 

     

  • La sincérité : Une valeur sûre pour son bien-être

    La sincérité : Une valeur sûre pour son bien-être

    C’est le début de l’année, et nous pensons tous à prendre de bonnes résolutions ! Faire du sport, arrêter de fumer, faire un régime… Mais peu d’entre nous pensent à prendre des résolutions qui peuvent aussi changer considérablement notre vie, et qui concernent plutôt notre façon d’être. Par exemple, ne plus mentir, ne plus se mentir, ou plus largement être le plus sincère possible avec soi-même et surtout avec les autres.

    Cela peut vous paraître étrange, mais s’il y a bien une résolution à prendre, c’est celle-là ! Car posez-vous quelques minutes… et demandez-vous si vous l’êtes ? Êtes-vous sincère ?

    Avec l’émergence des réseaux sociaux, la pression sociale croissante, le monde du paraître, la sincérité se perd de plus en plus. Avouons-le ! Qui n’a pas déjà mis « un like » sur une photo Facebook ou Insta de l’une ses copines, voire un commentaire du type « trop belle », alors que vous pensiez l’inverse ? Bon, je vous l’accorde, dans ce cas, ce n’est pas très grave…

    Mais si l’on généralise ces comportements et ces mensonges à notre vie sociale, professionnelle ou personnelle, cela peut vite devenir un piège qui peut se refermer contre nous. En effet, plus on ment, plus on rentre dans un cercle vicieux qui nous met parfois dans des situations inextricables.

    Pour ce qui me concerne, cela fait quelques années que j’ai décidé d’être « sincère », et croyez-moi, je me porte beaucoup mieux depuis. C’est pourquoi, je vous conseille d’ajouter cette résolution à celles que vous avez déjà prises, il y a quelques jours. Et je vais vous dire pourquoi !

    Tout d’abord, qu’est-ce que la sincérité ?

    La sincérité, c’est à mon avis, avant tout, une façon de se comporter.

    Dans les différentes définitions que l’on trouve dans les dictionnaires, les mêmes mots reviennent : vérité, authenticité, fidèle, franchise. Alors, si l’on devait résumer, on pourrait dire que la sincérité, c’est s’exprimer (ou communiquer) de façon fidèle à ce que l’on pense et à ce que l’on est. Autrement dit, c’est être en adéquation avec soi-même. Son antonyme le plus adapté étant l’hypocrisie…

    Mais pourquoi est-on de moins en moins sincère ?

    Les raisons sont multiples, mais disons que parmi toutes celles que l’on pourrait évoquer, deux se détachent plus particulièrement :

    • La société nous oblige à nous montrer sous des angles qui ne nous ressemblent pas forcément.
    • Pour rechercher des compliments, de l’attention.

    Voyons cela plus en détail !

    On est de plus en plus contraints à montrer une image positive de soi

    Dire que l’on est de moins en moins sincère n’est pas forcément le terme exact, car peut-être que les gens ne l’ont jamais vraiment été. Mais, en tout cas, une chose est sûre, de nos jours, cela se remarque de plus en plus.

    Pour en revenir à Facebook, une majorité de personnes essayent toujours de montrer qu’elles ont une super vie ! Quand on regarde le mur de certain(e)s de ses « ami(e)s », « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ». À croire que je suis la seule à avoir des coups de blues ou des problèmes…

    Quelle hypocrisie… Certes, on n’est pas là non plus pour exposer ses problèmes à la terre entière, mais reconnaissons que la majorité des posts sont là pour épater la galerie… et ne reflète pas vraiment la réalité, ni la vraie vie.

    Et en effet, aujourd’hui plus qu’hier, et que ce soit dans notre vie personnelle ou notre vie professionnelle, nous sommes tous tentés de mentir sur notre vie ou tout au moins de la parfaire, de l’enjoliver, pour être « autant que l’autre » ou « mieux que l’autre ». Toujours ces comparaisons aux autres…

    Il ne faut SURTOUT pas montrer ses faiblesses. Il faut toujours faire croire que tout va bien.

    Alors, on ment. On joue le jeu des autres…

    QUI SÈME LA VÉRITÉ RÉCOLTE TOUJOURS LA CONFIANCE

     

    Pour faire plaisir aux autres, pour plaire aux autres, pour se sentir aimé(e)

    De même, on est souvent obligés de mentir et de ne pas être sincère pour tout simplement faire plaisir. Il ne faut pas heurter l’autre, de peur de le blesser ou de le vexer ! Bien sûr, toute vérité n’est pas bonne à dire, mais de là à dire l’inverse de ce que l’on pense, il y a sûrement un juste milieu.

    Si votre copine a pris 10 kg, lui dire que cela lui va bien, ne lui rend pas service. Mais on a souvent peur de lui dire la vérité, car on a peur de faire du mal. Pourtant, c’est le contraire, car c’est sûrement pour elle, un problème. Et en parler lui ferait très certainement du bien !

    Mais pour une majorité de gens que je connais, le manque de sincérité n’est pas volontaire. Le plus souvent, c’est lié à un mal-être. À un manque de confiance en soi. On n’ose pas dire ce que l’on pense de peur d’être rejeté(e) par les autres. Alors, on ne dit pas vraiment ce que l’on pense, pour être accepté(e), être aimé(e). On pense qu’en adhérant aux idées de l’autre, il nous respectera plus, il nous aimera plus. En effet, à court terme, ce n’est pas faux… Mais à long terme, c’est une belle erreur ! Car si ce sont des gens que nous sommes amenés à voir ou revoir régulièrement, notre masque finira par tomber… Et comme nous allons le voir ensuite, les conséquences ne sont pas négligeables…

     

    Que se passe-t-il lorsque l’on n’est pas sincère ?

    Le manque de sincérité envers soi-même

    Là, l’exemple que l’on pourrait prendre est celui du domaine amoureux. Quand on tombe amoureux, on est prêt à tout pour avoir un retour. Et surtout à modifier une part de notre personnalité pour plaire à l’élu(e) de notre cœur. On fait des efforts… on fait des choses que l’on n’aime pas forcément faire, et on dit des choses que l’on ne pense pas nécessairement. Et parfois, cela fonctionne. Et dans ce cas, on n’est pas sincère ni avec l’autre ni surtout avec nous-même. Et au bout de quelque temps… patatras !

    Car comme on dit « chasse le naturel, il revient au galop ». On finit toujours par redevenir nous-même. Et dès que cela arrive, les ennuis commencent. Résultat : fin de l’histoire, on a perdu notre temps.

    Alors n’oubliez pas : « La sincérité ne consiste pas uniquement à dire ce que l’on pense mais aussi à penser ce que l’on dit. »

    Le manque de sincérité envers les autres

    Là, les exemples sont nombreux. Et l’objectif, ici, n’est pas de les lister mais de vous montrer que plus vous serez sincère, plus vous vivrez en paix. Je ne vous citerai donc que deux ou trois exemples.

    Dans le domaine professionnel, notamment, on peut être amené quand on cherche un travail à se plier aux exigences du poste ou des qualités recherchées. Au cours d’un entretien, on va dire que l’on est mobile, que l’on aime les déplacements, par exemple, alors qu’au fond de nous, on est une pure sédentaire… Eh bien, ce manque de sincérité peut vite se transformer en calvaire si vous avez « déformé » la vérité ! Outre la perte de temps, le mal-être dans son poste, dans ce cas, on peut également ternir son image.

    De même avec ses ami(e)s, cacher des vérités, enjoliver des situations, ne pas dire ce que l’on pense, se retourne toujours contre nous. Et pour finir, on perd ses amis, et là encore, on peut ternir son image et en souffrir.

    Et pour finir… ce qui est plus grave, le manque de sincérité des autres peut aussi engendrer des problèmes dramatiques. Chez les adolescentes, par exemple, branchées h24 sur instagram, des dépressions graves ont été signalées. À force de regarder des images de filles qui ont des corps parfaits (trafiqués) et des scènes de vies idylliques, certaines se pensent moches et pas à la hauteur. À leur tour, elles essayent, en vain, de se créer une vie imaginaire, un corps de rêve. Elles veulent l’impossible, l’irréel, l’inatteignable, et elles finissent par tomber dans des dépressions sévères.

    Conclusion

    Ne pas être sincère, vous l’aurez compris, c’est mentir. C’est donc avant tout une question d’honnêteté envers soi-même et envers les autres. Les enfants ne mentent pas… Mais la vie nous apprend à mentir peu à peu pour obtenir des choses, pour plaire à maman ou à papa, pour être aussi fort que notre grand frère… Et voilà comment le manque de sincérité s’installe progressivement dans notre vie. Et pourtant, moins on est sincère, moins on est en accord avec soi-même, et plus on se mettra dans des situations, qui finalement se retourneront contre nous. Et, les conséquences peuvent être plus moins graves, mais en tout cas, elles nuisent toujours à notre bien-être.

    Alors si vous vous reconnaissez, faites de la sincérité votre meilleure amie pour démarrer votre année 2019 en étant en paix avec CE que vous êtes vraiment, et avec CEUX que vous aimez vraiment !

     

     

     

     

     

  • Et si nous nous libérions de nos attentes ?

    Et si nous nous libérions de nos attentes ?

    En ce début d’année 2019, j’ai envie d’évoquer avec vous, un sujet qui me tient à cœur. Il s’agit de l’attente. Pas n’importe laquelle, l’attente qui nous rend dépendant, qui nous torture l’esprit, et qui par là même occasion nous fait le plus souvent souffrir.

    Car en effet, comme nous allons le voir, il y a différents types d’attente. Certaines sont plutôt saines, et peuvent même être source de joie, mais d’autres sont carrément nocives et engendrent une véritable souffrance. Surtout celles que nous éprouvons envers les autres, et parfois même celles que nous éprouvons envers nous-même. Mais étonnement, les attentes que nous éprouvons envers les autres sont bien plus importantes que celles que nous avons envers nous-même.

    Et pourtant, attendre des autres, si nous y réfléchissons… c’est mettre notre bonheur entre leurs mains. Comme s’il en dépendait. Quelque part, c’est donc ne pas maîtriser sa vie.

    Et bien sûr, si nos attentes ne sont pas satisfaites, nous en souffrons, et parfois de façon cruelle, surtout dans le domaine amoureux, par exemple. Et plus nous sommes sensibles, plus c’est difficile.

    Alors comment faire pour se libérer de ce fardeau ? Quelles sont les conséquences de tant attendre des autres ? Ne devons-nous pas être maître de notre vie ? Et à cette dernière question, la réponse est : oui, en tout cas pour ma part. Car, même si je suis encore jeune, j’ai appris qu’il était indispensable de faire en sorte de vivre pour soi, ou tout au moins d’essayer d’écouter la petite voix qui est nous, et qui nous guide vers ce que nous voulons vraiment. C’est en tout cas, à mon humble avis, le chemin du bonheur.

    Les différents types d’attentes et ce qu’ils engendrent

    Ce n’est pas si facile de définir l’attente. Pour simplifier, on pourrait dire que l’attente est « un état dans lequel on est » en espérant que quelque chose arrive ou que quelqu’un fasse quelque chose. C’est aussi « compter » sur quelqu’un ou sur quelque chose pour satisfaire nos attentes. Et pensez-y : on ne vit qu’avec des attentes. Essayons de distinguer les attentes et leurs effets.

    Attendre que quelque chose arrive ou que quelqu’un fasse quelque chose

    Dans ce premier cas, il s’agit d’attendre quelque chose qui est plus ou moins prévu. Et l’attente peut parfois être agréable. En effet, par exemple, moi qui adore faire des treks, dès lors que j’ai décidé d’en faire un, je brûle d’impatience que la date de départ arrive. Et dans ce cas, l’attente est, disons-le, plutôt excitante. C’est comme quand nous étions enfants et que nous attendions le Père Noël ! Ces attentes sont plutôt positives car lorsque la chose attendue arrive, nous éprouvons une véritable joie. C’est alors une source de bonheur. Ne dit-on pas : « plus on attend, meilleur c’est ? »

    En fait, dans ce cas, c’est plus une question de patience, que de résultats. On connaît le résultat et on se contente de l’attendre.

    Mais alors, pourquoi l’attente n’est-elle pas toujours source de joie ? Parce que dans le type d’attente précédent, comme je vous l’ai dit, on connaît le résultat : la notion d’incertitude est très faible. On ne doute pas ou alors très peu. On est quasiment certain que l’évènement se produira. Mais dès lors que l’incertitude devient importante, le doute grandit, la peur augmente, et on finit par souffrir. C’est souvent ce qu’il se passe dans le deuxième cas.

    Compter sur quelqu’un ou sur quelque chose pour satisfaire nos attentes

    Et en effet, dans ce deuxième cas, quand l’attente ne dépend pas de nous, et quand on « compte » sur quelqu’un pour satisfaire notre propre attente, ou que l’on attend que les choses viennent des autres ou nous tombent du ciel, là, l’attente est en fait une véritable source de stress. On vit dans le doute, dans l’incertitude. En fait, on veut que quelque chose arrive mais ça ne dépend pas de nous. Dans le travail, souvent, on se fixe des objectifs très élevés, mais malheureusement, et même si on est très consciencieux, ce n’est pas évident de les atteindre… On vit alors dans le stress, l’angoisse, la peur… Ce qui peut aussi engendrer une perte de confiance en soi !

    Ou alors, dans sa vie sentimentale, on espère toujours quelque chose de la part de son amoureux. Qu’il dise ceci, qu’il fasse cela… Et, là c’est encore pire, si l’autre ne réagit pas exactement comme on le souhaite, on éprouve alors de la déception, de la tristesse, car nous ressentons de la frustration.

    Et des exemples comme cela, il y en a des centaines, et dans tous les domaines de notre vie.

    Sommes-nous tous égaux face à l’attente ?

    Non, sûrement pas ! En général les gens qui sont dans l’attente et qui en souffrent le plus, sont des personnes qui veulent tout contrôler, qui sont dans la maîtrise. Ils ont aussi le souci de la perfection. Ils pensent qu’en agissant sur les choses, ils vont les modifier.

    Et plus ils auront agi, plus ils attendront que le résultat corresponde à ce qu’ils voulaient. Et moins le résultat sera là, plus ils souffriront.

    En fait, quand on est trop dans le contrôle, c’est que l’on manque d’estime de soi, et de confiance en soi. On recherche alors à « prouver que ».

    Aussi, nous ne sommes pas égaux face à l’attente. Plus notre estime de nous est abîmée, plus on souffre face à des attentes inassouvies.

    Mais que faire ?

    Il faut accepter (mais surtout comprendre) le fait que le résultat de quelque chose ne dépend pas de nous, en tout cas pas seulement. Sauf quand cela nous concerne directement. On est alors maître des décisions que l’on prend et des résultats. Par exemple, quand on décide de faire un régime, on est seul responsable des résultats. Mais dès lors que le résultat implique d’autres personnes ou de notre environnement, on ne maîtrise jamais les choses. Et on a beau se mettre en quatre pour atteindre notre objectif, on n’a pas le pouvoir d’influer sur les autres, sur leur façon d’agir ou de penser.

    Il faut alors lâcher prise. Apprendre à se dire que de notre côté, on a fait notre possible. Avoir bonne conscience, et si on n’a pas le résultat escompté, se dire que ce n’est pas notre faute.

    Mais rassurez-vous, je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire !

    Quels sont les bénéfices à vivre sans attente ?

    Vous l’aurez compris, on a tout intérêt à apprendre à limiter nos attentes. Je ne dis pas les supprimer, car c’est impossible de ne plus avoir d’attentes ! Sauf si on décide d’aller se retirer dans un temple bouddhiste (rires).

    En fait, déjà, il faut prendre conscience que, lorsque l’on vit dans l’attente, on ne profite jamais du moment présent. Les gens qui sont dans l’attente sont focalisés sur le futur, en imaginant sans cesse des hypothèses qui finissent par polluer le cerveau. Exemple encore dans la vie professionnelle en tant qu’autoentrepreneur : vous avez des clients le jour J, mais on s’inquiète toujours de ce que sera le mois suivant. Non pas qu’il ne faille pas le faire, car en effet, il faut se préoccuper du mois suivant. Mais en général, on pense plus au mois suivant qu’à la satisfaction d’avoir déjà un client le jour J. Ce qu’il faut c’est déjà savoir apprécier le jour J. Que cette satisfaction soit supérieure au stress engendré par le mois suivant.

    Dans sa vie amoureuse, et quand on est vraiment amoureux, c’est plus difficile. Dès que les sentiments s’en mêlent, il est presque inévitable qu’une attente se crée. On est dans l’espoir que l’autre éprouve les mêmes sentiments, et on espère(attend) surtout de lui qu’il le montre. Le problème, c’est que l’on espère que l’autre agisse strictement comme nous ne le faisons ou comme nous nous le voulons. S’il le fait, on est comblée, s’il ne le fait pas, on est déçue, et parfois cela fait mal. Or l’autre n’est pas nous. On donne souvent en espérant (en attendant) d’avoir quelque chose en retour. Et il faut apprendre à donner sans espérer que l’autre fasse la même chose. Là encore, c’est plus difficile à faire qu’à dire.

    Mais une chose est sûre, moins notre vie dépend des autres et de ce que pense les autres, moins on risque d’être déçue. Vivre avec moins d’attentes nous permet déjà d’apprécier le moment présent, de prendre de la hauteur, d’apprécier la vie comme elle vient.

    Conclusion

    Apprendre à ne plus attendre permet d’être plus en paix avec soi-même. Bien sûr, et je vous l’accorde, ce n’est pas évident. Mais vivre sans attente, c’est aussi accepter la réalité telle qu’elle est, et s’épargner beaucoup de déceptions, de colère, de souffrances, de frustrations.

    Moins on a d’attentes plus on se sent libre, et moins on souffre. On apprend à apprécier ce que l’on a, et non pas à ne penser qu’à ce que l’on n’a pas. Les frustrations s’estompent, et peu à peu, on s’aperçoit que vouloir tout contrôler est absurde car irréalisable.

    Limiter nos attentes, c’est augmenter notre liberté !

    La sophrologie peut aider dans ce but là, pensez-y !

  • Choisis ton verbe et non pas ton métier !

    Choisis ton verbe et non pas ton métier !

    Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, on me pose souvent la question « que fais-tu comme métier ? » ou« que fais-tu dans la vie ? ». Déjà lorsque nous sommes enfants, combien de fois avons-nous entendu : « que veux-tu faire EXACTEMENT comme métier plus tard ? »

    Et lors de ces moments-là, on attend de nous une réponse qui correspond à un métier précis, de façon à rentrer dans une case à tout prix, du genre : avocat – vendeur – dentiste – commercial – organisateur de mariages …

    Mais finalement, lorsque l’on y réfléchit, est-ce que cela correspond vraiment à ce que nous faisons ?  Et si, pour être plus en accord avec nous-même, nous choisissions un verbe plutôt qu’un métier ?

    Choisir un verbe pourrait alors englober plusieurs métiers : par exemple « aider » « convaincre » « défendre » « écrire » … « créer », « générer de la joie » …

    Cela permettrait à tout un chacun d’être heureux, en faisant différentes activités tout au long de sa vie.  Surtout qu’une vie de travail, c’est aussi très très longgggg (et cela risque de l’être encore plus)… et c’est très très long aussi, lorsque l’on doit se contenter de reproduire chaque jour les mêmes actions.

    Choisis ton verbe

    Attribuez-moi un verbe, s’il vous plaît !

    S’attribuer un verbe permettrait, en tout cas, d’être plus en phase avec sa génération.  Car, pour ce qui concerne ma génération, c’est à dire la génération Y, mais aussi la génération Z, nous serons amenés à changer de métier ou d’univers de travail au moins 5 fois au cours de notre vie. Du moins, c’est ce que prédisent les études sociologiques publiées sur ce sujet.

    Cela ne signifierait-il pas que la nouvelle génération est plus en adéquation avec elle-même, et avec plus d’assouvissement de ses envies parfois impulsives à un instant T ?

    Pour me situer, j’ai 28 ans, aujourd’hui, et je fais donc partie de la génération Y. Cette ” nouvelle ” génération est souvent montrée du doigt par les anciens. Et pourtant, elle a quelques qualités :  un goût du risque accentué et une grande capacité à entreprendre, car elle s’écoute pleinement.

     

    Y et Z, qui sont-ils ?

    La génération Y représente les personnes nées entre 1980 et 1995, années de l’émergence d’internet. Dans certains articles, elle est dénommée « la génération sacrifiée » car de nombreux individus de cette génération sont arrivés sur le marché du travail en pleine crise… avec donc beaucoup de difficultés à trouver un travail et à fonder une famille.

    C’est l’une des raisons qui explique que cette génération est dotée de grandes qualités comme la capacité de s’adapter très facilement au changement, d’être souvent très autonome et indépendante, et d’avoir une grande ouverture d’esprit.

    Mais pour en revenir au sujet de cet article, il est vrai que le faible engagement collectif de cette génération, ainsi que le sens minime de la hiérarchie et l’instabilité qui règne, engendrent souvent des problèmes au travail.

    Il faut aussi évoquer la génération Z, car c’est LA nouvelle génération qui déboule à toute vitesse sur le marché du travail. Ce sont les personnes qui sont nées après 1995, et qui sont encore plus ouvertes sur le monde que celles de la génération précédente.

    Souvent, les jeunes d’aujourd’hui souhaitent partir vivre et travailler à l’étranger  alors que la génération X (celle de nos parents) rêvait l’inverse : Évoluer dans une entreprise et une seule, et dans leur pays d’origine.

    Vous entendrez parler de la génération Y très souvent dans les années à venir. Ce sont eux qui ont cassé les codes et le conformisme, notamment au sujet du travail. Et avec eux, le monde du travail et la notion de travail ne feront qu’évoluer dans le futur. Ils sont multi-identitaires (d’où l’importance de cet article), débrouillards, et pour eux les études ne sont plus aussi importantes par rapport aux expériences de vie ou à la personnalité.

    En l’occurrence, ils sont aussi très impatients, exigeants, dispersés et défient souvent l’autorité actuelle.

    Les individus de ces générations (près de 50 %) revendiquent le fait de pouvoir et de vouloir travailler pour eux.

    Pour toutes ces raisons et compte tenu des caractéristiques bien particulières de ces deux nouvelles générations, il deviendra essentiel de percevoir différemment le monde du travail. Car ces nouvelles générations souhaitent que le travail soit un PLAISIR et non plus UNE CONTRAINTE ALIMENTAIRE.

    Voici quelques exemples de verbes qui peuvent correspondre à certains et qui rentrent dans des catégories de métiers.

    Choisis ton verbe

    AIDER

    « AIDER »,  c’est le nouveau mot à la mode, certes, mais il correspond à beaucoup d’entre nous. Ce qui prouve que cette nouvelle génération n’est pas si individualiste que l’on veut nous le faire croire. Elle est également tournée vers autrui.

    Vouloir aider, c’est vaste, je vous l’accorde. Et, à la fois si cela fait partie de votre inspiration première, vous pouvez très bien être :

    • Moniteur / éducateur
    • Chirurgien
    • Maitre-nageur
    • Ophtalmologue
    • Sage-Femme
    • Dermatologue
    • Coach de vie

    CONVAINCRE

    • Attaché de presse
    • Avocat
    • Chargé d’études
    • Chargé de mission patrimonial
    • Consultant CEO
    • Courtier en assurances
    • Écrivain
    • Hôtesse d’accueil

    CONSEILLER

    • Agent des gares
    • Coach professionnel
    • Développeur humanitaire urbain
    • Écrivain public
    • Média-planneur
    • Éducateur canine
    • Vendeur

    CRÉER

    • Architecte intérieur
    • Créateur ou designer textile
    • Dessinateur
    • Peintre
    • Photographe
    • Décorateur
    • Désigner industriel

    INSTRUIRE

    • Professeur des écoles
    • Coach sportif
    • Professeur de langues
    • Chef d’équipe /finances, marketing …

    ORGANISER

    • Animateur club de vacances
    • Bagagiste tractoriste
    • Chef de rayon
    • Directeur d’hôtel
    • Rédacteur en chef
    • Directeur de magasin
    • Wedding planner
    • Chef de projet web

    Pour trouver son verbe, ce qui est important, c’est d’être en mesure de répondre à ces deux questions :  « pourquoi ? » je fais tel ou tel métier, et « qu’est ce qui me motive ? »

    Ainsi, et tout en respectant votre verbe et celui qui vous anime le plus (vous pouvez en avoir deux, nous sommes bien d’accord), vous pouvez, dans une même vie, être à la fois agent des gares et éducateur canin, ou encore peintre et photographe, ou encore avocat et attaché de presse à la fois.

    Mettre du sens à sa vie… mais pourquoi ?

    Il est compliqué d’avancer dans sa vie professionnelle comme personnelle sans but précis et sans trouver un sens à ses journées. Tout simplement parce que si l’on n’a pas de but, le réveil se montrera d’autant plus rude, et qu’il y aura forcément des répercussions sur votre état mental/physique et votre lien avec autrui.

    C’est la raison pour laquelle il faut toujours faire quelque chose qui nous anime et qui nous transcende. C’est aussi une façon de trouver le sommeil avec plus d’apaisement le soir en rentrant du “travail”.

    C’est d’ailleurs souvent lors d’une circonstance grave (un décès, une maladie, une rupture) que l’on prend conscience de l’essentiel de notre quotidien, et que notre travail ne répond aucunement à cet essentiel.

    Pour trouver votre essentiel, ou plus communément appelé votre ” passion “, il faut vous demander quel est le verbe qui vous anime le plus, et cela vous aidera à trouver votre métier.

    TROUVEZ VOS MISSIONS DE VIE ET VOTRE UTILITÉ SUR TERRE. DÉTACHEZ-VOUS DE L’ASPECT MATERIEL ET DEVELOPPEZ SANS CESSE VOS QUALITÉS DE COEUR. 

    Laissez entrer dans votre vie la générosité, l’amour, la compassion ou encore la gratitude. Cela vous aidera à vous trouver, et entrer en parfaite adéquation avec ce que vous voulez vraiment dans la vie.

    Il ne faut jamais que la motivation de votre métier soit matérielle car vous deviendrez esclave de ce matériel et passerez à côté de nombreuses opportunités de vie.

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue 

    Choisis ton verbe

  • La gratitude, on l’aime et on le montre

    La gratitude, on l’aime et on le montre

    William Arthur Ward,  La vie t’a offert 86,400 secondes aujourd’hui. En as-tu utilisé une seule pour dire merci ?

    La gratitude, ou la reconnaissance, est la réponse appropriée ou attendue à l’aide d’un bienfaiteur. La gratitude c’est aussi le fait de se remémorer des bons souvenirs avec autrui et grâce à autrui , et c’est bon pour le cerveau. C’est même excellent ! Le seul hic c’est que ce phénomène se fait bien trop rare, car l’être humain malheureusement devient de plus en plus centré sur lui , et sur ce qui ne va pas dans sa vie. Car c’est toujours plus puissant de se faire croire à soi-même que nous allons mal (trèeeees mal) , plutôt que de se dire que nous allons bien. 

     

    Qu’est-ce que la gratitude ? 

    Finalement la gratitude, c’est le fait de se concentrer sur l’inverse de ce qui ne va pas. Si on ne se concentre que sur les choses positives de notre vie , les journées seraient bien moins épuisantes.  Et pour ma part , j’y crois.  

     Exemple de gratitude

    Je ne sais pas si vous avez vu ce film  Room qui est tiré de l’histoire vraie de d’Elisabeth Fritzl, une autrichienne de 42 ans, violée et séquestrée par son père Josef Fritzl. Elle décide de faire croire à son fils que leur prison est en fait le monde. Un synopsis qui fait froid dans le dos, inspiré d’un fait divers autrichien de 2008. Dans le film , cette jeune femme est enfermée avec son fils (né d’un viol) par son bourreau depuis sept ans.  7 années dans une petite pièce de 11 m2. Ce jeune garçon n’a jamais rien connu à part cette minuscule pièce étouffante et oppressante.  Mais n’ayant jamais rien connu d’autres , il n’a pas la conscience qu’autre chose existe a l’extérieur. Il ne connaît ni la nature, ni les transports, ni les commerces , ni autrui …. Il s’invente son propre monde à lui , motivé par les paroles très optimistes de sa maman , qui souhaite à le protéger.  

     Pour en revenir à notre sujet et à la gratitude , ce jeune garçon de 7 ans, remercie et prend conscience chaque matin de ce qu’il a. Une chaise est une chaise et a son importance , de même pour un lit , ou un stylo.  

    Gratitude

    Avec beaucoup d’amour et de gratitude il remercie chaque matin la chance qu’il a que d’avoir chaque objet.  

    Et encore … nous parlons de l’aspect materiel là , alors qu’il remercie en premier lieu sa mère pour tout ce qu’elle lui donne , lui apporte et l’éducation dans laquelle elle s’est investie.  Une maturité sans nom , pour un jeune enfant d’à peine 7 ans.  

     Et pourtant , c’est le modèle sur lequel nous devrions nous pencher pour être réellement heureux. Réussir à prendre conscience de ce que nous sommes , et être reconnaissant de ce que nous possédons. L’amour de nos proches, les gestes de chacun à notre égard, la santé que nous avons, les membres de notre corps bien présents et qui fonctionnent …. ! 

     Seulement , aujourd’hui … nous ne prenons même pas le temps d’être conscient de ce que nous avons, que nous voulons déjà autre chose. Ce qui est bien dommage, car c’est alors signe de frustration. 

     

    La gratitude et le rapport à soi  

     On ne va pas se mentir , la frustration est l’un des ressentis les plus désagréables. La frustration place l’individu dans l’attente de la réalisation de quelque chose qui ne se fera pas. A ne pas être reconnaissant de ce que nous avons et de la vie que nous menons, nous rejetons alors celle-ci. Et cela laisse place à des émotions internes qui peuvent être nocives. L’impatience , la colère , la tristesse … et plus grave encore , elle peut mener à la dépression.  Il est important de prendre conscience des chances que nous avons à un moment T , et que rien n’est acquis ni même universel.  N’oublions pas que nous sommes nos meilleurs amis. La personne la plus importante dans la vie de tout à chacun c’est soi.  Il faut alors se ménager, s’apaiser et se faire confiance en commençant par regarder le meilleur en nous.  

     Ce que je tente de faire chaque matin et chaque soir c’est de prendre conscience de la chance que j’ai; je mets sur papier une phrase de remerciement le matin et une phrase de remerciement le soir.  

    Je vais vous donner plusieurs exemples :  

    • Merci pour la nuit que je viens de passer et merci d’avoir réussi à trouver le sommeil et ne pas avoir eu de migraines ni d’insomnies. (depuis toujours, je suis sujette à l’un et l’autre) 
    • Merci pour la rencontre improbable mais forte que je viens de faire devant la boîte aux lettres (en ouvrant du courrier pas des plus agréables) 
    • Merci à ma jambe qui ne m’a pas joué des tours durant mon footing (alors que celle-ci est abîmée depuis un certain temps) 
    • Merci à ma volonté d’être si persévérante en ce moment 
    • Merci à mon passé rude qui m’a permis d’être une femme forte en toutes circonstances 
    • Merci à mon ange gardien qui se situe sur mon épaule droite qui me fait rencontrer les bonnes personnes au bon moment 
    • Merci à ma morphologie qui me fait rester mince, alors que je mange du chocolat et des pizzas bien trop souvent 

    Faites-vous un carnet de « gratitude » et tentez de le remplir chaque jour.  

    Vous verrez qu’au final, il s’en passe des choses merveilleuses dans votre vie.  

    La gratitude, et le rapport aux autres 

     La gratitude envers les autres est toute aussi importante. Nous passons une majorité de nos journées entourés ; il faut alors s’imposer le fait d’être gratifiant envers les personnes qui nous font du bien. Et leur rendre aussi la pareille en leur faisant du bien. Ensuite , cette action deviendra plus naturelle avec le temps. Tout être humain a besoin d’affection , d’attention et de reconnaissance.  Nous sommes dans une société rude, ou « l’individualisme » prime parfois , il faut aller à l’encontre de cela , et savoir dire merci à ceux qui le méritent.  

     

    Celle-ci contribue à long terme dans les relations et le bien être personnel… Jusqu’à 6 mois après une expression délibérée à son partenaire.  Apprendre à dire merci à son prochain quand il a réalisé une action qui nous a permis d’être plus apaisé ou d’être aidé.  

    De même au travail , il faut être reconnaissant face à ce que les autres font , pour que l’univers de travail global soit sain. 

     *Cela peut aussi s’opérer avec n’importe qui : 

    – Remercier pleinement le taxi, pour sa bonne conduite 

    – Remercier le livreur d’être arrivé à l’heure, ce qui m’a permis d’être à l’heure à mon rendez-vous d’après, décisif au possible 

    – Remercier  la femme de ménage pour sa prise d’initiatives à avoir laver les fenêtres 

    – Remercier mon ami pour m’avoir prêté un livre fantastique, que je n’aurais jamais connu sans lui  

    – Remercier ma sœur pour m’avoir appris quelque chose d’essentiel aujourd’hui … 

     

    Bienfaits de la gratitude 

     La gratitude peut transformer votre routine en jours de fête. disait William Arthur Ward

     Le savez-vous ? 

    1. La gratitude rend plus patient : généralement, quand on est conscient de certaines chances que nous avons, on devient moins agressif et impatient face à ce que nous n’avons pas.  

    2. La gratitude améliore nos relations de couple

    Dites-vous assez  souvent « merci » à votre cheri(e)? Si ce n’est pas le cas apprenez à le faire , ça vous fera passer de meilleurs moments ensemble.  

    3. La gratitude stimule le bienêtre et aide les autres à prendre soin de soi

    Complimentez toujours vos proches , cela les aidera à trouver la paix intérieure et à être bien en votre présence. C’est un peu un effet miroir. 

    4. La gratitude aide à dormir 

    C’est probablement parce que des pensées plus positives nous inondent avant de s’endormir, ce qui peut apaiser le système nerveux.

    5. La gratitude soulage la dépression 

    Qui a dit qu’il n’y avait pas de remède à la dépression ? Faux et archi faux ! Soyez reconnaissants de chaque chose qui vous entoure et vous verrez la différence.  

    6. La gratitude prolonge le bonheur 

    Et oui , c’est prouvé.. 

    L'IMPORTANCE DE MONTRER SA GRATITUDE

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  • Dites au revoir à vos peurs 

    Dites au revoir à vos peurs 

    Cela fait un certain temps que je médite sur le sujet de « la peur ». Que ce soit à titre personnel, ou que ce soit chez mes proches, j’ai l’impression que les peurs empêchent l’exécution de nombreuses actions.  A longueur de journée j’entends des affirmations à ce sujet : « j’ai peur qu’il ne m’apprécie pas » « j’ai peur de ne pas savoir le faire » « j’ai peur de partir à l’étranger », « j’ai peur qu’il/ elle me quitte », « j’ai peur de la solitude » … « j’ai peur de perdre mon travail » …Cependant, de savoir que nous avons des peurs c’est un fait, mais de tenter de guérir ses peurs c’est autre chose. C’est donc sur cela qu’il faut réfléchir et agir.  Réussir à mettre le doigt sur une peur et tenter de faire un gros travail de fond pour que cette peur ne nous pénalise plus.     

    J’ai longtemps eu de nombreuses peurs en tous genres. J’en ai encore quelques-unes c’est évident , et j’en aurais toute ma vie; ceci-dit, ma grande solitude lors de mes voyages, m’a grandement fait réfléchir, et fait mûrir le sujet de mes peurs personnelles. J’essaie chaque jour de guérir mes démons intérieurs pour avancer et pour canaliser certaines émotions.   

    blessures fondamentales

    Avant toute chose : Qu’est-ce que la peur ?

    La peur est une force négative qui nous freine dans notre élan. Celle-ci a des répercussions face à notre envie et notre besoin d’avancer. Elle est comme un démon qui ronge une partie de notre esprit.  Nous sommes tous éperdument conscient d’avoir des peurs en nous, mais elles ne sont pas faciles à assumer. Voir très difficiles à assumer.  Surtout lorsque nous sommes dans un culte de « l’hyper-performance » ou il n’y a aucune place qui est laissé à la peur. Les médias nous renvoient d’ailleurs à longueur de journée, des images positives de personnes fortes « BE STRONG ».  Comme si , sans cette force , vous n’avez pas le droit d’exister.

    Prenons pour exemple, les personnalités connues. Elles sont souvent mises au-devant de la scène dans un moment de leur vie où elles sont au « top ». Une Taylor Swift, un Obama, ou un Nadal, dans un autre registre, n’auraient pas la même popularité en étant « de façon assumée » remplis de peurs.  Aujourd’hui, nous avons d’ailleurs tous cette tendance à nous dire que plus on se montre fort, mieux ce sera. La fuite de la vulnérabilité à tout prix … (je vous ferai un article à ce sujet ce week-end).

    Mais, ce sera mieux pour qui ? A part de se mentir à soi-même, personne d’autre n’en paiera les conséquences.  Au final , on fini par se mettre des œillères et ne plus vouloir les voir ces peurs, car elles en deviennent pour beaucoup une honte.

    L’être humain est constitué de forces et de faiblesses et ce sont ces deux antagonistes qui nous permettent d’être ce que l’on est. Il ne faut alors pas mettre de côté nos peurs ou nos blocages comme s’ils représentaient « l’ennemi ».  La peur est essentielle, elle est là pour éviter le danger, il faut alors se réconcilier avec celle-ci. L’assumer et puis tenter de l’améliorer, sans la bannir pour autant.

    N’oublions pas qu’une peur ça se travaille constamment de façon à réussir à vivre avec.  Si jamais nous nous mentons à nous même, en nous disant que nous n’avons aucune peur et que nous sommes forts, nous risquons alors de subir une contradiction interne à un moment donné.

    Pour revenir sur la peur, Jules Renard disait que « la peur est une brume de sensations ».  

    En effet la peur n’est pas manifestée de la même manière selon les profils, et cela proviendrait de notre vécu.  Ce sont des blessures internes et profondes provenant de l’enfance qui entretiennent nos peurs quotidiennes a l’âge adulte.

    blessures fondamentales

    Identifions nos blessures principales

    Lise Bourbeau met le doigt sur 5 blessures importantes, sur lesquelles il ne faut surtout pas tirer une croix.

    Elle les appelle, les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même.

    • Les blessures du rejet : personnes très sensibles à la moindre remarque, se sentant facilement rejetées et blessées en cas de contradiction. Ne se donnent pas le droit à l’erreur, sabotent leurs relations, n’osent pas donner leur opinion et parlent peu.  Pour se guérir elles devront se pardonner et pardonner aux autres, affronter leur peur, oser s’affirmer et prendre leur place.
    • Les blessures de l’abandon : ce sont des personnes qui ne se sont pas sentis assez nourris affectivement parlant.  Ce sont aussi des personnes qui dépendent des autres et qui cherchent constamment leur soutien et leur approbation. Cherchent à attirer l’attention, et dramatisent énormément. Pour se guérir elles devront apprendre à être bien dans les moments de solitude, sans tout le temps avoir besoin d’autrui et chercher l’attention des autres. Ces personnes doivent apprendre à apprécier de se balader seules, de lire un bouquin, d’écrire … Des activités qui sont souvent liées aux solitaires.
    • Les blessures de l’humiliation : ce sont des personnes qui se sont senties rabaissées et comparées toute leur vie, mais surtout durant l’enfance. Les personnes qui en souffrent se croient indignes et se sentent rabaissées constamment toujours. La masque de cette personne est le « masochisme ». Il faut que ces personnes apprennent à avoir confiance en elle, et soient remplies de gratitude face à ce que la vie leur donne.
    • Les Blessures de la trahison:la trahison est lié à l’abandon. La personne ayant souffert de trahison veut montrer sa force et être dominatrice par rapport au sexe opposé. Elle a aussi beaucoup de difficultés à gérer le mensonge. Le masque de cette personne est « contrôleur ».
    • Les blessures de l’injustice: cette blessure est liée au rejet. La personne qui en souffre souhaite être parfaite : au plan physique et dans ses actions. Ainsi, ces personnes préfèrent se couper de leur sensibilité plutôt que de risquer de mal faire. Le masque associé à l’injustice est « rigide».

     

    Comment se manifestent les 5 blessures, et sont-elles guérissables ?

    Nous les avons toutes plus ou moins en tant qu’être humain, mais certaines blessures sont plus importantes que d’autres.

    Face à une situation X personne ne réagira de la même manière. Selon les circonstances personne ne percevra la situation de la même façon. Quoi qu’il arrive nous rencontrerons au moins 4 de ces blessures au courant de notre vie, et à ce moment la nous ne serons plus nous mêmes.

    blessures fondamentales

    Comment guérir nos blessures fondamentales ?

    Il faut prendre le temps de travailler sur ses blessures afin que les peurs s’atténuent au quotidien. Tout comme nous prenons du temps pour manger, ou respirer de façon essentielle, il faut s’accorder le même temps pour soigner ses blessures les plus profondes.  Il faut commencer par prendre conscience de nos peurs et de les regarder bien en face. Les regarder avec un regard perçant, un regard d’homme bien assumé et qui sait ce qu’il veut.  Se réconcilier avec la notion de peur, c’est aussi vivre en s’écoutant, et comme nous sommes notre meilleur ami, il faut passer par là.

    Frappez à la porte de votre bien être intérieur si jamais vous n’avez pas la clef et discutez avec vos émotions ! Il ne faut jamais saccager ce qu’on ressent car une blessure intérieure n’est en rien une honte. Tout le monde en a même si personne ne vous en parle.  Écouter ses peurs, c’est aussi se demander de quels dangers elles nous avertissent. Parfois cela permet aussi d’anticiper les mauvaises surprises. Il ne faut surtout pas oublier de les rassurer avant toute chose.

     

    Petit + : Faire de la médiation aide beaucoup ainsi que de respirer chaque jour calmement et paisiblement.  

     

    Dites en revoir à vos peur !

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  • Quand une souffrance se transforme en force  

    Quand une souffrance se transforme en force  

    Comme le dit la citation: « Les plus grandes qualités de l’âme ne se développent que par la souffrance. »

    Aujourd’hui je souhaite-vous conter l’histoire d’une de mes meilleures amies ; ce ne seront que ses mots.   Je n’ai rien transformé, car son histoire est extrêmement personnelle et touchante. Cette jeune femme a perdu son unique frère à l’âge de 16 ans, mais a fait face à cette épreuve avec beaucoup de courage et de force.

    J’attaque fort aujourd’hui, mais ce sujet me tenait terriblement à coeur, ayant aussi de nombreuses souffrances du passé au fond de moi.

    L’objectif de cet article est de montrer à quel point une souffrance profonde peut se transformer en vraie force, et surtout comme vous pouvez gagner en maturité mais aussi en optimisme lorsque vous vivez des épreuves difficiles.  

    14 ans après, cette jeune femme est resplendissante est a une appétence pour la vie que peu de personnes ont. Elle ne se laisse jamais décourager et va au bout de chacun de ses projets avec ambition.

    souffrance épreuve

    Interview de mon amie

    Jeune femme de 30 ans, sportive, dynamique, bosseuse, qui aime profondément la vie et le sens de celle-ci.  Mais cela n’a pas toujours été le cas.

    Voici ses propos : 

    « On croit toujours que ça n’arrive qu’aux autres et pourtant nous y voilà.

    On nous parle de la vitesse sur la route, de l’alcool, de la mauvaise conduite mais jamais de tous ces camions qui sillonnent nos autoroutes ; non nous n’en parlons pas, car c’est un point économique, on ne nous dit pas que traverser ces routes à grandes vitesses c’est comme marcher dans un champ de mines.

    Un appel d’air, une voiture incontrôlable, et nous y voilà, une mort à la clé.

    J’avais 16 ans, mon grand frère seulement 18.

    Comment vivre sans mon binôme, comment envisager rien qu’une seconde devoir porter la souffrance de mes parents sur mes petites épaules. Je n’étais qu’une enfant.

    Vivre dans l’ombre de moi-même, ne plus avoir goût à la vie, l’injustice devient une obsession, le réveil une souffrance.

    Les années passent, les moments défilent. Il faut revenir à la vie, goûter de nouveau au quotidien, sécher ses larmes.

    Qu’est ce qui est le plus difficile dans cette tragédie ? 

    L’absence de l’autre, le travail de deuil.

    Mais quand le temps fait son travail, la souffrance s’atténue, le plus dure devient de ne pas culpabiliser, comment puis-je esquisser un sourire alors que l’être tant aimé n’est plus ? Comment accepter de vivre des moments de bonheur alors que lui est sous terre.

    Les années passent. Les traits de son visage s’estompent dans mon esprit, sa voix ne résonne plus. Les sourires deviennent de plus en plus affirmés, mon ambition à réussir ma vie se développe au fil du temps, les projets s’accumulent, les moments de bonheur s’intensifient à tel point qu’ils redeviennent partie intégrante de mon quotidien.

    Les années passent. 1 an, 2 ans, 5 ans, 10 ans. Je ne les compte plus. Elles défilent de plus en plus vite. Puis vient l’année de mes 28 ans. Ce drame a 12 ans.

    Je comprends que cette épreuve m’a forgée. Que je suis désormais plus forte. Je sais, au combien, chaque moment est précieux, je n’ai pas peur de notre issue. Je le retrouverais. Mais mon passage sur cette terre doit être le plus merveilleux.

    Mon amour pour les autres est décuplé, ma meilleure amie prend ce rôle de sœur que je n’ai jamais eu, mes parents deviennent de plus en plus fort, les amours que je vis me remplissent de bonheur. Durant tout ce chemin j’ai eu la chance d’être entourée de personnes fabuleuses, à l’écoute et bienveillantes.

    Je ne peux pas me réjouir de mon passé mais je peux affirmer sans aucune gêne que je suis heureuse, que cette épreuve à dupliquer l’amour que je porte à la vie, intensifié les sentiments que je porte pour les personnes que j’aime, le moindre moment de bonheur du quotidien, même le plus simple est extrapolé.

    Le bonheur ce n’est pas de rêver de ce que l’on a plus ou de ce qu’on souhaiterait avoir.

    Le bonheur c’est ce chemin, parfois semé d’embûches, mais ce n’est pas le but ou l’issue de celui-ci. »

    Pour réussir à combattre une souffrance, la sophrologie peut vous aider; pensez-y !!

    QUAND NOS PEURS DEVIENNENT NOS FORCES

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  • Croisement entre aptitudes et appétences 

    Croisement entre aptitudes et appétences 

     Paraît-il que le bonheur dans son travail, et même plus encore dans son quotidien, se situe dans le croisement entre les aptitudes et les appétences que nous avons tous, êtres humains. De nombreuses personnes ont des aptitudes bien définies (des compétences) dans un domaine en particulier, mais peu d’appétences dans ce même domaine (aimer faire et reproduire cette action) ; et l’inverse existe aussi. A ce moment-là cette cassure peut créer de nombreuses frustrations.  Il faudrait alors trouver dans l’idéal un univers de travail qui conjuguerait les deux. De façon générale, une personne très passionnée par son travail, arrive à lier aptitudes et appétences. Un descriptif plus concret de ces deux termes pour mieux comprendre 

    Aptitudes

    Il s’agit une disposition naturelle ou acquise d’une personne à faire quelque chose.

    Pour exemple :

    • Capacité à travailler seul
    • Ponctuel
    • Polyvalent
    • Facilité à répondre à un besoin d’un groupe
    • Facilité à calculer très rapidement
    • Facilité à être fiable
    • Sociable
    • Aptitude pour le service à la clientèle
    • Bonne endurance physique
    • Capacité de synthèse et d’analyse
    • Facilité à motiver les autres
    • Facilité à analyser le potentiel des individus
    • Facilité à susciter à susciter la communication
    • Facilité à accepter des points de vue différents
    • Respect des délais
    • Organisation …

    Aptitudes et appétences

    Appétences

    Il s’agit d’un désir instinctif et non réfléchi qui penche vers ce que l’on aime et uniquement ce que l’on aime;

    Aptitudes et appétences

    • Aimer cuisiner
    • Aimer se sentir libre et indépendant
    • Aimer la routine
    • Aimer manger
    • Aimer faire des synthèses écrites
    • Aimer la danse
    • Aimer être entouré
    • Aimer travailler en équipe
    • Aimer la hiérarchie …

    Aptitudes et appétences

    Pourquoi est-il important que de le comprendre ?

    Il est extrêmement important de comprendre ces deux termes et se demander à quel endroit vous vous situez. Si une personne a une aptitude à travailler seule et à être organisée, il sera compliqué de se plaire dans un univers d’équipe où les collègues sont désorganisés. De même si une personne a pour aptitude d’être dans la communication et se retrouve avec un binôme peu sociable et peu communiquant.

    Problématique : Il est possible qu’une personne ait des aptitudes qui rentre en cohérence avec les valeurs de l’entreprise, mais n’ait pas d’appétences pour le domaine de l’entreprise.

    Exemple : j’aime le marketing opérationnel, mais je n’aime pas la cause pour laquelle mon entreprise s’engage (la cigarette).

    Aptitudes et appétences

    Il faut bien réfléchir à tout cela et se poser les bonnes questions afin que “aptitudes” et “appétences” soient corrélées.

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue 

  • Etre « multi-potentiels », ça vous parle ? 

    Etre « multi-potentiels », ça vous parle ? 

    Cela fait plusieurs semaines que je m’intéresse de près au terme « multi-potentiels ».

    Je ne le connaissais pas auparavant  , du moins je ne l’utilisais pas; quand je ne connais pas un terme , j’évite  de l’utiliser, au quel cas je m’emmêle les pinceaux comme avec les dictons. (être réglée comme une horloge chinoise, ça se dit ? (Rires))

    Je suis tombée par hasard sur une conférence TED X d’Emilie Wapnick qui m’a profondément passionné.  Il faut savoir que je suis une mordue des conférences TED X, sur des sujets tout aussi larges les uns que les autres. J’en regarde 2 à 3 par jour.  (J’écrirai un article prochainement, dans lequel je partagerai avec vous mes conférences favorites, sur l’évolution de soi, et le développement personnel ).

    Après être tombée sur cette conférence, j’ai enchaîné par la suite les articles, et les les vidéos à ce sujet.

    Multi-potentiel 

     Qu’est- ce un « multi-potentiels » ?

    « Vous est-il déjà arrivé plus petit,  qu’un membre de votre famille vous demande ce que vous aimeriez faire plus tard comme métier ? ».

    La réponse est souvent très spontanée et instinctive en fonction des rêves que vous avez à cet âge là : être boulanger, être astronaute … être avocat … !

    Puis, surgit la même question lorsque vous sortez de votre baccalauréat, ou du lycée, et à ce moment là les choses se compliquent … ou non d’ailleurs !

    Il existe certaines personnes bien avancées,  déjà passionnées à l’âge de 18 ans qui ont une passion bien définie (la peinture, la politique, le cinéma, les cosmétiques  …).  Mais, il y a une autre catégorie de personnes qui ne savent pas toujours quoi répondre, tout simplement parce qu’elles aiment de nombreux domaines et ne réussissent pas à se spécialiser, par choix, et à rester dans une seule case.  Ces personnes aiment autant la peinture, que la médecine… la restauration, que la finance …. l’IT, que la danse … elles ont de nombreuses compétences diverses et variées, et de nombreuses passions; on peut dire d’elles qu’elles  « multi-potentiels ».

    Multi-potentiel

    En quoi suis-je multi-potentiels ?

    Je fais partie de ces personnes qui n’ont jamais su quoi répondre quand on me demandait quelle était ma vocation. 

    Je suis extrêmement curieuse et je m’intéresse à de nombreux domaines. Légèrement plus hyper active que la majorité de mes proches, je me suis d’ailleurs toujours sentie inhumaine et différente (rires).

    Je me suis lancée dans une école de commerce en me disant que « tous les chemins mènent à Rome » , et que je rattraperai un jour ou l’autre le chemin des métiers du bien-être mental (ça a toujours été une vraie passion, mais à l’époque, ce n’était pas vu comme un métier aux yeux de beaucoup).  Ahhh, toujours et encore « la société ».

    Je suis de nature très passionnée, avec une gnaque terrible, une vraie tête brûlée et je m’intéresse à une multitude de domaines. Je n’ai jamais voulu m’enfermer dans un domaine unique, malgré le fait que je sois actuellement en train de le faire, dans celui de la sophrologie (passion première).

    Mais le monde du travail évolue rapidement, et on ne sait pas ce qu’il nous réserve.

    Je suis ce genre de personnes qui est partout à la fois, et qui aime profondément « être partout à la fois ».

    • 6 h du matin, cours de sport de combat, alors que tout le monde dort encore
    • 7h30 du matin, je donne des idées / conseils de restaurants à 3 de mes meilleurs amis.  Attention, quand je m’investis, c’est une liste de restaurants que j’envoie, et non pas une brève description de la soirée de la veille
    • 8h du matin, je refais la lettre de motivation d’un autre ami
    • 9h du matin, organisation d’un événement de fidélisation pour une des entreprises pour laquelle je travaille en free-lance (en attendant d’ouvrir mon cabinet, je suis en free-lance en marketing, de façon tout de même à continuer de gagner ma vie)
    • 10h45 du matin, je retravaille la HomePage du site professionnel d’une connaissance
    • 12h45, pause déjeuner et découverte d’un nouveau sport avec une amie (mes sports évoluent beaucoup, en fonction des tendances du moment)
    • 14h, poursuite de l’organisation de l’événement du matin + paperasse administrative diverse à remplir (il faut savoir que je m’inscris à de nombreuses formations de compétences, et de formations en tous genres ; la paperasse, je connais !)
    • 15h, entretien free-lance, dans une nouvelle entreprise
    • 17h, je réserve toutes les meilleures pièces de théâtre pour le mois à venir et je prévois l’emploi du temps des sorties culturelles sur les 2 mois à venir (concerts, opéra, théâtres …).  Mordue de sorties culturelles … je n’y peux rien !
    • 18h, verre apéritif avec une amie : discussion et conseils sur son nouveau projet.  Je lui propose d’ailleurs mon aide
    • 19h, réservation des 4 prochains voyages à venir
    • 20h, préparation d’un dîner pour mes amis (passionnée de cuisine) tout en débutant un nouveau livre (on m’a souvent dit que j’avais des tentacules à la place des bras, aux vues du nombre d’activités que je fais en même temps)
    • 23h, je me pose pour écrire jusqu’au bout de la nuit
    • Et en même temps, je refais le monde avec mes proches ….. !!

     

    Multi-potentiel

    Et attention, jusqu’à il y a deux ans, j’étais encore bien sagement posée sur la chaise d’une entreprise dans un grand groupe, avec des horaires carrées, des règles à respecter, des déjeuners d’équipes, et des missions répétitives chaque jour. Ma vie était peut être plus carrée, mais ce n’était pas moi.

    Lorsque vous êtes « multi-potentiels », il faut en prendre conscience et le revendiquer. Vous pouvez être sur un projet d’ouverture de pharmacie en matinée, et chanteur en fin de journée.  Et alors ? Où est le problème, tant que vous aimez ce que vous faites ?

    De plus pour être transparente, je gagne bien mieux ma vie depuis que je suis en free-lance que lorsque j’étais employée. C’est un détail, mais un détail important.

    Multi-potentiel
     
    Le plus difficile dans tout cela c’est d’apprendre à assumer ce qu’on fait.

     

    Aux questions :

    •  Pourquoi ne te concentres-tu pas sur une seule chose ?
    • Quand vas-tu te décider de ce que tu veux faire de ta vie ?
    • Es-tu inefficace ou juste éparpillé ?
    • Et le traditionnel « tu es bonne à tout, bonne à rien ! »,

    il ne faut pas avoir du mal à répondre « je suis heureux , multi-potentiels  et je suis sur PLEIN de projets différents ».  On a besoin de personnes comme nous ne l’oublions pas.  C’est l’entreprise qui a créé des statuts pour chacun de ses employés, et qui a décidé de les mettre dans une case précise.  Mais la polyvalence est de plus en plus demandé… et un vrai entrepreneur se doit d’être polyvalent, ne l’oublions pas !

    Personne ne vous oblige à répondre « je suis dentiste » ou « je suis commercial » ou «je suis boulanger ». Vous pouvez tout aussi bien répondre dès à présent à ces personnes  « je suis multi -potentiels, et je développe tout ce potentiel à travers de nombreux projets ».

    De mon côté, j’assume de plus en plus  cette capacité à réussir à être partout à la fois, parler à une diversité de personnes de 20 ans a 70 ans, de nationalités diverses et variées, m’adapter à la vie dans nombreux pays, ou encore réussir à vivre n’importe où, que je sois chez moi ou chez les autres.  Je suis d’ailleurs extrêmement reconnaissante face à toutes ces personnes au quotidien qui viennent vers moi chaque jour pour me demander des conseils de vie , sportifs, administratifs, voyages, restaurants, marketing, ou encore  lectures.  C’est gratifiant !

    Pour tous ceux qui sont « multi-potentiels », revendiquez- le et n’en ayez pas honte.

    Comme disait Shawn Lukas : « Aucun homme qui entend être un esprit universel ne laissera interférer sa spécialité, il a besoin de discipline pour contrôler ses comportements et nourrir sa créativité ».

    Etre multi-potentiels , ça vous parle 1
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  • Je Switch, tu Switch, il Switch… nous Switchons …. ! 

    Je Switch, tu Switch, il Switch… nous Switchons …. ! 

    Vous est-il déjà peut-être arrivé de vous demander si vous aimez réellement ce que vous faites dans la vie ? Je veux dire par là : avez-vous une forte passion pour votre métier, ou l’exercez-vous de façon linéaire juste pour répondre aux besoins vitaux quotidiens : payer son loyer, payer ses factures, rembourser son prêt … manger à sa faim, et réussir à aller au cinéma une fois de temps en temps ?

    La raison ou la passion ?

    Selon une étude menée par BFM, 2 français sur 5 souhaiteraient transformer leur métier en passion, mais sont actuellement même dans une position où leur métier n’est qu’alimentaire alors qu’il est perçu comme « prestigieux » pour beaucoup de leur entourage. Comme quoi l’entourage, il faut parfois le laisser où il est, et n’écouter que son cœur.

    Quand je dis alimentaire, il s’agit souvent d’un métier qui a été choisi dans la continuité d’études ou d’une formation exercée ou même influencée par le souhait d’une personne extérieure « mon père veut que je sois dans l’immobilier, il veut que je sois médecin », ou alors d’un métier choisi par obligation, car aucune étude n’a été faite.

    Souvent, ces personnes se disent alors « c’est comme ça et pas autrement … mon boulot je l’exerce depuis des années, et puis j’avance dans l’âge, ce ne sont plus des questions à me poser ».  

    Meditation

    Même si nous ne passons finalement que 12 % de notre vie au travail, soit 10 ans si nous aplatissons le tout, c’est déjà énorme, surtout si vous allez chaque jour à reculons au travail. Imaginez, 10 ans de trop à souffrir d’un mal-être professionnel, ou d’un ennui profond.  Et puis, tous les petits tracas mentaux sont source de maladies graves. Il faut vraiment y remédier … !

    Beaucoup n’aiment pas leur travail mais se disent , « oui mais que puis-je faire si je n’ai finalement des compétences que dans ce domaine? ». Faux et archi faux. Chaque être humain a des compétences multiples, et surtout, sans le savoir, dans des secteurs souvent enfouis.

    Le problème de fond c’est qu’ils ne se connaissent pas assez, car ils ne se posent pas les bonnes questions, au bon moment. Ces personnes-là suivent le mouvement – et ce que le conformisme et le jugement de la société – veulent faire d’eux.

    D’un point de vue personnel

    J’ai fait partie intégrante de ces personnes pendant 7 ans de ma vie professionnelle. Et encore, je n’ai que 28 ans, je suis jeune, et je ne fais pas partie de ces personnes qui switchent après 30 ans de carrière. Je ne suis peut-être pas l’exemple parfait… Mais j’admire ces personnes qui osent franchir le pas.

    De mon côté, j’ai fait des études en marketing durant 5 ans, il fallait alors de façon linéaire que je travaille dans un grand groupe, car il y a une plus forte NOTORIÉTÉ quand vous travaillez chez L’Oréal , que dans une start-up à faible budget. Ma foi, ce ne sont que des étiquettes et des étiquettes, c’est tout ce que je déteste, mais j’ai été victime de ces étiquettes, extraites de l’élitisme à la française.

    Et puis de façon toute aussi robotisée, il fallait que je sois en CDI, car en France c’est le seul et unique graal… et pour finir il fallait que je passe plus de 2 ans dans une entreprise à chaque fois, car cas contraire, tu es considérée comme une personne « perdue », et qui semble être instable.

    Sauf que de mon côté, j’aurais pu m’attacher aux signes d’un besoin de changement, bien plus rapidement qu’après 7 ans de contrat.

    Je changeais de travail (tout en respectant mon idée de rester dans de grands groupes), tous les ans, et puis je n’étais pas tant que ça attachée au CDI, car je n’aimais pas me sentir enfermée dans un cadre. A l’heure actuelle où j’écris ces lignes, je n’aime toujours pas cela…Pour en finir avec mon passé professionnel, la hiérarchie plus qu’ancrée du grand groupe, et les lourdeurs administratives n’étaient pas faites pour moi.

    Bien que ces signes étaient bien présents je continuais à me dire que j’aimais le marketing, j’aimais les grands groupes, j’aimais les Open Space, j’aimais le conformisme car tout simplement il fallait aimer cela, sous peine d’être montrée du doigt comme une personne « marginale » et « différente ».

    Une vraie prise de conscience

    Les années ont passé, j’ai pris le temps de voyager, de voir autre chose, de partir loin de tout, de m’aérer, et puis je me suis officiellement découverte, en effet comme une personne « différente » clairement, « marginale » sûrement pas, mais qui comprenait que les mœurs et la notion du travail pour chacun d’entre nous évoluaient et qu’il fallait l’assumer et s’assumer.

    Le travail n’a plus la même valeur qu’il y a 30 ans et il faut le comprendre. A l’époque, dans la génération de nos parents, il fallait à tout prix être « stable » en évoluant dans une même entreprise et un même secteur toute sa vie. Il ne fallait pas déjouer son schéma de vie. Aujourd’hui vous pouvez être boulanger, puis restaurateur, puis comptable, puis entrepreneur dans l’It… et cela en une seule vie.

    Tout va très vite, voire trop vite,  notamment grâce à la montée en puissance d’internet, et du surplus d’informations reçuu à la minute. Ce qui n’existait pas à l’époque de nos parents… La vie est ainsi ! Ils ne faut pas rester fermé dans une case.

    « Charlotte, tu es faite pour conseiller les autres »

    De mon côté je commençais à prendre goût pour les métiers liés au social et à l’introspection; j’étais déjà « la psychologue » de beaucoup de mes amis et on me répétait sans cesse « Charlotte tu es faite pour conseiller les autres et les faire clairement évoluer. » Certes j’étais faite pour conseiller, mais je ne savais pas par où commencer et de quelle façon pour m’implanter dans ce domaine.

    Fallait-il que je refasse des études, ou juste une formation à distance ? Est-ce qu’il fallait lire des livres en particulier ? Est-ce qu’il fallait que je me tourne vers des personnes précises ?

    Toutes ces questions qui me trottaient dans la tête, me faisaient un mal fou car elles me confrontaient à la réalité de ma vie… mais à la fois m’ont permises de me connaître.

    SWITCH COLLECTIVE ? Qu’est-ce ?

    Un jour, une amie me parle de Switch Collective, nouvelle start-up d’accompagnement vers la reconversion professionnelle.  Elle me dit « Charlotte, c’est une formation qui dure un mois et demi, à hauteur d’un jour par semaine.  Nous sommes un groupe de 40 personnes de tout âge, et je suis d’ailleurs la plus jeune. 40 personnes qui veulent se reconvertir mais qui ne savent pas par où commencer.  Tu vas rencontrer des gens fabuleux, tu vas faire des exercices très profonds, qui vont changer ta vie ».

    Switch Collective me disait-elle ? Je cherche sur internet, je regarde le groupe Facebook, je regarde des vidéos You Tube et ma décision était prise : il faut que je le fasse !!

    Inscription archi facile, pas grand-chose à remplir (la corvée administrative que chacun évite), et puis des contacts forts réactifs. Dix jours avant le commencement, il y a eu une phase de travail en amont. Réception de mail chaque jour, ou nous devions répondre à des test de personnalités, de valeurs, d’habitudes… !  Il fallait arriver dans la Switch house avec un minimum (je dirais même un maximum de contenus) sur soi.

    « Moi différente ? Moi marginale ? »

    Arrivée la bas le premier jour, je me suis dit pour la première fois de ma vie : « Moi différente? Un peu marginale? « Qui file un mauvais coton » ? Absolument PAS. Je me retrouve avec 40 personnalités extrêmement fortes et affirmées, et en effet de tout âge.

    Des personnes qui ont évolué dans des domaines différents. Certains étaient dans la banque, dans la finance, dans le commercial, le marketing, d’autres comédiens, d’autres dans l’informatique… beaucoup avaient des postes à fortes responsabilités avant de décider de Switcher. Assez impressionnant d’ailleurs !!!  Quoi qu’il arrive nous étions tous là pour « switcher ».  Alors Switchons et faisons le bilan de façon progressive et ludique. C’est parti !!!

    Il fallait choisir un binôme qui serait une sorte de miroir à soi, durant toute la formation. Les consignes des exercices se donnaient  en groupe, mais nos réponses étaient analysées par notre binôme. Quelle puissance de devoir se livrer avec tant de liberté et de sincérité à un inconnu.

    Les exercices sont des exercices pour apprendre à se connaître et ressortir après 6 semaines de formation, avec une personnalité encore plus affirmée, assumée, et dans la direction d’un nouveau métier.

    Tu fais le bilan à travers des exercices de 30 minutes/ 1heures qui répondent à :  d’où tu viens ? Quelles sont tes qualités principales? Tes défauts principaux ? Tes soutiens dans la vie ? Tes inspirations au quotidien? Tes rêves réalisables ou plus difficilement atteignables? Ton rapport aux règles ? Ta capacité à juger? Ton rapport aux émotions… ? Les pensées qui traversent le plus souvent ton cerveau…? Tes plus grandes déceptions dans la vie? Tes moments les plus marquants? Ton rapport à ton corps? Ce qui aggrave tes peurs, ta nervosité …. ?

     

    L’objectif principal est d’apprendre à se connaître par cœur, à tel point de réussir à savoir ce que tu ne feras plus jamais, ce qui va à l’encontre de ce que tu es, de tes valeurs… Et surtout prendre confiance en soi pour se lancer dans une nouvelle vie professionnelle, malgré le fait que ce soit certes difficile.

    Quitter une zone de confort, tirer une croix sur l’aspect financier régulier, les horaires cadrées, les consignes… ! Faire preuve d’indépendance, en passant certes par des moments difficiles, mais pour la bonne cause : celle d’être enfin heureux.

    Comme le disait si bien Confucius «  Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour dans votre vie ».  

    Vous trouverez ci-dessus, trois vidéos de switcher, qui ont parlé de leur Switch avec aisance devant des sessions d’élèves Switch Collective.

    Cette formation a officiellement changé ma vie et ma perception envers le changement et le fait de se poser des questions. Notez bien qu’il existe de nombreuses formations de ce type, à prix variés, et que je ne fais aucunement une publicité pour cette entreprise en particulier, mais plutôt un article sur le concept.

    C’est finalement la meilleure chose qui puisse nous arriver. Creusez, et découvrez ce qu’il y a en vous !!! On ne se le demande malheureusement pas assez, par peur de souffrir, ou d’être mal vus !

    Aujourd’hui je suis officiellement sophrologue, et je vous en parle dans d’autres articles de ce blog, en espérant que cela vous intéresse.

    À très bientôt !

    Charlotte Vallet

    Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris et proche banlieue