Catégorie : Sport

  • Aimer le sport en faisant un sport qui vous plaît

    Aimer le sport en faisant un sport qui vous plaît

    Les gouttes de sueur qui  longent le bout du nez avant de s’écraser au sol, le souffle court, les muscles gonflés à bloc… le sport est pour beaucoup synonyme d’une véritable peur ou simplement d’un désintérêt courtois. Et pourtant, le sport peut apporter un équilibre certain dans la vie. Entre travail, habitudes, métro et Netflix, parfois le sport représente l’un des seuls exutoires importants du quotidien. Alors comment s’y mettre quand on a toujours détesté ça ? Qu’on n’y a jamais vraiment vu d’intérêt ? Est-ce possible, et si oui, comment procéder ?

     

    Déconstruire les mythes liés au sport

    Comme pour tous les domaines, avant de se lancer, il faut déconstruire ce que l’on sait déjà. Ne pas s’engager avec l’esprit rempli d’idées reçues est primordial pour commencer une activité physique. Et pour cause, de nombreuses idées circulent à propos du sport, et ne sont pas vraiment encourageantes pour oser commencer une activité qui pourrait plaire.

    Faire du sport pour maigrir :

    C’est un grand NON ! Pour beaucoup de personnes, faire du sport, c’est ouvrir la porte d’un corps plus affiné, plus beau…etc. Pourtant, perdre du poids n’est pas la tache première du sport. Faire du sport, c’est avant tout faire le choix de muscler son corps ! Et s’il arrive que des gens perdent du poids grâce au sport, cela ne demeure qu’un outil, et ne doit pas être une motivation première, au risque de voir ses attentes être ébranlées au fil du temps ; le muscle pèse parfois plus que la masse graisseuse… !

    Si vous souhaitez vous amincir, il existe des soins détente comme le massage Renata franca, qui, grâce à ses mouvements permet d’atténuer la cellulite en procurant une sensation de légèreté.

    Devenir accro au sport :

    Le sport est une activité physique qui permet de libérer de l’endorphine. Cette petite hormone permet de se sentir beaucoup mieux. S’il est possible de vouloir reproduire ce sentiment de bien-être le plus souvent possible, ce n’est pas pour autant que l’on finit accro au sport !

    Le sport en ville ne sert à rien et est mauvais :

    Cette idée reçue est parfois bien décourageante pour les citadins qui voudraient se mettre au sport. Et pour cause, si la ville enregistre un taux de pollution plus élevé qu’à la campagne, ce n’est en aucun cas un frein pour faire du sport ! Si vous souhaitez vous lancer dans un sport en extérieur (marche, jogging…etc.), privilégiez simplement les parcs ou les lieux qui présentent un peu de verdure, et le tour est joué ! Ce sera d’autant plus agréable de se trouver proche d’un peu de nature.

    Une séance de sport doit durer au moins 45 minutes :

    Là encore, c’est une idée fausse ! Le sport n’est pas bénéfique à partir d’une certaine durée à le pratiquer. Une séance de sport peut durer 20 minutes comme 1h05, c’est la régularité qui importe ! Autrement dit, le temps que vous laissez entre deux séances, et nullement le temps que dure une séance.

    Ainsi, le sport, comme d’autres domaines traîne dans son sillage quelques idées reçues dont il est important de se libérer avant d’entamer un processus de séances de sport régulières.

     

    Les bienfaits du sport

    Par ailleurs, et outre l’endorphine que cela libère dans le corps, le sport présente beaucoup d’autres bienfaits, tant pour le corps que pour l’esprit. Parmi eux, l’on peut noter :

    Retrouver sa confiance en soi :

    La confiance en soi passe par les actions que l’on est capables d’accomplir. Faire un sport de manière régulière et se voir progresser dans la discipline choisie, c’est un bon booster de confiance en soi ! Plus généralement, au quotidien, la confiance en soi pousse ensuite à se lancer dans de nouveaux projets et s’épanouir plus facilement en trouvant un nouvel équilibre en accord avec la personne que vous êtes et les objectifs que vous vous êtes fixés.

    Se sentir bien et détendu:

    Grâce à l’endorphine, cette petite hormone libérée, une sensation de bien-être est ressentie après le sport. L’esprit est donc plus clair, en plus de relayer au second plan les possibles problèmes ou tracas quotidien. C’est donc un sentiment de bien-être qui vous enveloppe entièrement, en plus de permettre de se sentir plus détendu, de se libérer du stress, des soucis, voire même de la sensation de crouler sous le travail ou le quotidien.

    Faire de nouvelles rencontres :

    Dans le cas d’un sport collectif, il est également possible de faire de nouvelles rencontres. Cela permet de s’ouvrir aux autres, voire même de tisser de superbes amitiés !

    Une meilleure condition physique :

    Comme les autres bienfaits, une meilleure condition physique est l’une des vertus du sport – mais pas une motivation première sous l’injonction à la beauté ! Quoiqu’il en soit, il est indéniable que le sport offre une meilleure condition physique, notamment en réduisant les problèmes de cœur et liés au système cardio-vasculaire, il renforce de surcroît les articulations, permet de se muscler…etc.

     

    Trouver le sport qui vous convient

    Que vous préféreriez nager dans l’eau chlorée ou courir au petit matin, il existe forcément un sport qui est fait pour vous ! Parce que faire un sport qui vous plaise, c’est tout de même mieux que de vous forcer à faire une activité qui ne vous conviendra pas ou ne sera pas faite pour vous… Et afin de cerner au mieux possible celui qui est fait pour vous et saura vous apporter suffisamment de plaisir, il faut vous interroger ! Et parmi les questions que vous pouvez vous poser, en voici quelques-unes :

    • Pourquoi je veux commencer le sport ? (pour me muscler, pour décompresser…etc.)
    • Quel est mon objectif ? (me faire plaisir, me dépasser, rencontrer de nouvelles personnes…)
    • Est-ce que je vais pouvoir y aller de manière régulière ? (selon le lieu et les horaires…)
    • Aimerais-je un sport collectif ou plus solitaire ?
    • Est-ce que je le fais pour moi, ou est-ce pour me plier aux injonctions sociétales ? (cela changera votre motivation au fil du temps).

     

    Ainsi, trouver un sport qui plaise n’est pas chose aisée. Entre les idées reçues que transporte chaque sport, celles liés à la pratique d’une activité physique en général et les injonctions à la maigreur et à la beauté, il y a de quoi s’y perdre !

    L’important, avant de commencer une activité physique de manière régulière et assidue, c’est aussi de vous assoir et de faire le point sur ce que vous attendez de ces moments. Car ce sont des moments qui vous appartiennent pleinement et qu’il est important de conserver de la régularité. Posez-vous la question de vos motivations, de vos attentes, et le sport qui convient le mot se révèlera quasiment seul à vous ! Et si aucun sport ne semble vous convenir… créez votre programme personnalisé !

    De mon côté, je suis Charlotte Vallet, experte en neurosciences et hypnothérapeute à Paris. Je propose des soins thérapeutiques, non pas avec des animaux, mais pour le corps et le visage !

    Vous pouvez prendre rendez-vous sur Doctolib.

    Vous pouvez en apprendre davantage sur moi en écoutant le podcast dans lequel j’ai été interviewée ou en écoutant mon podcast Combattantes.

    Enfin, j’organise également des retraites bien-être qui offrent la possibilité de s’éloigner du quotidien pour se reconnecter à soi et la nature.

     

     

     

     

  • L’activité physique, bénéfique pour notre libido ?

    L’activité physique, bénéfique pour notre libido ?

    Le sport peut-il améliorer notre libido ? Si la réponse est oui, alors je saute tout de suite dans mes baskets et je file faire un petit footing ! Plus sérieusement, cette question mérite une réponse. En effet, l’activité physique a déjà largement démontré ses bénéfices dans de nombreux domaines relatifs à la santé comme : la lutte contre le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’obésité, la dépression… Alors qu’en est-il de l’effet du sport sur notre libido, et plus généralement sur nos relations sexuelles ? Lisez la suite… Certains pourraient vite se découvrir une nouvelle passion !

    Mais tout d’abord, et pour mieux comprendre, revenons sur des notions essentielles.

    La libido : quèsaco ?

    C’est Sigmund Freud, père fondateur de la psychanalyse, qui a contribué le premier à populariser la notion de libido. Selon lui, la libido est une « énergie vitale ». C’est cette pulsion, cette force fondamentale aussi puissante que mystérieuse qui nous pousserait à nous accrocher à la vie. Mais la définition de la libido n’a cessé d’évoluer. Carl Jung, autre père fondateur de la psychanalyse, l’a ensuite décrite comme étant une « énergie psychique ».

    À l’heure actuelle, on utilise ce terme, d’une manière plus générale, pour désigner « l’appétit sexuel ». À savoir aussi que la libido est considérée par la médecine comme un indicateur clé de la santé et de la qualité de vie.

    Libido et désir, y a-t-il une différence ?

    En latin, le terme « libido » signifie « désir, envie ». Et c’est plutôt dans ce sens-là qu’il est aujourd’hui employé. Pourtant, il y a bien une différence entre le désir et la libido. Cette dernière est une notion plus large que l’appétit sexuel. C’est un instinct de vie qui regroupe l’ensemble de nos pulsions primaires (animales), dont celle de faire l’amour.

    En revanche, le désir est généralement synonyme d’envie sexuelle. C’est ce qui nous donne envie de ce rapprochement charnel, cette folle attirance pour l’autre.

    Ce n’est pas clair ? Bon, je vais vous l’exprimer autrement et plus simplement : on peut aimer faire l’amour (bonne libido) mais sans pour autant éprouver du désir pour tout le monde. Le désir, c’est ce qui fait la différence.

    La libido est donc le véritable moteur d’une sexualité épanouie. Mais elle ne suffit pas. Sans désir, le sexe ne serait qu’un accouplement mécanique afin d’assurer la continuité de notre espèce ! Mais sans même parler de désir, la libido peut parfois nous faire défaut… Pas de panique !

    Le manque de libido, un phénomène naturel

    On le sait tous, pour l’avoir ressenti au moins une fois dans notre vie, cette folle envie de galipettes avec notre partenaire peut parfois se transformer en une… contrainte. Moi qui pensais qu’elle était éternelle… Eh bien non ! Le manque de libido est un phénomène naturel et bien connu. C’est souvent la conséquence de plusieurs facteurs environnementaux, psychiques et psychologiques. Il est donc tout à fait normal qu’à certains moments de notre vie nous ressentions une baisse de notre appétit sexuel. Mais alors quelles peuvent être les causes de cette baisse de libido ? Sommes-nous tous égaux face à ce problème ?

    Quelques causes possibles

    Outre le fait de ne plus éprouver de désir, il est très compliqué de trouver UNE cause qui expliquerait la baisse de notre libido. Elles sont multiples et peuvent parfois agir en même temps, malheureusement ! Citons :

    •    La fatigue physique

    •    Le stress du quotidien

    •    Les pathologies psychiques comme la dépression

    •    Les pathologies physiques comme le cancer, l’arthrite, l’hypertension et bien d’autres

    •    La prise de certains médicaments

    •    La prise régulière de drogues ou d’alcool

    Quelques chiffres

    Dans une enquête concernant la sexualité des Français (12 000 personnes âgées de 18 à 69 ans), 1,9 % des hommes et 6,8 % des femmes ont répondu avoir souffert « souvent » d’une absence ou d’une insuffisance de désir, durant l’année écoulée. C’est peu me direz-vous…

    Eh bien, oui car la question était mal posée. En remplaçant le mot « souvent », par « parfois », ces chiffres sont montés respectivement à 20 % et 29 %. Et encore, ils ne tiennent pas compte de ceux qui n’osent pas l’avouer…

    De plus, et afin de renforcer cette tendance, il semblerait, selon une étude IFOP, que les hommes reconnaissent de plus en plus souffrir de troubles de l’érection. En effet, en 2005, ils étaient 44 % à déclarer souffrir de problèmes d’érection, ils sont aujourd’hui 61 %. Et sur ces 61 %, 38 % admettent avoir été « en panne » au moins une fois ces 12 derniers mois.

    Mais peu importe les chiffres, d’autant plus que sur ce sujet, nous ne sommes pas toujours très honnêtes. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il existe des solutions, et que le sport en fait partie.

    Le sport, un booster de libido

    Ce n’est plus un secret ! Une activité physique régulière est bénéfique pour la santé. Mais ces bienfaits concernent-ils aussi la sexualité ? La libido peut-elle être stimulée par des séances de sport ? Il semble que la réponse soit plutôt positive même si le sujet a été assez peu étudié.

    Une augmentation des endorphines, moins de stress et une meilleure confiance en soi

    Si le sujet de la sexualité reste plutôt tabou en France, il semblerait qu’un bon nombre de patients qui consultent souhaitent trouver un moyen « naturel » pour booster le désir sexuel. Et à ces patients, on leur répond que l’activité physique en est un et non des moindres !

    En plus d’améliorer considérablement notre santé, le sport entraîne une valse folle d’hormones, bénéfiques à notre désir. Dès 30 à 40 minutes d’effort, notre organisme sécrète des endorphines, appelées également hormones du plaisir. « Ces endorphines améliorent la libido et permettent de lutter contre le stress, l’une des premières causes de la baisse de l’activité sexuelle », décrit la sexologue Magali Croset-Calisto. Elles permettent aussi de renforcer l’estime de soi et donc d’améliorer notre confiance et donc… notre vie sexuelle.

    En effet, il a été démontré, chez l’homme d’abord, que plus le niveau d’activité physique hebdomadaire augmente plus la fonction érectile s’améliore. Chez la femme, c’est la satisfaction sexuelle qui est évaluée. Par exemple, une étude a ainsi démontré qu’après trois mois de séances de pilates répétées 3 à 4 fois par semaine, le score obtenu était nettement plus élevé.

    Et ces bénéfices sont d’autant plus importants dans le cas de “petits” soucis sexuels ou de maladies chroniques.

    Quelques chiffres

    Une étude Fizzup réalisée en 2018 sur 1 547 hommes et 1 705 femmes entre 20 et 59 ans, a démontré les bienfaits du sport en quelques chiffres :

    •    80 min de sport augmentent de 15 minutes la durée d’un rapport sexuel

    •    Il rendrait 71 % des hommes plus performants

    •    82 % des individus se sentiraient plus confiants et plus sexy

    •    50 % déclarent avoir plus envie d’un rapport sexuel après une séance de sport

    Faire du sport régulièrement permet de mieux connaître son corps, de découvrir de nouvelles sensations. De gagner en confiance en soi, ce qui est essentiel dans les relations sexuelles.

    Et si l’envie de faire du sport à deux se présente ? On n’hésite surtout pas et on fonce ! D’une part, les deux partenaires bénéficient des effets sur leur désir, et d’autre part, la complicité ne s’en trouve que renforcée. Quelle bonne idée !

    Mais attention. Comme pour tout, il ne faut pas être dans les excès… Vous connaissez sans doute pas mal d’expressions avec « Trop de… tue…. », eh bien là, c’est pareil. Trop de sport tue les bénéfices du sport !

    Du sport oui, mais attention aux excès ! Et lesquels ?

    Le mieux est donc souvent l’ennemi du bien. Alors le sport, oui, mais pas à outrance !

    Pour obtenir un réel bénéfice sur la libido, c’est la régularité de l’activité qui doit être le maître mot ! Pas la quantité. Mais alors, à partir de quand en fait-on trop ? La limite maximum paraît difficile à établir car elle dépend du niveau d’entraînement et des capacités physiques de chacun. De manière générale, les médecins ont tendance à dire que l’on en fait trop lorsque l’entraînement devient vraiment épuisant et que la récupération est très longue. Donc du sport, oui mais, attention aux entraînements intensifs ou longs, qui demandent aux muscles de consommer toute la testostérone présente dans le corps.

    Nous pouvons également nous demander quels sports sont les plus recommandés ? Selon les médecins spécialistes, 4 sports seraient très bons pour booster notre désir et apaiser notre stress : la marche, la natation, la course à pied ou encore le yoga. Mais, peu importe… L’essentiel est d’y prendre du plaisir.

    Conclusion

    Le sport ou plus généralement l’activité physique est donc très bénéfique pour notre santé et est un réel booster de libido. Pratiqué de manière « raisonnable », il augmente la libération de d’endorphines dans notre corps, notre hormone du plaisir, et réduit, en même temps, le stress qui nous envahit ! Un cocktail parfait pour des moments 100 % plaisir ! Alors, même si nous sommes pressés et souvent engloutis par notre quotidien surchargé, prenons le temps de faire un peu d’exercice physique car c’est un « plus » pour notre santé mentale, physique et notre relation de couple. Mais attention à ce que cela ne devienne pas une addiction, auquel cas ne tardez pas à consulter 🙂 ! Alors vous commencez quand ?

    Charlotte Vallet, Sophrologue et Hypnothérapeute à Paris

     

     

     

     

     

     

  • Réussir sa préparation de trek : c’est parti !

    Réussir sa préparation de trek : c’est parti !

    Grande passionnée de trek depuis quelques années, j’essaie d’en faire un au moins une fois par an. Jusqu’à présent, j’ai plus souvent choisi des destinations originales et lointaines, du type Népal, Inde, Colombie ou encore Malaisie plutôt que des destinations en France. Et pourtant, il existe des treks splendides dans notre beau pays.
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    Inutile de parcourir le monde en quête de décors paradisiaques ! La France regorge de paysages authentiques, à découvrir lors de treks au cœur d’une nature préservée et verdoyante. Pour les amateurs de sensations fortes comme pour les amoureux de grands espaces, il existe une multitude de merveilleux endroits pour randonner en France.
    Privilégiez-les si vous ne disposez pas de beaucoup de temps.
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    Voici quelques exemples de trek splendides à faire en France :
    • Le tour du Mont Blanc
    • Le tour des aiguilles rouges
    • Les gorges de l’Ardèche
    • Le trek des calanques
    • Le GR20 en Corse
    • Trek sur les volcans d’Auvergne
    • Le sentier des douaniers
    • Le tour du Queyras
    • Le trek du balcon de la mer de glace
    • Trek de Gavarnie
    À vrai dire, on pense souvent que partir faire un trek à l’étranger est onéreux, mais pas tant que cela, sachant que nous dormons souvent en lodge (10 € la nuit environ, si vous choisissez l’Asie) ou dans notre tente préalablement achetée chez Décathlon.
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    Vous pouvez alors vous permettre de le faire à l’étranger si c’est une envie qui vous tient vraiment à coeur.
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    De mon côté, je vous écris cet article aujourd’hui, surtout pour vous aider à bien vous préparer, en amont de cette aventure qui est l’une des plus incroyables. C’est à la fois ressourçant et terriblement challengeant.
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    Et comme je privilégie le challenge aux habitudes, c’est le genre d’objectif qui m’émoustille le plus.
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    Voyage au Népal

    Avant le départ

    En amont du départ , il faut d’abord, bien sûr, choisir sa destination. Le choix s’effectue en fonction de la saison et en fonction du nombre de jours dont vous disposez. Si vous disposez de moins de deux semaines, misez en priorité sur la France.
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    Ensuite, le choix de la saison est bien évidemment important, car lorsque nous partons en trek, nous sommes à 80 % du temps dehors !
    S’il pleut tous les jours, votre périple pourrait être quelque peu gâché.
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    Autre critère important sur lequel se baser  ce sont les températures… ! Un trek est toujours plus agréable lorsqu’il fait bon.
    Ni trop chaud, ni trop froid.
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    La température idéale se situe entre 15 ° et 22 ° maximum !!! D’ailleurs mieux vaut avoir trop froid que trop chaud.
    Car lorsque l’on a trop chaud, il est difficile d’enlever des couches supplémentaires… une fois toutes les couches enlevées… on subit alors davantage le climat.
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    Voyage au Népal

    Les affaires (habits) à prévoir

    Il s’agit d’un sujet très important, croyez-moi ! Le fait de porter un sac trop lourd risque de vous déranger, mais surtout de vous user durant la marche.
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    Ne dépassez pas les 20 kg , et si vous pouvez vous débrouiller pour que le sac ne fasse que entre 8 et 15 kilos, c’est l’idéal. J’entends bien qu’il est difficile de se restreindre à 8 kg avec ce que nous souhaitons emporter… C’est pourquoi, je vais vous donner quelques conseils :
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    Voyage au Népal
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    • Pour 1 semaine de trek : prévoyez 8 kg

    La priorité si vous partez une semaine, c’est de vous contenter :
    – Des chaussettes de marche
    – Des chaussures de marche
    – Un pantalon confortable (du style pantalon de ski)
    – Des leggings
    – Des Tee-shirts manches longues/courtes en fonction de la météo
    – Un Kway
    – Un/Deux pulls / une polaire chaude
    – Une trousse de médicaments
    – Des lingettes désinfectantes
    – Des produits de toilettes en miniature (shampoing, après-shampoing, savon…)
    – Des lunettes de soleil
    – Un chapeau ou une casquette (le soleil tape encore plus avec l’altitude), donc si vous avez la peau fragile, il faut vous protéger.
    – Une gourde
    – Des pastilles pour nettoyer l’eau (ce sont souvent des boîtes de 20)
    – Une paire de bâtons pour marcher si vous le souhaitez
    – Un duvet
    – Un guide du routard et une carte intégrée
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    • pour 2 semaines de trek : 12/15 kg

    Prévoyez la même chose que pour une semaine, mais en comptant un peu plus de teeshirts, de chaussettes, et de sous-vêtements. Vous pouvez évidemment faire des lessives (à la main) lorsque vous rencontrerez des points d’eau.
    Je vous conseille d’acheter de la lessive avant de partir (en tube, c’est l’idéal).
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    • pour 3 semaines de trek : 20 kg maximum, faites-moi confiance

    Prévoyez, là encore, la même chose que pour une semaine, mais en augmentant également le nombre de teeshirts, de sous-vêtements et de chaussettes dont vous allez avoir besoin pour toute la durée.
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    Pour ce qui est du duvet , vous en trouverez à tous les prix allant de 15 € à 300 €. À vous de choisir le duvet qui correspond à la saison que vous avez choisie. À l’achat, vous constaterez que selon le sac de couchage, vous pourrez choisir la température sur l’étiquette  “15 degrés” , “-10 degrés”.
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    Le sac de couchage et la tente sont deux achats fondamentaux. N’hésitez pas à y mettre le prix, ce sera vite rentabilisé.
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    Si vous souhaitez limiter les frais, vous pouvez vous contenter de chaussures de marche d’entrée de gamme chez Décathlon. Il en existe des fantastiques, vraiment pas chères et qui tiennent clairement la route.
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    Quelques noms de marques à connaître pour les chaussures :

    Aigle, Salomon, Quechua, Asolo, Tecnica, Lafuma, Kayland, Scarpa

    La logistique sur place

    Soit vous êtes de nature spontanée, soit vous êtes plutôt du genre organisé.
    • Si vous êtes spontané(e), vous pouvez décider de vous arrêter dès que vous ressentez la fatigue dans un refuge choisi à la dernière minute.
    • Si vous êtes plus organisé(e), vous pouvez réserver chacun des refuges à l’avance.e
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    Il y a cependant un « mais » dans chacun des cas.
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    – Dans le premier cas, si vous décidez de partir en haute saison (en fonction du pays), il se peut que le refuge soit plein et que vous n’y trouviez plus de place.
    – Dans le second cas, si vous avez réservé les refuges à l’avance, vous perdez un peu en liberté car il faudra vous obliger à atteindre votre objectif de kilomètres tous les jours.
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    Autre chose à prévoir : le permis de trek.
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    Dans certaines régions où pays, vous entrerez dans des zones protégées. Il faudra alors vous identifier à l’entrée du parc national, et vous aurez alors besoin de présenter un permis de trek.
    De temps en temps, il y a des zones de sécurité durant le trek, et on vous demandera de présenter ce permis.
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    Sur place, il faut toujours penser à s’hydrater. Un trek vous fera vous dépenser énormément. Il est important de boire encore plus que lors de vos habitudes quotidiennes. Je dirais une moyenne de 3 litres de liquide, entre l’eau et les thés ingurgités.
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    Voyage au Népal

    L’altitude lors d’un trek

    Nous n’y pensons pas assez, mais c’est un point sur lequel il faut s’attarder. Tout le monde ne supporte pas l’altitude de la même manière. Pour certains, ce sera les doigts dans le nez, mais pour d’autres ce sera un peu plus éprouvant. Au passage, pensez à faire vérifier vos sinus et votre état de santé avant de partir.

    Le « mal aigu des montagnes » touche presque toutes les personnes en haute altitude. En dessous de 3 000m. Le « mal aigu des montagnes » est dû à un défaut d’oxygénation du cerveau et qui se produit à partir de 3 500 m. Ce MAL est dû à un défaut d’oxygénation du cerveau consécutif à une mauvaise acclimatation. L’incidence de Mal Aigu des Montagnes est variable mais augmente très rapidement avec l’altitude. Elle est de 15 % à 2 000 mètres d’altitude, de 60 % à 4 000 m.

    Le MAM n’apparaît pas immédiatement. Il survient généralement après un délai de quelques heures en altitude.

    Voyage au Népal
    Il faut alors modérer ses efforts, et s’acclimater à chaque palier, comme en plongée sous-marine.
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    Par exemple, ne passez pas en une journée de 1 500 m à 3 000 m ou de 3 000 m à 5 000 m. Vous risquez de manquer cruellement d’oxygène, et les oreilles payeront le prix de l’impatience.
    Les paliers des 3 000 m et des 5 000 m sont souvent les plus éprouvants. Alors, allez-y doucement mais sûrement.
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    Lorsque vous arrivez aux 3 000 m, acclimatez-vous en restant une belle nuit et une matinée à ce stade de l’aventure, puis faites de même à 4 000m puis à 5 000m.
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    Si vous voyagez seul(e), n’hésitez pas à indiquer régulièrement à vos proches l’endroit où vous vous trouvez. En cas de problèmes, ils pourront alors prévenir les secours.
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    Petite anecdote : la soupe à l’ail est excellente pour l’altitude.
    Elle permet une coagulation du sang plus rapide. N’hésitez pas à en manger, même s’il fait chaud.
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    Les bienfaits de l’ail : si vous partez faire des treks en haute altitude comme ce sera mon cas, en Asie, l’ail et plus précisément la soupe d’ail est recommandé pour prévenir ou réduire les symptômes du mal des montagnes.

    Et pour notre cœur, il n’y a pas mieux ! En effet, des études ont établi que les personnes qui consommaient 2 à 5 g d’ail tous les jours avaient moins de cholestérol et de triglycérides sanguins que les autres. De fait, la consommation d’ail permet de réduire les risques de maladies cardio-vasculaires.

    De plus, l’ail augmente la fluidité du sang : ce qui est idéal pour prévenir la formation de caillots sanguins dans les artères.

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    L’Hygiène

    Je suis dans l’obligation d’en parler car beaucoup de personnes sont persuadées que le trek est associé à un ” manque d’hygiène “durant le périple. La bonne nouvelle, c’est que ces personnes n’ont pas tout à fait tort (rires). Je rigole bien évidemment, mais cela dépend du pays que vous choisissez. Si vous partez au Népal en hiver, il faut être prêt à se laver à l’eau froide… très très froide, alors que les températures avoisinent déjà les -0° C.

    Tout est une question de sacrifices et de MENTAL.

    Aussi, il est possible que vous préfériez rester légèrement ” craspouille ” plutôt que risquer votre peau sous cette eau gelée.

    C’est la raison pour laquelle je vous ai proposé d’acheter des lingettes désinfectantes, en amont du voyage, ainsi qu’un gel nettoyant visage et de l’eau thermale en spray (petit flacon). Avec ce matériel, vous êtes paré(e) pour être propre, presque comme un sous neuf.

    Cela dit, n’exagérons rien. Si vous partez faire votre trek, l’été, il sera plus facile de filer sous la douche après vos quelques heures de marche.

    Voyage au Népal

    La trousse de secours

    Ne soyons pas superstitieux, mais il est toujours plus raisonnable de préparer une trousse de médicaments. Les médicaments en altitude ne sont pas vraiment conseillés, mais parfois vous n’avez pas le choix. Alors, prévoyez-les judicieusement.

    Voici un exemple de contenu de trousse à pharmacie :

    Médicaments :

    • Antalgiques et antipyrétiques contre la fièvre et la douleur. Privilégiez le paracétamol.
    • Antidiarrhéique
    • Antiémétique contre les nausées
    • Antibiotique à spectre large
    • Anti-inflammatoire contre les entorses, mal de dos, contractures…
    • Répulsif contre les insectes (moustiques…)
    • Traitement contre la toux
    • Pansements digestifs
    • Collyre en dosettes

    Matériel :

    • Un thermomètre
    • Une paire de ciseaux
    • Seringue
    • Une pince à épiler
    • Une aiguille sous cutanée
    • Une agrafeuse
    • Gants stériles
    • Bandelettes adhésives pour plaie cutanée
    • Sparadrap
    • Bande adhésive
    • Bande de contention élastique
    • Pansement compressif pour les plaies hémorragies
    • Pansement hydro-colloïdes
    • Sutures adhésives
    • Compresses stériles
    • Crème solaire et crème contre les brûlures
    • Pansements et double-peaux contre les ampoules
    • Un antiseptique pour désinfecter les plaies
    • Préservatifs
    • Tampons féminins
    • Attelles (genou, cheville)
    • Coalgan contre le saignement du nez
    • Solution hydroalcoolique pour se laver les mains
    • Des comprimés de stérilisation d’eau

    À compléter par :

    • Randonnée en altitude :
      • Médicaments contre les troubles du sommeil
      • Mal des montagnes : médicaments préventifs et curatifs
      • Caisson hyperbare

    Les bienfaits du trek

    Ils sont si nombreux même si vous ne le savez pas encore. Beaucoup de personnes sont persuadées que le trek est une épreuve de vie épuisante.
    C’est assez faux !
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    C’est épuisant, sur le moment, je vous l’accorde. Mais, ce sera vite rentabilisé lorsque les nuits qui suivront ces journées de d’efforts intenses seront les plus apaisantes de votre vie.
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    C’est un bon effort pour le corps, et qui vous permet de vous détoxifier en profondeur le cerveau.
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    Vous vous retrouvez seul(e) devant des paysages magnifiques, et vous prenez conscience à quel point la nature est fantastique.
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    Vous oubliez tous vos problèmes et vous développez votre créativité.
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    La marche lente et prolongée est une activité physique peu traumatisante pour les articulations, par rapport à d’autres sports d’impact. Elle permet de développer en douceur une musculature équilibrée et un gainage de tous les muscles du corps : ceux des 4 membres et du tronc. Elle travaille également la coordination motrice et rééquilibre les zones corporelles, si nécessaire.
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    Cependant pour un meilleur équilibre vous allez avoir besoin de vos meilleurs amis : les bâtons !

    Parlons donc maintenant de nos bâtons : non, les bâtons ne sont pas destinés uniquement aux personnes ayant des capacités physiques amoindries ou des problèmes d’équilibre. Bien au contraire, leur utilisation vous permet non seulement de marcher plus longtemps et dans une meilleure position mais ils vous apporteront aussi bien d’autres choses !

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    Ils augmentent la sollicitation de tous les muscles du haut du dos, de vos épaules, de vos bras et de vos avant-bras. Ainsi, vous tonifiez, voire musclez (en fonction du niveau physique de votre trek) toutes les parties hautes de votre corps en gardant en permanence un dos droit, et ce quelle que soit la pente ou le chemin sur lesquels vous évoluez.

    Voyage au Népal

    Trucs et astuces

    Première chose, mais pas des moindres, la sophrologie peut vous aider sur le plan de la respiration. Et on sait à quel point il est important de savoir respirer lorsque vous faites de tels efforts !

    Dans le cas où vous souhaitez partir avec une agence, voici quelques informations concernant l’encadrement du trek :
    http://www.taan.org.np/members/pyrenees-nepal-treks-trails-pvtltd-1370?fbclid=IwAR1snpXkheTz6PPHHWeY5rOZ9HNRJW9R_HwMdJwBCewdlw7gUCm1_iwpDg0
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    C’est une agence locale et francophone enregistrée dans le registre treeing et gouvernement.
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    Pour votre sécurité et dans le cas de partage de locaux, et pour un premier voyage, c’est le meilleur moyen de procéder.
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    Je vous donne un programme type (Camp de base de l’Everest) :

    1. Katmandu – Lukla  en avion (suite Phakding)
    2. Namache 3400m
    3. Excrution Khumjung et  Everest vue point 3900m
    4. Tngboche  3860m
    5. Dingboche 4400m
    6. Lubuche  4900m
    7. Gorekchep et camp de base de l’Everest 5200m (LA NUIT A Gorekche)
    8. Retour  Tangboche 3860
    9. Monjo 2800m
    10. Lukla
    11. Retour Katmandu
    Style de trek : en Lodge

    Meilleure saison : octobre, novembre et février , mars, avril.

    Temps de marche / jour : 6- 7 heures
    Altitude maximale : 5 000 m
    Durée : 10 jours
    Tarif : 1 200 euros. Il s’agit de l’un des trek les plus onéreux. Vous pouvez trouver moins cher en passant par cette même agence.
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    @SERVICE INCLUS 
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    • Logement en Lodge pendant le trek
    • L’assurance pour le guide et le porteur
    • La pension complète durant le trek (3 repas par jour / 2300 RUPIES/PAR PERSONNE hors boissons)
    • Un porteur  pour deux personnes  maxi 20 kilos
    • Un guide francophone diplômé d’état
    • Le permis de trek, TIMS
    • Les transferts aéroport / hôtel / aéroport
    • La confirmation de votre vol retour international par leurs soins
    • Le vol Lukla/Katm aller-retour
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     Le séjour ne comprend pas : 
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    • Les secours d’urgence et l’assurance de voyage et d’annulation, l’accident ou la maladie, le vol, la perte ou les dégâts des effets personnels
    • Le visa de 40$ si vous le faites à l’aéroport de Katmandu
    • L’équipement personnel et les dépenses personnelles
    • Le pourboire pour le guide et le porteur (50 € par per personne)
    • L’hôtel et les repas en dehors de trek (environ 15 € le motel en ville/nuit)
    Voyage au Népal
  • Le sport, cette merveille !

    Le sport, cette merveille !

    Il y a encore 10 ans de cela , lorsque j’entendais le terme « sport » , j’avais des frissons. De réels frissons bien présents ! Je n’étais pas une très grande sportive à l’adolescence; ce genre de fille qui faisait tout pour être « malade » le jour de l’EPS. Vous souvenez-vous de cette pratique au collège ? Éducation, Physique et Sportive … voilà ce que ces initiales signifient et je viens de les comprendre.

    Pour moi le sport représentait juste une activité désagréable, dans laquelle il fallait se surpasser. Et à cet âge, rares sont les jeunes qui apprécient se surpasser. Du coup , un peu à la traîne, je n’étais pas à la pointe de l’information sur les sujets sportifs.

    J’avais juste besoin de calme et de facilité , comme beaucoup de jeunes « ingrats ».

    Sport

    Prise de conscience

    Les années ont passé, les responsabilités ainsi que certaines souffrances de vie se sont intensifiées et c’est à ce moment là que j’ai ressenti que j’avais de l’énergie en moi à dépenser. Une boule d’énergie et de furie. Hyper active, et nerveuse sont deux termes qui me caractérisaient bien. Je démarrais au quart de tour dans tout. J’agissais avant de réfléchir constamment.

    A l’âge de 19 ans, une de mes amies m’a conseillé que nous fassions de « la gym suédoise » ensemble.

    Elle me dit avec beaucoup d’aisance « C’est un sport ouvert à tous, quel que soit son âge ou sa condition physique. Pas besoin d’avoir un passé d’athlète pour s’y mettre. Il suffit de choisir un cours d’intensité légère comme le cours “basic” si l’on commence ».

    En effet quand je suis arrivée là-bas pour la première fois, j’ai remarqué qu’il y avait des personnes de tous les horizons et de tous les âges. Ça m’a conforté dans l’idée que ce premier cours allait être agréable.

    A la Gym Suédoise, c’est la bonne humeur qui prime. Il n’y a pas de compétition, ni même de personnes qui se regardent entre elles. Tous les participants se mettent en cercle, et regardent attentivement l’animateur qui se situe au milieu pour suivre ses mouvements. Ce sont des mouvements qui allient cardio, renforcement musculaire, stretching et respiration.

    On attend pas des débutants qui reproduisent ces mouvements à la perfection.  « Tant mieux » me suis-je dit à plusieurs reprises.

    Premier cours achevé… j’ai ADORÉ !!

    Résultat des courses : j’y suis allée à hauteur de quatre fois par semaine durant un an , et c’est à ce moment là que je me suis rendue compte que j’étais devenue accro au sport.

    Finalement, j’adorais le sport, mais je l’ai su tardivement. Je n’ai jamais été cette petite fille accroc à la danse, ou au tennis étant petite.

    Mais avec l’âge, c’est devenu rapidement une vraie passion ! Et surtout un vrai besoin !

    Sport

    Habitudes sportives quotidiennes

    Depuis cette période, je fais du sport entre quatre et six fois par semaine. Ça fait partie intégrante de mon quotidien.  Je n’arrive plus à m’en passer. Certaine personnes ressentent le besoin de voir du monde chaque jour, détestant la solitude; quant à moi je ressens le besoin de faire du sport chaque jour détestant le fait de me laisser aller.

     Voici les salles dans lesquelles j’ai déjà été inscrite; il ne s’agit que de chaînes.

    • Club Med Gym : salles de sports de quartiers, agréables et surtout « belles ».
    • Club Med Gym Waou : c’est le même principe que le Club Med Gym basique avec une qualité supérieur ++. Une salle de sport de qualité, très propre et qui sent booon. En l’occurrence , un peu chère au vu des prestations proposées. Il n’est pas nécessaire de mettre un tel prix par mois pour une salle de sport.
    • Les Cercles de la Forme : c’est ma salle du moment , et j’en suis très satisfaite. Il y a une panoplie de cours de sports avec des professeurs de qualité. Les salles sont simples, propres, avec le matériel nécessaire.
    • Fitness Park : salles aux prix battants toute concurrence. Pas de cours collectifs , uniquement des écrans en guise de « cours ». Ce sont des salles plutôt bien, si vous ne souhaitez pas être encadré durant votre entraînement.

    sport

    Mon programme

    Je n’ai pas de programme défini chaque jour. J’ai surtout des pratiques sportives de prédilection. J’essaie de changer de routine sportive régulièrement de façon à ne pas habituer mon corps à une seule activité.

    Voici mes sports préférés :

    TRX : le TRX est une discipline sportive originale, durant laquelle on effectue une série d’exercices en suspension, à l’aide de sangles. C’est la pratique sportive que je préfère pour réussir à me gainer.

    Cross Fit : le Crossfit est pratiqué dans le monde entier par les pompiers, les militaires ou les sportifs de haut niveau.C’est un entrainement croisé avec tout plein d’exercices en duo et à la suite. Vous vous sentirez vidé après chaque séance, mais si bien à la fois.

    Body Pump : BODYPUMP est pour toutes les personnes qui souhaitent s’affiner, se tonifier et se remettre en forme – rapidement. En faisant un grand nombre de répétitions avec des poids légers à moyens attachés sur une barre. C’est un sport assez complet pour se muscler de partout.

    RPM : le RPM est un cours de Fitness  pratiqué sur un vélo en salle très largement inspiré du cyclisme extérieur. Si vous aimez la cardio, foncez-y. Vous perdez en moyenne 675 calories/ l’heure. Améliore la capacité cardio vasculaire, l’endurance et la force.

    Action Sport : bon pour être honnête avec vous, il s’agit des nouveaux concepts sportifs « chers ». Tout comme le Dynamo Cycling ou l’aquabiking, c’est un vrai budget. 40 euros la séance, pour au final 20 minutes de sport. Vous n’avez pas besoin de ce sport dans une routine hebdomadaire, mais il faut l’avouer que les résultats sont impressionnants. Une nouvelle façon de vous tonifier/renforcer. Condensez une semaine d’entraînement en seulement 20 minutes avec les séances action sport.

    Exercices maison : abdos/fessiers, poitrine/ bras / dos

    Pour les exercices maison , j’ai téléchargé une application qui s’appelle « Entraînement », qui est vraiment facile d’utilisation.  Auparavant j’adorais aussi suivre les cours et les conseils de « Gym Direct » sur YouTube. Ce sont des entraînements très complets.

    Comme quoi il n’y a pas besoin de dépenser beaucoup d’argent pour le bien être physique. Le sport n’est pas une pratique excessive. Il suffit d’enfiler une paire de baskets en bon état, et de partir courir en pleine nature.

    Effets sur le corps

    Il existe différents types de morphologies :

    • Ectomorphe : vous avez du mal à prendre du poids
    • Mésomorphe : vous grossissez ou maigrissez assez facilement
    • Endomorphe : vous grossissez facilement et vous avez du mal à perdre du poids

    Je fais partie de la première catégorie. J’ai du mal à prendre du poids, mais j’ai aussi du mal à prendre en muscles.

    Raison pour laquelle je fais du sport aussi régulièrement, au quel cas je peux être amenée à maigrir facilement (alors que je mange beaucoup).  Le sport me permet de prendre des muscles et de conserver de la masse.  Aujourd’hui, avouons-le, les formes c’est la vie !

    De façon plus précise, le sport m’aide surtout à :

    – mieux dormir 

    – avoir une meilleure circulation du sang 

    – me tenir plus droite en musclant mon dos 

    – avoir une peau plus lumineuse avec des porcs resserrés

    – avoir des fesses galbées 

    – Avoir le ventre moins ballonné 

    – Garder des bras fins 

    – être plus joyeuse 

    – être plus moi même

    Dans ma routine sportive je rajoute aussi de façon régulière un bon massage palper rouler, (vous avez les contacts de mes masseuses dans la catégorie « bonnes adresses »), et des séances de sauna (3 x 15 minutes après une bonne séance sportive) ainsi que des douches gelées.

    Le sport devrait être une pratique régulière pour améliorer de nombreux maux mentaux et pas uniquement physiques. Je vous le conseille fortement

    Les bienfaits sdu sport sur notre corps et notre mental

     

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  • 10 jours de trek au Népal / Annapurnas 

    10 jours de trek au Népal / Annapurnas 

    En juin 2016, j’ai pris 10 jours de « vacances » pour partir faire un trek au Népal avec mon meilleur ami David. De façon générale, j’ai toujours fait partie de ces personnes qui aiment davantage les « voyages aventures » que les « vacances détentes ». Je n’ai d’ailleurs jamais su me « reposer » j’ai ce besoin constant d’être dans l’activité. Tout en respectant et en m’imposant une hygiène de vie saine. Mais j’aime profondément découvrir de nouveaux horizons, et j’en suis même devenue adepte.

    « Je ne m’arrête jamais », c’est ma devise tant que je suis encore jeune et en pleine forme.

    Voyage au Nepal

    Voyage au Nepal

    Zoom sur le Népal

    Destination de voyage privilégiée depuis les années 1960, le Népal attire les voyageurs en quête d’exotisme, les nostalgiques de la période hippie et les montagnards souhaitant profiter de sa nature grandiose. La plupart de l’activité touristique est concentrée dans la vallée de Katmandou et dans la région de Pokhara. Le Népal est un pays d’Asie du Sud enclavé dans le massif de l’Himalaya, frontalier de l’Inde au Sud et de la Chine au Nord. Il possède huit montagnes parmi les dix plus hautes du monde, dont l’Everest qui marque la frontière avec le Tibet.

    Par la diversité de ses populations, sa richesse culturelle millénaire et sa biodiversité, le pays du Bouddha et du Yéti est une destination  incontournable. Alpinisme, trekking et trailrunning au cœur de l’Himalaya, Safari et balades à dos d’éléphant dans la jungle du térai,  découverte du patrimoine culturel hindouiste et bouddhiste, et des chefs-d’œuvre de l’architecture Newar dans la vallée de Katmandou, classés au patrimoine mondial de l’Unesco

    Ne pensez pas que les montagnes népalaises sont inaccessibles: si vous pouvez descendre de votre lit, vous pouvez grimper l’Himalaya sans problème.

    Le trekking est une marche à rythme normal, une longue randonnée. Le « Trail Running » ou « Fast Trek » se fait en marche rapide ou en courant. Ce sera à vous de choisir avec votre guide l’intensité souhaité du trek. 

    Voyage au Nepal

    Ram Puri, un guide exceptionnel

    Au Népal, vous avez moyen de voyager seul, ou bien de façon encadrée (un guide par exemple). Ayant déjà énormément voyagé seule, je décide de prendre la seconde option : voyager avec un guide, pour être certaine de ne rien louper. J’ai fait la connaissance de Ram Puri sur Facebook, à travers une amie d’amie qui est partie plusieurs semaines en sa compagnie quelques mois auparavant.

    Pour vous la faire courte, c’est un jeune Népalais de 28 ans, engagé, positif, aimant, et plein de vie. Il est hyper actif à souhait, ne dort que 4 heures par nuit, construit des orphelinats et quand il n’est pas avec un groupe de touristes pour faire le guide, il est sur des chantiers en tout genre pour aider les plus démunis. Et pourtant ce Népalais n’a pas eu une vie facile. Il est parti de chez lui à un âge où on suce presque encore son pouce, et s’est toujours débrouillé seul avec beaucoup de gnaque et sans jamais aucune plainte. Ce qui le caractérise d’ailleurs le plus c’est son magnifique sourire qui ne le quitte jamais.

    En plus d’être ambitieux et courageux, il est aussi extrêmement bienveillant et charismatique. Mais aussi très organisé, et adaptable.

    C’est Ram qui nous a organisé notre trek du début à la fin. Il est en effet guide depuis plus de 10 ans et connaît le Népal et ses montagnes comme sa poche. Il les a déjà parcourues en marchant (en moyenne 7 heures de marche par jour) mais aussi en courant (il est l’organisateur de nombreuses courses connues, du style marathon mais en altitude).

    Voyage au Nepal

    Voyage au Népal Voyage au Népal

    L’avant départ

    En amont du départ, nous avons pris un visa chez VisaOffice sur les champs Élysées. Le visa coûte en moyenne 50 euros et est délivré sous une bonne semaine. Nous avons aussi fait le plein chez Décathlon : chaussettes de marche, chaussures de trek, sac à dos, tee-shirt confortables, legging … !

    Par la suite on s’est rendus compte que nous étions d’ailleurs bien trop chargés. En réalité, il suffit de laver ses vêtements avant de se coucher et de les faire sécher durant la nuit. Nous le saurons pour la prochaine fois.  Ça ne sert à rien de partir trop chargé, vous risquez de le regretter.

    A savoir : il fait relativement frais au mois de juin, durant la nuit.  Il faut bien penser à prendre des pulls et des gilets en polaire.

    Voyage au Nepal

    Voyage au NépalVoyage au Nepal

    Programme

    JOUR 1 : Belle journée sur Katmandu, découverte de la culture locale et du fameux Dhal Bhat (la spécialité culinaire dont on nous parle sans cesse là-bas, avec une dominance de riz, d’épices, d’une sauce aux lentilles et de pommes de terre)

    JOUR 2 : Katmandu – Pokhara en bus

    JOUR 3 : Pokhara – Nayapul en voiture

    JOUR 4 : Ullerie à 2000M, avec de magnifiques rizières et de beaux villages

    JOUR 5 : Ghorepani à 2850 mètres avec de belles forêts et des animaux sauvages

    JOUR 6 : Montée le matin à Poon-Hill 2400 mètres ; magnifique vue sur le levée du soleil puis direction Tapadani à 2600 mètres

    JOUR 7 : Gandruk, magnifique village avec des enfants en bas âge dans une école

    JOUR 8 : Retour à Pokhara, activités sportives du type saut en parapente

    JOUR 9 et 10 :  Retour à Katmandu

    Voyage au Nepal

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    La randonnée

    Ce fût 10 jours de marche (en moyenne entre 6heures et 10heures), mais aussi de discussions, d’introspection et de remises en question. C’est souvent dans ces moments les plus simples, au plus proche des villageois népalais, et de leurs habitudes que vous prenez conscience de plein de choses quant à votre vie souvent capricieuse.

    Le soir nous dormions paisiblement dans des « lodges », maisonnettes tenues par les habitants, dans des sacs de couchage a même le matelas, souvent très fin et peu confortable.

    Par moment nous étions très fatigués et notre corps lâchait.

    Nous avions de vraies courbatures et les yeux très cernés par l’épuisement.

    Nous sommes tombés malade avec David une fois chacun, mais c’est avec beaucoup de rire et d’émotions que nous avions fini ce magnifique voyage sur une touche extrêmement positive.

    La chaleur du Népal, le sourire des enfants, les odeurs épicées, les rires aux éclats des habitants, la puissance des couleurs, nous ont vraiment émus.

    Voyage au Nepal

    Voyage au Nepal

     

     

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  • Un semi marathon de 21 kilomètres grâce à la force mentale 

    Un semi marathon de 21 kilomètres grâce à la force mentale 

    Le running, un sport à part entière

    4 mars 2018, le semi-marathon de Paris a ouvert ses portes aux plus courageux d’entre nous, c’est à dire 45 000 coureurs « à la motivation forte et admirable ».
    Chaque année, au moment des courses les plus connues de notre belle capitale, voici comment je qualifiais les inscrits à ces événements : « de réels héros ».
    Mais cette année, il s’avère que suite à un concours de circonstances inqualifiable,  j’étais inscrite à ce semi marathon de l’année 2018 !
    « Motivation forte et admirable » ? Me demandais-je ? Pas vraiment …
    Je me suis inscrite par « challenge » comme je les adore, en septembre de l’année d’avant sous l’influence de mon amie Tiphanie.
    Je n’avais jamais couru plus de 1 kilomètre dans ma vie, et puis après tout, je haïssais la course.  Ça m’ennuyait profondément !
    A chaque fois que j’ai essayé de courir, je regardais un arbre précis, 500 mètres plus loin, en me disant que ce serait mon point d’arrivée.
    Donc de mentionner « 1 kilomètre », je reste un peu marseillaise quand je donne cette distance.
    J’avais pourtant sortie la panoplie de la grande sportive à chaque fois : baskets derniers cris, legging de compétition et puis écouteurs colorés pour mettre un peu de vie à ma tenue, et dans mes oreilles en priorité .
    Ceci dit, la tenue, ça ne change finalement peut être rien (rire).
    Après, je ne vais pas vous mentir : je suis sportive et j’aime profondément le sport (certains sont drogués de cigarette, je suis droguée de sport) , mais attention les sports de renforcement musculaire uniquement  : cross fit, TRX, Body Pump, action sport …
    21 km semi marathon expérience

    Mon rapport à la cardio

    J’ai tendance à fuir le cardio, car je n’y prends pas vraiment goût.  Et quand je n’y prends pas goût, je n’arrive pas à le faire.  Je suis entière dans chaque domaine !

    Le seul cardio que je fais c’est à travers ma vie d’hyper active, et de « psychopathe », comme le qualifieraient certaines personnes, par moment.
    – Prendre le métro 11 fois dans la journée, je ne sais pas pourquoi
    – Courir après le bus, sans jamais réussir à l’attraper
    – Enchaîner 6 rendez-vous d’affilés en oubliant le jour et l’heure, donc les rendez-vous ne respectent pas toujours l’ordre dicté le matin même .
    – Cumuler deux déjeuners l’un après l’autre car j’avais oublié que j’avais fixé plusieurs déjeuners tout simplement, et que je ne sais pas lequel annuler
    – Travailler pour plusieurs entreprises en free-lance en oubliant parfois les noms de certaines compagnies , étant consciente que dans quelques mois j’aurais ma propre entreprise
    – M’investir dans des associations, qui d’après chacune d’entre elles sauvent le monde (sauf que chacune se qualifie comme la meilleure)
    – Développer mes compétences à travers mille et une formations, parce que « mieux vaut trop que pas assez ».
    Mais le CARDIO, en salle de sport , non merci !!!

    Le profil de Tiphanie, mon influenceuse pour ce challenge

    Tiphanie, 30 ans, jeune femme à la personnalité drôle, spontanée et bosseuse, c’est tout simplement mon amie au féminin que j’admire le plus.
    Ce genre de femme qui est indépendante depuis son plus jeune âge, qui est passionnée par son travail et qui ne se pose pas de questions sur celui-ci, qui a un appartement à la pointe des dernières tendances (il faut savoir qu’elle passe sa vie chez IKEA aussi …), et qui ne s’entend avec aucun de ses voisins ni même avec ses collègues, mais de façon assez assumée après tout.  Car Tiphanie elle s’assume !!!
    Le propre d’une femme qui s’assume ? De faire beaucoup de sport pour se détendre aussi un peu.
    Je voulais alors faire comme Tiphanie : faire du cardio tout en assumant détester ses voisins et courir toutes les courses un peu à la mode de Paris.
    Pour tout vous avouer, je me suis inscrite tel un automate en septembre 2017 , et jusqu’au 23 février de l’année 2018, j’avais oublié que je m’étais inscrite à cette course.
    Heureusement que Tiphanie, mon petit héros (qui boit du café et qui qui fume), qui court sans problème 42 kilomètres quant à elle, était là.
    Elle me rappelait chaque jour qu’il fallait que je m’entraîne, avec force et fermeté en plus de mon sport quotidien dans le renforcement musculaire.
    Elle a d’ailleurs programmé avec moi plusieurs sessions d’entraînements , jamais réalisées au final, car elle ne me trouvait pas si motivée, je pense avec le temps.

    Ma façon de me préparer

    Parce que je n’ai pas fait comme tout le monde, il faut tout de même que je vous parle de ma préparation à moi.
    On est différente ou on ne l’est pas.  Je le suis c’est officiel !
    A deux semaines du jour J , je ne m’étais toujours pas entraîné, et je ne comptais pas me faire me semble t’il quand j’y repense.
    J’allais, ceci-dit, à la salle de sport tous les jours , et je poursuivais les pratiques sportives qu’on me déconseillais pour cet entraînement « Charlotte, le body Pump c’est bien beau, mais tu vas te casser quelque chose avant ton semi-marathon!!! Et puis, travailles ton cœur et ton endurance !!! ».
    Ma foi , je n’y arrivais pas!! C’était au dessus de moi !
    Je continuais alors Body Pump , cross fit et marche chaque jour, mais le running ne faisait pas parti de mon dictionnaire à ce moment là.
    Pour ce qui est de la nourriture, j’évitais les excès (alcool, trop de gras) comme ce qui était préconise, mais « purée les pizzas », je les engloutissais encore un peu trop souvent dans ma semaine.
    Je vous parlerai un jour de mon addiction pour la pizza : j’en mange au moins 4 fois par semaine (dans mes « bonnes adresses » vous trouverez mes meilleurs restaurants italiens selon moi).

    Le jour J

    Ahhhh, voici que nous sommes le 4 mars 2018 !!
    Quel stress malgré tout !!
    Je me suis inscrite au semi-Marathon, ce n’est pas pour m’arrêter au premier arbre que je repère, comme durant mes entraînements.
    Il fallait, au moins, par fierté (oui oui je suis fière comme tout) que je le finisse.
    En plus de cela , mon père, mon tuche, (son surnom) que je ne vois jamais, allait être là !
    Quelle pression ! Il pense que je suis une spécialiste de la course !
    Pour tout vous avouer ce jour là , heureusement que mon héros Tiphanie était là pour me couvrir avec son matériel de compétition, en stock.
    Ma foi il pleuvait à torrent et j’étais là avec mon petit débardeur et mes chaussures peu imperméables.   Quelle cruche !!
    On se rapproche du départ après avoir englouties avec Tiphanie des barres magiques de chez Décathlon, qui donnent la force d’Obelix.
    On se rapproche de la ligne de départ, avec les 45 000 coureurs (peut être moins car les départs sont en décalés en fonction des objectifs), et on s’apprête à partir.
    Enfin à partir … les coureurs sont tous dans nos pattes au niveau de la ligne de départ, donc il faut être patient.
    Comment patienter ? En jetant notre surplus par terre : TEE shirt de trop, bouteilles … c’est un peu la tradition le jour de ce type de courses.  Ensuite ça ne va pas à la poubelle : il y a des associations, ou des personnes comme mon père qui s’occupent de tout ramasser derrière les coureurs (rire).
    Vous faites alors une bonne action pour plusieurs types de personnes.

    Le sifflet retentit aïe aïe aïe … c’est parti !!

    J’étais distraite à regarder ce qu’il se passe par terre, mais il fallait que je me concentre : « 21km me disais-je, quel enfer » … « Charlotte ne t’arrête pas à l’arbre stp » … « Mets une bonne musique qui te motive » … « Essaies de capter l’attention de ton père à Porte Dorée de façon à retrouver de la force » … « Mets de la musique entre temps et pense au fait que tu es la meilleure » !!
    Je me parlais seule dans ma tête, tout en écoutant de la musique.
    Sauf qu’au 1 kilomètre ma musique a coupé.  Ce satané iPod prêté par un ami à coupé !! Il a lâché, je me sentais alors fichue, finie, nulle… que vais-je faire sans musique ??
    Je regarde alors Tiphanie dépitée, elle me regarde aussi dépitée pour moi.  Elle tente de me partager sa musique, ça ne fonctionne pas.
    Je voyais la fin de ma course à ce moment là.  La fin de la course dès le premier kilomètre (presque a l’arbre finalement).
    Je me voyais être la déception de mon père qui s’est déplacé sous la pluie juste pour me voir.
    Mais non !! Tiphanie mon héros a enlevé son casque audio et a décidé de courir à mes côtés en me tenant la conversation du début à la fin.
    En gros, en plus de la ralentir car je n’avais pas le même rythme qu’elle , je lui cassais la tête avec mes histoires (rire).

    La consécration

    Le temps est passé à toute vitesse , et c’est avec difficultés mais « ambition admirable » que nous avons atteints la ligne d’arrivée après 2h30 de course ! Et sans jamais s’arrêter !!
    Évidemment que mon exemple n’est pas le meilleur et qu’un médecin vous dirait que je suis inconsciente.
    Mais je voulais vous montrer de quelle façon on conditionne son petit cerveau, et à quel point tout est possible.
    Fière de moi comme jamais, fière de mon amie, je le referai l’année prochaine…. mais avec de l’entraînement cette fois-ci.
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