*30 minutes gratuites avec Charlotte Vallet

Montreuil, années 90 : l’enfance effacée

Mon histoire commence, brutale et sans filtre.
À cinq ans, ma mère, mon frère et moi nous retrouvons sans abri. Pourtant, sur le papier, rien d’extraordinaire :
un père issu d’un milieu ouvrier, une mère venue d’une famille immigrée.
Tous deux physiquement présents, sous le même toit. Une vie qui, en apparence, semblait ordinaire.
Et puis parfois, il y a des rebondissements. Des violences…
Et soudain, la rue.

La rue a effacé tout ça. Elle vous éduque vite : les passants ne vous voient pas, les institutions détournent
le regard, et le système vous efface.
Vous devenez invisible.

Le foyer : cabossés mais vivants

En 1995, j’entre dans un foyer pour enfants à Fontenay-sous-Bois. Des gamins placés, cabossés, mais vivants. On se serre les coudes. On rit plus fort que nos blessures. On invente un monde à nous, loin du regard des adultes. C’est là que commence mon engagement viscéral pour défendre ces enfants invisibles, oubliés du système.

Traverser ses ombres pour renaître

On nous apprend à rester à la surface. À tenir. À parfois sourire. Mais rester à la surface finit par nous faire couler.

J’ai choisi d’oser plonger. Pendant quinze ans, j’ai travaillé sur moi : dix ans de psychanalyse, plus de quinze ans de thérapies alternatives, des retraites psychédéliques, des ruptures, des effondrements, des désobéissances assumées. Chaque chute a été un apprentissage.

Chaque inconfort, une opportunité de transformation. J’ai déconstruit mes croyances, mes loyautés invisibles, mes schémas hérités. Et aujourd’hui, j’accompagne celles et ceux qui veulent faire ce chemin — mais plus vite, sans attendre quinze ans pour se libérer.

Étudier pour comprendre,
risquer pour avancer

En 2008, j’ai pris la voie “sûre” : une école de commerce sur cinq ans. Diplôme en poche, j’avais tout pour réussir… sur le papier. En réalité, je m’ennuyais.

Le confort ne comblait pas le vide de mon enfant intérieur. À 24 ans, je pars seule pour un tour du monde de seize mois. Je rencontre, j’observe, je change de perspective. À mon retour, je reprends des études dans ce qui me passionne vraiment : neurosciences, coaching, psychologie, programmation neuro-linguistique, ennéagramme.

Aujourd’hui, je me forme encore en anthropologie et en constellations familiales. Mais ma plus grande école reste la vie : apprendre en expérimentant, oser sortir de ma zone de confort, tracer mon propre chemin. Avec le temps, tout cela s’est transformé : plus d’apaisement, plus de maturité, plus de douceur, une vraie prise de hauteur.

Ne pas seulement comprendre, mais voir

J’ai accompagné exclusivement des femmes pendant neuf ans. Tant d’histoires. Tant de regards qui, un jour, s’allument. Oui, je pourrais me dire mentor. Mais je n’ai plus envie de me définir. Les étiquettes sont trop souvent des postures. La vérité, c’est que je vous comprends. Je vous vois. Je vous entends. Pas en surface. Mais au plus profond de vos tripes.

*30 minutes gratuites avec Charlotte Vallet

Mon engagement est politique

Je refuse que des enfances abîmées produisent des vies amputées. Je refuse que des adultes restent prisonniers de blessures qu’ils n’ont pas choisies.

Je refuse que le silence protège ceux qui détruisent et enferme ceux qui ont été détruits. Mon objectif est clair : réveiller l’enfant intérieur, celui qui n’a pas encore été normé, conditionné ou muselé.

Lui redonner sa curiosité brute, sa puissance instinctive, sa vérité sans filtre. Redonner une voix à celles et ceux qu’on a mis de côté. Briser les cycles de domination et de silence qui se transmettent de génération en génération. Accélérer les libérations pour que chacun puisse reprendre la pleine possession de sa vie.

Ici, on ne triche pas

Je ne propose pas un développement personnel “doux” ou superficiel. Je ne caresse pas dans le sens du poil. Je ne suis pas là pour vous rassurer dans vos illusions ou pour vous offrir un joli discours inspirant que vous oublierez demain.

Ici, on va là où ça dérange. On plonge dans ce qui fait mal. On ose regarder là où ça gratte, là où ça brûle, là où l’on ne peut plus tricher.

Pourquoi ? Parce que c’est là que la liberté se reconstruit. Pas en surface. Pas dans les belles phrases ni les promesses rapides. La vraie transformation naît dans l’inconfort, dans la lucidité, dans cette zone où vous vous rencontrez enfin pour de vrai.